Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Jeu 28 Sep 2017 - 23:26
Se barrer était sans doute la meilleure option. D'après Joann, inutile de songer à bifurquer par le stockage plus loin, ça ne ferait que les ralentir si, toutefois, d'autres connards avaient trouvé judicieux de piéger les lieux. Il y avait bien assez de merdes pour le moment, davantage encore qu'après avoir jeté un dernier coup d’œil à Stan puis s'être rapprochée de l'encadrement de porte afin de surveiller les environs, la jeune femme avait froncé les sourcils en tendant l'oreille. Des râles, plusieurs, beaucoup sans doute, provenants du rez de chaussé peut-être... Ce n'était pas pour la rassurer, Swann était blessé, il perdait du sang, certes ils étaient encore deux - voir trois si Merl parvenait à tirer en le soutenant - à pouvoir assurer leurs arrières, mais tout dépendait du nombre de rôdeurs qu'ils croiseraient.
- Ça grouille encore dans l'coin. Indiqua-t-elle avant d'avancer pour rejoindre la cage d'escaliers où, sans encore les voir, elle percevait des ombres mouvantes. C'était bien ça, il était impossible que les macchabées aient pu ouvrir seuls les portes verrouillées, quelqu'un leur avait sans doute rendu service. Passer par là n'était pas envisageable, aussi revint elle vers les autres. Doit encore y avoir de ces salopards dans les parages... C'est gavé de rôdeurs au rez de chaussé, dans quelques minutes on les aura aux fesses.
Ils inspectaient déjà les fenêtres et autres possibilités de sortir, malheureusement aucune issue de cette salle n'était praticable. Il fallait continuer dans le couloir, tenter leur chance ailleurs. De toute évidence, les marches précédentes étaient truffées de morts et ils ne ressortiraient pas par où ils étaient venus, mieux valait chercher encore et s'éloigner de la horde qui, bientôt, serait à l'étage. Joe quitta l'infirmerie après avoir laissé Stanley s'emparer de l'arme ayant déclenché tout le bordel, elle ne savait pas se servir de ce genre de truc, autant le laisser à plus capable qu'elle.
9 mm au poing, Cain reprit donc la marche, offrant une œillade à Stan afin de lui indiquer qu'elle allait tenter sa chance sur la première porte qui se présentait, qui savait, peut-être qu'ils trouveraient une fenêtre et une échelle de secours... Il ne fallait rien négliger. Elle ouvrit donc avec précaution puis repoussa le battant en restant contre le mur pour mieux sursauter lorsqu'un cri de ravagé fit écho dans leur direction. Un type déboula, coutelas en main, elle n'eut que le temps de lui loger la jambe dans les siennes pour le voir s'étaler dans le corridor. Elle le tenait en joue désormais, fort heureusement il n'était pas armé d'autre chose que la lame qu'il tenait avec avidité. Elle n'attendait qu'un mot, un seul, de la part du mentor pour appuyer sur la gâchette.
- Bouge pas sale enfoiré. Le tuer directement n'était pas utile, Stan désirait peut-être obtenir quelques infos de sa part, allez savoir, elle était simplement prête à lui coller une balle s'il fallait.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 7:10
"Pitié non !" L'homme au sol implore votre pardon. "On voulait juste se défendre. Vous avez envahi l'hôpital, vous avez tué les fidèles ... Pitié, j'ai deux enfants, laissez-moi les retrouver." Mensonge, vérité ? Allez vous le tuer ou le laisser vivre ?
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 10:14
S’il avait été en état, il aurait volontiers envoyé Merl se faire voir. Merde ! Il fallait que ce soit lui qui se retrouve à être le boulet de la bande et, comble de l’ironie, le redneck proposait de le porter pour aller plus vite. Heureusement, l’image floutée du quadragénaire fut remplacée par celle de Joann et la douceur glacée de sa main sur sa joue. C’était absolument stupide et hormonale mais rien que pour le sourire qu’elle lui adressa, Swann se sentit porté par un tout nouvel élan de courage. Qu’elle le compare à du chiendent, ça ressemblait agréablement à un compliment.
-Oui… ç-ça va aller, c’est bon.
Expirant un grand coup, l’étudiant tenta un pas mais, en dépit de l’aversion qu’il ressentait à son égard, il fut soulagé par le soutien que lui apporta l’homme au stetson. Dire qu’il devrait en être redevable à ce bouseux… à l’extérieur de la pièce, tout semblait être parti en vrille. On entendait des râles cadavériques gronder depuis le rez-de-chaussée et, comme le faisait remarquer la trentenaire, ils n’étaient peut-être pas débarrassés de tous les vivants. C’était vraiment frustrant d’en être réduit à suivre, sans pouvoir apporter son aide. Le benjamin avait soudainement l’impression de compter pour du beurre et ça lui coupait l’envie de faire un effort en remerciant sa béquille humaine.
Des rôdeurs par la fenêtre, des rôdeurs qui n’allaient pas tarder à vous rattraper, le temps ne jouait pas en leur faveur. Contraint de suivre, Swann essayait tout de même de régulièrement regarder dans leur dos, vérifier où en était la progression des charognes. Lorsque Joann indiqua silencieusement qu’elle allait tenter d’ouvrir une pièce, le jeune homme s’arrêta et se détacha de Merl. Lui aussi voulait être prêt : si jamais ils étaient une armée là-dedans, alors ils ne seraient pas de trop de quatre flingues pour les acceuillir. L’étudiant avait beau être blessé, il avait la chance d’être droitier. Alors il serait moins précis à une main, encore moins avec le tournis, mais il ferait avec.
Un cri de sauvage précéda la sortie furibonde de l’allumé qui s’effondra de tout son long, fauché par le pied de l’escort-girl. Le voilà qui suppliait, misérablement, tentait de tirer sur la corde sensible. Mais il était tombé sur le mauvais public et ils n’avaient pas le temps. Swann, qui l’avait particulièrement mauvaise de s’être fait touché par ces retardés mentaux, n’attendit pas les ordres de Stan cette fois : il fit un pas, tendit son Remington à un mètre de la cible et lui envoya froidement trois balles. Une dans le ventre, une dans l’aine gauche, une dans le poumon droit. L’homme gémit bruyamment, cracha déjà une gerbe de sang, mais il aurait la « chance » de ne pas mourir tout de suite.
-On a qu’à le laisser au milieu du passage , proposa-t-il d’une voix inexpressive, le visage néanmoins tendu par la douleur, il distraira les voraces un moment.
Car si on pouvait être sûr d’une chose, c’était que les cadavres ne refusaient jamais de s’arrêter pour un snack.
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Expirant un grand coup, l’étudiant tenta un pas mais, en dépit de l’aversion qu’il ressentait à son égard, il fut soulagé par le soutien que lui apporta l’homme au stetson. Dire qu’il devrait en être redevable à ce bouseux… à l’extérieur de la pièce, tout semblait être parti en vrille. On entendait des râles cadavériques gronder depuis le rez-de-chaussée et, comme le faisait remarquer la trentenaire, ils n’étaient peut-être pas débarrassés de tous les vivants. C’était vraiment frustrant d’en être réduit à suivre, sans pouvoir apporter son aide. Le benjamin avait soudainement l’impression de compter pour du beurre et ça lui coupait l’envie de faire un effort en remerciant sa béquille humaine.
Des rôdeurs par la fenêtre, des rôdeurs qui n’allaient pas tarder à vous rattraper, le temps ne jouait pas en leur faveur. Contraint de suivre, Swann essayait tout de même de régulièrement regarder dans leur dos, vérifier où en était la progression des charognes. Lorsque Joann indiqua silencieusement qu’elle allait tenter d’ouvrir une pièce, le jeune homme s’arrêta et se détacha de Merl. Lui aussi voulait être prêt : si jamais ils étaient une armée là-dedans, alors ils ne seraient pas de trop de quatre flingues pour les acceuillir. L’étudiant avait beau être blessé, il avait la chance d’être droitier. Alors il serait moins précis à une main, encore moins avec le tournis, mais il ferait avec.
Un cri de sauvage précéda la sortie furibonde de l’allumé qui s’effondra de tout son long, fauché par le pied de l’escort-girl. Le voilà qui suppliait, misérablement, tentait de tirer sur la corde sensible. Mais il était tombé sur le mauvais public et ils n’avaient pas le temps. Swann, qui l’avait particulièrement mauvaise de s’être fait touché par ces retardés mentaux, n’attendit pas les ordres de Stan cette fois : il fit un pas, tendit son Remington à un mètre de la cible et lui envoya froidement trois balles. Une dans le ventre, une dans l’aine gauche, une dans le poumon droit. L’homme gémit bruyamment, cracha déjà une gerbe de sang, mais il aurait la « chance » de ne pas mourir tout de suite.
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Car si on pouvait être sûr d’une chose, c’était que les cadavres ne refusaient jamais de s’arrêter pour un snack.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 10:39
La fenêtre ne donnait pas sur le parking mais de l'autre côté. Et la situation ne semblait pas folle par là-bas. S'ils voulaient descendre, ils devaient commencer par trouver une issue du bon côté du bâtiment, à savoir l'autre. Mais la blessure de Swann rendrait l'opération dans tous les cas périlleuse. Enfin encore plus qu'elle ne l'était déjà ! Stanley ne savait trop qu'en penser.- Faudrait voir à quoi ça ressemble côté rue, dit-il avec empressement.
Il entraina donc son groupe à sortir d'ici et il prit au passage le fusil mitrailleur sur le cadavre écorché du type qui leur avait tiré dessus. Ses mains s'empourprèrent encore davantage de sang. Bien, il restait des munitions. Il planta aussi son couteau dans le crâne de la dépouille pour la forme.
Sans surprise de nouveaux râles commençaient à se faire entendre. Joann partit en éclaireur jusqu'à la cage d'escalier et leur apprit que ce petit monde venait du rez-de-chaussée. Elle avait raison : il avait encore des survivants là-dedans. Chiottes ! Le jeune homme grimaça.- Par là, dit-il en faisant travailler son sens de l'orientation. Un instant plus tard, la jeune femme ouvrait une porte au hasard, de laquelle un homme se jeta sur eux misérablement. Il finit au sol en moins de deux. L'entraînement prodigué chez les Remnants payait. Clairement. Trois coups de feu retentirent. Stan jeta un coup d’œil vers Swann, retenant difficilement un sourire en coin.Rogers, fouille la pièce, commanda-t-il. Pour dénicher une quelconque autre menace. D'un coup de pied dans la main de l'inconnu, il le défit de son arme blanche et s'approcha de son visage, la mine peu engageante.Combien de personnes sont réfugiées ici ? Demanda-t-il au gars agonisant sur un ton qui n'invitait pas au mensonge. Il n'attendait pas vraiment de réponse... Il hocha la tête à la proposition de Swann.Bonne idée, lâcha-t-il, sans une once d'émotion dans la voix.Si on en croise d'autres, on les abat. Tous. Sans pitié, aucune.
Il pénétra rapidement dans la pièce ouverte par Joann pour rejoindre Merl et faire un rapide état des lieux.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 10:55
Putain, mais ils étaient partout c’est connards. Je n’étais cependant pas spécialement étonné de les voir sortir de partout. Voilà qu’il était question de s’éloigner des escaliers, mais en même temps, c’était un peu dommage parce que cela impliquait également s’éloigner des cages d’ascenseur et je pense vraiment qu’il y avait un truc cool à faire avec. Genre descendre le long du filin attirer les connards dans le trou et pouvoir se barrer comme si de rien était. Enfin, c’était un plan qui était super cool sur le papier même si en vrai c’était sans doute compliqué à mettre en place.
- Ce serait sans doute plus rapide d’attirer les connards dans les cages d’ascenseur et passer par le rez-de-chaussée.
Je ne savais pas trop par où on était censé passer, mais une chose était certaine, j’avais sincèrement l’impression de me trainer dans cette histoire. Je ne savais pas quel genre de plan, ils avaient bien pu prévoir, mais dans le fond, je sentais que tout c’était en train de foutre le camp. De toute façon comme souvent mon idée fit une sorte de bide, parce que toutes mes idées étaient débiles pour eux. Pas question de se prendre la tête pour autant, j’entendais déjà Stan donner des ordres et pour le coup, tout ça me parler bien plus.
- C’est bien reçu.
C’était simplement rentrer dans une pièce pour regarder ce qu’il y avait dedans, tuer si vivant il y avait. Ce n’était pas compliqué comme plan et c’était parfaitement le genre de chose qui me convenait. De toute façon, dans cet hôpital. Il n’y avait que des connards qui avaient souillé une église, l’autre que Swann avait laissé pour mort l’avait dit. On avait tué leurs fidèles. Quel genre d’être humain pouvaient-ils être pour faire un truc comme ça ? Rien qu’en y pensant, j’avais un énorme frisson.
Je me positionnais rapidement devant le porte avant de l’ouvrir d’un coup sec. Le battant claqua contre le mur et je remarquais un homme présent dans cette pièce. Je levais mon arme que j’avais récupérée juste avant le mis en joue et tira sans réfléchir plus longtemps. Une balle en pleine tête, je ne pouvais pas faire mieux que de lui promettre une mort rapide et presque indolore. Je me rapprochais ensuite rapidement de la fenêtre pour voir la situation en bas.
- Il faut qu’on s’éloigne encore, il y a beaucoup trop de monde en bas.
En quelques enjambées, j’avais retrouvé le groupe dans le couloir, on devait continuer d’avancer. Je lançais tout de même un regard en coin du côté de Swann, je m’inquiétais toujours de son état même si ce n’était peut-être pas la préoccupation première du groupe.
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 11:19
"Pitié" ? Avait elle de la pitié pour ce genre de salop ? Absolument pas, néanmoins, ce ne fut pas elle qui lui tira dessus mais Swann. Ce soudain sans froid, mêlé à la rage qu'il dégageait au sujet de ces types, logea un sourire à ses lèvres. Cet abruti n'était pas mort pour autant, il allait crever là, servant de buffet libre service aux charognes qui s'inviteraient d'ici peu. Joann observa Blackmore sans cesser de sourire, le gosse avait beau être blessé, il n'en demeurait pas moins capable, pour le moment il tenait encore sur ses jambes, faiblement certes, mais c'était mieux qu'un poids mort sur les épaules.
Le dernier ordre de Stanley, Cain l'imprima dans sa mémoire. Merl fila dans la pièce qu'elle venait d'ouvrir, Maverick sur les talons. Joe resta auprès de Swann et vint le soutenir le temps que les deux autres ressortent. Smallville défonça un autre battant. Là aussi rien à tirer, les morts s'amassaient aux pieds des fenêtres, sauter reviendrait à se péter une jambe et à finir en menu du jour. Des tas de portes mais pas encore d'issu, c'était merdique, les râles se rapprochaient. Certes il y avait deux corps fraîchement servis, mais cela ralentirait-il la troupe de macchabées ?
Joann préféra ne pas y songer, elle lâcha Swann, prenant soin de le laisser s'appuyer au mur le plus proche, le fixa, le préparant ainsi à tirer s'il y avait lieu, puis logea la rangers dans un autre battant. L'arme pointée devant elle, l'escort pénétra les lieux pour capturer la silhouette d'un autre enfoiré. Sans émotion aucune, elle tira, une fois, puis deux. Une balle dans le genou, une balle dans la main qui tenait l'arme blanche. Il crèverait dans la douleur, c'était peut-être plus jouissif encore que d'avoir à lui coller une balle dans la tête, il se ferait dévorer par les charognes. Swann avait eu là une idée lumineuse que de se servir d'eux pour assurer leurs arrières.
Déjà Stan investissait cette pièce, cherchant la faille qui leur permettrait de sortir... Rien une fois encore, cet hôpital était un labyrinthe duquel il serait difficile de sortir. Néanmoins, elle agrippa le col de veste de sa victime et la traîna jusqu'au corridor après avoir récupéré le poignard qui lui appartenait. Il était en première ligne désormais, il ferait la joie des blattes affamées, mais pour être sûre qu'il ne se redresse pas, Cain se baissa à sa hauteur et lui offrit un sourire morbide en lui plantant lentement sa propre lame dans l'abdomen. Douleur, sang, cri... Parfait, il attendrait là le reste du dernier jour de sa misérable existence. Il l'insulta une dernière fois, entre deux souffles étranglés par l'hémoglobine.
- La ferme, sans quoi il t'en remet une dans la panse. Siffla-t-elle en désignant Swann. Crève en silence connard...
Joann attendit son ami et Merl puis continua la route en soutenant Blackmore. Il fallait trouver une issue et vite car, en tournant les traits vers l'arrière du couloir, elle voyait des ombres danser... Les morts ne tarderaient plus...
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Re: Opération 3 : Dead men take no pills
Ven 29 Sep 2017 - 19:51
Un sourire mesquin et satisfait venait d’étirer les traits blafards de Swann. Les approbations silencieuses de Stann et Joann étaient tout ce qu’il demandait. Un peu comme une récompense d’ailleurs, alors qu’il essayait de reprendre sa progression seul, les bras de la trentenaire vinrent le soutenir pendant que le militaire et les bouseux s’occupaient d’une nouvelle pièce. Au travers le sang, la sueur et la mort, il réussissait à deviner l’odeur propre à la femme. Il faisait de son mieux pour ne pas lui peser trop lourd et en même temps, ce contact était quand même une douce consolation.
Une détonation, un nouveau cinglé qui tombait. Chaque fois, c’était une intense satisfaction qui faisait momentanément oublier à l’étudiant la douleur qui irradiait son corps. Toujours pas d’issue et dans la salle suivante, ce fut Joann qui s’occupa de plomber, de traîner, puis de planter un de ces survivants allumés. Appuyé contre le mur, là où elle l’avait laissé, le jeune Blackmore toisait leur victime qui se recroquevillait sur elle-même sans la moindre once de pitié. Il avait l’air de marmonner, sans doute des prières ou des malédictions, qu’importe ?
Un hurlement se répercuta dans le couloir : c’était le premier des hommes qu’ils avaient abandonné. Une poignée de rôdeur venait d’atteindre leur étage et se jetaient désormais sur le corps mutilé comme une nuée de voraces. Plus le fanatique criait, plus les charognes s’agglutinaient, jusqu’à ce qu’il disparaisse sous une masse de membres putrides et de chevelures grasses. De temps à autre, une gerbe de sang giclait jusqu’au plafond ou un mordeur s’écartait des autres avec un organe frais entre les mains.
-C’est ce qui t’attend , cracha Swann à la dernière victime de Joann avant de se mettre à suivre le rythme.
Les casse-croûte allaient servir de diversion, mais pas éternellement. D’ici à ce que les dépouilles fraîches soient rongées jusqu’à l’os, il faudrait qu’ils aient trouvé une voie pour se sortir d’ici. Surtout que même s’il n’en disait rien et continuait à progresser la tête haute, la vision de l’étudiant se trouvait sévèrement, des sueurs glacées descendaient le long de son dos et son arme à feu lui paraissait de plus en plus lourde…
Une détonation, un nouveau cinglé qui tombait. Chaque fois, c’était une intense satisfaction qui faisait momentanément oublier à l’étudiant la douleur qui irradiait son corps. Toujours pas d’issue et dans la salle suivante, ce fut Joann qui s’occupa de plomber, de traîner, puis de planter un de ces survivants allumés. Appuyé contre le mur, là où elle l’avait laissé, le jeune Blackmore toisait leur victime qui se recroquevillait sur elle-même sans la moindre once de pitié. Il avait l’air de marmonner, sans doute des prières ou des malédictions, qu’importe ?
Un hurlement se répercuta dans le couloir : c’était le premier des hommes qu’ils avaient abandonné. Une poignée de rôdeur venait d’atteindre leur étage et se jetaient désormais sur le corps mutilé comme une nuée de voraces. Plus le fanatique criait, plus les charognes s’agglutinaient, jusqu’à ce qu’il disparaisse sous une masse de membres putrides et de chevelures grasses. De temps à autre, une gerbe de sang giclait jusqu’au plafond ou un mordeur s’écartait des autres avec un organe frais entre les mains.
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Les casse-croûte allaient servir de diversion, mais pas éternellement. D’ici à ce que les dépouilles fraîches soient rongées jusqu’à l’os, il faudrait qu’ils aient trouvé une voie pour se sortir d’ici. Surtout que même s’il n’en disait rien et continuait à progresser la tête haute, la vision de l’étudiant se trouvait sévèrement, des sueurs glacées descendaient le long de son dos et son arme à feu lui paraissait de plus en plus lourde…
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