Notre cher Silas a un caractère difficile à cerner, quand on ne le connaît pas. Même en le connaissant, d’ailleurs.

On peut dire que Silas Hunter est quelqu'un d'asociale. Enfin… Il parle. Avec un ton calme et plutôt froid, mais il parle tout de même. Ça ne le dérange pas de parler. Il vous répondra juste quand il estimera que vous avez besoin d’une réponse. Le cowboy semble ne pas aimer parler pour ne rien dire, par contre. Il économise sa salive. Ses phrases sont généralement courtes et claires, elles ne s’étalent pas sur dix lignes. Si vous cherchez quelqu’un pour papoter, Silas n’est certainement pas la bonne personne. Par contre, si vous avez besoin d’une oreille attentive, Silas fait l’affaire. Il ne vous coupera pas dans votre discours et vous donnera un conseil court et simple s’il a envie de vous répondre.

Ah. J’ai oublié de vous préciser un point plutôt important : Silas peut se montrer très vulgaire dans ses paroles. Non. Pour être exacte, Silas est vulgaire lorsqu’il parle. Surtout lorsqu’il s’énerve. Il n’hésite pas à insulter les gens ou à faire des sous-entendus assez forts. Cela peut paraître méchant mais Silas ne réfléchit pas trop lorsque des mots sortent de sa bouche.

Sinon, je vous déconseille de mettre Silas en pétard. C’est quelque chose de pas très beau à voir. Vous savez, ce genre de personne qui semble garder son calme tout en vous parlant avec une voix très menaçante et très froide, et en vous regardant dans les yeux sans sourciller ou ciller, ça fait assez peur non ? Eh bien, Silas fait partie de ces personnes. Soit il vous engueule à sa manière, soit il ne prévient pas et donne le premier coup.

Quelques chose d'important également, Silas est un mauvais perdant, il peut même être la définition de cela. Que ça soit aux échecs, à un jeu de cartes, au sport, aux jeux-vidéos, si Silas perd, vous allez directement ressentir la haine au fond de lui. On peut dire que cela est assez drôle de voir un homme du physique de Silas s'énerver parce qu'il a perdu aux échecs non ? Mais que voulez-vous, c'est au fond de lui et il n'arrive pas à contrôler cela.

Silas est également insomniaque. Il peut rester cinq heures dans son lit et ne toujours pas s'être endormi. De plus, quatre ou cinq heures de sommeil lui suffise amplement. Il ne fait pas parti du groupe de la grasse mat.

On peut penser le contraire en lisant le haut mais Silas finit toujours par s’attacher à quelques personnes. Même s’il ne leur montre pas lorsqu'il s'attache, il ne leur avouera jamais. Après tout, même en ne voulant pas tisser de lien, on ne peut éviter l’inévitable : passer des journées et des mois entiers avec les mêmes personnes vous fera obligatoirement vous attacher à eux. Avec tout ça, Silas est quelqu'un de compréhensif, il arrive facilement à se mettre à la place des autres.

Malgré ses quelques heures de sommeil quotidien, n'essayez surtout pas de vous battre à main nue avec Hunter Silas. C'est quelqu'un de très fort mais surtout infatigable. Il possède de l'endurance à en couper le souffle (jeu de mot excellent). De plus, comme dit précédemment, il est très fort mais je pense que vous l'aurez remarqué simplement en regardant son physique.

Silas est également quelqu'un de très courageux. Il ne ressent pas la peur ce qui est un très grand avantage dans le monde dans lequel on vit maintenant. Il n'y a pas de place pour ressentir la peut maintenant et Silas l'a compris. De plus, c'est quelqu'un de très malin, il arrive rapidement à analyser la situation si il est mal en point.

Silas est aussi débrouillard. Si il est dans le pétrin, il va toujours essayer de trouver une solution et pas se laisser faire. C'est naturel chez lui.
Hunter est quelqu'un de impulsif également. Il peut s'énerver rapidement et il vaut mieux ne pas le mettre en rogne. Croyez-moi, il ne faut pas le voir énervé.

Dernier point. Silas n'est pas un traître, il est très loyal. Si vous arrivez à être ami avec lui, vous êtes tomber sur le bon gars, il ne vous trahira jamais et ne vous plantera jamais de couteau dans le dos, enfin, seulement si vous le faite vous évidemment.

Je pense avoir présenter le caractère de notre homme.

→ qualities.
Courageux
Débrouillard
Fort
Loyal
Malin
Compréhensif → defects.
Rancunier
Asociale
Vulgaire
Agressif
Impulsif
Mauvais perdant

Silas est quelqu’un de plutôt grand en taille. Il est clair que avec ses 1m88, il a une carrure imposante et a l'air de faire le poids. Certes la taille ne fait pas tout mais cela ne veut pas dire que Silas ne sait pas combattre et se défendre. Il est même plutôt doué dans ce domaine, surtout grâce aux milliers de bagarres dans lesquelles a participé Silas. 1m88 et 80 kilos ? Un physique a ne pas négliger.

En ce qui concerne ses cheveux, il possède une coupe de type plutôt originale. Enfin originale, c'est lui qui le dit. Ses cheveux descende jusqu'à sa nuque, peut-être un peu plus long. Ses yeux sont noirs, exactement comme la couleur de ses cheveux.

Avec le gabarit imposant de Silas, on peut penser qu'il prend soin de son corps et vous avez entièrement raison. Il fait beaucoup de sport pour entretenir son corps et être en bonne santé. Vous pouvez donc être quasiment sur que dans ses 80 kilos, il n'y a pas une seul couche de graisse.

Silas est quelqu'un de plutôt normal quand a son habillement. Il porte un long manteau descendant jusqu'au genoux avec un pull brun tout ce qui a de plus basique. Il porte des jeans bruns serrés et des bottes qui font plutôt cowboy. Il porte également une ceinture spéciale pour ranger ses armes.

Il y a bien un autre facteur intéressant, que personne ne pourrait laisser de côté. Silas a une tête qui n'inspire pas vraiment confiance. A première vu, on peut croire que c'est quelqu'un de sauvage qui n'a aucun sentiments. C'est ses anciens amis qui lui ont cela avant que tout ça ne commence.


- Colt Single Action Army :
Une petite arme que Silas possédait bien avant que l'apocalypse commence, il a pris soin de la prendre avec lui.

- Fusil à canon scié :
La deuxième arme que Silas possédait dans son ancienne vie. Il l'utilisait pour aller chasser.

- Un couteau suisse :
Utile pour tout, Silas en a bien eu besoin que ça soit pour couper de la nourriture ou pour couper des têtes de zombies.

- Une carte des Etats-Unis :
Utile pour se déplacer et se repérer. Egalement utile pour éviter les grandes villes.

- Une montre ayant appartenu à son père :
Donne l'heure mais un objet très important aux yeux de Silas.

- Une corde :
Peut servir dans certaines situations.

- Une gourde :
Des fois vide, des fois pleine, cela dépend de la chance de Silas.

- Deux boîtes de munitions :
Une pour son Colt et une pour son fusil. Les boîtes sont semi-pleine.

Je suis né le 1er mars 1984 au bon milieu du Texas, paumé du reste du monde. Mon village était réputé pour abriter uniquement des cowboys et des shérifs qui surveillaient le village. Ma famille avait son propre ranch depuis plusieurs générations déjà. Cependant, mon père n’a pas suivi les traces de mon arrière grand-père et de mon grand-père, il n’a pas voulu devenir un cowboy mais un officier de police. Ce qui changeait beaucoup les choses vu que c’est mon grand-père qui s’occupait du ranch. Evidemment, avec mon frère, on l’aidait beaucoup après les cours et pendant le week-end. Pourquoi ? Ma mère est décédée quelques heures après son accouchement, trois heures après que je sois né pour être précis. Mon père étant policier, mon grand-père s’occupait du ranch. En ce qui est des cours, il arrivait que quelques fois, je devais sécher pour aller aider mon grand-père. A cause de notre situation, les autres enfants de notre âge du village se moquaient de nous deux, en disant que nous sommes des simples éleveurs de vaches, qu’on est des bons à rien, qu’on n’allait jamais pouvoir voir Miami ou encore Los Angeles. Au fond de moi, je savais qu’ils n’avaient pas tord mais cela m’énervait quand même, du coup je leur rentrais dedans, je me bagarrais chaque semaines, ça ne s’arrêtait pas. Je rentrais chez moi avec des bleus, des blessures sur tout mon corps mais c’est ça qui m’a forgé. Mon père me répétait sans cesse de ne pas céder à leur provocation mais c’était plus fort que moi, je n’aimais pas me laisser faire comme ça. Mon frère lui, il s’en foutait pas mal de tout ça, il faisait son boulot et ses devoirs, c’est tout. Dallas a cinq ans de plus que moi, mon père me disait toujours que j’avais de la chance d’avoir un grand-frère pour veiller sur moi et il a eu raison. Il m’aidait toujours quand j’avais un problème, il était toujours là pour moi.
Mon enfance s’est déroulée comme ceci. Rien de passionnant.

Depuis tout petit, mon père me répétait sans cesse que j’aurai besoin de ma licence de tir pour avoir le droit d’aller chasser. Il me disait que j’en aurais besoin le jour du décès de mon grand-père, car c’est lui qui allait chasser. Ce jour arriva, quelques jours après le décès de mon grand-père, j’ai fait mon permis de port d’armes. Mon père utilisait des arguments cohérent pour me convaincre, il me disait que j’en aurais besoin pour me défendre si quelques choses devait m’arriver, que j’en aurais besoin pour aller chasser et que ce sera essentiel à ma vie. C’est à mes vingt ans que j’ai commencé a diriger le ranch avec mon frère.

Ce qui me fait rire, c’est que le seul diplôme important que j’ai eu dans ma vie, c’est un permis de port d’armes. Tout les autres gamins de mon âge étaient parti vivre en ville depuis longtemps maintenant. Je dois l’avouer que voir les autres villes comme Miami, Atlanta, San Antonio, c’était mon rêve mais je me disais que ma place était ici. Que je devais resté dans ce village paumé le restant de ma vie. Me trouver à mon tour une femme et répéter ainsi les générations.

C’est comme ça que c’est passée ma vie avant que toute cette merde commence. Une vie bien ennuyeuse. Je passais ma journée à chasser, m’occuper du bétail, faire du rodéo et cela jusqu’à mes trente et un an, jusqu’à que cet apocalypse commence.
Avec les femmes, j’avais un certain succès, mais ça ne m’intéressait pas forcément, je sais que dans les régions où on vit, le mariage est au alentour de 18-20 ans mais je préférais rester avec mon grand-père, l’aider au ranch. Evidemment, j’ai eu des relations sexuelles et je me suis déjà mis en couple plusieurs fois, mais ce n’était pas des vrais relations, je les quittaient au bout de deux semaines.
Maintenant avec cette apocalypse, niveau femme, ça va être difficile.

11 octobre 2015 :

Tout a commencé le 11 Octobre 2015, pendant que je me reposais tranquillement dans ma chambre, mon frère lui, était au salon en train de regarder les informations tant bien que mal avec notre connexion merdique. Je décide de le rejoindre, c’est pas que je m’intéresse à ce que dit la télé mais dans ma chambre tout seul, c’est l’ennui total.
Les infos, toujours les mêmes trucs, football, attentats, sport, il faudrait qu’il apprenne à se renouveler de temps en temps. C’est ce que je pensais jusqu’à qu’une femme nous parle de fait étrange à Houston. Apparement des contaminés ? ou bien des drogués ? Je ne sais pas, j’ai pas bien compris. De toute façon, il vont parler de ça encore deux-trois jours et ça va être fini. Il feront tout pour du buzz, pour gagner de l’argent en montant les audiences des émissions, c’est pathétique.

13 Octobre 2015 :


Je suis encore une fois devant les infos, en train de regarder ces faits étrange de contamination. Je n’y croyais pas trop au début mais quand même, l’hôpital a été mis en quarantaine ? C’est bien plus grave qu’il n’y parait. De plus, il parle d’un nouveau virus, peut-être qu’avec un peu de chance, il ne va pas s’étaler jusqu’à notre village, on verra bien de toute façon.
Ce qui me fait rire, c’est qu’ils disent que tout est sous contrôle et qu’il faut simplement éviter de sortir. Cependant, ce n’est pas en faisait rien que ça va s’arranger. Je suis pratiquement sûr que c’est tout le contraire, rien n’est sous contrôle. Le gouvernement doit encore nous cacher des informations de la plus haute importance, c’est ce que je crois de toute façon, il faudra que je parle de tout ça avec mon père. Si il est pas mort de fatigue comme d’habitude en rentrant du boulot.

23 Octobre 2015 :

C’est ce jour là que tout est parti en vrille. En tout cas, ce fut le cas pour mon frère Dallas et moi-même. Je dormais tranquillement, je crois qu’il était au alentour de cinq heures du matin quand mon frère vient me réveiller en sursaut. Je me demandais pourquoi cet imbécile ose me réveiller alors que c’est mon premier jour de congé depuis une éternité.

- Silas, Silas, réveille-toi bon sang. Il y’a a des pilleurs, des braqueurs dans tout le village, il sème le chaos totale.
- Quoi ?
- Ils ont atteint notre village, ils sont nombreux. Je n’arrivais pas à dormir, je me baladais dehors pour passer le temps, c’est là que j’ai entendu des coups de feu. On doit aller chercher papa.
- D’accord j’ai compris mais arrête de me crier dessus par pitié.

C’est un scoop, c’est la première fois que je vois mon frère apeuré comme ça. Ses yeux n’était pas comme d’habitude. C’est un homme solide pourtant mais le voir comme ça, ça m’a fait bizarre moi aussi. Je regarde par la fenêtre pendant que mon frère prépare nos pistolets respectif.

- C’est vraiment nécessaire de prendre nos armes Dallas ?

Il s’approche de moi, toujours avec ce regard apeuré. Qu’est-ce qu’il a bien pu voir dehors pour qu’il soit comme ça ? Je sors de mes pensées lorsqu’il se rapproche de moi en me tendant mon arme.

- J’ai vu la vielle Georgette se faire tuer par un de ses pilleurs, je n’ai rien pu faire pour la sauver. Arrête de faire l’imbécile et prend cette arme, on doit aller chercher papa au poste de police avant qu’il ne soit trop tard. Le village n’est pas grand, il aurait très bien pu avoir papa aussi.
- Ouais ça marche on prend la voiture on y va.

Trois minutes plus tard, on arrive devant le poste de police. Dans les rues du village, c’était l’enfer sur terre. Des habitants se faire tuer, des vieux, même des enfants, c’est pas possible ça doit être un cauchemar. Je ne suis pas rassuré, j’ai comme un mauvais pressentiment, on doit rejoindre notre père et au plus vite avant qu’il n’arrive un autre drame.

Avec mon frère, nous descendons de la voiture et entrant au poste de police…
Ravagé, des meubles par-terre, des grognements derrière les pièces du bâtiments.
J’habite dans un petit village, avec mon père, il n’y a que sept policiers, si ses braqueurs ont réussi à les avoir, c’est pas étonnant même si ils sont armés. Quand je regarde le visage de mon frère, il pense exactement la même chose que moi, j’en suis sûr.
Tout d’un coup, Dallas agit :

- PAPA, T’ES OU ? SORS DE LA !
- Dallas, ça va pas ? Tu vas attirés les pilleurs ! T’es complètement con ou ça se pass…

Je n’ai pas eu le temps de finir ma phrase quand un humain sort d’une pièce, fonçant droit vers nous. Je sors mon arme, l’homme dans mon viseur.

- Dallas, je crois pas avoir les couilles pour tirer sur un humain…

Hein ? C’est quoi ce truc ? Sa peau est décomposée. Il marche vers nous tellement lentement. Putain de merde, c’est pas un de ses infectés dont parlait les infos à la télé ? Mon frère, sans hésitation, me répond :

- Je crois que c’est un de ses soi-disant infecté. Vas-y tire, bien fait pour lui.

Après ces mots, je lui tire en plein dans le coeur et il ne s’effondre. Comme c’est possible ? Une balle dans le coeur et il n’est pas mort ? Je continue en lui tirant des balles dans les jambes et toujours rien, je fini par lui mettre une balle dans la tête et c’est uniquement à partir des ce moment qu’il est mort pour de bon. C’est extrêmement bizarre, il n’est pas mort avec une balle dans le coeur mais avec une balle dans la tête. De toute façon j’ai pas trop le temps de penser à ça.

Bizarrement, je n’ai pas eu peur, je ne me suis pas fait dessus, dire que cela m’a plu ? Je sais pas mais cette expérience était vraiment bizarre. Je sors de mes pensées quand j’entend un gémissement derrière une pièce. Dallas et moi-même, sans réfléchir, fonçant en direction de cette porte. Porte ouverte, derrière se trouvait mon père. On aurait pu être enfin réuni, heureux, et partir d’ici mais c’est trop beau pour être vrai. Nous vivons un enfer, c’est a ce moment que je l’ai compris lorsque j’ai vu mon père mort. Un couteau planté en plein coeur.

Je fond en larmes, Dallas aussi, ce dernier lâche ses émotions.

- Putain de merde… C’est pas possible, pourquoi toi ?

Je prend la parole :

- Mais putain ! C’est quoi ce bordel ? Que fait l’état, les policiers des autres villes ? Pourquoi ne sont-ils pas venus jusqu’ici pour nous aider ?

Dallas, essayant tant bien que mal de s’essuyer ses larmes, me répond :

- Je sais pas mec, c’est trop bizarre. En plus le gars que t’as tué avant, je crois que c’était un infecté.

Tout d’un coup, j’entend mon père grogner. Il est donc pas mort ? Difficile à croire avec un couteau dans le coeur. En essayant de m’approcher, il me saute dessus, j’en finis par tomber.

- Putain papa, tu fais quoi là ?

La seule réponse que j’ai c’est des grognements.
Dallas prend la parole :

- Silas, il est infecté je crois aussi.

Je me lève, mes jambes sont lourdes, mes larmes coulent, j’ai l’impression que c’est des cascades. J’ai une grosse boule au ventre mais des mes dernières forces, je sors mon arme et tire en pleine cervelle sur mon père.

Le monde ne sera plus jamais comme avant…

Quelques minutes après, je me retrouve de nouveau avec mon frère chez moi.

- Dallas, on décampe. Prend tout ce qui est d’utile, on y va.
- Ou ça ?
- Je sais pas on verra sur le chemin. C’est le chaos ici, imagine si d’autres pilleurs arrivent.
- Et on fait quoi de nos animaux, notre ranch ?
- Je sais que ça fait mal au coeur mais on va tout offrir à nos voisins, va leur en parler pendant que je prépare nos affaires, on a pas d'autres choix. Je refuse de simplement abandonner notre bétail.
- Ouais t'as raison, j'y vais.

Mon père était porteur de ce virus et ne nous l’a jamais dit, c’est incroyable.

24 Octobre 2015 :

Après l’histoire avec mon père, mon frère et moi avons décidé de quitter notre village, pour la première fois, tout en emportant le matériel nécéssaire pour survire. Nous nous sommes toujours pas fait à l’idée que notre propre père soit décédé suite à ces récents événements. C’est une grosse pilule bien dégueulasse a avalé et je ne sais pas combien de temps il faudra pour qu’elle soit digérée. Cela fait maintenant pas mal de temps que nous roulons, je ne sais même pas où nous allons, je considère que mon frère c’est quoi faire. Dans tout les cas, je l’espère parce que moi, j’en ai pas la moindre idée.
On a vu plusieurs rôdeurs sur le chemin, ça fait flipper ses trucs.

3 décembre 2015 :

Depuis qu’on a quitté notre village, nous avons voyagé de région en région. Nous avons essayé de rejoindre des camps de réfugiés mais cela n’a pas marché, par manque d’essence. Les vivres se font de plus en plus rare et l’hiver approche. Nous n’avons désormais plus de voiture, nous l’avons abandonné au bon milieu de nul part lorsque nous avons remarqué que nous n’avions plus d’essence en stock. On est au bon milieu du Colorado, en train de marcher en pleine forêt. Je dois le reconnaitre, en ce qui est de la nourriture, nous nous débrouillons très bien. On avait l’habitude de chasser dans notre ancienne vie, c’est pas ça le problème. Ce qui m’inquiète, c’est le manque d’eau, en espérant que nous allons vite en trouver.
Ce que nous allons faire maintenant, c’est s’installer en montagne quelque part en Colorado, on se dit que les rôdeurs seront sûrement moins nombreux.

18 décembre 2015 :

Jackpot ! J’y crois pas ! Cela fait maintenant des jours qu’on marche dans ces montagnes en espérant trouver des choses et ça y est, notre chance est enfin arrivée !
Un chalet ! Certes, pas très grand, que trois chambres à l’intérieur mais c’est parfait pour deux personnes seulement. La joie dans le visage de Dallas est moi une fois que nous avons vu ce chalet était intense, ça fait longtemps que nous n’avons plus ressenti ça. Nous sommes enfin en sécurité. Le chalet est plutôt bien isolé des rôdeurs, se situant dans une montagne. Pour la nourriture, nous devons chasser, c’est la seule bonne chose à faire.

Avril 2016 :

Nous avons réussi à passer l’hiver facilement. Tout se passe bien, heureusement pour nous. J’espère sincèrement que ça va continuer comme ça. Nous avons deux-trois rôdeurs qui rodent près du chalet mais il ne sont jamais en grand nombre, on peut facilement les gérer à nous deux.

5 Mai 2016 :

Le manque de munitions se fait clairement ressentir. Avec Dallas, nous avons décidé d’aller faire un petit tour en ville pour trouver des trucs intéressent. Entre temps, nous allons essayé de faire démarrer une voiture, ce qui pourrait être utile pour la suite.
Arrivé en ville, il est environ midi. La ville est complètement déserte, quelques rôdeurs par-ci, par-là. Il y a cependant quelques choses qui cloche, toute les maisons sont normale, à part une, qui semble être barricadée vu les fenêtres, on a l’impression qu’il y a des planches de bois derrières. C’est notre chance, peut-être qu’il y a des survivants à l’intérieur et si c’est le cas, nous devons impérativement les voler.
Après quelques minutes de galère, nous arrivons finalement à s’infiltrer dans la maison par la cuisine. Arrivés au salon, sur le canapé, un homme d’environ cinquante ans je dirais est littéralement en train de faire une grasse mat. A coté de lui, une véritable mine d’or, pleins de vivres mais surtout dans un sac, des munitions et c’est exactement ce qu’il nous fallait.
Nous avons eu beaucoup de chance, avec ses vivres nous ne sommes plus obligé de chasser peut-être pour une semaine, on verra bien de toute façon.
Un problème se pose à nous désormais. Cet homme que faire ?

- Dallas, cet homme…

Putain, juste à ce moment précis, ce vieux se réveille, le premier reflex que j’ai, c’est de sortir mon revolver. Je prend la parole :

- T’es qui ? Que fait-tu ici seul ? T’es avec un autre groupe ? Répond à mes question si tu veux pas que je te tue.
- Ollla mec relax ! J’suis seul, ça fait deux jours j’ai pas dormi c’est pour ça que je roupillais.
- On va prendre tes vivres et munitions et on s’casse. Ciao.

J’espère qu’il ne va pas nous causer des problèmes par la suite.

5 juillet 2016 :

Des coups de fusils, de pistolets, c’est ce qui réveilla mon frère et moi ce jour maudis. Un groupe d’au mois dix personnes armés jusqu'aux dents ont réussi à retrouver notre chalet.
On n'a pas trop le choix, on a choisi de sortir par la porte de derrière. La forêt s'y retrouve directement et on peut les prendre de vitesse.

C'est ce qu'on fait directement et par chance, nous arrivons à atteindre la forêt et nous courons de toute nos force. Mais c'est là que le drame arriva...
Nous n'avions pas vu que deux membres du groupe étaient en train de nous courir après. Un des deux tira une balle et cette dernière atteint le dos de mon frangin qui s'écroula par-terre après cela. De ses dernières forces, il me dit de partir et de continuer à courir.

Les larmes aux yeux, je décida de l'écouter.
Après une bonne dizaine de minutes de courses, je fut en sécurité, ils avaient arrêtés de me poursuivre. La seule chose que ses gens ne savaient pas, c’est qu’à quelques kilomètres du chalet, avec mon frère, on avait enterré un sac avec mon Colt, mon fusil, une boite de munitions et pleins d’autre chose utiles. C’était son idée encore une fois, il disait que ça pourrait être utile en cas d’événement critique et ill avait raison. Sans se sac, je serai mort.
Mon frère est un héros et il le restera à mes yeux.

Novembre 2016 :

Je n’arrive toujours pas à me dire que mon frère est mort. Depuis ce jour, j’ai marché jusqu’à Nebraska. Je me débrouillais tant bien que mal pour la nourriture, des fois je passais des journées sans rien avaler. Je dois le dire que maintenant je vis au jour le jour. C’est moi contre les rôdeurs. Je n’ai plus de famille et je ne rencontre personne en me déplacent par des forêts. Je ne sais pas si je dois rejoindre un groupe mais je pense que je suis mieux seul. Je me débrouille plutôt bien depuis la mort de mon frère, je réussi à survivre sans lui et je vais continuer comme ça. En ci qui est de mes déplacements, je compte bien rester à Nebraska, enfin, on verra.

Février 2017 :

Je suis choqué, en me baladant dans une rue, je rencontre une gamine entre sept et huit ans seule. En l’a questionnant, elle me dit qu’elle vient de perdre ses parents et qu’elle est seule depuis un jour maintenant. Je lui donne quelques vivres et je l’a prend avec moi. Je ne sais pas ce que je vais faire d’elle mais je ne peux pas l’a laissée seule comme ça, livrée à ce monde, c’est qu’un gamine. Elle s’appelle Maria, je vais essayer de prendre soin d’elle, c’est ce que mon père et mon frère aurait voulu.

Mai 2017 :

Mon pistolet en direction d’un barbu qui lui est visiblement sans défense. Derrière moi, Maria, tremblante de peur. Nous sommes au bon milieu d’une forêt, perdu au milieu du Nebraska. Cet homme a bondi d’un coup, je ne peux pas me laisser me faire faire.

- Ecoute-moi bien le barbu. Je suis celui qui appuie sur la détente, pas celui derrière l’arme. Alors pars avant que j’appuie sur la détente pour de vrai.

Il me répond :

- Ecoute, j’ai une communauté, ou vous pourriez être en sécurité.
- Arrête de mentir, ce genre d’endroit n’existe plus désormais.

Mais si il dit vrai, ça pourrait être un meilleur endroit pour Maria. Après des minutes d’hésitation, je décide de le suivre et à mon grand étonnement, c’était bien vrai. Je compte bien laisser Maria ici, cependant pas moi, je vais me contenter de prendre quelques vivres et partir. Je préfère être seule trop de gens comme ça, c’est pas fait pour moi, j’ai pas l’habitude.

Août 2017 :

J’erre d’endroits en endroits. Je suis désormais au alentour de Seattle, j’ai beaucoup voyagé. Je sais que j'avais dit que je comptais rester au Nebraska mais j'avais beaucoup chassé la-bas, le manque d'animaux se faisaient de plus en plus rare. J'ai donc décidé de bouger dans d'autres régions, je sais que j'aurais pu simplement changer d'endroit et rester au Nebraska mais j'ai préféré partir finalement. Maintenant, j’espère que quelque chose d’intéressant va arriver.

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !