/! Declan&Gin - One Strange Night /!
Ven 1 Déc 2017 - 13:49
Je n'arrête pas de me déplacer de maisons en maisons, de quartier en quartier. Mais je n'ai jamais trouvé ma véritable maison, un endroit où je me sentirais chez moi. Ma mère m'a toujours dit "une maison, c'est un endroit où nous avons quelqu'un qui nous aimes nous attends." Je m'en veux de ne jamais avoir pu lui dire à quel point je l'aime, je suis le pire des fils de l'avoir laissé partir toute seule au Canada. Mais qui aurait pensé que cette épidémie nous touches serait arrivée à ce moment-là ? Pas moi en tout cas, j'étais à mille lieues d'imaginer une telle situation.
J'ai perdu mon groupe il y a quelques jours, je me sens responsable de ce qui s'est passé. Peut-être que j'aurais pu faire quelque chose, non, c'est idiot, si j'étais intervenus, ils auraient pris ma vie sans aucune pitié. Mais je ne peux pas oublier ce que j'ai vécu avec eux, qui pourrait oublier ça après tout ? Je dois aller de l'avant, aujourd'hui, je dois me chercher de la nourriture et divers objets qui pourrait m'être utiles. Je range tout dans mon sac, j'enfile mon demi-masque en néoprène, mais aujourd'hui pas mes lunettes de ski. Je soupire avant de me mettre en route, je scrute les environs tout en marchant comme un chat en prenant les murs et maisons comme moyens de dissimulation.
Pas léger et yeux à l'affût, je passe de maison en maison, ma batte à la main. Prenant soin de vérifier qu'il n'y a aucun rôdeur dans les maisons, je nettoie du mieux que je peux les environs. Frappant tel une ombre et passant à une prochaine victime, c'est comme si c'était devenu une habitude. Comme si j'avais pris cette fâcheuse habitude comme si tout était normal, mais je sais que je le fais que pour ma survie en ce monde et rien d'autre. Je finis par m'installer dans une maison à deux étages, je profite de ce moment de répit pour pouvoir sécuriser la maison. Je bloque toutes les portes du rez-de-chaussée, avant de m'installer dans une des pièces du haut. Du moins, je mets mes affaires dans une des chambres, celle qui ne donne pas vers la route question que je ne prenne pas de risque d'être vu. Que ce soit par des rôdeurs ou par des survivants mal intentionnés. Je redescends dans le salon, je me place près de la cheminée et j'utilise des restes de cagette que j'ai trouvée ainsi que des vieux journaux. De quoi me faire un bon feu question que je puisse me réchauffer, je me prépare une boite de conserve que j'ai trouvé dans une maison, je mets le tout dans une casserole avant de manger tranquillement. Toutes les fenêtres étaient occultées par des draps que j'avais trouvés au premier, de quoi éviter que la lumière ne soit visible depuis l'extérieur.
Une fois que j'ai fini de manger, je reste encore un peu de la feue question de pouvoir me réchauffer un peu. Je ne sais pas ce qui m'attends demain, je dois bien avouer que cette vie de nomade même si elle étrange pour moi, me plaît. Hormis les risques que l'on peut prendre en sortant pour aller chercher de la nourriture ou des matériaux question de survivre un minimum. Mais je sais que l'hiver est loin d'être fini, je vais devoir me montrer courageux pour surpasser mes craintes. Celui qui n'a pas peur est un fou, car la peur vous montre que vous êtes en vie et bien portant, alors que j'éteins le feu dans la cheminée question de ne pas attirer l'attention sur moi. Je me dirige vers le premier étage quand mon ouïe perçoit un bruit provenant de l'extérieur. Je me fige, restant à l'affût, tenant fermement ma batte en main. Ce n'est pas un rôdeur, c'est un survivant, j'en suis sûre. Je me recule doucement, d'un pas léger en marchant le plus près du mur tout en essayant de rester silencieux.
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Re: /!\ Declan&Gin - One Strange Night /!\
Sam 2 Déc 2017 - 22:08
Décembre 2016.
Une maison dans un quartier de Seattle.
Il faisait putain de froid. Et la nuit tombait vite. Guinevere était seule sur les routes depuis quelques semaines déjà. Elle venait de laisser un groupe de survivants derrière elle, de bonnes personnes, vraiment. Mais qui ne feraient probablement pas long feu en voyant avec quelle facilité la blonde était entrée et sortie, en emmenant avec elle, un long manteau d’hiver, une couverture de survie et une quantité de vivres… Si elle n’était pas tant préoccupée par sa propre survie, elle aurait eu mauvaise conscience d’entamer ainsi leurs réserves. Mais ces gens étaient trop bons, trop cons. Ils ne passeraient pas l’hiver. Ce n’était pas ses affaires, elle les avait quittés sans remord, sans regard en arrière. Elle, elle vivrait. C’était tout ce qui importait. Le long manteau le coupait bien du froid. Elle ne s’arrêtait pas, car si la fatigue gagnait ses membres, ce n’était rien comparer à l’hypothermie qu’elle risquait à s’endormir dehors – ou les emmerdes qu’une mauvaise planque impliquerait.
Elle rasait les murs, évitait les rues trop fréquentées et se créait des passages dans les ruelles presqu’abandonnées. Elle évitait autant que possible la confrontation, parce que c’était bruyant – n’ayant pas vraiment l’entrainement pour ce genre d’approche – et salissant, disons qu’on ne trouvait pas de salle de douche en fonction à tous les coins de rues, alors la blonde faisait attention aux vêtements qu’elle portait. En avançant dans un quartier est de Seattle, elle distingua une légère fumée provenant de l’une des cheminées des maisons. Il n’y avait plus qu’à deviner laquelle, décider si cela en valait la peine ou non. Qui que ce soit, il avait de quoi faire du feu. Il ne semblait pas dépourvu d’ingéniosité non plus, la fumée était légère, fine. Un feu léger pour ne pas trop se faire remarquer. Mais Guinevere était à l’affut de ce genre de signe. Elle vivait seule depuis le début de cette épidémie, elle ne pouvait pas vraiment compter toutes ces personnes qu’elle avait rencontrées – plumées – parce que jamais il n’avait été question de s’éterniser, d’essayer de se la jouer ‘en équipe’. Elle n’était pas douée pour ça, elle ne le serait jamais.
Cependant, alors qu’elle se rapprochait jusqu’à trouver la maison en question, elle pesait encore le pour et le contre. Elle ne savait pas ce qu’elle trouverait à l’intérieur ; une, deux personnes ? Ou peut-être la maison était-elle déjà vide. Les nomades n’avaient pas de réels intérêts à s’éterniser dans un même lieu. Attirée par la simple idée d’une pièce encore un peu tiédie par le feu de l’âtre, elle se décida à pousser la porte, quitte à improviser sur ce qui arriverait ensuite. Elle sortit son couteau de pêche de sa poche, et avisa une fenêtre brisée, calfeutrée par un drap. Elle grimpa sur une poubelle pour l’atteindre, repoussa le drap et repoussant un peu l’armoire qui servait de barricade. Elle savait qu’elle avait fait du bruit, assez pour alerter les habitants de la maison, s’il y en avait. Elle s’avança dans la pièce, sa lame bien en main, à la recherche de l’autre être qui habitait les lieux. La blonde rasa le mur de la pièce donnant sur le couloir, penchant la tête vers l’ouverture de la porte, elle ne distingua personne, mais elle voyait encore les braises légèrement fumantes du feu qui avait brûlé dans la cheminée du salon qu’elle pouvait voir d’ici. Elle savait qu’elle n’était pas seule, mais elle ne savait pas où l’autre (les autres ?) était. Elle prit le risque de s’avancer dans le couloir, priant pour que l’autre en face d’elle ait le réflexe de retenir son geste en dernière minute. Dans le couloir, elle sentit un mouvement derrière elle, elle eut à peine le réflexe de se jeter sur le côté pour éviter le coup de batte qui visait sa tête. Elle réagit au quart de tour, se jeta sur lui pour le désarmer. A son tour, il réagit et elle finit plaquée au mur, la batte de base-ball sous la gorge. Mais elle n’était pas en reste non plus, la pointe de son couteau effleurait le flanc du gars en face d’elle. Elle le dévisagea, furieuse, le cœur battant à cause de l’adrénaline et la peur que ça finisse là, pour elle. « Je n’avais pas l’intention de… J’avais froid. » C’est la seule excuse qui lui vint à l’esprit. Avisant l’homme qui se tenait face à elle, elle décida qu’il était plus intelligent de s’en faire un allié. Elle descendit sa colère et sa frustration d’un cran, révélant le côté fragile d’elle, celui qui rappelait aux gens qu’elle rencontrait qu’elle n’était qu’une femme, qu’elle avait froid et peur aussi. Ce n’était pas tout à fait faux, elle ne savait pas à qui elle avait affaire.
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Re: /!\ Declan&Gin - One Strange Night /!\
Dim 3 Déc 2017 - 1:44
J'espérais passer une bonne nuit, j'étais assez fatigué et pour être franc j'avais pas mal de route à faire le lendemain, mais là, avoir de la visite aussi tard le soir ne me rassurer pas. Peut-être que quelqu'un avait aperçus la fumée de mon feu, putain moi qui pensait que personne ne sortirait son cul dehors à cette heure-ci, il faut avouer que quelqu'un qui se trimballe aussi tard par cet hiver de mort c'est limite du suicide. Je n'oserais même pas sortir par ce froid à présent surtout vu comment le vent souffle. Alors que la personne passe le couloir je donne un grand coup de batte dans le montant de la porte, merde je l'ai raté ! Aller il ne faut pas que je perde la main sur ce coup raté. Alors qu'elle essaye de se jeter sur moi pour me retirer la batte des mains, mais je la plaque contre le mur. Ma batte contre sa gorge, je baisse le visage vers mon flanc et je sens la pointe d'une lame contre mon pull et je commence un peu à stresser, elle pourrait me tuer bien avant que je l'étrangle avec la batte. Elle me dit qu'elle avait droit, mais son air furieux sur son visage me fait hésiter, alors qu'elle retire son couteau de mon flanc, je retire ma batte et je lui dis tout en me reculant.
- Bon... Il va falloir qu'on ait une petite conversation tous les deux tu ne crois pas ? Parce que débarquer comme ça en pleine nuit c'est assez risqué tu ne penses pas ?
J'affiche un large sourire pour essayer de détendre l'atmosphère, si la jeune femme a froid je peux toujours lui faire un feu. Je vais aussi devoir savoir d'où elle est entrée parce que j'avais tout fait pour que la maison soit sécurisée et je m'aperçois qu'il y avait une faille. Ce n’est vraiment pas professionnel tout ça, je serais sûrement mort si j'avais été entrains de dormir et si ça avait était quelqu'un qui m'avait voulu du mal. Je ne sais pas ce que je pouvais faire d'autre, donc maintenant je devais être plus attentif à ce que je fais. Je pense que je n'ai pas étais assez vigilant pour le coup, surtout que j'avais pas du tout envie de finir comme mon ancien groupe. Abattus d'une balle en pleine tête, ce n'est pas le mieux pour partir. Alors que je me recule petit à petit je lui fais signe de prendre place avant de lui dire.
- Il n'y a que toi dans la maison hein ? Tu n'es pas accompagnée j'espère parce que je ne cherche pas les ennuis loin de là... Je veux juste survivre comme tout le monde tu sais. Installe-toi et prépare-toi un feu, tu trouveras... des magazines pour démarrer le feu. Si tu as besoin, j'ai défoncé des caisses de bois, tu trouveras encore quelques morceaux dans la cuisine juste à coter.
J'avais trouvé des magazines coquins dans une chambre d'adolescent au premier étage, qui même avant l'apocalypse utiliser ce genre de choses ? Mais bon au moins maintenant c'est assez utile pour allumer un feu. Evidemment que c'est dangereux ce que je fais, mais je préfère me montrer accueillant envers cette jeune inconnue. Je fais rapidement le tour de la maison, avant d'aller installer une table que je fais basculer contre la fenêtre en prenant soin de ne pas faire de bruit. Puis je bloque le tout avec un petit meuble question que personne ne vienne par surprise, pire qu'un moulin cette maison. Je retourne ensuite voir la jeune inconnue et je lui dis tout en la regardant préparer le feu en croisant mes bras sur mon torse.
- Si on doit passer la nuit sous le même toit, autant que je me présente. Je m'appelle Declan O'Reilley, ancien photographe et maintenant galérien pour sa survie.
Je monte au premier aller chercher un sachet de soupe en poudre et un peu d'eau, autant faire un cadeau d'entrée de jeu, même si je ne suis pas du genre à me fier au premier venu. Autant tout faire pour ne pas qu'elle m'égorge dans la nuit, je compte bien lui montrer que je suis le genre d'homme qui ne tue pas ceux qu'il croise. Redescendant doucement, je viens m'assoir à côté de la cheminée et je dépose le sachet de soupe et l'eau avant de pousser une casserole vers la jeune femme tout en gardant un large sourire. Je me demande ce que mon père ferait s'il avait été des nôtres, rien que de repenser à ça me fend le cœur mais je ne le montre pas. Alors que je viens m'allumer une cigarette, je rapproche ma conserve vide de ce soir qui me sert à présent de cendrier. Je fixe le visage de la blondinette tout en me demandant ce qui peut la mener ici, surtout aussi tard dans la nuit et je reprends intriguer.
- Tu as trouvé la maison grâce à la fumée je paris, mais qu'aurais tu fais avec ta lame si ça avait était le repère d'un petit groupe de... quatre ou cinq personnes ?
Alors que je sens le feu qui commence à prendre, je range le paquet de cigarette, si elle en veut une, elle n'aura juste qu'à demander. J’étends mes jambes tout en laissant mon ouïe en alerte au cas où qu'on ait une autre visite nocturne. Il manquerait plus que ça tient et je surnomme cette maison le moulin sérieusement. Je souris tout en pensant à cette connerie et je passe une main dans ma barbe tout en m'étirant. Je ne pense pas dormir sous peu même si je suis fatigué, mais de toute façon je ne compte pas bouger demain. J'ai assez de vivre pour ne pas prendre le risque de sortir, sinon j'irais juste dans une maison adjacente à celle-ci ou dans la rue grand maximum question de pas prendre de risque. J'ai ma batte du coter opposer parce que l'on sait jamais ce qui peut se passer surtout avec ce genre de surprise nocturne, mais je dois bien avouer que la jeune femme n'est pas vilaine à regarder. Je me demande bien comment elle a survécu, je n'ai pas été l'homme le plus sociable pour pouvoir rejoindre un groupe vraiment gros pour pouvoir assurer mes arrières. J'ai tout fait à la débrouille même si j'ai rencontré trois/quatre personnes, j'ai tenu une liste des lieux que j'ai visiter. Il faut savoir lister les lieux visités question de ne pas perdre de temps dans les recherches, surtout que je n'ai pas un sens de l'orientation dégueulasse. Je connais cette ville comme si je l'avais construite et les environs sont un peu une énigme mais j'essaye toujours de me repérer question de ne pas faire d'erreur. Puis je reprends.
- Si tu as des vêtements à faire sécher, profite du feu parce que si je peux te donner des conseils. Les feux de journée il faut oublier, dans les alentours il y a pas mal de groupes assez ... Enervé on va dire et tu dois deviner ce qu'ils veulent quand ils voient une femme même si ça dépend de certains groupes. Sinon exemple, tu as un groupe en ville et tu es derrière une maison, certaines maisons comme celle-ci ont des combles sous la maison qui sont surélever, tu peux utiliser les bouches de services qui servent pour la maintenance pour te planquer et être en sécurité aussi. Personne ne vérifie ces endroits-là, je peux te le dire d'expérience. Après faut pas que tu sois allergique à la poussière.
Prenant une nouvelle taffe sur ma cigarette je souris tout en regardant la jeune femme, je me sens tellement bien près du feu qui me détend. Puis je ne sais pas pourquoi, peut-être la chaleur ou le sommeil, mais je me sens tellement bien là. Je m'amuse à faire des ronds de fumée, puis je reprends.
- Je reviens je vais aller chercher mes affaires.
Je me lève difficilement tellement j'étais bien poser et je prends ma batte avec moi, je monte doucement les marches. Une fois arrivée dans la chambre je vérifie par la fenêtre s'il n'y a personne, puis je prends deux couettes qui était dans une armoire, mon sac où je glisse ma batte de baseball et deux oreilles. Tout en descendant les escaliers je lui dis tout en montrant les oreilles et les couettes tel des trophées.
- Ce n’est pas la chose la plus incroyable de nos jours ? Des couettes et des oreilles, si tu préfères il y a des matelas au premier mais apparemment les rats ont adoré les bouffés.
Je pose l'oreiller et la couette près d'elle et je m'installe toujours assis la cigarette aux lèvres, je me mets assis et je claque mes cendres dans mon cendrier de fortune. Je pose la couette sur mes jambes et le sac à ma gauche, je ne sais pas ce que je pouvais faire pour le moment mise à part faire sa connaissance. Je me rends compte que je parle énormément, mais au moins ça montre que je ne lui veux pas de mal. A voir comment la soirée va se passer mais au moins, c'est déjà mieux de passer un moment comme ça que de se foutre des coups de batte et des coups de couteaux.
- Bon... Il va falloir qu'on ait une petite conversation tous les deux tu ne crois pas ? Parce que débarquer comme ça en pleine nuit c'est assez risqué tu ne penses pas ?
J'affiche un large sourire pour essayer de détendre l'atmosphère, si la jeune femme a froid je peux toujours lui faire un feu. Je vais aussi devoir savoir d'où elle est entrée parce que j'avais tout fait pour que la maison soit sécurisée et je m'aperçois qu'il y avait une faille. Ce n’est vraiment pas professionnel tout ça, je serais sûrement mort si j'avais été entrains de dormir et si ça avait était quelqu'un qui m'avait voulu du mal. Je ne sais pas ce que je pouvais faire d'autre, donc maintenant je devais être plus attentif à ce que je fais. Je pense que je n'ai pas étais assez vigilant pour le coup, surtout que j'avais pas du tout envie de finir comme mon ancien groupe. Abattus d'une balle en pleine tête, ce n'est pas le mieux pour partir. Alors que je me recule petit à petit je lui fais signe de prendre place avant de lui dire.
- Il n'y a que toi dans la maison hein ? Tu n'es pas accompagnée j'espère parce que je ne cherche pas les ennuis loin de là... Je veux juste survivre comme tout le monde tu sais. Installe-toi et prépare-toi un feu, tu trouveras... des magazines pour démarrer le feu. Si tu as besoin, j'ai défoncé des caisses de bois, tu trouveras encore quelques morceaux dans la cuisine juste à coter.
J'avais trouvé des magazines coquins dans une chambre d'adolescent au premier étage, qui même avant l'apocalypse utiliser ce genre de choses ? Mais bon au moins maintenant c'est assez utile pour allumer un feu. Evidemment que c'est dangereux ce que je fais, mais je préfère me montrer accueillant envers cette jeune inconnue. Je fais rapidement le tour de la maison, avant d'aller installer une table que je fais basculer contre la fenêtre en prenant soin de ne pas faire de bruit. Puis je bloque le tout avec un petit meuble question que personne ne vienne par surprise, pire qu'un moulin cette maison. Je retourne ensuite voir la jeune inconnue et je lui dis tout en la regardant préparer le feu en croisant mes bras sur mon torse.
- Si on doit passer la nuit sous le même toit, autant que je me présente. Je m'appelle Declan O'Reilley, ancien photographe et maintenant galérien pour sa survie.
Je monte au premier aller chercher un sachet de soupe en poudre et un peu d'eau, autant faire un cadeau d'entrée de jeu, même si je ne suis pas du genre à me fier au premier venu. Autant tout faire pour ne pas qu'elle m'égorge dans la nuit, je compte bien lui montrer que je suis le genre d'homme qui ne tue pas ceux qu'il croise. Redescendant doucement, je viens m'assoir à côté de la cheminée et je dépose le sachet de soupe et l'eau avant de pousser une casserole vers la jeune femme tout en gardant un large sourire. Je me demande ce que mon père ferait s'il avait été des nôtres, rien que de repenser à ça me fend le cœur mais je ne le montre pas. Alors que je viens m'allumer une cigarette, je rapproche ma conserve vide de ce soir qui me sert à présent de cendrier. Je fixe le visage de la blondinette tout en me demandant ce qui peut la mener ici, surtout aussi tard dans la nuit et je reprends intriguer.
- Tu as trouvé la maison grâce à la fumée je paris, mais qu'aurais tu fais avec ta lame si ça avait était le repère d'un petit groupe de... quatre ou cinq personnes ?
Alors que je sens le feu qui commence à prendre, je range le paquet de cigarette, si elle en veut une, elle n'aura juste qu'à demander. J’étends mes jambes tout en laissant mon ouïe en alerte au cas où qu'on ait une autre visite nocturne. Il manquerait plus que ça tient et je surnomme cette maison le moulin sérieusement. Je souris tout en pensant à cette connerie et je passe une main dans ma barbe tout en m'étirant. Je ne pense pas dormir sous peu même si je suis fatigué, mais de toute façon je ne compte pas bouger demain. J'ai assez de vivre pour ne pas prendre le risque de sortir, sinon j'irais juste dans une maison adjacente à celle-ci ou dans la rue grand maximum question de pas prendre de risque. J'ai ma batte du coter opposer parce que l'on sait jamais ce qui peut se passer surtout avec ce genre de surprise nocturne, mais je dois bien avouer que la jeune femme n'est pas vilaine à regarder. Je me demande bien comment elle a survécu, je n'ai pas été l'homme le plus sociable pour pouvoir rejoindre un groupe vraiment gros pour pouvoir assurer mes arrières. J'ai tout fait à la débrouille même si j'ai rencontré trois/quatre personnes, j'ai tenu une liste des lieux que j'ai visiter. Il faut savoir lister les lieux visités question de ne pas perdre de temps dans les recherches, surtout que je n'ai pas un sens de l'orientation dégueulasse. Je connais cette ville comme si je l'avais construite et les environs sont un peu une énigme mais j'essaye toujours de me repérer question de ne pas faire d'erreur. Puis je reprends.
- Si tu as des vêtements à faire sécher, profite du feu parce que si je peux te donner des conseils. Les feux de journée il faut oublier, dans les alentours il y a pas mal de groupes assez ... Enervé on va dire et tu dois deviner ce qu'ils veulent quand ils voient une femme même si ça dépend de certains groupes. Sinon exemple, tu as un groupe en ville et tu es derrière une maison, certaines maisons comme celle-ci ont des combles sous la maison qui sont surélever, tu peux utiliser les bouches de services qui servent pour la maintenance pour te planquer et être en sécurité aussi. Personne ne vérifie ces endroits-là, je peux te le dire d'expérience. Après faut pas que tu sois allergique à la poussière.
Prenant une nouvelle taffe sur ma cigarette je souris tout en regardant la jeune femme, je me sens tellement bien près du feu qui me détend. Puis je ne sais pas pourquoi, peut-être la chaleur ou le sommeil, mais je me sens tellement bien là. Je m'amuse à faire des ronds de fumée, puis je reprends.
- Je reviens je vais aller chercher mes affaires.
Je me lève difficilement tellement j'étais bien poser et je prends ma batte avec moi, je monte doucement les marches. Une fois arrivée dans la chambre je vérifie par la fenêtre s'il n'y a personne, puis je prends deux couettes qui était dans une armoire, mon sac où je glisse ma batte de baseball et deux oreilles. Tout en descendant les escaliers je lui dis tout en montrant les oreilles et les couettes tel des trophées.
- Ce n’est pas la chose la plus incroyable de nos jours ? Des couettes et des oreilles, si tu préfères il y a des matelas au premier mais apparemment les rats ont adoré les bouffés.
Je pose l'oreiller et la couette près d'elle et je m'installe toujours assis la cigarette aux lèvres, je me mets assis et je claque mes cendres dans mon cendrier de fortune. Je pose la couette sur mes jambes et le sac à ma gauche, je ne sais pas ce que je pouvais faire pour le moment mise à part faire sa connaissance. Je me rends compte que je parle énormément, mais au moins ça montre que je ne lui veux pas de mal. A voir comment la soirée va se passer mais au moins, c'est déjà mieux de passer un moment comme ça que de se foutre des coups de batte et des coups de couteaux.
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Re: /!\ Declan&Gin - One Strange Night /!\
Ven 22 Déc 2017 - 19:21
Elle l’avait contrarié, mis en danger alors qu’il se croyait en sécurité en ces lieux. Mais on n’est en sécurité nulle part, dans ce monde. Elle l’avait appris à ses dépens plus d’une fois. C’était pour ça qu’elle ne s’était posée dans aucun groupe, qu’elle n’avait fait confiance à personne pour sa propre sécurité. Parfois, elle s’attardait, auprès de quelques-uns. Parfois, elle se savait assez sûre de ses manigances pour savoir que l’autre allait la protéger, juste le temps qu’il se rende compte à quel point elle était fausse, arriviste, manipulatrice. Chieuse. Elle ne devait sa survie après tout ce temps que parce que finalement, à pieds la ville était grande … et que la vie était plutôt éphémère. Parfois, cela avait ses avantages, parce que recroiser une personne à qui vous avez fait du mal, ça peut être mauvais aujourd’hui. Doucement, elle écarta son couteau, le rengaina dans sa poche quand il n’exigea pas de le récupérer en gage de bonne foi. Il avait des yeux terriblement clairs, presque luminescent dans la pénombre de la maison. C’était perturbant. Très beau aussi, beaucoup se seraient arraché les yeux s’ils pouvaient en avoir d’un bleu aussi limpide. Il s’écarta d’elle, lui laissant la vie sauve, sans exiger ses armes. Il alla même jusqu’à sourire et cela mis la blonde sur la défensive ; à quoi jouait-il ?
« Qui ne tente rien n’a rien. » Elle l’observa, cherchant à le cerner. Cette sympathie soudaine, ce n’était pas ce dont elle était habituée. Il lui indiqua la cheminée, le matériel pour faire un feu. Elle s’attendait à plus de résistance, à devoir insister. Surprise, elle ne le montra pas et se dirigea vers la cheminée et les magazines ainsi que l’allume-feu. Comme un animal sauvage qui n’était pas sûr de l’abri qu’on lui offrait, elle s’installa, prit place. Elle glissa un allume-feu dans son sac alors que l’homme regardait ailleurs. « Non je suis toute seule. J’ai failli ne pas savoir rentrer, mais la fenêtre de la pièce là-bas est pétée. J’ai juste eu à pousser les meubles. » Comme ça il savait comment combler la faille. Alors peut-être que cette nuit, elle serait en sécurité. Lui aussi ? Elle l’entendit s’affairer pour protéger la fenêtre, et elle s’occupa d’allumer le feu avec … des magazines pornos. « Eh ben… » Elle n’alla pas plus loin, l’homme aux yeux bleus luminescents revint dans la pièce et … se présenta. Elle fronça les sourcils, c’était comme trop beau pour être vrai, il allait falloir qu’il bosse sur sa prudence. « Gin’… Moi aussi j’galère. Mais tant que j’suis en vie c’est que j’me débrouille pas trop mal. » Elle haussa les épaules. Elle ne donnerait pas son vrai nom, ni son métier d’avant. Ca n’avait aucune espèce d’importance. Il ne devait même pas savoir qui elle était, avant. Il n’y avait que les passionnés de sports nautiques qui savaient. Et en Amérique, ce n’était pas les sports les plus populaires. Et il disparut à nouveau. Ce type ne tenait pas en place décidément. Elle se détourna, acheva d’allumer le feu qui démarra enfin. Elle espérait juste que la brume qui s’était levée dehors masquerait la fumée de la cheminée. Il revint avec de la soupe en poudre, la questionnant sur la façon dont elle l’avait repéré. « Ouais, mais je savais ce que je cherchais. Le brouillard allait se lever donc techniquement, ce nouveau feu ne se remarquera pas … » Quant à savoir ce qu’elle aurait fait s’il n’avait pas été seul, eh bien. « Eh bien, je me serais adaptée à mon public. Entre la fille qui a du culot, et qui en a, ou la demoiselle en détresse, il y a toujours un scénario qui fonctionne pour l’un de ces gars. » Elle le regarda avec un sourire entendu. Elle l’aurait bien mis en garde, mais il enchaina. Quelle babelutte celui-là, s’il lui apprenait des choses intéressantes, elle se disait qu’il faudrait lui apprendre à la fermer de temps à autre, ce serait salutaire pour lui.
Quand il redescend auprès d’elle, il amena une couverture et des oreilles. Pour le coup, elle sourit franchement et rit de toute cette chaleur, de toute cette excitation de revoir une personne réelle, bien vivante, et visiblement à son goût. Elle se moquait, mais c’était une moquerie douce. Loin du ricanement amer dont elle était capable. « J’avoue, c’est une aubaine. J’ai choisi la bonne maison. » Elle ponctua d’un clin d’œil appuyé. Elle l’avait vu la regarder. « Si j’suis toujours en vie c’est parce que j’sais qu’il y a des mecs dans cette ville qui ne sont pas disons… gentleman. » Mais ça ne l’effrayait pas. Il y avait toujours moyen de leur plaire et jusqu’ici, elle était parvenue à la jouer assez fine pour ne pas en souffrir. Elle avait fait des choses dont la plupart des femmes n’en seraient pas fière. Mais elle savait que son corps était un atout. Quand on vivait seule dehors, on n’a pas toujours le choix. « A ce propos, faut que tu sois plus prudent. La prochaine fois, ça pourrait être une fille qui a vraiment l’intention de te dépecer pour prendre ce qu’t’as. » C’n’était pas ses intentions à elle. Elle avait besoin de ces interactions sociales. Il y avait trop à prendre d’un homme bien vivant – et aussi séduisant que Declan – pour le tuer. Puis Guinevere n’était pas une tueuse. Faisant ce qu’il lui avait proposé, elle accepta de faire sécher ses vêtements. Elle ôta sa veste et les deux pulls qu’elle portait. Elle enleva les autres couches aussi, jusqu’à se retrouver en débardeur. Alors sans gêne et sans pudeur, elle enleva ses chaussures, chaussettes et déboutonna son pantalon. Elle lança un clin d’œil aguicheur à Declan. « Rêve pas, Lancelot, j’n’fais pas ça pour toi. » Ou peut-être que si. Elle n’avait pas besoin de le convaincre pour rester, il l’avait invité à dormir avec lui en déroulant le tapis rouge. Il était un peu barge, un peu trop gentil, serviable – comme Lancelot du Lac – mais s’il avait voulu lui faire du mal, ce serait déjà fait. Bien sûr, elle resterait sur ses gardes cette nuit. D’ailleurs, elle récupéra ses couteaux dans son pantalon, avant de se rassoir, ne portant plus qu’un débardeur d’homme assez long pour lui couvrir la couvrir jusqu’en haut de ses cuisses. Elle remit néanmoins ses bottines de marche. Parce que quitte à être surprise, autant n’avoir que l’essentiel à attraper pour fuir à toutes jambes. Elle pouvait retrouver des vêtements dehors. Mais les chaussures étaient précieuses. Même si ça n’avait rien de très sexy pour le coup. « Très sérieusement Declan, faudrait que t’apprenne à moins donner d’informations sur toi, parce que quelqu’un pourrait en profiter. Moi par exemple, j’en profite. Tu n’dois pas vivre seul depuis très longtemps, sinon tu serais bien plus méfiant qu’ça. Maintenant qu’tu sais que j’n’vais pas te découper en rondelles dans ton sommeil, dis-moi pourquoi un gars aussi accueillant qu’toi se retrouve tout seul ? » Elle s’occupa de la soupe en poudre, sans aucune gêne, elle s’en faisait pour elle, décidant qu’il avait déjà dû se servir. Gin’ n’était pas du genre très partageuse, elle n’ouvrit pas son sac pour dévoiler ses propres rations de survie. A la place, elle utilisait ses atouts féminins pour le charmer et le détourner de la curiosité de venir vérifier ce qu’elle avait dans ses affaires. De toute façon, elle n’avait pas grand-chose, son besoin de s’abriter n’était pas un hasard, elle avait besoin de quelqu’un à qui prendre des vivres, ou peut-être de quelqu’un qui pourrait l’aider à lui en fournir.
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Re: /!\ Declan&Gin - One Strange Night /!\
Mar 26 Déc 2017 - 14:15
Je ne suis pas rancunier du fait qu'elle m’a surpris, mais encore heureux que je ne suis pas tomber sur quelqu'un avec des ambitions plus sinistres qu'elle. Je dois bien avouer que tout n'est pas aussi facile que quand nous étions tous en sécurité dans nos vies respectives. Mais ce qui est changeant c'est que maintenant, tout le monde se soucis de tout le monde, il faut bien avouer que je ne suis pas du genre à rester fermer à toute proposition. Même si je n'ai qu'une batte de baseball pour me défendre, il faut bien avouer que je sais bien m'en servir, j'aurais peut-être pu devenir joueur de baseball si tout n'était pas devenue un enfer quotidien. J'affiche un large sourire à ma réflexion, je dois bien avouer que ce serait asses marrant de voir ça je dois bien avouer que ce n'est pas facile tous les jours. Mais il faut que je sois plus prudent à l'avenir question qu'on ne vienne pas me surprendre de la sorte. Parce que si j'étais entrains de dormir, il y aurait longtemps que j'aurais rendus mon dernier souffle sous les coups sans pitié d'un inconnus que je n'aurais jamais pu comprendre. A ces paroles je ris tout en la regardant droit dans les yeux et je lui réponds.
- Qui ne tente rien n'a rien, mais si je n'avais pas été seul et que je ne sois pas aussi gentil tu ne serais peut-être plus de ce monde pour être sincère. Même si ça avait pu être l'inverse je l'avoue.
Je ne détourne pas une seule seconde mon regard du rien, je ne suis pas du genre à me laisser aller à détourner le regard. Je suis même trop insistant des fois mais il faut bien pour être franc, si on montre une seule seconde qu'on est "faible" c'est un moyen de mourir rapidement et sans aucune chance de survie. Mais bon, il fallait bien montrer mes bonnes intentions et quoi de mieux que de préparer un bon feu pour qu'elle puisse se réchauffer. Alors qu'elle me confie qu'elle est seule, alors que je me dirige dans la direction qu'il faut pour que je puisse sécuriser totalement la maison. Alors que je vois sa réaction par rapport à mes trouvailles dans la maison, je ris à nouveau tout en la regardant alors qu'elle se présente je reprends tout en souriant.
- Enchanté Gin', et tu as raison, il faut bien tout faire pour survivre de nos jours. Même si je dois avouer que je n'ai pas tellement eux la possibilité de pouvoir survivre seul ces derniers temps...
Je ne sais pas trop quoi ajouter de plus, puis bon si elle avait été hostile, on se serait surement entretuer depuis un bon moment. Mais je n'ai pas envie de me prendre la tête à penser à ce genre de choses, le monde est déjà assez impitoyable sans ça, alors si je dois encore penser à tout ce qui est mauvais en ce monde je vais finir par déprimer. Il fallait bien que je puisse m'occuper et le meilleur moyen d'entamer une conversation, c'est de poser les bonnes questions et quoi de mieux que de savoir comment on s’est fait repérer. Je ne sais pas quoi faire d'autre de toute façon et le meilleur moyen de progresser c'est d'apprendre de nos erreurs. Apparemment j'avais raison c'est la fumée qui m'a trahi, la prochaine fois j'essayerais de faire un filtre avec du papier aluminium. Vous pensez que c'est quelque chose d'inutile, mais c'est un truc de militaire, c'est comme la boite de conserve pour fumée quand vous êtes dans un trou pendant une opération extérieur. J'ai quand même eu de la chance d'avoir un pair qui était membre des Marines. Alors que je l'écoute je lui réponds avec un air interrogateur.
- Tu voulais dire que le brouillard est entrains de tomber ? Parce que s'il se lève, la visibilité sera meilleure. Puis pour ta technique d'adaptation, tout dépend les gens que tu aurais eus face à toi. La survie est déjà difficile, mais pour une femme, c'est d'autant plus dangereux non ? Avec tous les violeurs et meurtriers qui sont en liberté, je n’ose même pas imaginer comment ça se passe.
Au moins les draps et les oreillés dans l'armoire avaient survécus, de quoi avoir un minimum de confort au moins pour une nuit, quoi demander de mieux après tout ? Je suis content de pouvoir prendre un peu de repos dans une maison un minimum sécuriser. Je regarde la jeune femme tout en restant assis confortablement, de quoi être bien installer pour la nuit et tout en l'écoutant je lui réponds d'une voix douce.
- Je sais que je peux être trop gentil, mais faut-il être méfiant de tous ? Après tout si je peux apporter de l'aide et qu'on m'en rende en retour, c'est toujours mieux pour survivre.
Je sais que ça va me perdre, je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire d'autres que d'être gentil. Je fois avouer que je suis beaucoup trop gentleman et que les femmes peuvent être une faiblesse, mais à quoi bon devenir quelqu'un de méfiant et d'agressif, ce n'est pas moi après tout. Justement, quand je pense à ça elle me le fait remarquer et tout en la regardant je souris et je lui réponds.
- Oh je sais que je suis trop gentil, mais c'est mon côté bon samaritain, je ne peux pas m'en empêcher.
Je me montrerais peut-être plus prudent à l'avenir, je ne sais pas trop, mais pour le moment je veux juste profiter de la vie sans me prendre la tête. Je veux être un homme gentil et serviable avec ceux qui le sont aussi. Il faut bien de tout pour faire un monde après tout, non ? Alors que j'étais dans mes pensées, je fus totalement déstabilisé par Gin' qui commençait à se déshabiller, je ne pensais pas qu'elle finirait en débardeur. Il y a bien longtemps que je ne me suis pas retrouvé avec une femme. Je veux dire avec une femme seule à seul. Alors qu'elle me fait un clin d'œil en me surnommant Lancelot, je lui répondis tout en souriant sans détourner le regard.
- Lancelot ? Qui de nous deux est le plus fleurs bleues ?
Puis qu'elle se met à l'aise, autant en faire de même, je retire mon manteau, puis mon pull, laissant simplement mon tee-shirt avant de détacher mes rangers, mes chaussettes et de déboutonner mon pantalon juste pour qu'il ne me serre pas à la taille. De toute façon j'avais bien sécurisé la maison, impossible que l'on puisse nous surprendre cette nuit. Mettant mes vêtements au niveau de ma tête question que je puisse les avoirs sous la main, c'est bien ça qu'il faut quand on est dans un monde totalement détruit par quelque chose d'inconnus. Alors que je l'écoute parler, je finis ma cigarette tout en restant à moitié allonger tout en passant ma main sous mon tee-shirt pour passer ma main sur mon torse qui me fait légèrement mal avec le stress et les nombreux jours de voyages. Et je lui réponds d'une voix douce tout en la regardant droit dans les yeux avec un air assez grave.
- Ben... Mon groupe c'est fait assassiner, un autre groupe les a abattus sans qu'ils ne puissent dire un seul mot. Une seule balle dans la tête, parce que l'un d'entre nous étaient depuis le début avec eux... Autant te dire que je n'ai pas attendus qu'ils me trouvent et que je suis parti. Et depuis... Tu es la seule personne que j'ai croiser depuis le début de l'hiver... Et toi dit moi, c'est quoi ton histoire Gin’ ?
Je n’espère ne pas lui couper l'appétit pour être franc, parce que si c'est le cas c'est quelque chose que je n'aime pas faire ressentir à quelqu'un pour être franc. Je finis par écraser ma cigarette et je l'écrase dans la boite de conserve qui me sert de cendrier pour ce soir. Alors que je retire mon tee-shirt, je laisse simplement la couette couvrir mes jambes et mon bassin et je reprends tout en souriant.
- Dit moi Gin', tu penses qu'il y avait combien de chances pour que tu tombes dans un tel endroit en pleine nuit ?
Je reste allonger tout en élevant ma tête pour pouvoir être confortablement installer tout en la laissant manger tranquille. Personne n'aime être déranger quand il mange. Et puis nous allions avoir peut-être un peu de temps pour discuter tous les deux, nous n'étions pas non plus percées pour le moment.
- Qui ne tente rien n'a rien, mais si je n'avais pas été seul et que je ne sois pas aussi gentil tu ne serais peut-être plus de ce monde pour être sincère. Même si ça avait pu être l'inverse je l'avoue.
Je ne détourne pas une seule seconde mon regard du rien, je ne suis pas du genre à me laisser aller à détourner le regard. Je suis même trop insistant des fois mais il faut bien pour être franc, si on montre une seule seconde qu'on est "faible" c'est un moyen de mourir rapidement et sans aucune chance de survie. Mais bon, il fallait bien montrer mes bonnes intentions et quoi de mieux que de préparer un bon feu pour qu'elle puisse se réchauffer. Alors qu'elle me confie qu'elle est seule, alors que je me dirige dans la direction qu'il faut pour que je puisse sécuriser totalement la maison. Alors que je vois sa réaction par rapport à mes trouvailles dans la maison, je ris à nouveau tout en la regardant alors qu'elle se présente je reprends tout en souriant.
- Enchanté Gin', et tu as raison, il faut bien tout faire pour survivre de nos jours. Même si je dois avouer que je n'ai pas tellement eux la possibilité de pouvoir survivre seul ces derniers temps...
Je ne sais pas trop quoi ajouter de plus, puis bon si elle avait été hostile, on se serait surement entretuer depuis un bon moment. Mais je n'ai pas envie de me prendre la tête à penser à ce genre de choses, le monde est déjà assez impitoyable sans ça, alors si je dois encore penser à tout ce qui est mauvais en ce monde je vais finir par déprimer. Il fallait bien que je puisse m'occuper et le meilleur moyen d'entamer une conversation, c'est de poser les bonnes questions et quoi de mieux que de savoir comment on s’est fait repérer. Je ne sais pas quoi faire d'autre de toute façon et le meilleur moyen de progresser c'est d'apprendre de nos erreurs. Apparemment j'avais raison c'est la fumée qui m'a trahi, la prochaine fois j'essayerais de faire un filtre avec du papier aluminium. Vous pensez que c'est quelque chose d'inutile, mais c'est un truc de militaire, c'est comme la boite de conserve pour fumée quand vous êtes dans un trou pendant une opération extérieur. J'ai quand même eu de la chance d'avoir un pair qui était membre des Marines. Alors que je l'écoute je lui réponds avec un air interrogateur.
- Tu voulais dire que le brouillard est entrains de tomber ? Parce que s'il se lève, la visibilité sera meilleure. Puis pour ta technique d'adaptation, tout dépend les gens que tu aurais eus face à toi. La survie est déjà difficile, mais pour une femme, c'est d'autant plus dangereux non ? Avec tous les violeurs et meurtriers qui sont en liberté, je n’ose même pas imaginer comment ça se passe.
Au moins les draps et les oreillés dans l'armoire avaient survécus, de quoi avoir un minimum de confort au moins pour une nuit, quoi demander de mieux après tout ? Je suis content de pouvoir prendre un peu de repos dans une maison un minimum sécuriser. Je regarde la jeune femme tout en restant assis confortablement, de quoi être bien installer pour la nuit et tout en l'écoutant je lui réponds d'une voix douce.
- Je sais que je peux être trop gentil, mais faut-il être méfiant de tous ? Après tout si je peux apporter de l'aide et qu'on m'en rende en retour, c'est toujours mieux pour survivre.
Je sais que ça va me perdre, je ne sais pas ce que je vais pouvoir faire d'autres que d'être gentil. Je fois avouer que je suis beaucoup trop gentleman et que les femmes peuvent être une faiblesse, mais à quoi bon devenir quelqu'un de méfiant et d'agressif, ce n'est pas moi après tout. Justement, quand je pense à ça elle me le fait remarquer et tout en la regardant je souris et je lui réponds.
- Oh je sais que je suis trop gentil, mais c'est mon côté bon samaritain, je ne peux pas m'en empêcher.
Je me montrerais peut-être plus prudent à l'avenir, je ne sais pas trop, mais pour le moment je veux juste profiter de la vie sans me prendre la tête. Je veux être un homme gentil et serviable avec ceux qui le sont aussi. Il faut bien de tout pour faire un monde après tout, non ? Alors que j'étais dans mes pensées, je fus totalement déstabilisé par Gin' qui commençait à se déshabiller, je ne pensais pas qu'elle finirait en débardeur. Il y a bien longtemps que je ne me suis pas retrouvé avec une femme. Je veux dire avec une femme seule à seul. Alors qu'elle me fait un clin d'œil en me surnommant Lancelot, je lui répondis tout en souriant sans détourner le regard.
- Lancelot ? Qui de nous deux est le plus fleurs bleues ?
Puis qu'elle se met à l'aise, autant en faire de même, je retire mon manteau, puis mon pull, laissant simplement mon tee-shirt avant de détacher mes rangers, mes chaussettes et de déboutonner mon pantalon juste pour qu'il ne me serre pas à la taille. De toute façon j'avais bien sécurisé la maison, impossible que l'on puisse nous surprendre cette nuit. Mettant mes vêtements au niveau de ma tête question que je puisse les avoirs sous la main, c'est bien ça qu'il faut quand on est dans un monde totalement détruit par quelque chose d'inconnus. Alors que je l'écoute parler, je finis ma cigarette tout en restant à moitié allonger tout en passant ma main sous mon tee-shirt pour passer ma main sur mon torse qui me fait légèrement mal avec le stress et les nombreux jours de voyages. Et je lui réponds d'une voix douce tout en la regardant droit dans les yeux avec un air assez grave.
- Ben... Mon groupe c'est fait assassiner, un autre groupe les a abattus sans qu'ils ne puissent dire un seul mot. Une seule balle dans la tête, parce que l'un d'entre nous étaient depuis le début avec eux... Autant te dire que je n'ai pas attendus qu'ils me trouvent et que je suis parti. Et depuis... Tu es la seule personne que j'ai croiser depuis le début de l'hiver... Et toi dit moi, c'est quoi ton histoire Gin’ ?
Je n’espère ne pas lui couper l'appétit pour être franc, parce que si c'est le cas c'est quelque chose que je n'aime pas faire ressentir à quelqu'un pour être franc. Je finis par écraser ma cigarette et je l'écrase dans la boite de conserve qui me sert de cendrier pour ce soir. Alors que je retire mon tee-shirt, je laisse simplement la couette couvrir mes jambes et mon bassin et je reprends tout en souriant.
- Dit moi Gin', tu penses qu'il y avait combien de chances pour que tu tombes dans un tel endroit en pleine nuit ?
Je reste allonger tout en élevant ma tête pour pouvoir être confortablement installer tout en la laissant manger tranquille. Personne n'aime être déranger quand il mange. Et puis nous allions avoir peut-être un peu de temps pour discuter tous les deux, nous n'étions pas non plus percées pour le moment.
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Re: /!\ Declan&Gin - One Strange Night /!\
Mer 3 Jan 2018 - 19:43
Décidemment, cet homme avait la langue bien pendue. Qu’importe, au moins elle était en sécurité et au chaud. Et puis, elle aurait pu tomber sur bien pire, il était plutôt beau gosse, dans l’genre barbu au regard de glace. Bien que plus elle avançait plus le bleu de ses yeux lui faisait penser à deux lacs translucides plutôt qu’à deux glaciers impénétrables. On pouvait presque lire en lui comme dans un livre ouvert. Bien à son aise, ses vêtements posés devant elle, elle ne se couvrit pas de suite, laissant le petit feu allumer lui réchauffer la peau. Elle utiliserait la couette plus tard, quand la chaleur aura réchauffé le froid dans ses os. « J’ai plus de ressources que tu ne le penses. » Elle ponctua sa phrase d’un clin d’œil. Alors qu’il cherchait encore à lui faire comprendre qu’elle avait de la chance d’être tombé sur quelqu’un comme lui. Elle n’avait pas peur des violeurs, car à partir du moment où la victime se montrait consentante, ces hommes-là n’avaient plus cet attrait pour elle. Quand la proie ne montre pas la peur, ni la haine que vous lui inspirer, ces prédateurs se désintéressaient de leur proie. Guinevere était sûre d’elle-même, et de ses capacités à feindre l’arrogance et la confiance en elle. Parce qu’elle était sûre de ses compétences et de son talent d’actrice. Et jusqu’ici, elle s’en était sortie. « J’ai connu des monstres, mais je ne suis pas une proie. Le viol n’a alors plus aucun intérêt. » Elle avait dit cela sur un ton égal, comme si avoir marchandé son corps pour rester en vie ne lui avait rien coûté, ce qui était un peu le cas. Cela n’avait pas été aussi difficile qu’il n’y parait. Quant aux meurtriers, effectivement, elle pouvait remercier sa bonne étoile de l’en avoir préservée.
Mais il avait tort quand il se demandait s’il fallait vraiment être méfiant envers tout le monde. C’était cette même méfiance qui l’avait gardé en vie. « Tu devrais te méfier de tout le monde Declan, même de moi. Ce n’est pas parce que je suis à moitié nue devant toi que je ne suis pas dangereuse. » Elle ne l’était pas, et malgré qu’elle savait qu’elle allait pouvoir rester à ses côtés quelques temps peut-être ? elle tenait à lui faire comprendre que sa gentillesse pouvait aussi le perdre. « Tu ne peux jamais être certain qu’on ait quelque chose à t’offrir en échange de cette gentillesse. Par exemple, moi, j’n’ai rien à t’offrir, à part peut-être un peu d’bon temps entre mes cuisses. » Dit-elle, avec un sourire. Parce que Gin’ n’était pas très subtile comme fille, et qu’elle ne connaissait que ça pour esquiver les questions embarrassante. Elle n’avait pas l’intention de lui raconter sa vie, son histoire. « Et il n’y a rien de fleur bleu dans ce surnom. J’me moquais juste de toi. » Lancelot était un être bien pathétique sous certains aspects. A force de vouloir le bonheur de sa Reine, il s’était perdu lui-même. Pour Gin’, Lancelot n’avait rien d’un héros. Et elle avait eu le temps d’étudier ces légendes arthuriennes, quand on s’appelait Guinevere (…).
Si elle ne voulait pas raconter son histoire, la langue de Declan se délia toute seule pour lui raconter la sienne. Et Guinevere savait de ce dont il parlait pour avoir observé la scène de loin. Parce que cela faisait un moment qu’elle surveillait ce groupe, analysant les différentes relations avant de trouver une technique pour les approcher. Elle ne se rappelait plus de Declan, mais en même temps, il aurait pu être là sans qu’elle s’en souvienne. Elle ne lui dit pas qu’elle avait vu ses amis se faire tuer. Cela n’avait pas d’importance. « Je suis désolée pour ton groupe. » Il se cala sous la couette après s’être à moitié déshabillé à son tour sous le regard appréciateur de la blonde. Elle était désolée pour ses amis, oui. Mais valait toujours mieux eux qu’elle après tout. Mais déjà, il enchaînait. Non, vraiment, Declan parlait beaucoup. Cette curiosité lui jouerait des tours un jour. « J’avais autant de chance de te trouver que trouver un peu de soleil en cette saison si chaleureuse… » L’hiver était rude, et il ne faisait que commencer. Enfin réchauffée, elle ramena la soupe près d’elle pour se délecter de quelques lampées. « Mmh, ça fait du bien. » Elle n’avait pas vraiment l’occasion de manger chaud tous les jours, à l’intérieur, son ventre brûlait d’une chaleur bienvenue. « Merci. » Elle lui jeta un coup d’œil. « J’trouve toujours que tu devrais être plus méfiant à l’avenir, combien de chance avais-tu de tomber sur une personne comme moi ? » S’enorgueilli-t-elle.
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