Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Lun 25 Sep 2017 - 19:47
J’étais prêt à en découdre avec les connards. Je les attendais de pied ferme chez moi. Pas la peine de réfléchir plus longtemps, j’étais déjà en train de tâter du tranchant de ma hache dans ma main. J’étais bien content à l’idée de pouvoir enfin me défouler sur des connards. J’en avais besoin depuis le temps que je pouvais ne rien faire. On verrait plus tard pour la chapelle parce que c’était définitivement là-bas que je voulais aller. Quelqu’un était définitivement croyant dans le tas et je voulais savoir sincèrement de quoi il était question. Sauf qu’une fois de plus les choses ne se passaient pas vraiment comme je l’avais prévu. Je soupirais l’espace d’un instant alors que j’entendais Joann.
- Putain, mais non, je garde ma hache !
Protester énergiquement n’avait pas suffi puisque ma hache finie tout de même sur les portes pour bloquer c’est dernier. Heureusement que je l’avais gardée avec moi jusqu’à maintenant d’une certaine façon. Il était cependant certain que j’allais en trouver une dans le futur pour m’en servir comme arme. Je remarquais alors la phrase qui jusqu’à maintenant avait été invisible à mes yeux. Elle était là, écrite au sang. J’avais beau avoir le niveau d’un enfant de CP, je savais lire cette phrase, pour une simple raison. Je connaissais sa provenance.
- Ne crains point ! Je suis le premier et le dernier…
J’avais continué de parler à voix haute sans véritablement m’en rendre compte. Ce livre avait une importance plus que capitale à mes yeux. J’étais prêt à beaucoup pour ce dernier. Je savais qu’il était une délivrance et je comprenais d’une certaine façon ce qui se passait ici. Pour moi, la chapelle devenait un peu plus une nécessité. Je devais m’y rendre au plus vite. Je devais savoir ce qui m’y attendait. Les autres, je ne les entendais plus, mes pas se dirigeaient vers cet endroit. Je pouvais être seul ou pas, je m’en tamponnais royalement…
Le spectacle qui s’offrait à moi alors que j’avais mis les pieds dans cette chapelle n’était pas des plus ragoutants, des morts, des morts absolument partout. Je n’avais pas eu besoin de les compter, je savais d’avance combien ils étaient, 33 pour être exacte, la personne qui avait fait ça, c’était donné du mal. Ce n’était pas mal, j’avoue que c’était un peu macabre, mais ça me faisait kiffer dans le fond, je ne pouvais pas dire le contraire. J’étais en train de regarder ce spectacle quand j’entendais la porte se fermer derrière nous ainsi qu’une voix.
- Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan.
J’avais complété avec autant d’essence que la première fois.
- Les mecs qui ont fait sont des un putain de clampin ! Il y avait deux bandits qui se sont fait crucifier à droit et à gauche de Jésus de Nazareth. Bon, tu me n’en voudras pas, mais il en va de mon honneur de purifier cet endroit à commencer par celui qui se trouve là-haut.
Je sortais mon couteau de chasse et m’élançait d’un air beaucoup trop sérieux et déterminé, je ne sortirais pas d’ici avant d’avoir purifié cet endroit et même si Joann ne m’aidait pas et même si j’y laisser ma peau, je n’en avais strictement rien à peter.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Lun 25 Sep 2017 - 21:46
Il fallait filer, Stan désirait qu'ils restent au minimum à deux et sans attendre, Joann suivit Rogers en partance pour la Chapelle. Cet abruti ne l'attendit pas même alors qu'elle lui courait après dans le couloir. Cain n'eut presque pas l'occasion de lire ce qui était gravé sur la porte d'ailleurs car, déjà, elle se retrouvait à l'intérieur. Immédiatement, leurs lampes balayèrent les lieux. Des râles se faisaient entendre et tandis qu'elle restait figée en attendant l'assaut, le faisceau de torche captura une scène d'un goût certain. Face à elle, un cadavre mouvant crucifié et, devant lui, les adeptes de ce Christ revisité.
Joann les compta, faisant glisser le tube de lumière sur chaque faciès décomposé et ce qui les retenait là, comme s'ils priaient cette horrible icône. Prête à avancer, le cliquetis du verrou la fit se retourner d'une traite. Elle en était sûre ! Il y avait encore des gens ici, cinglés, allumés, et ils venaient tout bonnement de tomber dans leur piège...
Merl lui, se souciait de cette petite pièce de théâtre aux horreurs, déblatérant des trucs dont elle ignorait le sens. La bible sûrement, du moins elle n'y avait jamais collé le nez, elle ne pouvait se fier qu'à ce qu'il disait. Comme habité par la Sainte lueur, baigné part une aura qui la dépassait totalement, Rogers faisait son spitch sans plus se soucier du reste. Joe le fixa comme un ovni, cherchant à croiser son regard afin de lui souffler qu'ils étaient désormais enfermés dans cette chapelle de malheur en compagnie des morts qui louaient leur seigneur tout aussi décomposé.
- Tu m'parlerais en Klingon que j'comprendrai toujours rien. Siffla-t-elle en restant près de la porte, ses doigts libres empoignant déjà les clinches pour tenter d'ouvrir les battants. En vain, les portes vibraient sous ses coups mais rien de plus. Si elle était parano, peut-être aurait elle cru que Stan et Swann les avaient bloqué ici, mais ce n'était pas le cas, quelqu'un était ici, quelqu'un les avait vu, désormais ils étaient à sa merci. On est coincé putain !!! Ragea-t-elle en lâchant prise.
Puis cette voix humaine qui ne cessait de répéter ce qu'elle avait cru lire sur le bois avant d'entrer : "Celui qui vaincra n'aura pas à souffrir la seconde mort". De toute évidence, si un connard s'était tenu là, elle ne lui aurait laissé aucune chance. Non, c'était autre chose, une connerie de magneto sans doute... Furieuse de s'être laissée berner comme une bleue, la brune avança dans l'allée centrale et pointa les macchabées de sa torche tandis que Rogers réglait son compte à Zomb'Jésus.
- J'vais devenir barge sérieux ! Rugit-elle en cherchant. Rien, pas l'ombre d'une clef ou d'un magnétophone. S'il y en avait un, il était bien caché et pas sur les cadavres que Merl dégommait avec plaisir. Il n'y avait rien et elle termina par soupirer, à s’asseoir sur l'un des bancs, et logea le pied dans l'assise de celui de devant où les morts étaient installés. Pourquoi je t'ai suivi bordel, on sait même pas si Stan et Swann vont bien, tu fais chier Pornstache !
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Mar 26 Sep 2017 - 9:05
Stanley jeta un regard en bas de l’escalier et laissa échapper un juron, lorsqu’un bruit de verre brisé leur parvint. Leurs copains de l’accueil avaient l’air d’avoir trouvé la sortie, et ils ne se laisseraient vraisemblablement pas arrêter par le comptoir qui les retenait prisonniers. Il pouvait espérer qu’ils se perdent maintenant dans le couloir sans pouvoir rejoindre les escaliers, aussi le jeune homme fit signe à ses camarades de poursuivre le plus silencieusement possible.
Le faisceau des lampes éclaira ensuite le mur aux inscriptions mystiques, puis des panneaux indiquant des salles spécifiques. Combien de gens avaient pu vivre ici ? Stan n’eut pas la présence d’esprit de se dire qu’il était ridicule d’indiquer des directions. Les membres d’un groupe apprenaient toujours à se repérer sans panneau. Il suffisait de voir la taille de leur bout d’île ! Il écouta la remarque de Swann et jeta un nouveau regard vers le message en lettres rouges. Était-ce du sang ? Il était bien content de l’endroit soit aujourd’hui désert… il ne savait pas s’il ne préférait pas une bonne dizaine de rôdeurs à un seul vivant perché aux penchants intégristes ! Il haussa une épaule et montra le panneau de l’infirmerie.- Si on s’en tient à ça, c’est ça qui nous intéresse aussi. Alors allons par là… Ils pourraient visiter la chapelle et l’infirmerie d’une pierre deux coups.Personne reste tout seul, fut sa seule réponse à la question de Joann. Ensuite, vu leur nombre, ils pouvaient aisément former deux groupes pour accélérer leur cadence. Chaque minute passée dans cet endroit était une minute de trop !
D’ailleurs, la femme, alertée par de nouveaux bruits, retourna un instant dans la cage d’escalier pour annoncer qu’ils avaient de la compagnie. Stanley fit tourner sa lampe dans le couloir autour d’eux. Pouvaient-ils bloquer la porte ? Ils ne trouvèrent rien de mieux que la hache que Merl avait précieusement gardée en mains et réussirent ainsi à la positionner pour qu’elle tienne les deux battants de porte ensemble. Encore une issue qu’ils se condamnaient…- On bouge, ordonna ainsi le militaire, quand la menace fut maitrisée. Et ils prirent tous les quatre le chemin de gauche. Ils convinrent de faire deux groupes, aussi Stan échangea un regard entendu avec Swann en poussant la porte de la dite infirmerie, quelques secondes après que Merl et Joann ne disparaissent dans la chapelle, juste à côté.
En entrant, le regard du garçon fut de toute suite happé par tout le sang répandu dans la pièce. Sur les lits souillés. Pourtant, aucun corps. Stan fit une grimace dégoutée puis inspira un bon coup pour ne pas se laisser impressionner par l’ambiance macabre des lieux. Il croisa le regard de son poulain.- On s’active, dit-il, tout en s’approchant d’une étagère sur laquelle se trouvaient pas mal de matériel médical. La mine enfin satisfaite, il invita le plus jeune à le rejoindre et donner son sac à dos.On triera plus tard. Et il commença à fourrer tout ce qu’il trouvait dans le sac.
Il y avait là des compresses, des bandages, quelques boites de vitamines, des antibiotiques, et d’autres trucs que Stan aurait été bien incapable de reconnaitre.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Mar 26 Sep 2017 - 12:08
Les rôdeurs allaient monter, alors l’étudiant ne perdit pas de temps pour tirer les clinches de la porte de secours. Aider de Joann, ils purent barrer la route aux cadavres mais de l’autre côté, ça s’agitait, ça poussait, ça grognait. Il fallait qu’ils trouvent quelque chose pour bloquer les battants, sans quoi ils étaient condamnés à affronter les charognes qui avaient clairement l’air en supériorité numérique. Merl protesta lorsque la femme du groupe exigea qu’il leur donne sa hache, alors Swann, le visage tendu par l’effort, cracha à son tour :
-Donne-lui ta putain de hache !
Et il fallait y aller pour que le langage fleuri de Joy déteigne sur lui mais la stupidité du redneck avait tendance à lui faire s’hérisser les cheveux sur le crâne. Et si ça n’avait été que ça… mais la double-porte avait à peine été bloquée que pornstache s’était mis en tête de prendre la direction de la chapelle, récitant à haute voix les inscriptions glauques écrites sur le mur. Certes, le jeune Blackmore avait suggéré qu’elle puisse être intéressante, mais il y avait une différence entre ça et y aller sur un coup de tête, alors que le chef d’opération leur avait bien dit de ne pas rester seul.
L’ordre de « bouger » arriva donc un peu en décaler, mais Swann suivit immédiatement, se contentant d’un regard dédaigneux sur Merl qui était psychiquement absorbé dans un autre monde. Sur le chemin du retour, il le pousserait dans la cage d’ascenseur, c’était clair, et ça passerait pour un accident. Ce ne sera pas une grosse perte : il restait encore son frère pour tenir le rôle de bouseux du camp. Il n’avait qu’à se faire pousser la moustache et ça passerait crème.
Dans l’infirmerie avec Stan, puisque Joann avait suivi leur doyen dans son délire, l’étudiant figea sur le spéctacle macabre. C’était… c’était… juste indicible. Les derniers mois l’avaient habituée à la puanteur, aux scènes sordides, aux corps décomposés, mais ça… inutile d’en avoir été témoin pour savoir que des allumés s’étaient bien amusés. A moitié ailleurs, le jeune homme s’approcha comme un automate à l’appel de son mentor pour lui tendre son sac mais ce qu’il n’avait pas prévu, en essayant de décrypter la situation, c’était que les désaxés qui avaient fait ça soient toujours là.
Les deux complices abordaient leur demi-tour, bagages pleins, prêts à continuer, quand une large silhouette leur barra la route. Swann voulut dégainer son arme mais le temps que sa main ne se pose sur la crosse, le contact froid d’une lame se posait sur sa gorge. Il y avait quelqu’un dans l’armoire, depuis tout ce temps ! Son visage se ferma, crispé mais indéchiffrable. Ces sauvages étaient cinglés, putain de cinglés, alors les paroles de l’homme dans l’encablure de la porte ne lui disaient rien qui vaille. Autant parce qu’il accusait leurs comparses d’avoir « profaner leur sanctuaire » que parce que l’unique condition qu’il imposait pour les laisser repartir ne tenait pas debout.
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Et il fallait y aller pour que le langage fleuri de Joy déteigne sur lui mais la stupidité du redneck avait tendance à lui faire s’hérisser les cheveux sur le crâne. Et si ça n’avait été que ça… mais la double-porte avait à peine été bloquée que pornstache s’était mis en tête de prendre la direction de la chapelle, récitant à haute voix les inscriptions glauques écrites sur le mur. Certes, le jeune Blackmore avait suggéré qu’elle puisse être intéressante, mais il y avait une différence entre ça et y aller sur un coup de tête, alors que le chef d’opération leur avait bien dit de ne pas rester seul.
L’ordre de « bouger » arriva donc un peu en décaler, mais Swann suivit immédiatement, se contentant d’un regard dédaigneux sur Merl qui était psychiquement absorbé dans un autre monde. Sur le chemin du retour, il le pousserait dans la cage d’ascenseur, c’était clair, et ça passerait pour un accident. Ce ne sera pas une grosse perte : il restait encore son frère pour tenir le rôle de bouseux du camp. Il n’avait qu’à se faire pousser la moustache et ça passerait crème.
Dans l’infirmerie avec Stan, puisque Joann avait suivi leur doyen dans son délire, l’étudiant figea sur le spéctacle macabre. C’était… c’était… juste indicible. Les derniers mois l’avaient habituée à la puanteur, aux scènes sordides, aux corps décomposés, mais ça… inutile d’en avoir été témoin pour savoir que des allumés s’étaient bien amusés. A moitié ailleurs, le jeune homme s’approcha comme un automate à l’appel de son mentor pour lui tendre son sac mais ce qu’il n’avait pas prévu, en essayant de décrypter la situation, c’était que les désaxés qui avaient fait ça soient toujours là.
Les deux complices abordaient leur demi-tour, bagages pleins, prêts à continuer, quand une large silhouette leur barra la route. Swann voulut dégainer son arme mais le temps que sa main ne se pose sur la crosse, le contact froid d’une lame se posait sur sa gorge. Il y avait quelqu’un dans l’armoire, depuis tout ce temps ! Son visage se ferma, crispé mais indéchiffrable. Ces sauvages étaient cinglés, putain de cinglés, alors les paroles de l’homme dans l’encablure de la porte ne lui disaient rien qui vaille. Autant parce qu’il accusait leurs comparses d’avoir « profaner leur sanctuaire » que parce que l’unique condition qu’il imposait pour les laisser repartir ne tenait pas debout.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Mar 26 Sep 2017 - 12:19
C’était tout simplement une putain d’horreur, ce lieu saint avait été totalement souillé, je ne pouvais pas laisser les choses se faire, il en était de mon honneur de réparer tout ça, je sentais que les poils sur mes bras se hérisser de dégout. Je ne pouvais pas laisser les choses ainsi. J’allais encore me dégueulasser, mais ça n’avait pas vraiment d’importance. C’est à l’aide de mon couteau que je mis un terme à l’existence de ce pseudo Jésus Christ. Il n’y avait de place que pour un seul dans ce monde et ce n’était clairement pas celui-ci. Après quelques efforts, je réussis à atteindre sa tête, mais je ne pouvais me contenter de le laisser sur sa croix, si je faisais un truc ainsi c’était tout simplement indigne de moi. Je décrochais donc ses pieds de là. Le corps commençait presque instantanément à s’affaisser. Après de longues minutes, le corps fini au pied de la croix ce qui en me plaisait déjà beaucoup plus. Je pus enfin reprendre une partie de mes esprits.
- Klingon ?
Kingon ? C’était quoi ça ? Une sorte de truc magique ? J’en avais jamais entendu parler jusqu’à maintenant et je n’étais même pas sûr que ça avait une quelconque importance. Maintenant que le pseudo Jesus était mort, j’avais encore trente-deux morts à tuer et j’étais bien décidé à le faire parce que de toute façon, je n’avais rien de mieux à foutre maintenant. J’entendais vaguement Joann se plaindre qu’on était enfermé, mais ça n’avait pas vraiment d’importance pour moi. Mon regard se posa sur la femme alors que mes mains étaient couvertes du sang du rodeur que j’avais tué un peu avant. Je tremblais, je le sentais et c’est sans doute avec un air un peu fou que je répondais d’une voix assez forte.
- Je n’ai pas fermé la porte alors tu te calmes okay ! Maintenant tu as deux choix ! Soit tu me files un coup de main, soit tu pleures dans ton coin, mais en tout cas, moi j’ai fait mon choix…
Oui, j’étais piquant, oui, ce n’était peut-être pas la priorité, mais je m’en foutais, c’était important. Je commençais à m’en prendre aux connards qui étaient attachés au banc. Je devais les faire disparaitre, tous sans exception. Mon ton monta un peu alors que j’ajoutais avec une certaine forme de démence.
- Je ne peux pas laisser ça comme ça ! Tu comprends ? C’est impossible, ils ont tout souillé… Trente-trois connards comme l’âge du Christ à sa mort…
J’étais littéralement en train de peter un câble, si Jason aurait été présent, il m’aurait sans doute mis une droite pour me remettre sur le droit chemin, mais il n’était pas là pour le faire et j’étais enfermé avec Joann alors à défaut de pouvoir remettre mes idées en place de façon correcte, j’avais des trucs à planter alors je continuais mon boulot.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Mar 26 Sep 2017 - 15:01
• Swann, si tu tentes de désarmer la folle furieuse, c'est réussi. Tu parviens à éloigner ce couteau de ta gorge et à récupérer l'arme.
• Stanley, dommage, toute tentative de désarmer ou doubler l'homme dans l'embrasure de la porte sera un échec. Pire encore, elle pourrait se solder par une blessure de l'un de vous deux. Relance donc un dé simple : 1 une balle perdue va toucher la femme que Swann a désarmé, 2,5 : ton coéquipier est blessé, 3, 4, 6 : c'est toi qui écope d'une blessure légère.
Le cliquetis des chaines s'amplifie, les morts grognent. A force de mouvements l'un d'eux parvient à se libérer de son entrave, s'arrachant le bras qui était pris au piège dans le métal.
Une autre des chaînes finit par lâcher, une dizaine de rôdeurs se lèvent, rampent vers vous, leurs mouvements sont rendus difficiles par cette chaîne qui les maintient encore ensemble mais ils n'en sont pas moins dangereux. Joann, c'est le rang de rôdeurs devant toi qui a réussi à se redresser, renversant le banc et menaçant ta sécurité.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Mar 26 Sep 2017 - 15:23
Elle le regardait faire sans dire quoi que ce soit. Clairement Rogers était un illuminé, profondément atteint sur ce coup, et elle aurait beau dire ou faire, rien ne changerait. Il n'y avait rien ici, rien sauf cette petite mise en scène qui ne lui disait rien qui vaille. Quelqu'un avait mis en place tout ce bordel, c'était sorti d'un esprit plus que dérangé et, visiblement, ce même individu était encore présent sur les lieux. Stan ne l'avait pas cru quand elle avait émis cette hypothèse, mais de toute évidence qu'auraient-ils pu faire de plus en ayant la certitude qu'ils n'étaient pas seuls dans l’hôpital ? Un profond soupir quitta sa trachée dès lors que Smallville eut terminé de lui gueuler dessus. Elle s'en cognait, elle n'en avait rien à faire de lui, s'il n'avait s'agit que d'elle, il aurait pu même se foirer et crever qu'elle n'aurait pas versé une larme, mais il y avait son frangin et, rien que pour Jason, il valait mieux que son abruti de frère reste bien vivant et en un seul morceau.
Pourquoi l'avait elle suivi ? Elle allait finir timbrée à ce rythme. Entre le cinglé bien agité auprès d'elle, prêt à dézinguer les bons petits sujets du Christ trash, ceux les ayant pris à revers pour les enfermer entre ces quatre murs et cette putain de phrase répétée depuis leur entrée dans la Chapelle, Joe sentait le sang bouillir dans ses veines. Les chaines tintaient, les morts grognaient, ça lui éclatait le crâne plus qu'autre chose tout en s'ajoutant au fait qu'elle ignorait si Stan et Swann étaient en sécurité. Subitement, elle se redressa. Même s'il était sur une autre planète, Merl n'avait pas tort, mieux valait se débarrasser des cadavres autour d'eux.
Prête à le faire donc, elle se sentit vaciller de nouveau vers l'assise précédente quand, sans prévenir, les saloperies du banc de devant trouvèrent le moyen de se redresser. Elle était la plus proche, bien évidemment ils allaient se jeter sur elle et déjà, se heurtant à cette moquette poussiéreuse contre laquelle elle venait de retomber, Joe sentait son cœur tambouriner dans sa loge. Inutile de penser au couteau, ils étaient trop nombreux et le temps de pouvoir en achever un, l'autre lui aurait enfoncé griffes ou crocs dans les chairs. Pas le choix donc, elle tenta de dégainer son flingue mais lorsque le canon fut enfin à l'air libre, déjà les paumes rêches, sanglantes et osseuse, d'un macchabée lui avaient agrippé le poignet. Sa lampe avait roulé plus loin, elle ne pouvait plus que le repousser en se fiant au faisceau de celle de Rogers tandis que ses doigts libres cherchaient désespérément à agripper la lame attachée à sa cuisse.
- Fais quelque chose putain !!! Cracha-t-elle en essayant de repousser, à l'aide de ses genoux, la goule dont les mâchoires claquaient à quelques millimètres de son membre.
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