It's In The Soul To Feel Such Things
Mar 28 Nov 2017 - 0:27
J’avais définitivement l’impression que Jason avait fait tout son possible pour me mettre hors de moi. Je n’avais pas pour habitude de me plaindre de ses actions ou même en avoir après lui pendant plus de deux minutes, mais il n’était clairement pas possible qu’il en soit autrement. J’avais eu besoin de redevenir une partie de moi qui avait déserté pendant un certain temps au profit d’une barbe. Sans doute que j’étais moins affreux qu’en temps normal avec, mais ce n’était pas pour rien si je portais cette moustache et c’était en partie pour ça qu’il m’avait fallu revenir à ça, enfin c’était sans compter Jason qui avait décidé que les choses seraient différentes. Je l’aurais sans doute maudit s’il ne s’agissait pas de mon frère. Il avait quand même de la chance par moment l’animal. Je soupirais comme un buffle avant de décider qu’il était temps de bouger de la maison, si je ne voulais pas finir par lui en coller une. Ce qui se transformerait certainement en baston violente entre nous, ce qui n'était pas une solution. Je ne savais pas trop où j’irais, mais je trouverais en chemin comme d’habitude.
Il ne me fallut pas longtemps pour prendre mon chapeau me le mettre sur la tête, enfiler mes santiags et mon manteau. Hors de question de partir à l’aveuglette. J’embarquais avec moi mon arsenal en mettant mon couteau dans son fourreau et en récupérant mes deux armes à feu. Peut-être que j’allais aller dehors faire un petit nettoyage de la zone. Il y avait encore des connards qui se tenaient prêts à nous foncer dessus, la brèche dans le mur était toujours là et pour le coup, ça me ferait peut-être du bien de dégommer des trucs. Après tout, j’étais partie du principe que ces monstres n’étaient que des âmes prisonnières de cette terre et que j’étais là pour les sauver. J’avais peut-être tort, mais dans le fond, qui allait me dire le contraire ? Sans doute plein de personnes en réalité, la vraie question était, qui allait me convaincre du contraire…
C’est avec un brin de soulagement que je le claquais la porte de la maison derrière moi. On n’avait pas trop souffert du tremblement de terre ce qui était sans doute plus agréable que d’autres. Je marchais en direction de la sortie du camp près à en découdre avec les connards dehors, armé de façon bien plus importante que nécessaire, mon sac sur le dos, quand les éléments décidèrent de me dictait que je ne pouvais pas faire ça. Les nuages qui flottaient dans le ciel en guise de mauvais présage finirent par se laissaient aller et la pluie se déversa sur le Fort et moi qui était dehors par la même occasion. Est-ce que c’était Dieu qui me parlait ? Me disait-il que je n’avais pas à faire ça aujourd’hui ? Je suppose que c’était libre d’interprétation. En tout cas, je soupirais alors que je réfléchissais à ce que j’allais faire maintenant. Il était hors de question que je retourne chez moi, pas après être partie de la sorte, après quelques minutes de réflexion, je choisis de partir en direction de chez Abraham, c’était l’endroit le plus proche de ma position et si ça pouvait m’empêcher de finir totalement tremper, ça m’arrangeait.
Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour attendre la maison qu’il habitait et je frappais à la porte un peu mal à l’aise d’être armée jusqu’aux dents. Je décidais donc de laisser mon paquetage contre la façade un peu sur le côté de la porte. Je n’avais pas l’intention de rentrer chez lui armée, je savais parfaitement que ce n’était pas un truc qui se faisait. Je lui offrais un sourire quand je vis son visage apparaitre dans l’ouverture de la porte.
- Salut, je me suis dit que je pourrais trouver l’asile chez toi. J’étais décidé à sortir pour éviter mon frère, si je reste dans la même pièce que lui, je vais finir par lui éclater la tête, mais visiblement tout le monde n’est pas de cet avis…
Le ton était rapidement donné, si on parlait de Jason maintenant, ça finirait de m’énerver et je partirais sans doute dehors sous la pluie sans aucun remords, surtout qu’elle n’allait pas continuer de tomber indéfiniment. Il y allait bien avoir une accalmie à un moment donné.
Il ne me fallut pas longtemps pour prendre mon chapeau me le mettre sur la tête, enfiler mes santiags et mon manteau. Hors de question de partir à l’aveuglette. J’embarquais avec moi mon arsenal en mettant mon couteau dans son fourreau et en récupérant mes deux armes à feu. Peut-être que j’allais aller dehors faire un petit nettoyage de la zone. Il y avait encore des connards qui se tenaient prêts à nous foncer dessus, la brèche dans le mur était toujours là et pour le coup, ça me ferait peut-être du bien de dégommer des trucs. Après tout, j’étais partie du principe que ces monstres n’étaient que des âmes prisonnières de cette terre et que j’étais là pour les sauver. J’avais peut-être tort, mais dans le fond, qui allait me dire le contraire ? Sans doute plein de personnes en réalité, la vraie question était, qui allait me convaincre du contraire…
C’est avec un brin de soulagement que je le claquais la porte de la maison derrière moi. On n’avait pas trop souffert du tremblement de terre ce qui était sans doute plus agréable que d’autres. Je marchais en direction de la sortie du camp près à en découdre avec les connards dehors, armé de façon bien plus importante que nécessaire, mon sac sur le dos, quand les éléments décidèrent de me dictait que je ne pouvais pas faire ça. Les nuages qui flottaient dans le ciel en guise de mauvais présage finirent par se laissaient aller et la pluie se déversa sur le Fort et moi qui était dehors par la même occasion. Est-ce que c’était Dieu qui me parlait ? Me disait-il que je n’avais pas à faire ça aujourd’hui ? Je suppose que c’était libre d’interprétation. En tout cas, je soupirais alors que je réfléchissais à ce que j’allais faire maintenant. Il était hors de question que je retourne chez moi, pas après être partie de la sorte, après quelques minutes de réflexion, je choisis de partir en direction de chez Abraham, c’était l’endroit le plus proche de ma position et si ça pouvait m’empêcher de finir totalement tremper, ça m’arrangeait.
Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour attendre la maison qu’il habitait et je frappais à la porte un peu mal à l’aise d’être armée jusqu’aux dents. Je décidais donc de laisser mon paquetage contre la façade un peu sur le côté de la porte. Je n’avais pas l’intention de rentrer chez lui armée, je savais parfaitement que ce n’était pas un truc qui se faisait. Je lui offrais un sourire quand je vis son visage apparaitre dans l’ouverture de la porte.
- Salut, je me suis dit que je pourrais trouver l’asile chez toi. J’étais décidé à sortir pour éviter mon frère, si je reste dans la même pièce que lui, je vais finir par lui éclater la tête, mais visiblement tout le monde n’est pas de cet avis…
Le ton était rapidement donné, si on parlait de Jason maintenant, ça finirait de m’énerver et je partirais sans doute dehors sous la pluie sans aucun remords, surtout qu’elle n’allait pas continuer de tomber indéfiniment. Il y allait bien avoir une accalmie à un moment donné.
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Re: It's In The Soul To Feel Such Things
Ven 1 Déc 2017 - 12:16
Abraham regardait avec attention la fissure qui courait le long du mur de son salon, jusqu'à son plafond. Large d'au moins cinq millimètres, serpenteuse comme un éclair, il ne faisait aucun doute que le mur avait craqué comme une plaque tectonique au moment du séisme mais, contre toute attente, la toiture ne s'était pas effondré. Ses connaissances limités dans le bâtiment, le prêtre se demandait s'il n'y avait pas un risque que la maison explose, même quelques jours après la catastrophe naturelle.
Obnubilé par ses devoirs d'homme d'église, à organiser les enterrements, une messe spéciale, les confessions des uns et des autres, quand il n'était pas en train d'aider à se débarrasser des cadavres de rôdeurs, Abraham venait tout juste de la remarquer. Il mesura la question un moment, fourrageant dans sa barbe en même temps. Devait-il s'en inquiéter sérieusement ? Colmater une telle brèche demanderait une certaine quantité de ciment, or, l'apocalypse ne rendait pas facile la conception de matière complexe. Ou bien fallait-il une poutre pour mieux soutenir la charpente ?
On toqua à la porte au milieu de ses tergiversions. Abraham traversa en deux larges enjambées la pièce pour se rendre jusqu'à la porte d'entrée. Il ouvrit sur un Merl dépourvu de moustache. Le voir ainsi, glabre comme un jeune homme, surprit tant le prêtre qu'il sentit un éclat de rire poindre dans sa poitrine. Il le sentit dangereusement glissé dans ses poumons et le coupa dans sa gorge, ne laissant échapper qu'un petit soufflement de nez et un sourire, qui passait sans problème pour sa politesse habituelle.
A l'entendre, Jason avait encore fait des siennes. Jusqu'à là rien de surprenant, Abraham se permit même de déduire que son frère était impliqué dans cette absence de pilosité faciale. Le prêtre fit un pas en arrière pour libérer l'espace.
- Entre, bien sûr. Il doit me rester un sachet de thé qui n'a infusé que 2 fois. A moins que tu ne préfères quelque chose plus fort.
Abraham n'allait pas faire une leçon sur la violence à un homme de son âge, qui plus est alors qu'il avait réussi à contenir sa colère. Au lieu de ça, il préféra le distraire sur un sujet tout à fait différent, de façon à ce qu'il en oublie les raisons de sa demande d'asile. Aussi, le prêtre emmena son hôte jusque dans le salon, en face de la fissure.
- Puisque tu es là, tu en penses quoi ?
Obnubilé par ses devoirs d'homme d'église, à organiser les enterrements, une messe spéciale, les confessions des uns et des autres, quand il n'était pas en train d'aider à se débarrasser des cadavres de rôdeurs, Abraham venait tout juste de la remarquer. Il mesura la question un moment, fourrageant dans sa barbe en même temps. Devait-il s'en inquiéter sérieusement ? Colmater une telle brèche demanderait une certaine quantité de ciment, or, l'apocalypse ne rendait pas facile la conception de matière complexe. Ou bien fallait-il une poutre pour mieux soutenir la charpente ?
On toqua à la porte au milieu de ses tergiversions. Abraham traversa en deux larges enjambées la pièce pour se rendre jusqu'à la porte d'entrée. Il ouvrit sur un Merl dépourvu de moustache. Le voir ainsi, glabre comme un jeune homme, surprit tant le prêtre qu'il sentit un éclat de rire poindre dans sa poitrine. Il le sentit dangereusement glissé dans ses poumons et le coupa dans sa gorge, ne laissant échapper qu'un petit soufflement de nez et un sourire, qui passait sans problème pour sa politesse habituelle.
A l'entendre, Jason avait encore fait des siennes. Jusqu'à là rien de surprenant, Abraham se permit même de déduire que son frère était impliqué dans cette absence de pilosité faciale. Le prêtre fit un pas en arrière pour libérer l'espace.
- Entre, bien sûr. Il doit me rester un sachet de thé qui n'a infusé que 2 fois. A moins que tu ne préfères quelque chose plus fort.
Abraham n'allait pas faire une leçon sur la violence à un homme de son âge, qui plus est alors qu'il avait réussi à contenir sa colère. Au lieu de ça, il préféra le distraire sur un sujet tout à fait différent, de façon à ce qu'il en oublie les raisons de sa demande d'asile. Aussi, le prêtre emmena son hôte jusque dans le salon, en face de la fissure.
- Puisque tu es là, tu en penses quoi ?
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Re: It's In The Soul To Feel Such Things
Ven 1 Déc 2017 - 15:34
Dans le fond, j’étais content de ne pas avoir un Abraham mort de rire devant moi alors que cette absence de moustache se faisait une fois de plus sentir. Je crois que la tête de Joann, je n’allais jamais l’oublier et que je lui ferais payer un jour, mais ça, ce n’était pas à l’homme d’Église que j’allais le dire, bien au contraire. Je savais que ce n’était pas très catholique de planifier une vengeance comme ça, je devrais en théorie avoir honte de moi, mais c’était bien loin de la vérité. Je finis simplement par hocher la tête en soupirant un simple mot à son égard.
- Merci.
J’étais sincèrement reconnaissant pour tout ce qu’il avait pu faire pour moi. Je savais bien que ce n’était pas l’endroit rêvé pour un gars comme lui, même temps, même pour Jason et moi ce n’était pas nécessairement le cas, mais au moins on était ensemble et on pouvait dormir alors je n’allais pas me plaindre. Enfin, si parce que j’avais envie de mettre mon poing dans la gueule de ce con. Je retirais mon chapeau qui était trempé par la flotte et le posait sur un coin de la table.
- C’est gentil, mais j’ai à boire. Du moment que tu m’apportes un endroit au sec, ça me va.
Un sourire apparut alors sur mon visage, alors que je tapotais mon torse sous la poche de ma veste. J’avais toujours ma flasque avec moi et mon whisky à en réveiller les morts. J’avais l’habitude de boire ça et avouons-le, le mec qui me ferait boire une tisane, il n’est pas né… Je retirais aussi ma veste pour éviter de rester trempé. Mon humeur massacrante disparaissait doucement, je n’étais pas du genre à être rancunier où longtemps énerver de toute façon et puis je ne faisais pas payer aux autres les problèmes que j’avais avec une personne. Je suivais l’homme à travers sa maison, il ne me fallut pas longtemps pour voir la fissure qu’il avait dans son salon. Ce n’était pas beau, clairement, je crois bien qu’à sa place, je ne serais pas très rassuré à l’idée de vivre là-dedans. La maison ne menaçait pas encore de s’écrouler, mais il était évident que c’était trop imposant pour qu’on l’ignore plus longtemps. Sa question, concernant cette dernière, je l’avais bien évidemment entendu, mais il me fallait un peu de temps pour observer tout ça et en tirer mes conclusions.
- Écoute, je ne suis pas maçon, mais je m’y connais assez pour te dire qu’il faut pas laisser ça comme ça. Ta maison ne risque quand même pas de s’effondrer, tu peux dormir tranquille, mais clairement, il faut qu’on réparait ça.
Je m’approchais du mur pour voir tout ça de plus prêt. Elle montait jusqu’au plafond. Il faudrait sans doute vérifier que la toiture n’avait pas trop pris. Éventuellement voir dans le grenier, vérifier qu’il n’y avait pas d’infiltration d’eau, avec la pluie qui tombait ce n’était clairement pas le meilleur jour de gérer ça, mais il n’y avait pas de raison de pas le faire une fois que l’averse serait passée.
- Tu as un accès au grenier par l’intérieur ? Il faudrait quand même vérifier l’état du haut. Je peux te faire un check up de ta baraque et la réparer sans trop de problèmes. Si rien n’est pire qu’ici, je pense qu’en un jour, au pire d’eux, on peut gérer ça.
J’avais toujours été le mec qui aimait bien toucher à tout, alors ça ne me posait pas de problème. Tant que c’était les murs, les plomberies, c’était bien. Pour l’électricité, c’était vachement plus compliqué, mais pas infaisable. On pouvait faire ça maintenant ou attendre un peu, de toute façon, je n’étais pas aux pièces et passer l’après-midi ici ne me posait pas de problème.
- Merci.
J’étais sincèrement reconnaissant pour tout ce qu’il avait pu faire pour moi. Je savais bien que ce n’était pas l’endroit rêvé pour un gars comme lui, même temps, même pour Jason et moi ce n’était pas nécessairement le cas, mais au moins on était ensemble et on pouvait dormir alors je n’allais pas me plaindre. Enfin, si parce que j’avais envie de mettre mon poing dans la gueule de ce con. Je retirais mon chapeau qui était trempé par la flotte et le posait sur un coin de la table.
- C’est gentil, mais j’ai à boire. Du moment que tu m’apportes un endroit au sec, ça me va.
Un sourire apparut alors sur mon visage, alors que je tapotais mon torse sous la poche de ma veste. J’avais toujours ma flasque avec moi et mon whisky à en réveiller les morts. J’avais l’habitude de boire ça et avouons-le, le mec qui me ferait boire une tisane, il n’est pas né… Je retirais aussi ma veste pour éviter de rester trempé. Mon humeur massacrante disparaissait doucement, je n’étais pas du genre à être rancunier où longtemps énerver de toute façon et puis je ne faisais pas payer aux autres les problèmes que j’avais avec une personne. Je suivais l’homme à travers sa maison, il ne me fallut pas longtemps pour voir la fissure qu’il avait dans son salon. Ce n’était pas beau, clairement, je crois bien qu’à sa place, je ne serais pas très rassuré à l’idée de vivre là-dedans. La maison ne menaçait pas encore de s’écrouler, mais il était évident que c’était trop imposant pour qu’on l’ignore plus longtemps. Sa question, concernant cette dernière, je l’avais bien évidemment entendu, mais il me fallait un peu de temps pour observer tout ça et en tirer mes conclusions.
- Écoute, je ne suis pas maçon, mais je m’y connais assez pour te dire qu’il faut pas laisser ça comme ça. Ta maison ne risque quand même pas de s’effondrer, tu peux dormir tranquille, mais clairement, il faut qu’on réparait ça.
Je m’approchais du mur pour voir tout ça de plus prêt. Elle montait jusqu’au plafond. Il faudrait sans doute vérifier que la toiture n’avait pas trop pris. Éventuellement voir dans le grenier, vérifier qu’il n’y avait pas d’infiltration d’eau, avec la pluie qui tombait ce n’était clairement pas le meilleur jour de gérer ça, mais il n’y avait pas de raison de pas le faire une fois que l’averse serait passée.
- Tu as un accès au grenier par l’intérieur ? Il faudrait quand même vérifier l’état du haut. Je peux te faire un check up de ta baraque et la réparer sans trop de problèmes. Si rien n’est pire qu’ici, je pense qu’en un jour, au pire d’eux, on peut gérer ça.
J’avais toujours été le mec qui aimait bien toucher à tout, alors ça ne me posait pas de problème. Tant que c’était les murs, les plomberies, c’était bien. Pour l’électricité, c’était vachement plus compliqué, mais pas infaisable. On pouvait faire ça maintenant ou attendre un peu, de toute façon, je n’étais pas aux pièces et passer l’après-midi ici ne me posait pas de problème.
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