Donnez lui un point d'appui, et il pourrait soulever le monde ! Aaron est quelqu'un de solide, autant parce qu'il passe le plus clair de son temps à s'entraîner et à se maintenir en forme, mais également parce qu'il a soif d'aventures et de découvertes. Le jeune homme est quelqu'un de plutôt fiable et sur qui on peut compter, même si on n'est pas toujours forcément enthousiaste à l'idée de le fréquenter, on ne peut nier qu'il a prouvé sa valeur à plusieurs reprises, ce qui en fait un survivant accompli et un allié de premier choix.

Étant quelqu'un d'assez vif d'esprit et observateur, il ne laisse aucun détails au hasard. La moindre chose qu'il pourrait voir, ou entendre sera analysé par son propre ressenti, parfois pour le meilleur... Comme pour le pire ! Car cela lui laisse un champ d'action suffisamment large pour se servir de la moindre information acquise, nul doute qu'il vaudrait mieux faire attention à ce que vous pourriez laisser deviner en sa présence n'est-ce pas ?

Si à l'époque on avait l'habitude de dire que « Le temps c'est de l'argent » , Aaron a en tout cas parfaitement conscience de l'importance capitale que peut avoir un manque de réflexes, ou la peur d'agir. Pragmatique  il apporte beaucoup d'importance à la valeur des choses et préfère agir plutôt que de réfléchir en général, en mettant toutes les ressources qui sont à sa portée pour retourner la plupart des situations à son avantage.

Avec Aaron, c'est tout, ou rien. Il est entier et intègre. S'il vous apprécie, vous pourrez aisément en prendre conscience et vous vous en ferez peut-être un ami, mais s'il vous prend en grippe pour quelque raison que ce soit, il ne se privera jamais de vous en informer ! Sa franchise n'est pas forcément comprise et tolérée par tout le monde, mais il s'estime fier de pouvoir affirmer sans craintes ce qu'il ressent.

Il n'aura d'ailleurs aucun mal à faire comprendre ses intentions aux autres, si le besoin s'en fait ressentir. Éloquent, il n'a pas à beaucoup se forcer pour convaincre ou émouvoir par la qualité de sa parole et de ses propos.

D'ailleurs, que ce soit en bien ou en mal, il est impossible de ne pas se faire une opinion du jeune homme! Aaron ne laisse personne indifférent, il y aura toujours quelque chose à dire de lui, qu'il ait volé votre déjeuner, celui de votre voisin, sa belle gueule ou le style avec lequel il élimine les rôdeurs... Si captivant, et il n'en a peut-être même pas conscience !

Peut-être devriez vous réfléchir à deux fois avant de l'inviter trop spontanément ou de vouloir passer du temps avec lui ? Désinvolte, Aaron a tendance à agir avec impertinence, sans prêter attention à son entourage, le genre de gars à mettre les pieds sur la table, ou dans le plat. Marcher sur les plates bandes des autres est loin d'être une chose qui l'inquiète, ou qui même le dérange à vrai dire.

Le jeune homme a une haute estime de lui-même et est très orgueilleux. Son arrogance et sa suffisance ne sont plus à prouver. Fier comme un lion, et ayant parfaitement conscience de son potentiel et de ses capacités. Sa nature sombre et taciturne en font quelqu'un de difficile à aborder et de compliqué à sonder.

Et si la raison pour laquelle les gens avaient parfois du mal à composer avec lui se trouvait là ? Intolérant, Aaron semble parfois se comporter comme s'il en voulait à la terre entière, mais c'est plus fort que lui. Il a du mal à s’accommoder avec les personnes avec qui il ne se sent pas en phase, ou qui ne lui ressemblent pas. D'ailleurs, il ne se soucie guère de ce que les autres peuvent penser ou ressentir et est parfois assez fermé d'esprit, ce qui peut assez facilement se retourner contre lui.

Obtenir sa confiance n'est pas chose aisée, mais la trahir ne risque pas d'être très bon pour vous... Aaron est quelqu'un de très rancunier, il préfère la qualité à la quantité en ce qui concerne les relations sociales, et pourrait devenir odieux envers la personne contre qui il aurait des griefs.

C'est sans doute également là que le bas blesse... Ne mesurant pas toujours les conséquences de ses actes. Ses intentions ne sont pas toujours bonnes. Malveillant, s'il a la possibilité de causer du tort à qui ce soit, il se pourrait très bien qu'il envisage de le faire... Mensonges ? Manipulation ? Menaces ? Rien que ça ? Le monde est un jeu pour Aaron ! Et des raisons d'agir comme ça sont multiples. S'amuser, foutre la merde, tuer l'ennui...

Même si son jeune âge n'excuse pas tout, Aaron reste un jeune adulte qui a du se faire seul, et son comportement est parfois assez immature, ce qui peut aussi bien le faire passer pour un gars décontracté et bon-vivant, mais également pour un petit con puéril et prétentieux... Une rare lueur anime parfois ses yeux, celle de l'innocence, de l'adolescent bien sous tous rapports et insouciant qu'il s'autorise encore parfois à être, quand il a la possibilité de prendre un peu plus les choses comme elles viennent, et pas comme elles sont réellement.

→ qualities.
Solide
Observateur
Pragmatique
Intègre
Eloquent
Captivant → defects.
Désinvolte
Orgueilleux
Intolérant
Rancunier
Malveillant
Immature

Aaron est un jeune adulte plutôt bien de sa personne, assez bien proportionné et doté d'une assez belle gueule, il faut l'avouer ! C'est à la fois l'ange et le démon, ses traits juvéniles ne mentant pourtant pas sur son jeune âge, il dégage de lui une grande sensation de confiance, et d'assurance qui rendent parfaitement honneur aux nombreuses heures qu'il passe à s'entraîner. Ses yeux bleus ainsi regard perçant et intense pourraient aisément troubler les plus craintifs, ou vous charmer ? En espérant pour vous qu'il ne cherche pas à en tirer un avantage !

Son corps, à la musculature bien développée dont il paraît très fier semble prêt à faire courber l'échine de n'importe quelle personne qui se tiendrait en travers de sa volonté. Aaron mesure un bon mètre quatre-vingt huit pour environ 90 kilos. Il a les cheveux blonds, qu'il prend un malin plaisir à coiffer en volume, quand il ne les plaque pas vers l'arrière pour les attacher. Sa barbe peut être plus ou moins développée selon ses envies.

Son style vestimentaire est plutôt dans l'aire du temps, et comme il aime soigner son apparence, ça tombe bien ! De vêtements plus confortables ou sportifs quand il a du temps libre, à un style plutôt élaboré mais qui reste décontracté. Il n'est pas étonnant de le voir se balader dans de grandes variétés de tenues : hoodie, sweat, blouson de cuir, trench-coat... Avec la paire de jeans, les treillis, baskets, rangers ou santiags qui complètent avec aisance son style bien à lui !

Au combat, son arme la plus fidèle... Ce sont ses valeureux poings ! Mais Aaron utilise également un couteau de survie militaire qui appartenait à son défunt père, ainsi qu'une machette. Son arme à feu de prédilection est un Desert Eagle, ou un calibre 9mm quelconque.

Aaron Madigan est né le 10 Mai 1991 de l’union de Gillian Leigh et Joseph Madigan à Bainbridge Island, lors de la lune de miel de ses parents. Cadet d’une sœur Jennifer et aîné d’un frère Peter. Il a passé la plupart de son enfance en Californie, sous la couverture bienveillante de sa famille et de ses proches.

Son père, un militaire de carrière lui inculqua de fortes valeurs, son éducation parfois stricte contrebalancée avec celle de sa mère, une décoratrice d’intérieur à la nature calme et bienveillante. Ils avaient tous deux leurs préférences et leurs méthodes pédagogiques : L'un plus pragmatique et l'autre plus théorique. Une réprimande pour le jeune garçon finissait parfois par une prise de bec entre les deux parents, et par chance pour lui, ça arrivait souvent ! Néanmoins, Il apprit très tôt ce qu’était la fierté et l’honneur, se réjouissant de chaque but atteint, chaque accomplissement que cela représentait, impatient de la route et des épreuves que annonçaient ses prochains défis. Ses sens autant en éveil que son fort tempérament qui le faisaient rarement tenir en place. Aaron s'intéressait également à une variété de sujets et de choses, désireux d'en apprendre toujours davantage sur ce monde dans lequel il vivait.

A l'âge d'à-peine huit ans, Aaron avait déjà appris ce que des personnes mettaient parfois toute une vie à apprendre : Se débrouiller seul.

Ses relations avec son frère et sa sœur étaient plutôt bonnes durant l’enfance. Les trois ne manquaient pas de se taquiner, ou d’être complices. Du trio, Jennifer l’aînée était la plus maligne, Aaron le plus courageux et Peter le plus ingénieux. Une sacré bande ! Personne ne s’était surpris d'avoir arrêté de compter le nombre de fois que les parents des jeunes Madigan avaient hurlé leurs noms où les avaient poursuivi pour leur tirer les oreilles en bonne et due forme !

Sa scolarité se déroula sans réels encombres : Si on excluait les nombreuses retenues à cause de son attitude et sa désinvolture, ainsi que le fait qu'il était parfois dissipé,  il demeurait un élève méritant et doté d’un certain potentiel. Bien que n’ayant pas conscience de comment l'exploiter. Il ne manqua pas de profiter des privilèges de la situation aisée de sa famille pour suivre des cours particuliers et combler ses lacunes. Bien qu'un peu contrarié de se sentir un peu à la traîne par rapport aux autres, et de se sentir démarqué, il n'aimait pas être considéré comme un assisté, assistant peut-être pas, mais assisté, ça le dérangeait. Néanmoins, le jeune garçon ravala sa fierté et se plia à la volonté de ses parents, espérant, en ne les contrariant pas, qu'il arriverait à rendre le tout moins pénible.

Les sciences et l’histoire étant loin d’être des amies de référence pour le jeune garçon, certaines sessions étaient parfois si rythmées qu’il profitait de chacun de toutes les occasions pour souffler : se faire porter pâle, baratiner et inventer toutes sortes d’excuses, avoir une ribambelle d’oncles, tantes et cousins malades ou de chien dévorant ses devoirs. Et dire qu’il aurait perdu bien moins de temps s’il s’était directement mis au travail… Néanmoins : Thank God , It's Friday ! Aaron remerciait toutes les forces de l’univers pour l’invention des week-ens, congés et autres vacances qui représentaient autant d’opportunités de pouvoir réellement se la couler douce… Et puis c'était l'occasion parfaite de lâcher un peu prise sur le monde réel, déjà si exigeant pour un si jeune garçon.  Ainsi que celle de s'adonner à différents hobbies.

Les nombreux voyages que le jeune garçon fit, entouré de sa famille lors de ces « breaks » ne faisaient que le rendre désireux d’en faire d’autres. Déguster une pizza dans un restaurant de la ville de Pise pour la semaine suivante slalommer sur les pistes de ski dans les Alpes ne suffisait pas, il voulait découvrir d’autres horizons car il pensait que le monde était tel qu’il était parce qu’il attendait qu’on l'explore et qu’on en découvre tous ses secrets.

A ses dix ans, il s’est découvert une grande passion pour le sport. Aaron eut d’ailleurs l’opportunité d’en expérimenter plusieurs avant de finalement faire les beaux jours de l’équipe de football américain de son lycée quelques années plus tard, se révélant un sportif consciencieux et déterminé, avec un sens aigu de la compétition, bien qu’on lui reprochait souvent d’être mauvais perdant, ses adversaires admettaient sans difficulté sa valeur et l’atout qu’il représentait pour ses pairs.

Il se découvrit également une passion pour la photographie, après avoir commencé à prendre des clichés au hasard, il s’est vu offrir un appareil photo qui lui permit alors d’immortaliser à peu près tout ce qu'il souhaitait…Au sujet de son autre passion qui était la musique ? Hé bien la guitare avait du reposer dans son étui un sacré bout de temps vu la poussière répandue dessus…

Et puis l'adolescence arriva, cet âge ingrat ou Aaron ne manqua aucune occasions de se soustraire à l’autorité de ses parents pour faire ses propres expériences. A 15 ans et toujours avec un pied dans le milieu du sport, il avait, avec quelques amis rejoint un groupe d’adeptes du Free Running. Et bien que passionné et impatient d'apprendre tous les rudiments du Parkour, il fut bientôt compliqué pour Aaron de dissimuler les nombreux bleus, les absences à répétition et le manque d’assiduité dans les cours ou au football. Son père, sous menace de lui couper les vivres, l’empêcha de continuer à profiter de sa passion.

C'était une période pénible pour Aaron, qui se revoyait tout jeunot à être contraint de faire des choses qui ne lui plaisaient pas. Mais il comprenait, même s'il n'était pas d'un naturel très patient, quand il apprenait à canaliser son trop plein d'énergie, il s'efforçait d'être le plus attentif possible au monde qui l'entourait. Carpe Diem, même si à cette époque là, ses ailes étaient sévèrement entravées.

Le lycée succéda au collège. 16 ans, et pour l'adolescent, c'était du pareil au même ! Tel un poisson dans l'eau, il s'habituait facilement à ce nouveau milieu. Néanmoins, ce fut la première fois qu'il fut séparé de son frère et de sa sœur, ainsi que privé de certains de ses repères. Quelques tensions avaient éclaté avec certains élèves, et il ne fallut bientôt plus l'accompagner ou lui indiquer le chemin de la salle de retenue, du conseiller d'orientation ou du conseil de discipline : Tous s'accordaient à dire que Aaron avait du potentiel, et était une figure incontournable pour le lycée et son équipe de football, mais qu'il devait penser à changer son comportement, et mettre sa fierté de côté, afin d'accepter de l'aide quand elle s'avérait vraiment légitime.

Au fur et à mesure du temps, les bobards et les règlements à l'amiable n'étaient plus spécialement nécessaires. Il faisait preuve de bonne foi, était respectueux et poli, et puis il fut autorisé à retourner courir sur les toits, filant à vive allure et réalisant des figures acrobatiques pour ajouter du style à sa course. Avec sa bande de potes, et autour des premières bières qui lui valurent sa première cuite -et une fameuse punition!- il s'imaginait Messager hors-la-loi d'une société ultra-surveillée, obligé de passer par les toits et à toute vitesse pour transmettre des messages et des contenus sensibles.

Plutôt beau garçon, et pas indifférent à la compagnie des jeunes filles. Il eut quelques flirts, mais était incapable d'éveiller en l'élue de son cœur un quelconque intèrêt à ses yeux. Bien que blessé dans son orgueil, il ressentit pour la première fois des sentiments amoureux, et puis comprit ce que pouvait être la haine quand il aperçut un de ses plus proches amis... Et par la même occasion lui flanquer un bon coup de poing et surtout, se faire renvoyer du lycée.

Tous ses privilèges lui furent à nouveau retirés, d'abord pour un temps. Parce que ses parents étaient intimement convaincus qu'ils n'avaient pas mis au monde un futur bon à rien pédant, grossier et impatient ! Et puis des compromis furent trouvés, dans un premier temps aussi. Parce que si il retrouvait peu à peu ses petites habitudes, la nouvelle tomba, comme un couperet. Ses parents projetaient de déménager à Bainbridge Island, parce que charmés par cette ville qui avait d'ailleurs vu naître l'adolescent qui n'était absolument pas ravi de la perspective d'aller y vivre !

Néanmoins, il n'eut pas vraiment le choix. Jennifer, gentille mais très discrète, accepta sans regrets, Peter le prit aussi mal que Aaron. Les deux frères s'étaient alors ligués contre le reste de la famille, faisant preuve d'une rare insolence, jouant à tester les limites de leurs parents qui n'étaient toutefois pas assez dupes pour tomber dans le panneau. Et puis c'était de bonne guerre, Aaron avait fini par reprendre les cours, empocher son diplôme et reprendre le Free Running. Jennifer était inscrite à l'université et Peter suivait des études en alternance... Mais qu'avait prévu Aaron au juste ? Lui-même ne savait pas trop … Un comble, étant donné son intérêt pour de multiples choses... Les premières semaines, on ne l'ennuya pas trop avec ce sujet, mais il dut finir par rendre des comptes... Et puis il avait fini par joindre l'utile à l'agréable... C'était ce qu'il avait soutenu. Et à 18 ans, il devenait l'un des plus jeunes coursiers d'une entreprise spécialisée dans le transport et la livraison de marchandises, arpentant l'île et partant parfois travailler sur Seattle en chevauchant son vélo.

Si il ne s'était pas trop posé de questions, ses parents eux ne comprenaient pas, s'assurant qu'il comprenait bien qu'il ne ferait pas ça toute sa vie, qu'il pourrait avoir une bourse... Le plan était parfait, il partirait donc à Stanford au début du mois de Novemre 2009.

Les années qui suivirent lui offrirent de belles perspectives sportives, mais il ne fut pas aussi brillant dans les cours. Après avoir repiqué une année, et s'accrochant comme un beau diable. Aaron finit par perdre sa bourse à 20 ans, essayant tout de même de terminer sa première année par ses propres moyens... Et son travail temporaire devint celui qui le rendaient adulte et responsable, propriétaire d'une carte de banque et qui pourrait en faire ce qu'il voulait... Enfin presque.

Si au moins il avait tous les vêtements, équipements et jeux vidéo qu'il voulait. Il n'était pas tout à fait libre d'utiliser son argent comme il le souhaitait, il revendiqua ses droits à 21 ans, finissant par trouver un terrain d'entente avec ses parents. Aaron commença à mettre de l'argent de côté, désireux de prendre son indépendance. Il souhaitait rester vivre sur l'île, mais les loyers étaient exorbitants et le projet ainsi que le chantier prévu pour construire sa maison de rêve fut annulé. Alors, ce n'était pas par choix, mais il finit par se complaire, rassuré par le cocon familial, restant toutefois à l’affût de toutes les opportunités qui se présenteraient à lui.

Jusqu'à Octobre 2015 :

Aaron mène une vie paisible sur Bainbridge Island, entouré de ses proches et de sa famille. A l'abri du besoin et des problèmes et comme la plupart des autres personnes du monde à ce moment précis. Aaron avait 24 ans désormais, et il avait eu des propositions encourageantes pour un appartement. Bien que loin de la maison qu'il espérait à la base, il en prit acte mais, il voulait avant toutes choses profiter de cet été avant de se lancer dans le grand bain. Il n'eut pas beaucoup de mal à convaincre ses parents de partir -leur faire un peu d'air- passer l'été à Seattle et aux alentours avec ses amis.

Ce furent littéralement les meilleures semaines de sa vie, la tête pleine de souvenirs, et regonflé à bloc, il avait alors prolongé un peu son séjour avant d'apprendre, comme beaucoup de ses amis les faits divers de violences physiques et la piste d'un virus. Aaron avait réussi à rejoindre Bainbridge Island pour y retrouver sa famille avant que la loi martiale ne soit instaurée.

Octobre 2015 :

Il a bien du entendre parler de la piste du virus, mais est-ce qu'il a vraiment prêté du crédit à tout ça  ? Pas forcément, il s'est surtout dit que les choses finiraient bien par se tasser à un moment ou à un autre. Dommage que la plupart de ses programmes télévisés préférées aient été remplacés par des flash infos et que l'arrivée de tous ces militaires ainsi que la mauvaise météo l'empêche de passer le temps comme il le voudrait. L'inquiétude a toutefois commencé à monter, de jour en jour, des tensions éclatèrent entre de nombreux résidents du Fort. Le père d'Aaron fit tout son possible pour préserver sa famille du chaos qui s'annonçait.  Jennifer et Peter devaient arriver dans les jours qui viennent, il espérait les revoir au plus vite.


Jusqu’à Octobre 2016 : 

Il finira par s'accommoder tant bien que mal avec la présence des militaires, et mène une vie à peu près normale, en dépit de l'inéluctable dont personne n'avait encore conscience à ce moment là. Un jour, Aaron parvient à échapper à la vigilance des militaires, et à quitter le refuge, jusqu'à suivre un groupe parti en ravitaillement aux environs du refuge. Il finira par découvrir ce que sont réellement les rôdeurs et le danger qu'ils représentent... Il ne parlera à personne de ce dont il a été témoin. C'est une période difficile pour le jeune adulte, car une part de lui refuse de croire ce qu'il se passe réellement.

Avec le temps et les expériences, Aaron commence à accepter ce qui est en train de se passer et se convainc qu'il doit faire avec quoi qu'il arrive. Il se porte d'ailleurs volontaire comme beaucoup d'autres bénévoles pour aider à la construction de la barricade pendant quatre mois. La vie ne reprend pas exactement son cour normal, mais l'espoir et la sécurité que pourraient offrir la barricade l'aide à s'investir dans sa tâche.

Il aura l'occasion de prouver sa valeur lors de l'attaque d'une bande de pilleurs. Malgré les risques inconsidérés qu'il prit ce jour là, il fera preuve de beaucoup de courage et de combativité. Fier de cet exploit qu'il espère rééditer, et avec pour but de protéger sa famille, il souhaite faire partie des personnes responsables de la sécurité et du ravitaillement, mais c'est un échec. Il n'est pas pris au sérieux, et le fossé se creuse un peu plus avec ses proches qui ne comprennent pas pourquoi il tient tant à risquer sa vie, mais pour lui, c'est parfaitement limpide. Il se dit qu'il n'est pas trop tard pour de partir à la découverte du monde qui l'entoure, et que les rôdeurs ne sont qu'un obstacle à affronter. Sans le savoir, il sera grandement préservé de beaucoup d'incidents divers jusqu'au suicide d'un civil qui contamine rapidement d'autres résidents du camp... Aaron y perdra ses parents, son frère et sa sœur.

Décembre 2016 :

Aaron est complètement meurtri, dépressif, il se renferme complètement sur lui-même et n'a que peu de contacts avec l'extérieur. Les seules personnes de son entourage encore en vie prétendaient qu'il semblait s'être assombri, ce qui n'avait rien d'étonnant de prime abord, mais que dans le cas de Aaron, c'était particulier.

C'était comme si son âme avait été noircie de manière indélébile par les horribles événements qu'il a du surmonter. Son orgueil et sa fierté étaient le moteur qui l'animait, preuve de sa solidité, et de sa force, tel un lion. Il passa des jours, et puis des semaines, et des mois entiers reclus dans la maison familiale, qu'il avait réaménagée à de nombreuses reprises, lire une partie de l'impressionnante collections de livres de la famille -dont pratiquement aucuns n'appartenaient à Aaron- compter chacun des pavés qui composaient le carrelage du sol, s'amuser à deviner d'où pointerait le premier rayon de soleil, ou quand ce serait la pleine lune...

Il continuait d'entretenir sa forme physique avec des entraînements quotidiens et très élaborés, testant lui-même ses limites et sa tolérance à la douleur, éprouvant également sa force physique, il voulait devenir plus fort. Il n'y avait plus que ça qui comptait en réalité, qu'il se blinde d'une armure et d'une volonté de fer, prêt à lutter contre le monde entier s'il le fallait.

Tout ceci le coupa peu à peu des autres habitants du camp de réfugiés. Mais il s'en fichait, ou peut-être qu'il ne s'en rendait pas compte ? Où qu'il n'y pensait pas ? Bien que complètement désabusé, il n'envisagea jamais de mettre fin à ses jours. Il trouvait ça lâche, s'il était encore là, il devait honorer la mémoire de sa famille. Eux qui n'étaient plus là aujourd'hui pour le soutenir. Il serait leurs voix à tous, il ferait de son mieux pour survivre, il ne pouvait en être autrement.

Année 2017 :

Désormais âgé de 26 ans, Aaron n'est pas du genre très loquace. Il passe le plus clair de son temps seul, que ce soit pour entretenir sa forme physique ou pour guérir tant bien que mal sa douleur. Il participera néanmoins au programme de formation des civils pour l'extérieur, autant pour se comporter en « bon citoyen » que pour pouvoir être un peu plus libre de ses mouvements.

Paradoxalement, il nourrit une haine et une certaine rancune envers l'ordre établi et les militaires, parce qu'ils ont éliminé ses parents sans éprouver le moindre remord. Il le savait désormais, il l'avait appris par hasard, un des rares soirs où il s'était décidé à faire quelque chose de différent. Aaron s'était laissé entraîner par un ami pour finir par surprendre une conversation entre deux militaires qui parlaient de son père, et puis de la puissance des balles de son arme...

Il n'avait probablement pas prévu la suite des événements par contre. Parce que malgré tout, il était conscient de tout ce que les militaires avaient apporté au camp et à leur présence qui était bénéfique pour tous. Il était déterminé à tirer cette histoire au clair. Aaron avait alors commencé à sympathiser avec le fameux Frank, disposant de nombreuses circonstances pour se faire apprécier et gagner sa confiance. Mais c'était malsain, vicieux même. Parce que Aaron ne savait pas jusqu'où il serait prêt à aller, une fois qu'il aborderait le sujet.

Ce jour là, ils s'étaient éloignés du camp, pour une simple patrouille de routine. Les soldats se répartissant en binôme avec les civils formés. Et Aaron, lui voulait simplement discuter avec Frank, amener les choses doucement pour finir par lui faire comprendre que ces mots n'auraient pas du sortir de sa bouche et que ça l'avait blessé... Mal lui en prenait, le soldat et Aaron finirent par en venir aux mains, et après un échange très brutal et une énième provocation, Madigan avait vu rouge et l'avait poignardé à deux reprises.

Responsable de son meurtre, il ne pouvait pas retourner au camp sans pouvoir tourner l'histoire à son avantage, et rendre ses mensonges crédibles. Il erra pendant de longues heures, déjà pour se calmer, relativiser, être sur de tuer le rôdeur qui avait succédé au soldat et pour en dissimuler le corps. Dans la forêt, son attention fut attirée par les plaintes d'un chien qui avait la patte prise dans un piège à loup. Après l'avoir sauvé, Aaron fut heureux de constater que la blessure n'était pas trop grave. Ce toutou, Un magnifique Husky femelle, qu'il décida d'adopter fut baptisée Happy.

La présence du chien ne fit que rajouter du crédit à son histoire, ou peut-être était-t-il trop bon pour transformer la vérité ? Il s'était assuré d'attirer un rôdeur dans son sillage lors du retour au camp. Les personnes qui l'accueillirent pensèrent tout d'abord qu'il avait été retardé avec Frank, mais le rôdeur qu'il elimina aux portes du refuge ne faisaient que renforcer son mensonge.  La thèse de l'accident fut acceptée, et il essaya de ne pas paraître trop suspect quand il commença tout à coup à se mêler un peu plus à la vie du camp. C'est qu'il n'avait pas de temps à perdre pour trouver de bons tuyaux ou négocier un sachet de croquettes pour sa nouvelle pensionnaire ! Il avait tué un humain, et malgré les nœuds qui s'étaient formés dans son ventre et la mauvaise sensation qui avait parcouru tout son être, il n'en éprouvait aucuns regrets. Parce qu'il s'était défendu, parce qu'il était devenu fort, comme l'homme qu'il avait toujours rêve d'être. Il avait désormais la force de se défendre pour sa survie, coûte que coûte et d'aborder l'avenir sereinement. Véritable héritage vivant de sa famille dont il ferait tout pour honorer la mémoire.

Tout le monde au camp le connaît forcément, en bien ou en mal, les gens ont forcément une opinion sur lui. Fauteur de troubles est sans doute son surnom, mais Aaron, c'est un écorché vif. La vie reste pour lui un jeu, peut-être un peu plus morbide qu'avant. Épicurien dans l'âme, il profitera de chaque jour du mieux qu'il peut. Il sait qu'il agit parfois de manière immorale, mais ce n'est pas quelqu'un de mauvais dans le fond. Juste qu'il est plus facilement attiré par le chaos. Mais il reste quelqu'un de valeureux. Et un allié de premier choix, parce qu'en ce qui concerne son potentiel, et à la question de savoir si ça le dérange de tuer des rôdeurs... Il l'avait trouvé, et... Avec style, s'il vous plaît.

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !