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Re: Don't move, tell me who are you

Jeu 15 Juin 2017 - 16:16

L’individu perdait du temps à ouvrir les portières des véhicules. Bon ok, ce n’était pas une mauvaise idée. Elle avait donc le temps d’ouvrir sa portière, de mettre la clef dans le contact et de faire démarrer l’engin. C’est à ce moment, qu’en fin de course, il monta à son tour dans la voiture. Pied sur l’accélérateur, les pneus crissèrent lorsque les premières mains se posèrent sur le pare-brise arrière. La voiture démarra sans rechigner.

« Tu te calmes ! » Caroline n’avait pas besoin que cet inconnu s’énerve contre elle après ce qu’elle avait fait. Certes, il n’était pas au courant de ses intentions. Elles étaient bonnes. Mais en même temps, elle ne le connaissait pas, elle n’avait aucun compte à lui rendre. Il avait une chance de partir mais il ne l’avait pas saisi. A croire que c’était aussi un bon samaritain. Au fond, c’était bon de savoir que dans ce monde, certains n’étaient pas égoïstes. Elle voulait en quelque sorte le remercier de ne pas l’avoir laissé tomber mais aussi de lui avoir sauvé la vie, mais elle n’en fit rien. A cet instant, il ne le méritait pas. Il était trop énervé.

La fenêtre qu’il avait ouverte lui faisait un bien fou. Sa colère s’estompa, ses cheveux clairs volaient devant ses yeux mais là pour le moment elle était ailleurs : elle calculait son itinéraire. Longer le quartier de Cougar Hill, traverser Hilltop et remonter sur Somerset pour arriver de l’autre côté de Factoria pour récupérer le sac. Mais il faudrait attendre avant que les morts se dispersent. Surtout après ce qu’elle venait de faire. La pression rechutant, Caroline sourit légèrement. Ils avaient eu chaud aux fesses apparemment pour lui c’était une première, pour elle non. « Pour répondre à ta question ça m'avait manqué de faire un footing ». Bon, apparemment elle allait se lancer la première pour parler de sa vie et lui donner tout de même une petite explication. Du moins, pour ne pas paraître complètement folle. Elle le regarda plusieurs fois, repris son sérieux et se lança : « L’infirmière sexy avait une sacoche sur elle. Je l’ai immobilisé pour la récupérer. J’en ai … besoin » si cela l’intéressait elle pourrait dire pourquoi de toute façon il n’avait pas l’air dangereux, juste un peu colère. En prenant sur la droite elle continua « Deux contre sept avec un couteau ça ne l’aurait pas fait. Et je ne veux pas partir sans. Surtout que les ressources médicales sont faibles en ce moment… et si je n’avais pas eu une voiture en état de marche à proximité, je n’aurais jamais pris le risque ». dit-elle en le regardant. Est-ce qu’il s’était calmé ou pas, elle n’en savait rien.

« Sinon moi c’est Caroline. Et toi ? Pourquoi es-tu resté et que faisais-tu à part aller au centre commercial ? » ça fait beaucoup de questions mais elle souhaitait le cerner une bonne fois pour toute. Il se pouvait qu’elle ne le revoie plus après tout, il n’était pas obligé de répondre. Mais en peu de temps elle l’avait quelque peu cerné : charmeur, blagueur, défensif et inventif. La bonne question était : est-ce qu’il était seul ? Pas impossible. Si vraiment à son âge il était seul ce n’était peut-être pas par choix c’était pour une mission en solitaire particulière. En tout cas, c’est comme ça que Caroline le ressentait. Il est vrai qu’il n’est pas vieux. Peut-être un peu plus que la vétérinaire. Mais il n’était pas mal pour un gars dans son genre. Reste à savoir ce qu’il cachait.
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Re: Don't move, tell me who are you

Jeu 15 Juin 2017 - 16:53

Qui est-elle pour me dire de me calmer, pour me dire ce que je dois faire ? Si seulement je pouvais le savoir. Comme ça, j'aurais pu penser qu'elle se la jouait en solitaire. Débrouillarde, elle l'est, y a pas à chier. Sa façon de prendre une décision de dernière minute est aussi typique d'une personne seule qui n'a d'autres choix que de tenter quelque chose. Ce qu'elle a fait, clairement, j'aurais pu le faire moi aussi si nous avions eu le même objectif. Seulement, ce n'est pas moi qui l'ait fait donc je peux me permettre de m'énerver et de le lui faire savoir. Je ne suis pas facile à vivre et encore moins à côtoyer. Indirectement, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour ne pas me faire intégrer à un groupe. Quelque part, ça m'arrange. « M'emmerde pas. » fut ma seule réponse à sa remarque. Je me calme si je veux, je n'ai besoin de personne et ça, ça ne changera probablement jamais. Depuis que ma femme n'est plus là, je retrouve mes habitudes de vieux célibataire que j'avais pris sur la fin. Au lieu de me faire chier, elle ferait mieux de m'expliquer ce qu'il s'est passé dans son foutu cerveau. Si toutefois, sa tête en contient un.

Sa blague ne passe pas vraiment. J'attends une explication, pas le numéro d'un clown à deux balles. Je ne bouge pas, je ne souris pas. Je me contente de regarder loin devant moi et d'inspirer profondément pour ne pas tout casser. Il faut aussi que je récupère mon souffle. Je ne fais plus beaucoup de sport et la clope n'arrange rien. Je n'ai pas tout donné mais j'en étais pas loin. D'une oreille, j'écoute quand même ce qu'elle a à me dire. Je pourrais chopper quelques informations sur elle, on ne sait jamais. Pas vraiment convaincante, elle prend l'excuse de la sacoche. Je n'ai pas eu le temps de voir que l'infirmière était sexy mais j'ai bel et bien vu cette sacoche. « Idée à la con. » me contentais-je de le lui répondre. C'est pas hyper avenant mais ça résume ma pensée. Risquer deux vies pour quelques bandages et trois seringues, j'ai connu mieux comme idée. « Tu comptes y retourner comment la chercher maintenant ? Enlever tes chaussures pour faire moins de bruit ? Tirer des coups de feu en l'air pour les attirer en forêt ? Sérieux... » Je comprends qu'elle ait besoin de matériel pharmaceutique mais j'ai réellement du mal à cerner sa tactique sur ce coup-là. « Au passage, je te rappelle que t'as plus de balles et que j'en ai cinq donc si quelqu'un doit se calmer, ce ne sera pas moi. »

Une menace ? Ce n'est pas la volonté, non. Je suis plus du style à asseoir mon autorité et quand je tombe sur une personne de caractère, mes dires peuvent effectivement être assimilés à des menaces. On continue à rouler sans réellement connaître la destination. Du moins, JE ne sais pas où on va. J'espère que je suis le seul. Caroline finit par se présenter et je jette un bref coup d’œil dans sa direction, enfin. C'est vrai qu'elle est plutôt pas mal mais pour le moment, j'en ai rien à carrer. « Maxwell et j'allais t'acheter du chocolat, déjà dit. » Une réponse plutôt froide mais non teintée d'humour. Quoique, elle risque plus de se dire que j'essaie de lui dissimuler des choses. Je percute juste après le lui avoir dit et je rectifie vite le tir afin de ne pas éveiller de soupçons inutiles. Elle a plus de balles mais elle parait plutôt habile avec un couteau en main. « Si dans cette putain de sacoche, y avait de la bouffe, tu peux être certaine que je t'aurais utilisé comme appât. » Au lieu de lui dire clairement les choses, je préfère encore une fois la provoquer sur un ton plutôt léger. « On va où là ? » Je n'ai pas un sens de l'orientation ultra-aiguisé mais j'ai comme l'impression qu'on tourne un peu en rond, comme si elle voulait faire demi-tour. Je préfère juste m'assurer que ce n'est pas le cas. Mais aussi, être sûr qu'elle ne m'attire pas dans un piège à la con.
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Re: Don't move, tell me who are you

Jeu 15 Juin 2017 - 17:57

Elle encaissa une fois le « M’emmerde pas ». « L’idée à la con » passait à la limite. Il faut dire qu’il était énervé. Ses mains se crispèrent sur le volant. S’il ne se calmait pas, elle était capable de le pousser hors de la voiture. Tout compte fait, elle aurait dû le laisser se faire mordre. Pourquoi était-elle aussi bienfaisante avec les autres même avec des inconnus qui n’étaient jamais réellement content de leur sort alors qu’ils étaient encore en vie. Pas une égratignure, rien.

Elle attendit qu’il ait fini ces ronchonnements. Elle avait encaissé tout ce qui lui avait dit jusqu’ici. C’était une femme anormalement calme mais très impulsive. D’un coup de volant, elle se gara sur le bas-côté près d’un lac. Elle se retourna brusquement vers lui « Alors toi tu vas m’écouter. » Elle inspira profondément « Les rodeurs qui suivent une voiture le font sur plusieurs kilomètres, là je contourne la périphérie de Bellevue pour revenir de l’autre côté, dans le quartier où on était et prendre ce que l’infirmière a laissé sur place ! Tu me suis ? » elle était irritable et cela se sentait dans son grain de voix.

« Ensuite tu as deux choix qui s’offre à toi, et je te conseille de bien m’écouter : Soit tu me suis et je te relâche là où on s’est croisés pour que tu puisses acheter ton chocolat de malheur et poursuivre ta petite vie, soit tu peux sortir tout de suite car il n’y a pas de sécurité à la portière, mais par malchance là où on se trouve, il n’y a rien à des kilomètres. Donc si tu veux être proche des vivres tu sais quoi faire » Elle ouvrit la portière et sortit du véhicule pour se calmer. Elle n’avait pas crié mais son ton était dur et alarmant. S’il voulait partir elle ne le retiendrait pas. Ce Maxwell avait l’air d’un type menant sa vie solo pas la peine de lui demander. Il n’avait répondu qu’à la moitié de ses questions. Les mains sur la tête, elle inspira un grand bol d’air sous le ciel partiellement nuageux. Oui, elle était folle de retourner là-bas pour une simple sacoche. Il pouvait y avoir tout ou rien à l’intérieur. Comme à la machine à sous. Mais pour le bien et la santé du camp, elle devait tenter. Cela lui rappelait une conversation qu’elle avait eu avec un ami. Au sujet de trop se préoccuper des autres, qu’elle risquait de s’y perdre ou même de perdre la vie. Elle ne pouvait pas rentrer au camp avec seulement trois compresses dans son sac. Cette sortie était une chance à saisir. Elle ne devait pas laisser tomber.

En reprenant peu à peu ses esprits et après mûre réflexion, elle se retourna et lui dit d’un ton plus calme : « Je suis médecin dans un camp de survivants, je ne peux pas rentrer sans rien. Nous avons des enfants ». Voilà, il savait désormais tout. Pour le camp, elle ferait ce qui est nécessaire de faire pour survivre. Alors oui elle avait déconné. Mais elle savait très bien ce qu’elle faisait. En retournant dans le quartier, il y aura moins de rodeurs. Au pire quelques-uns, si vraiment c’était trop dangereux elle partirait sans avoir réellement rempli sa mission. Alors non elle ne s’arrêtera pas là. A savoir ce que lui il choisirait. Elle pouvait très bien le ramener là-bas. Parce-que comme à son habitude, elle aidait son prochain. Enfin, tout dépendait de son humeur et de comment il allait prendre la chose.
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Re: Don't move, tell me who are you

Jeu 15 Juin 2017 - 22:47

C'est fou ce que ça peut causer une femme. J'en aurais presque oublié la sensation depuis le temps. Caroline parle en plus très vite. J'ai sûrement réussi à la titiller, à l'énerver et ça me ferait presque plaisir. Pousser une femme à bout, ça en deviendrait une passion chez moi. C'était même une technique de drague dans le temps mais il est loin ce temps. Je les saoulais jusqu'à ce qu'elles craquent. Pas très académique mais ça semblait fonctionner à l'époque. Il faut dire que j'étais aussi beaucoup plus beau qu'aujourd'hui. Je ferais peur à ma propre mère. Elle finit son explication par un "Tu me suis ?" qui me tire un petit sourire. Ça, c'était le genre de truc que me sortait ma femme quand j'étais justement en train de la pousser à bout. À bien regarder, Caroline possède aussi une partie de son regard. Ce n'est pas la couleur, c'est plus la profondeur de ce dernier. Pas vraiment explicable, encore moins quantifiable. « Si tu l'dis. » Toujours pas très aimable mais au moins, j'ai le mérite de ne pas la contredire ou lui reprocher quoi que ce soit.

« C'est ça le super choix ? Me laisser au milieu de nulle part avec que dalle ? Merci, tu me le diras avant que je monte dans la voiture la prochaine fois... » La prochaine fois ? Connerie. Je sais très bien qu'elle ne va pas me supporter longtemps ce qui risque d'éliminer clairement la chance de pouvoir la revoir une seconde fois. La chance ? Ouais, la chance. Au fond, elle est plutôt cool et agréable à regarder. C'est juste moi qui suis un connard, comme d'habitude. Malheureusement, j'ai beaucoup de mal à me retenir et quand je suis lancé, ça devient un véritable florilège.

À peine eut-elle le temps de me dévoiler ses deux choix qu'elle descend de la voiture pour réfléchir. Naturellement, pour faire passer le temps, je me sors une cigarette de la poche et je l'allume en laissant pendre mon bras à la fenêtre. C'est sa voiture, j'ai quand même un minimum de respect. En restant assis, je lui indique mon choix qui est de rester avec elle, pour le moment. J'attends juste que Madame finisse de se calmer pour qu'on puisse repartir. J'étais moi aussi en train de respirer la fumée pour me relaxer et prendre un peu sur moi, arrêter de râler. Son plan était risqué mais je ne peux pas lui reprocher qu'il n'ait pas fonctionné. Je tire à nouveau sur la clope quand elle se retourne pour préciser son exposé des faits. Médecin, groupe, enfants. Dans ses trois mots, il y a le mot magique. Un indice, il ne s'agit pas des deux premiers. « Allez, monte et roule, je ferme ma gueule. » Le mot magique suffit à me dérider. Les enfants, c'est mon péché mignon. Paradoxal pour quelqu'un qui n'a pas réussi à sauver les siens mais j'y crois encore, je m'accroche.

La voiture démarre à nouveau et comme promis, je la ferme. J'ai déjà assez donné, j'ai réussi à l'énerver une fois. Je sais que je suis capable de faire pire mais j'aurai tout le temps de le faire lors de notre prochaine rencontre si celle-ci ne se termine pas trop mal. Le chemin ou ce qui peut ressembler à une route défile sous mes yeux. Pas grand chose à admirer, quelques épaves à contourner. Nous revenons finalement dans le quartier de Bellevue et je repère enfin la rue où elle a décidé d'abattre cette fameuse infirmière sexy. Malheureusement, la voiture ne peut pas aller plus loin, bloquée par les débris qui se sont accumulés sur la route. Lorsqu'elle s'arrête, je ne demande pas mon reste. J'ouvre la portière et je descends avant de me retourner et de poser la main sur la portière. « Tiens-toi prête à déguerpir. Fais ton demi-tour et laisse le moteur tourner, je vais te chercher la sacoche. » Cela-dit, je réalise les quelques dizaines de mètres qui me séparent de la cible en poignardant un rôdeur qui traînait par là. Sans l'ouvrir, je récupère le bien et je le ramène jusqu'à la voiture où je la pose à l'endroit où j'étais précédemment assis. « Heureuse ? » lui demandais-je, d'un ton neutre. « Bonne chance pour la suite... pour votre groupe. » Les adieux prononcés, je fais volte-face et je me dirige à pied vers ce fameux centre commercial, en espérant que les revenants qu'elle a attiré n'en ont pas profité pour aller faire leurs courses, eux aussi.
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Re: Don't move, tell me who are you

Ven 16 Juin 2017 - 11:07

« T’es pas croyable ». Elle n’arrivait pas à le cerner. Etait-il en colère, déçu ? Etait-il heureux de se plaindre constamment et d’être autoritaire, par-dessus le marché. Sa question n‘avait pas lieu d’être car elle ne le laisserait pas ici de toute manière. Il était fatigué et ce n’était pas une femme sans âme. Caroline l’aurai raccompagné en pleine ville, à moins qu’il ne soit pas seul. La vétérinaire faillit en rire. Lui, dans un groupe ? Ils avaient dût sûrement le foutre dehors avec un gros coup de pied au cul tellement il était chiant. Oui c’était le terme. Mais avec cette période noire, les hommes à très fort caractère pouvaient cacher de grandes blessures.

Quelques minutes après avoir soufflé, Maxwell lui annonça qu’il restait dans la voiture. Elle fut plus surprise encore lorsqu’il se calma après qu’elle lui ait annoncé son objectif. Cet homme était vraiment à part. Elle l’appellerait même un spécimen. Elle en avait croisé des hommes mais pas aussi têtu, lunatique, chieur et autoritaire que lui ! Il avait le don de l’agacer, de l’énerver, de la pousser à bout mais il avait un bon fond malgré tout, elle ne pouvait pas le nier. Avec le temps, il a dû devenir grincheux et grognon. Quand il sera vieux, se sera pire qu’aujourd’hui …

Elle s’installa au volant tout en respirant la fumée de cigarette, qui ne l’irrita pas. Elle n’avait jamais fumée après avoir testé à l’université, mais l’entourage qui fumait ne la gênée guère. Sur la route, c’était le calme plat. Caroline connaissait le chemin qu’elle n’avait pas parcouru depuis quelques années. Elle passa près de Newscasttle. Rien que d’y penser, elle en était angoissée. C’était ancré en elle, heureusement qu’elle été accompagné et qu’elle avait une mission à accomplir, sinon, elle aurait bifurqué vers son ancienne ville et son ancienne vie. En arrivant près de leur objectif, elle essaya de s’approcher le plus possible de la zone, entre les voitures. C’était compliquée mais pas impossible. Elle se gara devant une grande allée bouchonnée. Avant qu’elle ne puisse sortir, Maxwell prit les devants. « Att… » Ah bon. Il allait l’aider ? Plus rien ne l’étonnait à ce stade. Elle fit un petit demi-tour comme elle le pouvait. En claquant la portière, elle vit au loin Maxwell qui tua un mort sur son chemin, pour revenir ensuite avec le présent.

Elle ne sut quoi dire lorsqu’il déposa la sacoche. Il ne pouvait la voir, mais l’aidait. Alors que son premier but, était de se rendre au centre commercial. Elle resta interdite, lorsqu’il fit ses petits adieux. « Non mais t’es sérieux ? » elle le rattrapa et se planta devant lui. Elle ne sut si en ce moment elle était en colère. Pour cet adieu furtif, pour son aide et pour mettre sa vie en danger une nouvelle fois. Elle était déçue tout simplement qu’il s’en aille comme ça. Elle ne connaissait que son nom et son caractère à la con « Tu veux retraverser la route des morts pour aller au centre commercial ? Et après c’est moi que tu traites de folle ? » Elle retourna à la voiture pris son sac et la sacoche. « Tu n’iras pas seul et qu’importe ce que tu dises, je suis beaucoup plus têtue que toi ». Oui, elle était impulsive. Elle agit d’abord et ensuite elle réfléchit. En clair, elle ne pouvait pas le laisser partir pour plusieurs raisons. La première, elle ne le connaissait pas, au fond il se pourrait qu’il ait besoin d’aide. La deuxième, c’est qu’il serait seul face à des rôdeurs avec cinq balles et un couteau. La troisième, malgré tout il l’avait aidé. Et la quatrième : Un centre commercial maintenant qu’elle n’était pas très loin de celui-ci, elle devait y aller. Toujours pour la vie au camp. Ceux qu’elle devait rejoindre bien plus au Nord ne l’attendaient plus désormais. Il restait quelques heures avant le coucher du soleil, alors c’était facilement réalisable.

« Alors on va le chercher ton chocolat à la noix ? Tu m’en dois un » dit-elle avec un sourire en coin, un peu de meilleure humeur.
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Re: Don't move, tell me who are you

Ven 16 Juin 2017 - 19:04

Je n'ai pas besoin d'ange gardien, encore moins de lanceuse de couteau, même si je reconnais qu'elle se débrouille plutôt bien dans le domaine. En fait, j'ai besoin de personne, je me suffis à moi-même. J'ai survécu jusqu'ici, pourquoi pas aller un peu plus loin en utilisant la même méthode ? J'ai du mal à mettre des mots sur ma peur mais le fait de trouver un nouveau groupe m'attire et m'angoisse. La dernière fois que j'ai intégré un groupe, ça a couté la vie à ma femme. Pourtant, je l'ai joué plutôt cool, rien à voir avec mon attitude actuelle. J'essaie de me protéger ou plutôt, de protéger les autres en agissant ainsi. Je suis pas croyable mais je suis aussi un sacré connard et je ne ressens pas ce besoin de contaminer tout un groupe avec ma mine de déterré. Il ne fait pas bon traîner avec moi et j'essaie de lui faire comprendre en lui faisant mes adieux mais elle semble protester. Je l'entends mais je fais comme si j'étais sourd. Je poursuis ma marche en avant en direction du centre commercial. Avec un peu de chance, elle va poursuivre sa route, m'oublier et reprendre son train-train. Le truc, c'est que je n'ai pas de chance.

Malgré mes remarques désagréables, mon sourire absent et ma volonté qui tutoie les abysses, Caroline sort de la voiture et vient me couper la route. Je suis forcé de m'arrêter et de l'écouter. C'est pas l'envie qui manque de déguerpir mais je tends l'oreille en prenant un air blasé, levant presque les yeux vers le ciel. « Toi, t'as un groupe qui compte sur toi. Moi, j'ai que dalle. Je prends aucun risque. » lui répondis-je sur ce ton monotone qui me caractérise si bien. Je fais le mec détaché mais je n'en pense pas moins. Quelque part, au plus profond de moi, ça pourrait me faire plaisir qu'elle s'inquiète de mon sort. Ça fait longtemps que personne ne s'inquiète plus de ce qu'il pourrait m'arriver. Trop longtemps. Lorsqu'elle retourne à la voiture, je pense d'abord qu'elle s'est résignée devant mon abnégation à finir la route en solo mais je me trompe. Je fais quelques pas et elle revient se positionner devant moi avec la ferme intention de venir avec moi faire les courses. Tu vas prendre un caddie chérie ?

Ses yeux et son caractère. Je ne peux pas m'empêcher de penser à Anya, ma défunte épouse. « C'est toi qui voit mais pour quelqu'un qui a un groupe à gérer, tu me sembles pas si pressée que ça... » Je ne vais pas batailler avec elle. Elle me trouve chiant mais elle ne me connait pas quand je suis en pleine forme. Là, elle a la chance de me croiser dans un état proche du mutisme. Le centre commercial se présente devant nous. On peut apercevoir quelques revenants qui traînent devant l'entrée mais rien d'insurmontable. À première vue, on ne devrait réussir à ne pas se servir de nos armes à feu. « Si tu m'avais laissé passer, t'aurais eu une chance de l'avoir ton chocolat. Là, tu devras aller te le chercher. » Une réponse qui a le mérite d'être clair et de lui confirmer que je suis finalement beaucoup plus têtu et rancunier qu'elle. Je ne lui en tiens pas rigueur, c'est juste histoire de lui placer un nouveau tacle au niveau des chevilles. On avance ensemble et on élimine les menaces ensemble. Elle prend à droite, je prends à gauche. Deux pour elle, trois pour moi. Le ménage se fait tranquillement, sans bruit. On ne se parle même pas, ça semble logique. Une fois devant les portes, j'entre en premier et je m'arrête, m'imprégnant du nouvel environnement. C'est plutôt vaste ce qui laissera une porte de sortie, au cas où. Le fait que ce soit clos n'est pas un handicap. Au contraire, les bruits seront amplifiés si jamais les morts décident de nous tendre un nouveau piège. Je me tourne vers Caroline et je la dévisage enfin, je prends le temps. « Tu sais, à mon âge, on ne s'améliore plus avec le temps. Je suis pire qu'hier et meilleur que demain. Il est encore temps pour toi de rentrer chez toi, je me débrouillerai. »
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Re: Don't move, tell me who are you

Ven 16 Juin 2017 - 20:41

Il ne voulait absolument pas qu’elle l’accompagne et ça se voyait. Tant pis pour lui, de toute façon elle était prête à aller à ce centre commercial désormais. Elle avait pris sa décision, elle ne reculerait donc plus. Cette trousse plus quelques rations alimentaires seraient vraiment un beau cadeau pour le camp. Elle était seulement à quelques mettre de trouver des denrées, à sa place tout le monde aurait continué surtout que le soleil n’était pas encore couché. Il a que dalle, il prend aucun risque ? Ok, donc là il venait de confirmer qu’il était seul. Trop solitaire, étais-ce la raison de son caractère insocial ? Peut-être. Caroline comprenait peu à peu que Maxwell vivait dans sa bulle, loin de tout. Il ne supportait pas les autres, et le monde ne le supportait plus. Quand est-ce qu’une personne s’était approché de lui ? Un homme ne peut vivre seul. Sinon il devient rapidement … invivable. C’était bien le terme.

« Il n’y a qu’un seul gérant et ce n’est pas moi. Maintenant que je suis près d’un grand centre commercial je ne vais pas partir sans rien » et puis je ne te laisserai pas tomber alors que tu as l’air crevé. L’idée l’avait à peine frôlé de lui demander s’il voulait rejoindre leur camp. Il refuserait bien évidemment. Elle attend d’en savoir plus lui en cette fin d’après-midi avant de le lui proposer. A cet instant elle n’était plus en colère. A mesure qu’il marchait côte à côte, elle s’imaginait son quotidien. Elle se souvenait du sien perdu dans la ville. Elle n’était pas seule. Ce quotidien à l’époque lui faisait peur. Chaque matin, elle se levait sans savoir si elle allait s’en tirer, manger ou être manger. Ce temps était loin d’elle maintenant mais il devait probablement vivre comme ça. Une journée de plus à vivre, jusqu’à ce que l’avenir lui annonce que c’était une journée de trop.

A sa dernière remarque, elle se tut. Il faisait son têtu mais désormais elle était habituée à ce personnage. Elle le regarda d’un air sceptique. Juste parce que ça lui passait au-dessus à présent. Des rôdeurs stagnaient devant l’entrée du centre. A deux, il était plus simple de les éliminer sans arme à feu. « J’ai bien fait de rester dis-moi ». Non, elle n’arrêterait pas. Il l’avait lancé et elle se mettait fièrement à sa hauteur. Sinon, cela ferait un moment qu’elle serait partie ou du moins, elle serait encore en colère contre lui.

Le centre commercial était grand mais bordélique. Des rayons s’étaient écroulés, des produits s’étalaient au sol. Il y avait une certaine odeur de renfermé, de moisi et de poussière. Néanmoins, c’était silencieux, donc pas de rôdeurs à l’intérieur. Mais le centre faisait plusieurs étages et il n’était pas impossible que d’autres charognes soient piégées un peu plus haut. Elle regarda attentivement Maxwell qui lui parlait. Dans la pénombre, elle restait fixée sur ses yeux bleus qui ressortait mais détourna rapidement le regard « Tu ne vas pas dire à une femme qui a dépassé ses 35 ans que tu n’as plus la forme ? Tout est dans la tête. Peut-être même que sans t’en rendre compte, ton mode de vie ne te correspond pas … » Caroline mesurait ses mots. Elle s’approcha de lui « Et non je reste. Comme tu l’as si bien dit, j’ai un groupe qui compte sur moi ». Sur ce, elle longea le premier couloir à moitié détruit du centre à la recherche de vivre à la fois pour le camp … mais à la fois pour lui.
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Re: Don't move, tell me who are you

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