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Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 16:05


BRIAN WEATHERLY
42 ans AMERICAIN CONVOYEUR DE L'EXTREME TRAVELERS

i've got a war in my mind


caractère actuel de ton personnage.

Être orphelin, ça a du bon et du mauvais… Mais ça forge un caractère bien particulier et un sens de la “débrouille” assez fort surtout lorsqu’on se retrouve livré à soi même à 17 ans dans Chicago.

Bryan s’est toujours méfié des gens qu’il ne connaissait pas et même parfois de ceux qu’il ne connaissait que trop à l’image des éducateurs de son orphelinat à qui il a toujours refusé de reconnaître leur autorité.
Défaut qui l’a suivi et qui lui a valu lors de ses premiers pas dans la vie bon nombre de déconvenues avec certains patrons qui ont bien vite pu découvrir aussi que la vengeance est un plat qui se mange froid et que cette cuisine là il la pratique bien.
Mais, au contraire, lorsqu’il donne sa confiance ou son amitié à quelqu’un on peut compter sur sa loyauté sans bornes… Attention toutefois à ne pas la trahir.

Mais être orphelin s’est aussi vouloir s’en sortir quel qu’en soit le prix et rien ne l’a arrêté dans sa vie, borné, têtu, obstiné, mule, bourrique… On lui a tout dit sur ce défaut que lui considère comme sa plus grande qualité: il ne lâche rien tant qu’il n’a pas atteint son but.
Mais pour que ce défaut soit une qualité il ne faut rien laisser au hasard, il calcule tout dans sa tête et encore plus depuis qu’il conduit des camions dans des conditions extrêmes où il faut tout prévoir et savoir bien observer et appréhender son environnement, qualités qui l’ont également conduit à un certain pragmatisme qu’il a affûté tout au long de sa vie.

Et contrairement à bon nombre d’enfants qui ont vécu la même chose que lui, Bryan à toujours tenu à maintenir un certain ordre dans sa vie comme dans ses effets personnels auxquels, bien que peu nombreux à la base, il tient plus que tout. Ne lui demandez donc pas de vous prêter Son couteau suisse et encore moins de conduire Son camion! Et ne vous offusquez pas qu’il s'offusque si vous avez un comportement qu’il juge intolérable.



and blood on my hands


caractéristiques physiques de ton personnage.


Bryan est un sportif, bien loin du physique du routier type. Son bon mètre quatre vingt cinq pour quatre vingt kilos en font quelqu’un d’assez élancé et correctement musclé mais il le dévoile peu souvent.
Toujours décontracté, souvent en jean et sweet shirt, encapuchonné l’hiver ou parfois dans des vêtements style militaire qu’il trouve très pratiques et confortables.
Aux pieds il porte ses fidèles chaussures montantes de randonnée dont il prend le plus grand soin, surtout depuis qu’il n’y a plus Earl et son magasin de sport préféré..

Avant le chaos il était toujours très bien sur lui, maintenant il fait de son mieux même si ce n’est plus si facile de trouver des vêtements propres et repassés. Mais pour un survivant il n’a pas l’apparence négligée mais uniquement pour son confort personnel, ce que pensent les autres de lui c’est le cadet de ses soucis…

Dans son grand sac de sport il a amassé les quelques provisions qu’il avait dans la cabine de son camion, sa mallette de premiers soins assez complète même si il a déjà dû un peu piocher dedans, une pelle pliante type militaire et le nécessaire de camping du genre quart, gourde en alu et couverts de poche. Sans oublier la vieille carte routière que Rob lui avait laissé en lui disant: “Un jour ton gps sera en panne et là tu seras bien content de l’avoir…”
Accroché à sa ceinture il porte d’un côté un gros mousqueton qui autrefois lui servait de porte clés, aujourd’hui il n’y pend plus qu’un vieux couteau suisse qui a beaucoup vécu, et de l’autre une hache qui autrefois était dans sa cabine mais qui par les temps qui courent doit toujours rester à portée de main.
A portée de main aussi, mais en bandoulière dans son dos, le 22 Long Rifle toujours chargé qu’il gardait dans la cabine de son camion “au cas ou”, selon les conseils de son mentor. Bien que conscient que le bruit des armes à feu attirait les rôdeurs, il a du s’en servir déjà plusieurs fois et il ne lui reste qu’une douzaine de cartouches qu’il économise et n'utilise qu'à bon escient, pour chasser du gibier essentiellement.



a storm is coming


avant l'épidémie.

Bryan Weatherly a grandi à l’orphelinat Mercy Home de Chicago où sa mère l’a déposé un matin de décembre 1975 alors qu’il était tout juste agé de 4 mois. Les quatre premières années s’y passèrent sans trop de problèmes, même si on pouvait déjà remarquer une certaine tendance à répondre aux grandes personnes.

Puis il devint bien plus turbulent, pas à l’aise avec l’autorité mais assez malin pour jouer avec. Pour la scolarité il en fut de même, prenant ce qui l'intéressait et survolant le reste. C’est en sport qu’il s’illustrait le mieux avec des prédispositions certaines dans les disciplines qui demandaient de l'endurance.
Il n’était donc pas parmi les meilleurs mais suffisamment bon tout de même pour fuguer à l'âge de 17 ans et finir dans la rue, avec ses règles et ses difficultés.
Bien entendu cette décision ne fut pas prise à la légère et longuement pensée. D’abord la date du départ, Avril, le début du printemps pour avoir le temps de voir venir l’hiver et d’être préparé à l’affronter une fois celui ci venu.
Les débuts furent compliqués et la tentation de sombrer dans l’illégalité fut grande mais toujours il y résistera. Son mot d’ordre: Si tu tombes là dedans, un jour ça finira par te rattraper et tu le payeras au centuple et ça viendra toujours au mauvais moment.

C’est donc à la sueur de son front qu’il survivra tant bien que mal. Squattant des maisons abandonnées le plus discrètement possible et gagnant sa vie en travaillant au noir dans les nombreux chantiers de la ville qu’il squattera aussi de temps à autres. Passant beaucoup de son temps libre à arpenter la ville en prévision d’un autre point de chute lorsqu’il serait mis dehors de son squat du moment. Plus tard, gagnant en maturité et en confiance auprès de ses divers employeurs qui l’appréciaient pour son travail et sa volonté de s’en sortir, il fera même du gardiennage de nuit sur les chantiers où il travaillait le jour et qui lui assurait de fait un logement plus sûr.

C’est après deux années de galère qu’il pu, avec l’argent qu’il mettait de coté, acquérir un petit logement qui ne payait pas de mine mais qui avait le mérite d’être le sien.
Fini les errances et le travail illégal, il trouva un emploi stable dans les chaînes de viande de Grant Park qu’il occupa pendant cinq années, un travail pénible dans des conditions rudes, mais avec comme seul but quitter Chicago et le lourd passé auquel cette ville le ramenait sans cesse…
A tout juste 23 ans il passe toutes ses économies dans l’achat d’un Mack MH Ultra-Liner sur lequel il apprendra à conduire, seul comme toujours, avant de passer enfin son permis poids lourd et pouvoir partir sur les routes.

Il va d’abord acheminer de la marchandise pour son employeur actuel entre Chicago et Dallas. puis il se mit à son compte assez rapidement et commença à sillonner les Etats-Unis en long en large et en travers, avalant les kilomètres par centaines de milliers.
Sa vie sentimentale dans tout ça? Des aventures sans lendemain pour la plupart, une fois il s’était attaché mais la rupture fut douloureuse et il se jura que Catherine serait la première et la dernière.
En bon routier et comme les marins: une femme dans chaque port ce serait très bien. Et si il n’y avait pas de femme, tant pis...

Sa vie va changer au cours de l’été 2005 lorsqu’il prend part à une conversation dans une halte pour routiers. Ca parle du nord du Canada, de convois exceptionnels, de routes périlleuses et de propositions de contrats en vue de l’hiver qui arrive… Et ça parle aussi et surtout de salaires mirobolants.

Il parvient à convaincre Rob Tavarès, un vieux de la vieille, de le prendre sous son aile et de lui apprendre les ficelles de ces transports hors du commun…
Il se rappellera longtemps de cet hiver qui aurait pu être son dernier et de cette route vers la station de forage d’Inuvik au nord du cercle polaire arctique en compagnie de Rob, qui deviendra son binôme et où une fissure sous leurs roues manqua d’engloutir leur camion à tout jamais. Sans l'expérience et le calme hors normes de Rob qui semblait parfaitement maîtriser la situation ils ne s’en seraient jamais sortis. C’est pourquoi, pendant encore quatre hivers avant que celui-ci ne prenne sa retraite, Bryan continua de rouler aux côtés de cet homme qui partagea tout son savoir faire avec lui.

Aguerri à la conduite en conditions extrêmes et tombé sous le charme de ces grands espaces il continuera chaque hiver à prendre toujours plus de risques mais, comme le lui avait appris Rob, jamais inconsidérés et toujours en parfaite connaissance du temps et du terrain…

Jusqu'à ce que l’épidémie se déclare, bien que l’information tarde à venir à ses oreilles...

on the highway to hell


depuis l'épidémie.

Inuvik, début octobre 2015, Bryan arrive avec son générateur pour la station après un long périple. A la radio déjà des bruits couraient à propos d’événements intrigants dans les grandes villes. Les nouvelles qu’il aura de la station parlent d’une épidémie à très grande échelle, d’émeutes, de camps de réfugiés et de quarantaine.
Déjà dans la ville les premiers militaires ont fait leur apparition et il leur est interdit de sortir la nuit, inquiétant… Cela ne lui inspirait rien de bon et bien vite il se hâta de se préparer à reprendre la route avant qu’ils ne viennent à boucler la ville et leur interdire de repartir.
Les autochtones d’Inuvik, avec qui il avait bien plus de relations que les gens de la station, auront bien tenté de le retenir en argumentant sur le fait que dans cette région le virus serait bloqué par le froid. Mais rien à faire, la tête de mule qu’il était avait un travail à finir et il n’était pas né celui qui l'empêchera de terminer ce qu’il avait commencé.
Qui plus est, se retrouver “prisonnier” des ces militaires c’était son pire cauchemar, lui qui avait l’autorité en horreur depuis tout petit. Sans parler du fait que des camps avec des gens entassés c’était le meilleur moyen pour accélérer la prolifération d’un virus.
“On va se retrouver parqués comme du bétail et on va tous attraper cette saloperie les uns après les autres si on reste ici…” lança-t-il avant de reprendre la route...

Sur le chemin du retour vers Yellowknife il délaissera son bon vieux métal pour écouter les infos. Ce qu’il redoutait était en train de se produire, loi martiale, violences policières, les villes sont bouclées, les gens parqués dans des camps. Entre les émeutes, ceux qui fuient comme lui et ces cas devenus réguliers de cannibalisme… Tout ça lui faisait froid dans le dos au point qu’il n’était plus si sûr de vouloir rejoindre Yellowknife.
Mais où aller? C’était le chaos partout, sauf peut être sur ce lac gelé qu’il était en train de traverser. Ici il n’y avait pas âme qui vive à des milliers de kilomètres à la ronde… Peut être aurait il dû écouter les Inuits d’Inuvik...
Mais trop tard pour faire demi tour hélas… Il poursuit donc sa route et décide de contourner Yellowknife pour observer la ville avant d’éventuellement s’en approcher.

Nous sommes fin novembre 2015 lorsqu’il arrive en vue de ce qui fut Yellowknife…
Ca devrait fourmiller de partout aux abords de la ville,ce qui n’est pas le cas. Bryan s'approcha prudemment pour observer de loin et se rendre compte que celle ci semble à l’abandon, preuve en est la nuit qui tombe et aucun éclairage ni signe de vie qui en émane…
Tout le monde aurait-il déserté? Il a entendu parler à la radio d’évacuations vers des camps en sécurité plus au sud, là où les températures sont plus clémentes.
Mais le virus lui est peut être encore présent en ville, faut il prendre le risque de s’y rendre? Non, bien sur que non, c’est trop dangereux. Tout comme rejoindre les camps de réfugiés, un coup à mourir fauché par cette saloperie.
Il passera la nuit à gamberger dans son camion avant de reprendre la route, ne sachant trop où aller, c’est là qu’il tombera sur ses premiers rôdeurs.
Deux silhouettes au départ, qui errent sur la route, qu’il approchera les considérant comme des personnes susceptibles de le renseigner. Mais ces “individus” ne répondront jamais à ses appels si ce n’est par des grognements et un comportement suspect et menaçant. Ils l’agrippent, il se débat, hurle en les insultant avant de courir vers son camion pour attraper son fusil qu’il pointera sur eux… Mais toujours pas de réaction.
Un peu perdu et ne sachant que faire il presse la détente, visant les genoux, mais ils continuent d’avancer…
“Putain, c’est quoi ce bordel!?!”
Une pluie de balle s’abat sur les rôdeurs mais rien n’y fait, pire… Des bruits viennent des bois comme attirés par tout ce vacarme. Pas le temps de recharger son fusil que les deux rôdeurs sont sur lui tandis qu’une dizaine de silhouettes font leur apparition au loin. In extremis, deux flèches viennent se ficher dans la tête de ses assaillants et une voix au loin lui crie: “La tête bordel! Il faut viser la tête!”

Il y a encore des gens ici? Il cherche, scrute, appelle mais personne en vue… Si, une meute de ces créatures qui se dirigent sur lui…
Ni une ni deux il remontera dans son camion, écrasera les créature avant de filer loin d’ici…

Déstabilisé, déboussolé, complètement paniqué, il poussera son Vision jusqu'à la panne sèche. La tête pleine de questions, fatigué de ces centaines de kilomètres parcourus en quelques jours où il aura pu apercevoir encore des rôdeurs, il hésite un moment à quitter la cabine. La nuit tombe, il est perdu au milieu de nulle part, il fermera tout et dormira dans la couchette… Tout du moins il essayera.
Au petit matin, le réveil est difficile et les restes de cadavres sur la calandre du camion sont la pour confirmer qu’il ne s’agissait pas d’un cauchemar. Comme pour s’en assurer il attrapera avec précautions les morceaux de chair avant de les jeter au sol avec dégoût...
Il sort sa vieille carte routière et essaye de se repérer… Selon lui il avait pu rejoindre l’Alberta et devait se trouver non loin de Fort Mc Murray, mais bien loin de toute station service.
Station service? Vu le nombre de véhicules abandonnés sur le bas côté il n’est pas dit qu’il y ait encore du mazout quelque part ou du moins pas assez pour son gourmand véhicule.
Comment se résoudre à abandonner son compagnon le plus fidèle, ce camion qui l’avait emmené partout et auquel il tenait plus que tout...

Il resta là quelques jours mais bien vite il dû se rendre à l’évidence, il n’y avait rien ici pour qu’il survive et il allait devoir prendre la route à pieds et abandonner le camion.
C’est donc le coeur lourd et avec les maigres provisions qu’il avait l'habitude de garder dans sa cabine ainsi qu’un équipement minimum: une pelle pliante, une hache, la carabine que Rob lui avait conseillé de toujours garder près de lui pour se protéger des pillards, sa trousse de premiers secours et sa carte routière qu’il prendra la route…

Long périple solitaire à travers les paysages désolés du Canada en direction de la frontière Américaine. Des mois durant il avança, en plein hiver, dans ces contrées déjà hostiles avant…
Il put heureusement faire des haltes dans des habitations abandonnées par leurs occupants, d’autres pas… Il du faire le ménage en écoutant les conseils de cet inconnu qui lui avait probablement sauvé la vie aux environs de Yellowknife: viser la tête. La première fois fut sans doute la plus difficile, manquant même de vomir… Mais on s’habitue à tout.

C’est début Mars 2016 qu’il arrivât à ce qu’il pensait être la petite ville de Westlock, un peu au Nord d’Edmonton. Il avait jusque là évité les villes mais, affaibli et à bout de forces, il dut se résoudre à s’en approcher pour essayer de trouver de quoi lui donner une chance de survivre et poursuivre son avancée…
“Avancée vers où? A quoi bon aller quelque part, il semble que tout soit pareil partout. Autant rester dans un endroit en sécurité où la survie s’organise…”
C’est ce que lui ont vendu un petit groupe d’une quinzaine de survivants installés là, dans un quartier qu’ils avaient barricadé et où nul rôdeur ne pouvait pénétrer.
A leur tête, Mark Sharp, un bûcheron bourru mais au final bien sympathique et qui finit par réussir à convaincre Bryan de s’installer avec eux.
Travailleur, il sut se rendre utile et s’intégra bien vite. Il passait toujours beaucoup de temps dehors à la recherche de toujours plus de provisions. Expéditions qu’il menait en compagnie de Christopher, le fils de Mark, qui était un sacré gaillard et très débrouillard.
Le printemps fit place à l’été, la survie s’organisait de mieux en mieux, Juillet et Août furent caniculaires mais cela ne semblait avoir aucun impact sur les rôdeurs.
Au mois d’Octobre 2016 il intégra un groupe de chasseurs. La prudence voulait qu’ils ne s’approchent pas trop des grandes villes et il y avait dans la région plus de gibiers que de supermarchés encore approvisionnés.
Mais voilà… Même si leur vie semblait bien se dérouler maintenant, la mort rôdait toujours et c’est en Décembre 2016 qu’elle vint frapper aux portes de la petite communauté de Westlock.

Une horde comme jamais ils n’en avaient vu… Des dizaines, des centaines… Peut être des milliers qui sait.
Bryan était à la chasse ce jour là, avec Christopher. Il avait tenté de raisonner l’homme qui voulait aller sauver sa famille, insensé… A ce moment un rôdeur isolé vint frapper le duo et Christopher fut mordu à la gorge, rien à faire.
Parfois encore Bryan se réveille en sursaut, cauchemardant sur ce jour où il dû planter une lame, froide, dans le crâne de son ami, lui arrachant un hurlement où se mêlait tristesse et colère...

Revoilà donc encore Bryan sur la route, encore un hiver de solitude…
Il avait mis en suspens son errance quelques temps mais preuve en était donnée que rester sur place n’était pas une bonne solution… Que faire pour protéger ceux qu’on aime et ce qu’on a bâti face à ces hordes?
Non, il n’y a plus rien à bâtir ici, juste survivre…

Peut être qu’aux Etats-unis ils n’avaient pas les mêmes soucis, peut être avaient ils trouvé une solution. Mais si tel est le cas peut être aussi qu’ils ont renforcé la sécurité aux frontières.

Le nouvel an 2017 se fit donc encore sur les routes et en ce mois de janvier il avait dû rendre à une famille contaminée leur repos éternel pour pouvoir s’établir quelques jours dans leur demeure. Le plus dur fut sans doute la fillette, il avait beau se répéter qu’elle n’avait plus rien d’humain, ça n’en restait pas moins une fillette d'à peine huit ans….
Tous furent enterrés dans le jardin familial avant qu’il ne remette la cap au sud est, en passant par les montagnes et le parc national de Jasper. Malheureusement, pour ce périple, il dut renoncer à sa décision de rester loin des routes. En plein hiver les cols de ces régions étaient impraticable et vouloir les franchir sans matériel adapté aurait été du suicide. Il suivit donc la route 16, l’avantage c’est qu’avec sa carte routière il savait au moins où il était...
Toutefois il prit soin d’éviter l’axe principal à chaque fois que ce fût possible, longeant la rive nord du lac Jasper, coupant par les lacs Mina, Cabin, Hibernia et Caledonia pour éviter l'agglomération de Jasper.
A Moose lake, il coupa à travers la forêt par Emerald Ridge afin de ne pas trop remonter vers le nord, s’éloignant de son but.
Cette traversée lui prit tout l’hiver et c’est seulement en Mars 2017 qu’il foula à nouveau la route civilisée, en l'occurrence la numéro 5, non loin de Blue River.
Il décida de s’en approcher pour voir si il y avait moyen de récupérer des choses utiles par là. Mais il y fit une découverte assez déplaisante… De là à dire que cela le surprenait, non. Rien dans la nature humaine ne pouvait le surprendre.
Des humains qui en attaquent d’autres pour survivre… Des pillards quoi… Normal, comme si il n’y avait pas assez à faire avec les morts qui marchent, certains trouvaient la force de s’en prendre aux vivants.
Trois hommes lui tendirent une embuscade et il dut faire usage de la force, gaspillant encore quelques unes des maigres munitions qui lui restait pour se tirer de ce mauvais pas. N’oubliant pas de planter sa lame dans le crâne de ses assaillants. Car même si certains auraient pu dire qu’ils mériteraient de continuer à errer dans ce monde, lui non… Cela il ne le souhaitait à personne.

Le monde était définitivement devenu fou, c’est sur... Et cet événement aurait pu anéantir les derniers espoirs qui lui restait.
Mais il trouva la force de repartir pour finalement franchir la frontière Américaine, totalement abandonnée, en mars 2017.
Continuant son errance solitaire dans l’état de Washington il reprit courage à la vue de la vie et de l’espoir que certains avaient encore. Il rencontra la famille Petersen aux abords d’Ardenvoir en mai 2017, le père se battait corps et âme contre une bonne douzaine de rôdeurs. Il hésita un instant mais sa conscience l’empêcha de tourner les talons et il leur vint en aide. Mais trop tard malheureusement…
Les rôdeurs éliminés, l’homme mourut dans les bras de Bryan, lui faisant promettre de veiller sur sa famille. Chose qu’il aurait probablement faite si ces derniers, contaminés à leur tour, n’étaient pas déjà en train de fondre sur lui pour le dévorer.

C’en fut trop, il prit ses jambes à son cou et s’enfonça dans la forêt de Wenatchee où son errance le mena aux abords du lac Chaplain’en juillet 2017...



time to meet the devil

• pseudo › sur internet, Rhept
• âge › 43 ans

• comment as-tu découvert le forum ? › Par mon p'tit Ange ^^
• et tu le trouves comment ? › De ce que j'en ai vu, pas mal du tout.
• présence › Régulière.

• code du règlement › Ok Aude
• crédit › de la bannière et du gif, écrire ici
passeport :

fiche (c) elephant song.

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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 16:06

Bienvenue mon très Cher <3

Et courage pour la fin de cette fiche :p
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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 16:20

Bienvenue !!
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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 16:37

Welcome here !
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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 17:00

Sois le bienvenue parmi nous !
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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 19:13



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue Bryan ! Alors ton ange est Charly ? ^^
Bon courage pour la rédaction et n'hésite pas pour les questions =P
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Re: Bryan Weatherly

Mar 27 Juin 2017 - 19:17

Merci à tous Wink

Oui Stanley, tu as vu juste pour Charly.

Je vais me poser rapidement sur la fin de la rédaction.
Invité
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Re: Bryan Weatherly

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