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No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 11:29
23 ans ◘ Américano-Islandaise ◘ Patineuse Artistique ◘ Northern Creek
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Dans la vie, on m’a toujours dit qu’il ne fallait pas faire les choses à moitié et qu’importe son objectif, il faut se donner à fond pour l’atteindre. C’est ce que j’ai toujours fait. Je me suis battue avec volonté et énergie pour obtenir ce que je voulais face à l'adversité. J'ai toujours visé la première place du podium et j'ai toujours eu pour optique de rendre mes parents fiers de moi. Je les ai toujours aimés et respectés, j'ai toujours voulu qu’ils ne puissent dire que des bonnes choses à mon égard. Ils m’ont appris à être poli et courtois avec les personnes plus âgées que moi, à me montrer agréable en société. Ainsi qu’à respecter les personnes qui sont capables de m’instruire et de me faire évoluer. C’est grâce à eux que je suis devenue la fille que je suis aujourd’hui et je ne les remercierais sans doute jamais assez pour tout le soutien qu’ils m’ont apporté. Ils m’ont appris à voir grand et à toujours faire les choses avec réflexion et application. Pour mener à bien un projet, il faut être capable de suivre rigoureusement les étapes et les faire avec application. On ne va nulle part en bâclant un travail, les choses bien faites prennent du temps et c’est important de le prendre. Si ce que je fais à un défaut, et bien je dois recommencer pour le rendre parfait et je continue ce cheminement jusqu’à ce que je sois satisfaite. Chose qui n’arrive pour ainsi dire jamais, parce que je suis jeune et j’ai encore une marge de progression colossale, alors je continue encore et encore.
Ma détermination est telle que le mot exact pour la qualifier serait sans doute obstination. Il est hors de question de me sortir une idée de la tête, si je n’ai pas moi-même décidé de l’abandonner. Je continue tant que je n’ai pas ce que je veux et je suis prête à me battre des mois durant pour obtenir mon dû. Le pire dans tout ça, c’est que me satisfaire est une chose vraiment compliquée, surtout lorsqu’il s’agit de mes performances physique et artistique. Il n’y a pas de secret, pour pratiquer le sport à un niveau professionnel, il faut toujours être meilleure. Résultat, je suis toujours sévère avec moi-même, ce que je fais n'est jamais assez bien. Heureusement pour mon entourage, je suis beaucoup plus dur avec moi qu'avec les autres, mais c'est surtout à cause de mon côté égoïste et également mon esprit de compétition. J’ai toujours l’impression que tout le monde fait tout mieux que moi alors je dois me battre plus fort, j’envie mes adversaires, j’envie les autres. L’herbe est toujours plus verte chez le voisin et ma jalousie est presque maladive, c’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai perdu mon meilleur binôme de patinage. Malgré ce caractère digne d’une peste, mon plus gros défaut reste mon extrême sensibilité et émotivité. J’ai appris à cacher tout ça et me servir de cette faiblesse comme un moteur, mais uniquement temporairement, il n’est pas rare que je cherche un peu de solitude pour libérer le trop-plein d’émotion à l’abri des regards.
Ma détermination est telle que le mot exact pour la qualifier serait sans doute obstination. Il est hors de question de me sortir une idée de la tête, si je n’ai pas moi-même décidé de l’abandonner. Je continue tant que je n’ai pas ce que je veux et je suis prête à me battre des mois durant pour obtenir mon dû. Le pire dans tout ça, c’est que me satisfaire est une chose vraiment compliquée, surtout lorsqu’il s’agit de mes performances physique et artistique. Il n’y a pas de secret, pour pratiquer le sport à un niveau professionnel, il faut toujours être meilleure. Résultat, je suis toujours sévère avec moi-même, ce que je fais n'est jamais assez bien. Heureusement pour mon entourage, je suis beaucoup plus dur avec moi qu'avec les autres, mais c'est surtout à cause de mon côté égoïste et également mon esprit de compétition. J’ai toujours l’impression que tout le monde fait tout mieux que moi alors je dois me battre plus fort, j’envie mes adversaires, j’envie les autres. L’herbe est toujours plus verte chez le voisin et ma jalousie est presque maladive, c’est d’ailleurs à cause de ça que j’ai perdu mon meilleur binôme de patinage. Malgré ce caractère digne d’une peste, mon plus gros défaut reste mon extrême sensibilité et émotivité. J’ai appris à cacher tout ça et me servir de cette faiblesse comme un moteur, mais uniquement temporairement, il n’est pas rare que je cherche un peu de solitude pour libérer le trop-plein d’émotion à l’abri des regards.
J’ai des yeux bleus et une longue chevelure blonde que j’attache le plus souvent. J’ai toujours eu une silhouette très fine et un visage un peu trop enfantin à mon gout. J’ai toujours donné l’impression au monde autour de moi d’être bien plus jeune que mon âge, ce qui est embêtant surtout quand on a qu’une vingtaine d’années. Avant l’épidémie, j’utilisais le maquillage pour me vieillir un peu, mais ça fait un moment que je ne m’en sers plus. Je mesure 1m64 pour 48kilos, j’ai toujours fait beaucoup de sport, principalement tout ce qui est sport de glisse, c’est un entrainement rigoureux qui a sculpté mon corps tel qu’il est aujourd’hui.
En ouvrant mon placard avant l’épidémie, il n’y avait rien de vraiment transcendant, enfin c’était en excluant mes tenues de patinage. Aujourd’hui, c’est la même chose, je me contente de ce que je trouve sans faire la fine bouche, tant que ce n’est ni trop grand ni trop petit c’est bon. Le principal c’est que je puisse me mouvoir sans trop de difficulté, un jean et un t-shirt ça ira très bien. Je rajoute volontiers une chemise ou un pull lorsqu’il fait un peu froid, puis un manteau en hiver. Bien que le froid de Seattle ne soit pas comparable à ce que j’ai vécu en Islande.
Maintenant, je me promène avec mon sac sur le dos et j’y entasse tout ce qui peut être utile pour ma survie. Par moment, j’ai l’impression qu’il est plus lourd et plus grand que moi, mais je suis bien contrainte de le garder. En guise d’arme, j’ai un couteau de chasse ainsi qu’une arme de poing trouvé il y a quelque temps maintenant. Je n’y connais rien en arme, je ne pourrais donc pas en dire plus, mais elle fait toujours de l’effet quand je la pointe sur quelqu’un, même si je ne sais pas tirer avec et que je ne peux pas me permettre de m’entrainer à cause du bruit.
Il n’y a qu’un objet que je chéris avec amour. Il s’agit de mon carnet de bord de 2015, le dernier vestige de ma vie passé. C’est un cahier format A5 qui peut s’assimiler à un journal intime. Si on tourne les pages, on peut voir des photos de mon ancienne vie, des notes sur les compétitions que j’ai passées. C’était à ça que j’occupais mes soirées lorsque j’étais loin de chez moi et qu’il était encore trop tôt pour s’effondrer de sommeil. Aujourd’hui, il m’arrive encore de noter des choses dessus, mais lorsqu’on passe ses journées à survivre, il n’y a rien de vraiment notable que j’ai besoin de poser sur le papier pour y réfléchir.
En ouvrant mon placard avant l’épidémie, il n’y avait rien de vraiment transcendant, enfin c’était en excluant mes tenues de patinage. Aujourd’hui, c’est la même chose, je me contente de ce que je trouve sans faire la fine bouche, tant que ce n’est ni trop grand ni trop petit c’est bon. Le principal c’est que je puisse me mouvoir sans trop de difficulté, un jean et un t-shirt ça ira très bien. Je rajoute volontiers une chemise ou un pull lorsqu’il fait un peu froid, puis un manteau en hiver. Bien que le froid de Seattle ne soit pas comparable à ce que j’ai vécu en Islande.
Maintenant, je me promène avec mon sac sur le dos et j’y entasse tout ce qui peut être utile pour ma survie. Par moment, j’ai l’impression qu’il est plus lourd et plus grand que moi, mais je suis bien contrainte de le garder. En guise d’arme, j’ai un couteau de chasse ainsi qu’une arme de poing trouvé il y a quelque temps maintenant. Je n’y connais rien en arme, je ne pourrais donc pas en dire plus, mais elle fait toujours de l’effet quand je la pointe sur quelqu’un, même si je ne sais pas tirer avec et que je ne peux pas me permettre de m’entrainer à cause du bruit.
Il n’y a qu’un objet que je chéris avec amour. Il s’agit de mon carnet de bord de 2015, le dernier vestige de ma vie passé. C’est un cahier format A5 qui peut s’assimiler à un journal intime. Si on tourne les pages, on peut voir des photos de mon ancienne vie, des notes sur les compétitions que j’ai passées. C’était à ça que j’occupais mes soirées lorsque j’étais loin de chez moi et qu’il était encore trop tôt pour s’effondrer de sommeil. Aujourd’hui, il m’arrive encore de noter des choses dessus, mais lorsqu’on passe ses journées à survivre, il n’y a rien de vraiment notable que j’ai besoin de poser sur le papier pour y réfléchir.
Je suis née le 14 février 1994. J’ai rendu mes parents, Richard et Lúsía très heureux. Je suis née à Rockville dans le Maryland. Ils vivaient sur le sol américain depuis un moment, mais ils avaient en projet de partir vivre en Islande pour que ma mère puisse se rapprocher de sa famille. Elle avait quitté son pays depuis des années maintenant et tout ça lui manquait beaucoup. Alors Richard avait décidé de mettre tout ça en place ce qui prenait du temps surtout que la grossesse de mère avait un peu chamboulé ses plans. Le voyage vers Reykjavík eut lieu avant mon premier anniversaire pour ce qu’on m’en a raconté.
Le premier événement notable de ma vie c’est quand j’ai eu six ans et que j’ai demandé à mes parents de m’inscrire à des cours de patins à glace. Ici, en Islande tout le monde savait faire ce genre de chose, il faut dire que la culture nordique était bien présente. En tout cas, ils ont accepté avec plaisir et c’était ce jour-là que tout a commencé.
Ma scolarité se passait plutôt bien, j’étais une enfant modèle, je faisais de mon mieux pour rendre mes parents fiers de moi, que ce soit en classe ou sur la glace. Le patin était une passion, mais je voulais pousser le rêve encore plus loin, mon objectif était d’attendre des sommets, je rêvais de gloire. Ce fut assez compliqué pour moi de jongler entre ça, l’école et mes amies. Autant dire que des amis, je n’en avais pas beaucoup parce que je n’avais pas énormément de temps à leur consacrer.
Mon passage au collège se fit sans aucun problème. J’ai tout de même sympathisé avec une fille qui se trouvait dans la même classe que moi. Une dénommée Clara, c’était pratique d’avoir quelqu’un sur qui compter dans la classe, elle me permettait de rattraper ce que je ne notais pas où me simplifiait la vie avec mes devoirs. Je restais une bonne élève, mais je préférais passer une heure avec des patins aux pieds plutôt qu’à travailler mes devoirs ce qui commençait doucement à me jouer des tours dans mon parcours scolaire. J’avais beau avoir des facilités, si je ne travaillais pas, je ne pouvais pas m’améliorer, le patinage me l’avait appris.
Clara était devenue ma meilleure amie, je passais beaucoup de temps avec elle. Quand elle a compris que je remettais à plus tard certains de nos projets pour aller patiner, elle ne m’en a pas voulu, elle a simplement voulu assister à mes entrainements. J’ai accepté avec un grand sourire, je ne m’étais pas du tout attendu à ça. Je ne m’étais pas non plus attendu à ce qu’elle tombe amoureuse de Mathías, mon binôme sur la glace. Il était aussi bien mon grand frère que mon confident, j’aurais pu mettre ma vie entre ses mains. Ensemble, nous avions gagné quelques compétitions juniors, on s’était parfaitement trouvé. Je l’appréciais, mais je n’avais pas de sentiment amoureux pour lui, du moins c’était ce que je croyais.
Quelques mois plus tard après avoir fêté mes 14 ans, je me suis rendu compte que ce que j’éprouvais pour lui était plus que de l’amitié. Mes sentiments me rendaient incapable de patiner correctement à ses côtes. Créant des tensions lorsque nous étions sur la glace et brisant par la même occasion l’alchimie qui nous unissait. Il était désormais pour nous impossible de prétendre gagner de nouvelles compétitions dans ses conditions. Nous avons été contraints de stopper notre collaboration puisque Mathías me reprochait nos erreurs techniques ainsi que notre manque de coordination et que de mon côté voire sa copine l’encourager dans les gradins me mettait hors de moi. Surtout que cette copine n’était autre que mon ancienne meilleure amie.
Mes parents se sont séparés l’été qui suivait en 2008 et mon père avait décidé de repartir chez lui à Rockville, non loin de Washington. Il n’avait pas de boulot, mais son père gérait une petite entreprise d’agroalimentaire et lui proposait un emploi le temps de se remettre sur pied. Dans ses conditions, j’avais le choix, rester en Islande où le suivre. Pour moi, c’était dur de croiser Mathías et Clara et comme je n’avais pas d’autre ami, je décidais de le suivre à condition de pouvoir continuer de pratiquer mon sport favori. Étant nouvelle dans ce pays, j’ai donc choisi de pratiquer le patinage artistique en solo. Profitant en même temps de l’occasion pour prendre des cours de ballet et de gymnastique rythmique pour m’ouvrir d’autre horizon sur la glace. Je devais dès à présent me reconcentrer sur la compétition.
Richard travaillait autant que je m’entrainais, je n’avais donc pas l’occasion de le voir beaucoup. Tous les week-ends, j’appelais ma mère pour avoir de ses nouvelles et lui donner des miennes. Je n’avais qu’une envie, abandonner mes études pour ne plus m’intéresser qu’au patinage, mais mes parents me l’avait interdit tant que je n’aurais pas fini le lycée. Ma vie sociale était pratiquement inexistante, je n’avais pas de temps à consacrer à tout ça, j’avançais pour une seule raison, devenir championne de patinage.
C’est en juillet 2012 que j’ai eu le feu vert pour me lancer totalement dans ma carrière. Déjà que je passais tout mon temps à m’entrainer, les choses n’ont fait que s’accélérer. Grâce à l’argent que j’avais mis de côté après être arrivée victorieuse dans certains concours régionaux, j’ai pu me payer les services d’un entraineur personnel. Pendant les années qui ont suivie, j’ai voyagé à travers le pays pour me présenter à diverses compétitions et me faire un nom dans le milieu. Chaque nouvelle épreuve me rapprochait un peu plus de mon rêve, me sélectionner pour les Jeux olympiques de 2018.
En septembre 2015 j’ai pris l’avion en direction Seattle avec mon coach pour les phases finales du concours national qui aurait lieu le mois prochain. Une fois sur place l’entrainement était dur, mais je discutais de temps en temps avec certain patineur que je croisais sur la piste, les hommes n’étaient pas des adversaires puisqu’ils n’étaient pas dans la même catégorie que moi. J’avais même sympathisé avec un dénommé William. Il était originaire de Seattle et nous avions passé quelques soirées en ville ensemble, il m’avait même raccompagné plusieurs fois jusqu’à ma chambre d’hôtel, mais j’avais toujours refusé de le faire rentrer. C’était vraiment agréable de se faire courtiser, mais je m’interdisais de tomber sous son charme malgré tout. J’avais l’impression de retrouver avec lui l’alchimie que j’avais perdue avec Mathías, c’était grisant.
Le premier événement notable de ma vie c’est quand j’ai eu six ans et que j’ai demandé à mes parents de m’inscrire à des cours de patins à glace. Ici, en Islande tout le monde savait faire ce genre de chose, il faut dire que la culture nordique était bien présente. En tout cas, ils ont accepté avec plaisir et c’était ce jour-là que tout a commencé.
Ma scolarité se passait plutôt bien, j’étais une enfant modèle, je faisais de mon mieux pour rendre mes parents fiers de moi, que ce soit en classe ou sur la glace. Le patin était une passion, mais je voulais pousser le rêve encore plus loin, mon objectif était d’attendre des sommets, je rêvais de gloire. Ce fut assez compliqué pour moi de jongler entre ça, l’école et mes amies. Autant dire que des amis, je n’en avais pas beaucoup parce que je n’avais pas énormément de temps à leur consacrer.
Mon passage au collège se fit sans aucun problème. J’ai tout de même sympathisé avec une fille qui se trouvait dans la même classe que moi. Une dénommée Clara, c’était pratique d’avoir quelqu’un sur qui compter dans la classe, elle me permettait de rattraper ce que je ne notais pas où me simplifiait la vie avec mes devoirs. Je restais une bonne élève, mais je préférais passer une heure avec des patins aux pieds plutôt qu’à travailler mes devoirs ce qui commençait doucement à me jouer des tours dans mon parcours scolaire. J’avais beau avoir des facilités, si je ne travaillais pas, je ne pouvais pas m’améliorer, le patinage me l’avait appris.
Clara était devenue ma meilleure amie, je passais beaucoup de temps avec elle. Quand elle a compris que je remettais à plus tard certains de nos projets pour aller patiner, elle ne m’en a pas voulu, elle a simplement voulu assister à mes entrainements. J’ai accepté avec un grand sourire, je ne m’étais pas du tout attendu à ça. Je ne m’étais pas non plus attendu à ce qu’elle tombe amoureuse de Mathías, mon binôme sur la glace. Il était aussi bien mon grand frère que mon confident, j’aurais pu mettre ma vie entre ses mains. Ensemble, nous avions gagné quelques compétitions juniors, on s’était parfaitement trouvé. Je l’appréciais, mais je n’avais pas de sentiment amoureux pour lui, du moins c’était ce que je croyais.
Quelques mois plus tard après avoir fêté mes 14 ans, je me suis rendu compte que ce que j’éprouvais pour lui était plus que de l’amitié. Mes sentiments me rendaient incapable de patiner correctement à ses côtes. Créant des tensions lorsque nous étions sur la glace et brisant par la même occasion l’alchimie qui nous unissait. Il était désormais pour nous impossible de prétendre gagner de nouvelles compétitions dans ses conditions. Nous avons été contraints de stopper notre collaboration puisque Mathías me reprochait nos erreurs techniques ainsi que notre manque de coordination et que de mon côté voire sa copine l’encourager dans les gradins me mettait hors de moi. Surtout que cette copine n’était autre que mon ancienne meilleure amie.
Mes parents se sont séparés l’été qui suivait en 2008 et mon père avait décidé de repartir chez lui à Rockville, non loin de Washington. Il n’avait pas de boulot, mais son père gérait une petite entreprise d’agroalimentaire et lui proposait un emploi le temps de se remettre sur pied. Dans ses conditions, j’avais le choix, rester en Islande où le suivre. Pour moi, c’était dur de croiser Mathías et Clara et comme je n’avais pas d’autre ami, je décidais de le suivre à condition de pouvoir continuer de pratiquer mon sport favori. Étant nouvelle dans ce pays, j’ai donc choisi de pratiquer le patinage artistique en solo. Profitant en même temps de l’occasion pour prendre des cours de ballet et de gymnastique rythmique pour m’ouvrir d’autre horizon sur la glace. Je devais dès à présent me reconcentrer sur la compétition.
Richard travaillait autant que je m’entrainais, je n’avais donc pas l’occasion de le voir beaucoup. Tous les week-ends, j’appelais ma mère pour avoir de ses nouvelles et lui donner des miennes. Je n’avais qu’une envie, abandonner mes études pour ne plus m’intéresser qu’au patinage, mais mes parents me l’avait interdit tant que je n’aurais pas fini le lycée. Ma vie sociale était pratiquement inexistante, je n’avais pas de temps à consacrer à tout ça, j’avançais pour une seule raison, devenir championne de patinage.
C’est en juillet 2012 que j’ai eu le feu vert pour me lancer totalement dans ma carrière. Déjà que je passais tout mon temps à m’entrainer, les choses n’ont fait que s’accélérer. Grâce à l’argent que j’avais mis de côté après être arrivée victorieuse dans certains concours régionaux, j’ai pu me payer les services d’un entraineur personnel. Pendant les années qui ont suivie, j’ai voyagé à travers le pays pour me présenter à diverses compétitions et me faire un nom dans le milieu. Chaque nouvelle épreuve me rapprochait un peu plus de mon rêve, me sélectionner pour les Jeux olympiques de 2018.
En septembre 2015 j’ai pris l’avion en direction Seattle avec mon coach pour les phases finales du concours national qui aurait lieu le mois prochain. Une fois sur place l’entrainement était dur, mais je discutais de temps en temps avec certain patineur que je croisais sur la piste, les hommes n’étaient pas des adversaires puisqu’ils n’étaient pas dans la même catégorie que moi. J’avais même sympathisé avec un dénommé William. Il était originaire de Seattle et nous avions passé quelques soirées en ville ensemble, il m’avait même raccompagné plusieurs fois jusqu’à ma chambre d’hôtel, mais j’avais toujours refusé de le faire rentrer. C’était vraiment agréable de se faire courtiser, mais je m’interdisais de tomber sous son charme malgré tout. J’avais l’impression de retrouver avec lui l’alchimie que j’avais perdue avec Mathías, c’était grisant.
Il faut dire ce qu’il est, au début l’épidémie, tout ça, je n’y croyais pas. Je n’étais même pas au courant. De toute façon, ma tête n’était tournée que vers une chose, la compétition qui aurait lieu la semaine prochaine. Je devais me mettre au niveau et la remporter à tout prix. Il a fallu que ma mère m’appelle en panique de l’autre bout du monde pour que je commence à m’inquiéter. Il était déjà bien trop tard à ce moment-là pour faire le voyage jusqu’en Islande. Alors, j’ai fait ce qu’elle m’avait dit de faire, prendre sur moi et rester en sécurité. Tout ça me paraissait facile à faire, mais dans le fond, j’étais sincèrement inquiète. Mes parents étaient à des milliers de kilomètres de moi. J’étais définitivement seule, je ne pouvais même pas compter sur Mike qui n’était pas réapparu depuis le dernier entrainement que nous avions fait. J’avais voulu partir à sa recherche, mais j’étais totalement paralysé et puis je devais me rendre à l’évidence, la relation qu’il y avait entre nous n’était que purement professionnel, je le payais, il m’entrainait.
Et puis après ça, les militaires ont commencé à faire leur apparition et là, j’ai eu encore plus peur. Il parlait d’envoyer des civils dans des camps, je ne savais pas trop quoi en penser, il était évident que je n’aurais absolument aucun moyen de m’en sortir seul. Heureusement, William me trouva et me proposa de le suivre. Il partait dans la campagne rejoindre ses parents qui vivaient à l’extérieur de la ville. J’étais en panique totale et en même temps tellement heureuse de voir une tête que je connaissais, il ne me fallut donc pas longtemps pour me décider à le suivre. En quelques secondes, j’avais préparé mon sac, prenant avec moi, des vêtements, mon carnet de bord et quelques vivres.
Au début tout s’était passé plutôt bien avec la famille de William. On était une dizaine, mais on s’en sortait. J’essayais de me faire une place en me montrer gentille et avenante, aidant comme je pouvais autour de moi. La grand-mère de William avait l’impression que je n’avais même pas 15 ans ce qui était en soi un peu frustrant, mais j’avais l’habitude. Petit à petit cependant, on observait le monde finir de dépérir autour de nous. Bientôt, l’électricité se coupa pour de bon nous coupant du monde extérieur. La survie commençait alors.
C’est le père et l’oncle de William qui s’occupait de notre sécurité. J’étais bien trop apeuré pour faire quoi que ce soit donc ça m’arrangeait bien. En plus comme bon nombre de la famille étaient persuadés que je n’étais pas majeur, pour une fois mon apparence jeune avait un avantage. J’aidais à entretenir la maison et les possessions du groupe sans pour autant avoir besoin de sortir et affronter l’extérieur.
Le premier hiver arriva et pour le coup ce n’était pas vraiment la joie. J’avais relativement l’habitude du froid puisque j’avais passé un temps inconsidérable sur la glace, mais tout était bien pire maintenant. Je survivais tout de même parce que je n’avais guère le choix, mais cette nouvelle vie me laissait un gout amer dans la bouche. Plus jamais je ne pourrais avoir une paire de patins et glisser sur la glace. J’avais l’impression que c’était toute ma vie qui disparaissait en même temps que la civilisation et ça me faisait mal. Pour Noël, William m’avait trouvé une paire de rollers et m’avait demandé de patiner avec lui dans la cour de la maison, c’était beau. C’était le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire. Ce jour-là, je lui ai sauté au cou, j’ai même fini par l’embrasser chose que je m’étais refusée jusqu’à maintenant.
Cependant avec le printemps, les mauvaises nouvelles ont fini par arriver. Une adulte qui était comme moi une pièce rapportée était revenue à la maison mordue par un monstre dehors. Nous ne savions pas jusqu’alors que les morsures transmettaient le virus et qu’il était voué à mourir, nous l’avons appris à la dure. C’était un moment absolument horrible. Je réalisais à ce alors que moi aussi je voulais aider, il était hors de question que je reste une pauvre fille plus longtemps. Je devais prendre les armes et apprendre à me défendre à mon tour, du moins apprendre à affronter l’extérieur un peu plus.
Je ne pouvais pas apprendre à utiliser une arme à feu parce que chaque balle que nous avions était beaucoup trop précieuse, mais un couteau de chasse fut mis entre mes mains avec l’ordre de le planter dans la tête des infectés. Après pas mal d’entrainement au corps à corps, et quelques sorties dehors, je finis par gagner en confiance, même si clairement être dehors n’était pas une vocation. J’avais enfin l’impression d’être utile à la petite communauté que nous étions.
L’été suivant était une époque plutôt prospère, malgré la chaleur écrasante. Il était vraiment difficile de rester cloitré à l’intérieur et attendre la fin de soirée pour pouvoir faire quelques activités, mais dans le fond tout se passait bien. Peut-être qu’on avait pris un peu trop confiance durant cette période. En tout cas, nous aurions dû penser que la vie n’allait pas forcément dans le sens qu’on souhaitait et que tout ça allait nous retomber dessus un jour…
C’est avec l’arrivée de l’automne que les choses tournèrent mal. Après un ravitaillement foireux, le père de William était revenu seul. Il c’était fait surprendre par une horde de rôdeurs et ses compagnons d’aventure c’était fait dévorer vivant. Il nous annonçait d’ailleurs que cette dernière arrivait dans notre direction et qu’on devait s’enfuir avant qu’ils ne nous arrivent dessus. Il ne me fallut pas longtemps pour repartir avec le strict nécessaire dans mon sac. J’avais quelques vêtements, mon journal de bord, de l’eau et de la nourriture. C’était tout ce qui me semblait utile. Il m’avait fallu qu’une dizaine de minutes pour rassembler tout ça et être prête à partir, mais malheureusement, c’était déjà trop tard, les monstres étaient partout autour de nous. C’était la panique totale, le groupe que nous étions explosa et chacune prit une direction différente, je me retrouvais donc pour la première fois seule.
Au début, je me suis contenté de chercher à les retrouver, mais je devais me rendre à l’évidence, l’hiver approchait dangereusement et je devais plutôt me concentrer sur ma survie que sur l’espoir hypothétique dès les revoir. Cela faisait déjà un an que je survivais, c’était presque un miracle que je m’en sois tiré en si bon compte jusqu’à maintenant. J’avais trouvé des vêtements d’hiver dans un appartement et je m’étais planqué comme je pouvais. Limitant au maximum mes déplacements et tachant de faire du feu pour ne pas mourir de froid.
J’entamais 2017 seule et désespérée. J’étais toujours vivante, mais c’était une faible récompense si on comparait à tout ce que j’ai perdu. Je pouvais encore survivre, je pouvais m’en sortir, mais est-ce que j’avais encore envie d’y croire ? Cependant, il me semblait plus simple de continuer de survivre que de me tirer une balle dans la tête. Après tout le printemps n’était-il pas synonyme d’espoir ? Je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais jusqu’à ce que je rencontre une pancarte qui indiquait Ames Lake. J’avais alors pris ma carte pour essayer de me repérer. J’avais parcouru bout de chemin et je continuais d’avancer sans but espérant trouver quelqu’un qui pourrait m’aider.
Les mois de survie seule me pesaient de plus en plus, j’étais tout simplement incapable de continuer comme ça. J’allais devenir folle si je ne trouvais pas d’autre personne sur qui compter. Je n’étais pas faite pour survivre seule et il était clair que je ne reverrais sans doute jamais William et sa famille maintenant.
Et puis après ça, les militaires ont commencé à faire leur apparition et là, j’ai eu encore plus peur. Il parlait d’envoyer des civils dans des camps, je ne savais pas trop quoi en penser, il était évident que je n’aurais absolument aucun moyen de m’en sortir seul. Heureusement, William me trouva et me proposa de le suivre. Il partait dans la campagne rejoindre ses parents qui vivaient à l’extérieur de la ville. J’étais en panique totale et en même temps tellement heureuse de voir une tête que je connaissais, il ne me fallut donc pas longtemps pour me décider à le suivre. En quelques secondes, j’avais préparé mon sac, prenant avec moi, des vêtements, mon carnet de bord et quelques vivres.
Au début tout s’était passé plutôt bien avec la famille de William. On était une dizaine, mais on s’en sortait. J’essayais de me faire une place en me montrer gentille et avenante, aidant comme je pouvais autour de moi. La grand-mère de William avait l’impression que je n’avais même pas 15 ans ce qui était en soi un peu frustrant, mais j’avais l’habitude. Petit à petit cependant, on observait le monde finir de dépérir autour de nous. Bientôt, l’électricité se coupa pour de bon nous coupant du monde extérieur. La survie commençait alors.
C’est le père et l’oncle de William qui s’occupait de notre sécurité. J’étais bien trop apeuré pour faire quoi que ce soit donc ça m’arrangeait bien. En plus comme bon nombre de la famille étaient persuadés que je n’étais pas majeur, pour une fois mon apparence jeune avait un avantage. J’aidais à entretenir la maison et les possessions du groupe sans pour autant avoir besoin de sortir et affronter l’extérieur.
Le premier hiver arriva et pour le coup ce n’était pas vraiment la joie. J’avais relativement l’habitude du froid puisque j’avais passé un temps inconsidérable sur la glace, mais tout était bien pire maintenant. Je survivais tout de même parce que je n’avais guère le choix, mais cette nouvelle vie me laissait un gout amer dans la bouche. Plus jamais je ne pourrais avoir une paire de patins et glisser sur la glace. J’avais l’impression que c’était toute ma vie qui disparaissait en même temps que la civilisation et ça me faisait mal. Pour Noël, William m’avait trouvé une paire de rollers et m’avait demandé de patiner avec lui dans la cour de la maison, c’était beau. C’était le plus beau cadeau qu’il pouvait me faire. Ce jour-là, je lui ai sauté au cou, j’ai même fini par l’embrasser chose que je m’étais refusée jusqu’à maintenant.
Cependant avec le printemps, les mauvaises nouvelles ont fini par arriver. Une adulte qui était comme moi une pièce rapportée était revenue à la maison mordue par un monstre dehors. Nous ne savions pas jusqu’alors que les morsures transmettaient le virus et qu’il était voué à mourir, nous l’avons appris à la dure. C’était un moment absolument horrible. Je réalisais à ce alors que moi aussi je voulais aider, il était hors de question que je reste une pauvre fille plus longtemps. Je devais prendre les armes et apprendre à me défendre à mon tour, du moins apprendre à affronter l’extérieur un peu plus.
Je ne pouvais pas apprendre à utiliser une arme à feu parce que chaque balle que nous avions était beaucoup trop précieuse, mais un couteau de chasse fut mis entre mes mains avec l’ordre de le planter dans la tête des infectés. Après pas mal d’entrainement au corps à corps, et quelques sorties dehors, je finis par gagner en confiance, même si clairement être dehors n’était pas une vocation. J’avais enfin l’impression d’être utile à la petite communauté que nous étions.
L’été suivant était une époque plutôt prospère, malgré la chaleur écrasante. Il était vraiment difficile de rester cloitré à l’intérieur et attendre la fin de soirée pour pouvoir faire quelques activités, mais dans le fond tout se passait bien. Peut-être qu’on avait pris un peu trop confiance durant cette période. En tout cas, nous aurions dû penser que la vie n’allait pas forcément dans le sens qu’on souhaitait et que tout ça allait nous retomber dessus un jour…
C’est avec l’arrivée de l’automne que les choses tournèrent mal. Après un ravitaillement foireux, le père de William était revenu seul. Il c’était fait surprendre par une horde de rôdeurs et ses compagnons d’aventure c’était fait dévorer vivant. Il nous annonçait d’ailleurs que cette dernière arrivait dans notre direction et qu’on devait s’enfuir avant qu’ils ne nous arrivent dessus. Il ne me fallut pas longtemps pour repartir avec le strict nécessaire dans mon sac. J’avais quelques vêtements, mon journal de bord, de l’eau et de la nourriture. C’était tout ce qui me semblait utile. Il m’avait fallu qu’une dizaine de minutes pour rassembler tout ça et être prête à partir, mais malheureusement, c’était déjà trop tard, les monstres étaient partout autour de nous. C’était la panique totale, le groupe que nous étions explosa et chacune prit une direction différente, je me retrouvais donc pour la première fois seule.
Au début, je me suis contenté de chercher à les retrouver, mais je devais me rendre à l’évidence, l’hiver approchait dangereusement et je devais plutôt me concentrer sur ma survie que sur l’espoir hypothétique dès les revoir. Cela faisait déjà un an que je survivais, c’était presque un miracle que je m’en sois tiré en si bon compte jusqu’à maintenant. J’avais trouvé des vêtements d’hiver dans un appartement et je m’étais planqué comme je pouvais. Limitant au maximum mes déplacements et tachant de faire du feu pour ne pas mourir de froid.
J’entamais 2017 seule et désespérée. J’étais toujours vivante, mais c’était une faible récompense si on comparait à tout ce que j’ai perdu. Je pouvais encore survivre, je pouvais m’en sortir, mais est-ce que j’avais encore envie d’y croire ? Cependant, il me semblait plus simple de continuer de survivre que de me tirer une balle dans la tête. Après tout le printemps n’était-il pas synonyme d’espoir ? Je n’avais aucune idée de l’endroit où je me trouvais jusqu’à ce que je rencontre une pancarte qui indiquait Ames Lake. J’avais alors pris ma carte pour essayer de me repérer. J’avais parcouru bout de chemin et je continuais d’avancer sans but espérant trouver quelqu’un qui pourrait m’aider.
Les mois de survie seule me pesaient de plus en plus, j’étais tout simplement incapable de continuer comme ça. J’allais devenir folle si je ne trouvais pas d’autre personne sur qui compter. Je n’étais pas faite pour survivre seule et il était clair que je ne reverrais sans doute jamais William et sa famille maintenant.
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 11:41
Rebienvenue
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 11:44
Saluuuut Alainna, bonne chance pour la fiche ^^
T.H.
T.H.
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 11:48
Re avec ce compte-ci
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 11:50
Re à toi !!!! Hâte de faire connaissance sous Meg
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 12:38
Rebienvenuuuue !
- Casey Maverick-Summer
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Re: No longer living, just a shell of what I dreamed ◘ Alainna L. Turner
Sam 2 Sep 2017 - 12:46
Re-bienvenue !
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