Leon est un homme avec ses bons comme ses mauvais côtés. Ayant bénéficié d'une éducation correcte il en est devenu quelqu'un de sociable et chaleureux. Fils unique d'une famille pas nécessairement dans le besoin mais pas non plu issue d'un milieu aisé, il a dû rapidement apprendre à travailler de lui-même pour obtenir ce qu'il désire. Pressé d'entrer dans la vie active il quitte le cursus étudiant pour chercher du travail une fois son Bachelor en poche délivré par l'université de Washington. Conscient qu'il aurait pu décrocher un contrat en université il préfère saisir un poste de prof de lycée au Roosevelt High School et ce uniquement car la paie était meilleure ce qui peut se comprendre à cet âge-là. Il sait que l'argent est le vecteur de toute chose et que pour obtenir ce qu'il désire il se doit d'en avoir, réaliste voire fataliste mais c'est Leon.

Leon se soucie de son image, il souhaite que les autres le voient tel qu'il en a envie. Cette envie de tout contrôler, il a toujours été comme ça. Il est quelqu'un de très sympathique et ouvert mais ne souhaite pas que l'on remarque qu'il est anxieux et méfiant envers quiconque car cela ruinerait cette image d'homme au sang froid indestructible qu'il s'est forgée avec le temps. À noter qu'il a parfois quelques tics physiques lorsqu'il est nerveux tel que se gratter derrière la tête ou se ronger les ongles mais ne cesse de le cacher et déteste lorsque quelqu'un s'attarde dessus.

→ qualities.
Sympathique
Avenant
Responsable
Débrouillard
Modeste
Méthodique → defects.
Réaliste (fataliste)
Perfectionniste (obsession du contrôle)
Nerveux
Méfiant
Corruptible
Hypocrite

1m73 pour 75kg en tant que professeur d'éducation physique et sportive il convient que Leon est en pleine forme physique et en pleine fougue de la jeunesse.
Leon a les cheveux longs et ne les couperaient pour rien au monde, sa tignasse légendaire lui va à ravir et personne ne s'en est jamais plein. Pas vraiment un avantage en période d'apocalypse car il a plus de chances de se faire attraper par un rôdeur.
Passionné d'escalade et de spéléologie il a appris à manier le piolet comme personne. Aussi résistants et lacérés que des lames ces deux petits objets bijoux d'acier ne le quittent plus désormais.

"Tout s'est enchaîné si vite... Sa mort, le lycée fermé définitivement... À la télé il ont parlé d'un incident mais les quartiers devenaient de plus en plus dangereux. Je revois encore son visage pale affublé de ses yeux livides. Rien à voir avec l'ami que je connaissais. Qu'est-ce qu'il lui était arrivé ce soir là ? Et pourquoi il m'a caché qu'il était malade ? Ce n'était pas lui, ce n'était "plus" lui. Jamais il n'aurait essayé de me faire du mal, il ,e se contrôlait pas. Une fois que la police est arrivée pour l'appréhender ils m'ont forcé à me déshabiller pour voir si j'avais été blessé quelque part, ils cherchaient la moindre petite entaille et avec mes loisirs c'est pas ce qui manquait. Ça m'a coûté toute la soirée à l'hôpital avec bilan sanguin, analyse d'urine et compagnie, la totale. Seattle devenait dangereux pour sûr désormais, la police elle-même semblait dépassée par les événements. Je devais partir. Je ne sais pas ce qu'il est arrivé à ma famille, aux dernières nouvelles ils étaient à Perth chez mes grands-parents et de toute façon les réseaux sont presque tous en rade et les aéroports fermés. Le lycée me manque, ma télé me manque, le café me manque, il me manque, tout me manque c'est énervant. Aux infos ils disaient de rester chez soi et d'éviter le maximum possible tout contact avec l'extérieur. J'ai suivi les ordres jusqu'à aujourd'hui mais quand j'ai appris que mon voisin s'était fait descendre par sa femme après avoir tenté de la dévorer je me suis dit qu'il était temps de bouger de là-bas. Ma famille possède une maison qu'ils louaient l'été à Sammamish, ça ne peut pas être pire que Seattle alors je vais y rester quelques jours le temps que ça se calme. Ça va quand même pas durer l'éternité cette situation, si..?"



"Ça s'est pas calmé... Je suis retourné à Seattle j'ai même pas fait quelques mètres avant de tomber sur un hordes de... gens ? Ce sont des êtres humains qui étaient... morts !
Je comprends maintenant... il.. il est devenu l'un des leurs c'est pour ça que la police était à l'hôpital et que les médecins m'interdisaient de le voir... il était mort et il s'est réveillé... Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au revoir. Dorénavant je resterai vers Sammamish, c'est plus calme là-bas ils sont moins nombreux."



"J'ai tué mon premier... Je sais pas comment on doit les appeler: morts, rôdeurs ? Jusque-là je m'étais contenté de les éviter mais là j'ai pas eu le choix y'en a un qui m'attendait à côté de la maison, d'ailleurs c'est aujourd'hui que j'ai appris qu'ils ne pouvaient être tués pour de bon qu'une fois le cerveau touché. Mes réserves s'amenuisent mais au moins mes fidèles piolets sont toujours là pour me sauver la mise..."



"Je n'ai plus de provisions, pas de souci j'ai appris à pêcher étant petit et le lac regorge de poisson. Sinon ça fait presque un an que je suis là-bas ? Je n'ose même pas imaginer à quoi ressemble ma tronche à l'heure actuelle... Je devrais aller dans le petit centre commercial abandonné à côté, il a été vidé dans les débuts de cette merde mais y'a peut-être encore quelque chose et surtout j'trouverai peut-être de quoi m'arranger c'te gueule."



"J'ai pris un vieux vélo trouvé en chemin pour m'y rendre. Pas beaucoup de rôdeurs mais quelques uns quand même. J'ai pas cherché midi à quatorze heures j'ai tout rasé, barbe et cheveux, au moins je serai tranquille pour un bon moment. Bon j'ai un peu la tronche de The Rock mais c'est pas comme si ma vie privée était en vogue ces derniers temps."



"J'ai l'impression d'être seul au monde, y'a quelqu'un de vivant encore dans les parages ?"
*Se ronge les ongles*



"L'hiver arrive, j'ai survécu au précédent alors pourquoi pas à celui-ci. Il est quand même plus violent que celui de l'année dernière. J'ai sorti les couvertures et les bottes. Ça fait un an là maintenant c'est certain et... Le lac va bientôt finir par geler et je vais perdre ma source de nourriture, je vais devoir épuiser mes boîtes et bars chocolatées périmées... Ah et je ne suis toujours pas devenu fou !"



"Ça se réchauffe de jours en jours, j'ai survécu à l'hiver."



"J'ai vu des voitures et camions passer sur la route. Il reste donc bien des survivants. Mais... est-ce bien une bonne nouvelle ?"



"Ils sont revenus... Mais ce ne sont pas les mêmes que la dernière fois. Il se sont garés un peu plus loin dans une maison voisine, sûrement pour la piller sauf qu'ils ne savent pas que j'ai déjà tout écumé dans les parages. Ils sont armés, je devrais peut-être partir avant qu'ils ne me trouvent."
*Ses doigts saignent*
*Quelques heures plus tard*
"Ça ne pouvait pas durer c'était trop beau ! T'espérais passer le reste de ta vie seul mais tranquille Leon ? T'es peu-être devenu taré finalement...
J'ai quitté la maison avant qu'ils ne la trouve, j'ai juste eu le temps d'embarquer un sac de fringues, quelques bricoles et mon matos. Ils ne m'ont pas vu j'espère..."



"J'ai soif...Faut pas que je m'arrête maintenant, pas avant d'avoir trouvé un abr..."
*Bruit de freins à l'arrière, il s'effondre*
"Tout ce dont je me souviens c'est... "Ramener... ranch" ? Ça y est je suis devenu fou... J'arrêterai peut-être de me bouffer les doigts..."
*Tombe dans les vapes*