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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Sam 9 Déc 2017 - 17:47
J'essayer de mettre une ambiance assez détendue question qu'on puisse éviter de laisser une tension qui serait assez dangereux pour tout le monde, il n'y a rien de pire que des tensions dans les groupes. C'est un coup à être moins alerte et il ne faut vraiment pas que ce genre de choses continue. Bon, on avait mal commencé avec la jeune femme parce que ce n'était pas là non plus la meilleure façon de rencontrer quelqu'un. Je ne savais pas ce que j'aurais pu faire d'autres dans tous les cas, je ne la connais pas et je ne sais pas d'où elle vient. Mais bon pas le temps de me poser la question, nous avions des rôdeurs au cul et ce n'est pas le moment de tailler le bout de gras comme si on faisait du camping sauvage.
Apparemment ma petite danse n'avait pas fait l'unanimité, heureusement que ce n'est pas une émission de télé réalité, je me serais fait éliminer sans attendre. Mais bon c'est quand même un moyen de décompresser les gens, je ne suis pas le genre à laisser des tensions ou d'autres soucis nous prendre en fourbe. Je ne sais pas quoi faire d'autre pour pouvoir au moins arracher un sourire aux deux brutes, je ne connais pas la jeune femme. Mais je sais que Loyd est du genre à être assez nerveux avec les nouvelles rencontres, je peux comprendre ça surtout qu'il n'a pas tellement envie de mourir avant d'avoir retrouvé sa femme et sa fille. Moi je n'ai rien à perdre dans tous les cas, ma mère est au Canada, mon meilleur amis Joshua est mort quant à la fréquentation que j'avais eus avant l'épidémie, je ne sais même pas si elle est encore de ce monde. Mais bon, maintenant je dois juste avancer et survivre, pensé au passé ce n'est pas le mieux pour moi. Alors que les deux brutes discutent à propos de qui m'accrochera sur un poteau je lève la main en prenant la parole.
- Oubliez pas que je vous entends et ce n'est pas le moment de débattre de qui accomplira son fantasme post apocalypse en premier !
- On verra bien petit, peut être que ça me fera me sentir vivant de t'accrocher à un lampadaire !
- Oui ben écoute je ne suis pas de ce bord mon cher Loyd.
Alors que les deux bourrins décident de se bouger un peu question de passé la barrière alors que je reste toujours en alerte, je me demande bien où est-ce que nous pourrions nous réfugiés pour éviter de rester dans le coin avec tous les rôdeurs. Alors que la jeune femme nous dit de prendre un rôdeur chacun, on fracasse le crâne des non morts qui hante les lieux tel des vaisseaux sans âmes à la recherche des derniers signes d'humanité. Alors que les corps s'écroulent, je demande à la jeune femme d'une voix douce.
- Dit moi, tu viens souvent dans le coin ? Parce que je ne t'ai jamais croisé auparavant. Et vu tes armes, ton état physique tu ne survie pas seule.
Je ne sais pas ce que je peux faire de plus, surtout que pour le moment nous n'avons rien de prévus, du moins on a pas de destination précise d'où on pourrait éviter le restant des rôdeurs. Alors que je passe la barrière, je décide de prendre un peu de hauteur question de voir ce qui nous attends. Je monte sur la petite véranda d'une maison en utilisant mon agilité pour grimper. Une fois en haut, je fais des signes du nombre de rôdeur que je vois et la direction où ils se trouvent. Cinq sur la gauche dans la rue et je me penche légèrement et j'aperçois huit rôdeurs de l'autre côté de la rue.
Apparemment ma petite danse n'avait pas fait l'unanimité, heureusement que ce n'est pas une émission de télé réalité, je me serais fait éliminer sans attendre. Mais bon c'est quand même un moyen de décompresser les gens, je ne suis pas le genre à laisser des tensions ou d'autres soucis nous prendre en fourbe. Je ne sais pas quoi faire d'autre pour pouvoir au moins arracher un sourire aux deux brutes, je ne connais pas la jeune femme. Mais je sais que Loyd est du genre à être assez nerveux avec les nouvelles rencontres, je peux comprendre ça surtout qu'il n'a pas tellement envie de mourir avant d'avoir retrouvé sa femme et sa fille. Moi je n'ai rien à perdre dans tous les cas, ma mère est au Canada, mon meilleur amis Joshua est mort quant à la fréquentation que j'avais eus avant l'épidémie, je ne sais même pas si elle est encore de ce monde. Mais bon, maintenant je dois juste avancer et survivre, pensé au passé ce n'est pas le mieux pour moi. Alors que les deux brutes discutent à propos de qui m'accrochera sur un poteau je lève la main en prenant la parole.
- Oubliez pas que je vous entends et ce n'est pas le moment de débattre de qui accomplira son fantasme post apocalypse en premier !
- On verra bien petit, peut être que ça me fera me sentir vivant de t'accrocher à un lampadaire !
- Oui ben écoute je ne suis pas de ce bord mon cher Loyd.
Alors que les deux bourrins décident de se bouger un peu question de passé la barrière alors que je reste toujours en alerte, je me demande bien où est-ce que nous pourrions nous réfugiés pour éviter de rester dans le coin avec tous les rôdeurs. Alors que la jeune femme nous dit de prendre un rôdeur chacun, on fracasse le crâne des non morts qui hante les lieux tel des vaisseaux sans âmes à la recherche des derniers signes d'humanité. Alors que les corps s'écroulent, je demande à la jeune femme d'une voix douce.
- Dit moi, tu viens souvent dans le coin ? Parce que je ne t'ai jamais croisé auparavant. Et vu tes armes, ton état physique tu ne survie pas seule.
Je ne sais pas ce que je peux faire de plus, surtout que pour le moment nous n'avons rien de prévus, du moins on a pas de destination précise d'où on pourrait éviter le restant des rôdeurs. Alors que je passe la barrière, je décide de prendre un peu de hauteur question de voir ce qui nous attends. Je monte sur la petite véranda d'une maison en utilisant mon agilité pour grimper. Une fois en haut, je fais des signes du nombre de rôdeur que je vois et la direction où ils se trouvent. Cinq sur la gauche dans la rue et je me penche légèrement et j'aperçois huit rôdeurs de l'autre côté de la rue.
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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Dim 10 Déc 2017 - 18:29
Une petite boutade de lancée et l'ambiance semblait déjà bien plus détendue. Un bon point pour le singe de la bande. Cependant les paroles du plus âgé la tiquèrent un instant : "se sentir vivant", c'était finalement là un sentiment bien commun que partageait tout ses rescapés de l'ère où les morts étaient rois. Aussi triste à dire soit-il, Roza, elle, se sentait vivante seulement dans des cas comme celui-ci, là où son sang bouillonnait dans ses veines pour enfin battre violemment à ses tempes en un doux écho. C'était clairement en dansant en tête à tête avec la mort dans de joyeux tango qu'elle se sentait vivre, aucunement autrement. De là à leur avouer... c'était un coup à passer pour une timbrée, alors elle se tut.
Les pseudos ordres soufflés ou recommandations (tout dépend comment l'on les prenaient) furent alors réalisés par les deux étrangers, les trois rôdeurs du jardin tombèrent comme des mouches, parfait. Un petit coup d’œil derrière elle lui confirma qu'ils n'en avaient plus aux fesses, c'était le moment de reculer, où de se planquer.
Avant de recommencer sa crise de cafard sous méthamphétamine à escalader tout et n'importe quoi le plus jeune lui posa une simple question qui eut le don de faire sourire la russe. Celle-ci ne lui répondit pas immédiatement et suivit ces gestes avec attention, et il était efficace le con. Avec la hauteur il put sans mal dévisager le nombre de rôdeurs qui erraient encore dans la prochaine rue : cinq à gauche et huit à droite. Il devait avoir l'habitude de grimper et son ascension fut en plus de cela faite sans bruit, l'encrée en tira une petite moue de circonstance, affichant en silence une mine impressionnée. Suite à quoi, elle lui fit signe de descendre, selon elle il était à ce stade inutile de faire une percée, ils se retrouveraient avec quinze nouveaux gloutons collés à leurs miches. Le mieux au moment présent c'était d'attendre que la rue se décante et la maison du jardin qu'ils squattaient lui semblait idéale pour se faire.
"En effet je suis pas du coin, mais faut pas que se fier aux apparences, Yamakasi boy." Dit-elle sans le moindre accent audible pour cette fois, comme si elle parlait un anglais parfait pour illustrer ses propos. Car oui, Roza jouait bien de son accent natal pour s'y coller un masque en jouant le rôle de la russe classique à qui il ne faut pas casser les ovaires. Après presque dix ans sur le sol américain, elle savait très bien moduler son timbre. Une révélation qui devrait suffire à l'étonner et pourquoi pas : lui faire oublier sa question car il n'était pas question de parler de son camp de réfugier, bien trop dangereux à ce stade.
"Parrr ici." Reprit-elle de nouveau à voix basse avec son accent en poussant la porte de la véranda précédemment ouverte. "On va s'poser là en silence, le temps que ça se calme." Et elle s'y glissa sur la pointe des pieds. Car oui, elle pouvait bel et bien faire preuve de discrétion et de douceur quand l'occasion s'y prêtait ! Là aussi il ne fallait pas se fier aux premières impressions, la russe était pleine de surprise.
Une fois à l'intérieur l'encrée leur fit signe de sécuriser le rez de chaussé pendant qu'elle grimpait toujours silencieusement les marches vers l'étage. Loin de là l'envie de donner des ordres et de mener ces hommes à la baguette, simplement ils fallait qu'ils travaillent ensemble si ils voulaient pouvoir réaliser un ménage efficace et silencieux. Après ce premier tour de fait ils devraient ENFIN pouvoir se causer et discuter, il fallait avouer que la tatoueuse n'avait que ça en tête.
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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Ven 15 Déc 2017 - 21:07
Alors que je regarde les trois rôdeurs tombés au sol, enfin quelque chose de bien fait alors que nous avions peut-être d'autres rôdeurs dans les environs qui vont s'avancer vers la maison où nous étions. Il faut dire que j'avais l'habitude de me battre aux côtés de Loyd, mais la jeune femme m'impressionner. Je dois bien avouer que la jeune femme avait quand même une sacrée dextérité, puis un couteau c'est tellement classe pour se battre. Je donnerais tout pour tomber sur une machette question de pouvoir mieux gérer les rôdeurs. Je suis curieux de nature et je ne peux pas m'empêcher de lui demander si elle fait partie d'un groupe. Je regarde la jeune femme avant de me diriger vers la véranda, il faut bien avouer que je ne suis pas très à l'aise quand je vois les quelques rôdeurs depuis mon perchoir. Notre calvaire ne se finira jamais ? Je ne peux pas le croire et je continuerais à me battre à battre ces maudits rôdeurs question qu'un jour peut-être, les générations futures puissent vivre une vie paisible. Loin des affrontements, loin de la peur de devenir une de ces choses sans âme. Pour qu'ils puissent goûter à ce bonheur que nous avons connu, je ne laisserais rien ni personne m'enlever ce but.
Alors que je redescends, en me tournant vers Loyd, j'ai déjà un objectif à accomplir. Retrouver sa femme et sa fille, vivantes ou transformés. Il doit savoir la vérité et je lui apporterais quoi qu'il m'en coûte, parce que c'est ma croix d'essayer d'apporter de l'espoir à ceux, qui dans ce monde ont perdus goût de vivre. Entre les rôdeurs et les fous qui veulent que mort et destruction je me dis que je vais avoir du boulot à faire. Alors qu'elle nous dit de venir par ici, je la suis sans attendre alors que Loyd retrouve son fameux sourire. On entre dans la maison et par réflexe on bloque celle-ci question que personne n'entre sans qu'on l'entende. Une fois la maison investie je reprends tout en souriant.
- Dit moi, tu as été une combattante avant l'épidémie ? Tu as les mouvements d’un soldat. Je dis ça parce que mon père en était un Marines et je le voyais souvent s'entrainer avec un ami à lui pour se maintenir en forme.
Alors que l'on barricade les portes et la majorité des fenêtres du rez-de-chaussée, on vérifie chaque pièce une par une pour sécuriser le tout. Alors que je me sors une cigarette, je m'installe assis dans un coin pour pouvoir me détendre un peu et nettoyer ma batte de baseball avec un petit chiffon qui me sert à ça. Prenant une grande bouffée sur ma cigarette, je fais des ronds de fumées alors que Loyd commence à nettoyer son fusil à pompe en le démontant. Alors qu'il écoute attentivement ce qui se dit, il nettoie chaque pièce, un fusil qui n'est pas entretenue c'est un fusil qui ne pourra pas servir. Ce qui peut être très fâcheux quand on y pense. Alors que je regarde la jeune femme Loyd reprend d'une voix douce et plus détendue.
- Tu sais la petite russe, si tu avais connu Declan dans d'autres circonstances tu aurais vu son talent, tu devrais lui montrer ce que tu faisais avant.
- Je ne sais pas si elle serait fan de photographie tu sais, surtout le genre de photo que je fais.
- Aller montre lui, de toute façon on n’a pas le choix. On est coincé ici pour un petit moment donc ça nous fera passer le temps.
- Tu es vraiment bizarre, un coup tendu, un coup gentil... Tu me surprendras toujours Loyd. Tiens tu me diras ce que tu en penses.
Alors que je m'avachis comme un pacha, je sors une boite en métal, pas trop grande, c'est là où je range mes plus beaux souvenirs et mes plus belles photos de famille aussi que j'ai pu prendre. Je la décale tout en fumant et j'en profite pour sortir une boite de conserve vide qui me servira de cendrier pendant notre petit séjour dans cette maison.
Alors que je redescends, en me tournant vers Loyd, j'ai déjà un objectif à accomplir. Retrouver sa femme et sa fille, vivantes ou transformés. Il doit savoir la vérité et je lui apporterais quoi qu'il m'en coûte, parce que c'est ma croix d'essayer d'apporter de l'espoir à ceux, qui dans ce monde ont perdus goût de vivre. Entre les rôdeurs et les fous qui veulent que mort et destruction je me dis que je vais avoir du boulot à faire. Alors qu'elle nous dit de venir par ici, je la suis sans attendre alors que Loyd retrouve son fameux sourire. On entre dans la maison et par réflexe on bloque celle-ci question que personne n'entre sans qu'on l'entende. Une fois la maison investie je reprends tout en souriant.
- Dit moi, tu as été une combattante avant l'épidémie ? Tu as les mouvements d’un soldat. Je dis ça parce que mon père en était un Marines et je le voyais souvent s'entrainer avec un ami à lui pour se maintenir en forme.
Alors que l'on barricade les portes et la majorité des fenêtres du rez-de-chaussée, on vérifie chaque pièce une par une pour sécuriser le tout. Alors que je me sors une cigarette, je m'installe assis dans un coin pour pouvoir me détendre un peu et nettoyer ma batte de baseball avec un petit chiffon qui me sert à ça. Prenant une grande bouffée sur ma cigarette, je fais des ronds de fumées alors que Loyd commence à nettoyer son fusil à pompe en le démontant. Alors qu'il écoute attentivement ce qui se dit, il nettoie chaque pièce, un fusil qui n'est pas entretenue c'est un fusil qui ne pourra pas servir. Ce qui peut être très fâcheux quand on y pense. Alors que je regarde la jeune femme Loyd reprend d'une voix douce et plus détendue.
- Tu sais la petite russe, si tu avais connu Declan dans d'autres circonstances tu aurais vu son talent, tu devrais lui montrer ce que tu faisais avant.
- Je ne sais pas si elle serait fan de photographie tu sais, surtout le genre de photo que je fais.
- Aller montre lui, de toute façon on n’a pas le choix. On est coincé ici pour un petit moment donc ça nous fera passer le temps.
- Tu es vraiment bizarre, un coup tendu, un coup gentil... Tu me surprendras toujours Loyd. Tiens tu me diras ce que tu en penses.
Alors que je m'avachis comme un pacha, je sors une boite en métal, pas trop grande, c'est là où je range mes plus beaux souvenirs et mes plus belles photos de famille aussi que j'ai pu prendre. Je la décale tout en fumant et j'en profite pour sortir une boite de conserve vide qui me servira de cendrier pendant notre petit séjour dans cette maison.
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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Dim 17 Déc 2017 - 12:50
Par chance, l'étage était calme, chaque maison n'était pas blindée de rôdeurs. Un bon point donc, bientôt elle pourra se poser avec les nouveaux venus et obtenir les réponses recherchées. Après avoir miteusement vérifiée chaque pièce, elle referma chaque porte derrière elle avec le plus de discrétion possible et s'afféra à descendre les escaliers. La méfiance étant d'or, elle avait en chemin prit soin de troquer ses couteaux contre un de ces 9mm, plus sûr si jamais les gars du dessous désirait finalement en découdre ou pire encore. Ce qui ne fut pas le cas, ces derniers s'afféraient déjà a sécuriser les entrées en bons survivants qu'ils étaient, au moins, elle n'avait pas à faire à des débutants en la matière.
Rassurée, elle rangea son arme dans son holster en s'approchant des deux hommes sans pour autant baisser sa garde en bonne parano qu'elle était, on était jamais sûr de rien dans ce monde. Le plus jeune prit alors la parole et arracha un léger sourire à la russe par la même occasion. Elle, soldat ? Quand on y réfléchissait bien c'était plutôt un virage qui lui correspondait bien, s'engager dans l'infanterie contre les gloutons faisait maintenant parti d'elle, la petite allumée des boites de nuits qui tatouait le jour et s'éveillait dans le monde de la nuit était loin, finalement.
"Nan du tout, j'étais juste tatoueuse, avant. Mais je boxais pas mal, j'ai commencé tôt et m'suis jamais arrrrrêtée." Pas même depuis l'épidémie, avec ses armes elle avait aussi déjà brisé des crânes contenant des âmes bien humaines, peu de fois, mais suffisamment pour vous transformer. "Un militairrre d'mon ancien camp m'a aussi pas mal entraîné pour apprrrofondirr tout ça." Ça devait être ça, tous ces gestes qu'elle avait naturellement assimilées à force d'en baver dans le gymnase du lycée, du temps où celui-ci était encore debout devaient bien la trahir. Mais qu'importe, elle n'avait pas à caché ce morceau de vie maintenant passée. En parler n'était maintenant plus aussi douloureux qu'il ne l'était quelques mois plus tôt, de toute façon. "Vaut mieux s'donner les moyens de pouvoirrr se défendrre quand on est gonz' dans ce monde de brrrutasse." Un petit message caché à l'horizon, les gars, tentez pas votre coup, vous pourrez y laisser vos couilles. C'était aussi une réalité qu'elle n'était pas sans ignorer, les premiers vivants qu'elle avait tué avaient séquestrées et violés à maintes reprises deux adolescentes qu'ils avaient ensuite ramenées au camp, sale époque...
La petite russe ? Le plus âgé venait bien de l’interpeller comme ça, non non, elle n'avait pas rêvé. Elle ne s'en formalisa pas et et posa son sac à ses pieds alors qu'elle s'installa sur la table basse pour se pencher vers les photos qui lui tendit à la suite. C'était original une pause photographie, dans ce monde. Avant la tatouée avait déjà participé à des vernissages de photographes plus ou moins célèbres, cet art était aussi puissant que la fibre dessinatrice qui l'animait, s'en était même une des bases. Pouvoir replonger dans quelques photos avait un goût plaisant mais qui ne dura qu'un temps, car au travers de cette satisfaction l'électrochoc du passé ne tarda pas à frapper. Son œil critique était trop lointain pour pouvoir surgir à nouveau, comme si ne rien était, comme si le monde continuait de tourner. Reposant alors les photos - pourtant appréciées - devant l'homme concerné, elle hocha lentement de la caboche. "C'est pas mal. Garrrde donc ça prrrécieusement, la photogrrraphie n'est plus au goût du jourrr mais elle ne doit pas disparrraittrre pourr autant." Une partie d'elle avait envie de commenter davantage ces photos et d'y apporter un avis personnel, mais une autre lui rappelait qu'elle avait une toute autre mission à mettre à bien, d'ordre vital.
Lentement, elle s'abaissa alors vers son sac pour en sortir une carte qu'elle garda en main avant de dévisager les deux hommes tours à tours. "J'ai b'soin de votrrre aide, vous voulez bien coopérrrer ? Il faut que je sache les zones que vous avez déjà visités, j'cherrrche un camp qui ne devrrait pas passer inaperrrçue. J'ai de la bouffe en échange de vos infos, si vous voulez." Elle n'en dit pas plus pour le moment et gardait sa carte méthodiquement pliée entre ses menottes, pas question de leur montrer avant qu'ils ne lui donnent leur parole.
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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Mar 26 Déc 2017 - 14:09
Il faut bien avouer que de tomber sur cette jeune femme était une surprise en soi, d'où ma fuite, je ne suis pas le genre d'homme à rester quand on me pointe avec une arme. Je ne sais pas trop quoi faire pour pouvoir la faire se détendre, même si nous étions dans une maison sécuriser pour patienter. Il faut avouer que j'avais encore ce petit pressentiment que quelque chose de mauvais aller se passer, mais c'est peut-être de la paranoïa. Alors qu'elle nous rejoint dans le salon, je ne sais pas quoi lui dire. Après quand elle annonce qu'elle était tatoueuse, c'était la surprise la plus totale. Et c'est aussi une boxeuse, ça explique certaines choses à propos de sa posture lorsqu'elle a fait face aux rôdeurs. Fumant ma cigarette pendant que Loyd nettoie son fusil, je l'écoute qu'il faut se donner les moyens de se défendre. Tout en souriant je lui réponds toujours d'une voix douce.
- Se donner les moyens de se défendre c'est bien, mais il faut savoir fuir aussi.
Même si elle était très bonne en endurance, elle n'aurait jamais pu rattraper quelqu'un de plus performant que moi. Elle a de la chance que nous ne mangeons plus à notre faim, ça réduit largement nos possibilités de fuite. Je laisse un soupire m'échapper, en parlant de faim, j'espère que nous n'allons pas avoir trop de problème pour trouver un minimum de nourriture. Il faut espérer qu'on ne passe pas encore un hiver rugueux parce que sinon nous allons encore passer des jours pénibles à nous aventurer à l'extérieur pour trouver de quoi survivre. Alors que je passe mes photos à Roza, je ne sais pas ce qu'elle va penser de tout ça, il faut avouer que la photographie est un art spécial et tout le monde n'y est pas réceptif. Je l'écoute attentivement tout en souriant avant de répondre d'une voix douce.
- Si seulement j'avais un appareil photo fonctionnel, je pourrais enfin prendre des clichés qui pourraient restés dans l'histoire si on la donne aux bonnes personnes.
La photographie me manque, surtout de pouvoir prendre des photos de paysages, d'animaux ou tout simplement des personnes pendant leurs quotidiens. C'est vraiment quelque chose qui me manque énormément et c'est assez perturbant de voir que le monde avance en se disant que tout le monde s'en fout que notre civilisation s'éteint. Et ça n'a l'air de déranger personne, je ne sais pas comment réagir à ça, c'est à dire que sur plusieurs générations, si elles peuvent existés. Alors que Roza reprend, je l'écoute tout en finissant ma cigarette tout en souriant en coin avant de lui dire.
- Evidemment, mais dit moi, pourquoi cette question ? Parce que nous n’avons pas vu de camp de ce genre. On a fait tout Seattle, les alentours Sud et nous allons bientôt aller vers le Nord-Est aux alentours. Après on n’a pas était trop loin aux alentours pour être franc.
Je ne sais pas où elle veut en venir, mais dans tous les cas, j'avais envie d'en savoir plus sur la question et surtout sur le pourquoi du comment. Parce que pour le moment je ne sais pas où elle veut en venir.
- Se donner les moyens de se défendre c'est bien, mais il faut savoir fuir aussi.
Même si elle était très bonne en endurance, elle n'aurait jamais pu rattraper quelqu'un de plus performant que moi. Elle a de la chance que nous ne mangeons plus à notre faim, ça réduit largement nos possibilités de fuite. Je laisse un soupire m'échapper, en parlant de faim, j'espère que nous n'allons pas avoir trop de problème pour trouver un minimum de nourriture. Il faut espérer qu'on ne passe pas encore un hiver rugueux parce que sinon nous allons encore passer des jours pénibles à nous aventurer à l'extérieur pour trouver de quoi survivre. Alors que je passe mes photos à Roza, je ne sais pas ce qu'elle va penser de tout ça, il faut avouer que la photographie est un art spécial et tout le monde n'y est pas réceptif. Je l'écoute attentivement tout en souriant avant de répondre d'une voix douce.
- Si seulement j'avais un appareil photo fonctionnel, je pourrais enfin prendre des clichés qui pourraient restés dans l'histoire si on la donne aux bonnes personnes.
La photographie me manque, surtout de pouvoir prendre des photos de paysages, d'animaux ou tout simplement des personnes pendant leurs quotidiens. C'est vraiment quelque chose qui me manque énormément et c'est assez perturbant de voir que le monde avance en se disant que tout le monde s'en fout que notre civilisation s'éteint. Et ça n'a l'air de déranger personne, je ne sais pas comment réagir à ça, c'est à dire que sur plusieurs générations, si elles peuvent existés. Alors que Roza reprend, je l'écoute tout en finissant ma cigarette tout en souriant en coin avant de lui dire.
- Evidemment, mais dit moi, pourquoi cette question ? Parce que nous n’avons pas vu de camp de ce genre. On a fait tout Seattle, les alentours Sud et nous allons bientôt aller vers le Nord-Est aux alentours. Après on n’a pas était trop loin aux alentours pour être franc.
Je ne sais pas où elle veut en venir, mais dans tous les cas, j'avais envie d'en savoir plus sur la question et surtout sur le pourquoi du comment. Parce que pour le moment je ne sais pas où elle veut en venir.
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Re: Declan&Roza - Don't Do That
Mar 2 Jan 2018 - 16:33
L'encrée se pencha sur la table et vint voler le paquet de cigarette du plus jeune pour en extirper une sans vraiment demander. Supporter sa fumée était bien trop difficile pour une grosse fumeuse comme elle, il fallait qu'elle étreigne également une tige de nicotine à ses lèvres. Ce qu'elle fit avant de reposer le paquet près de son propriétaire et d'allumer le tout avec son zippo essence tout juste extirpé de sa poche. Un cadeau de son frère muni d'une faucille gravé sur une face et qu'elle trimbalait depuis son départ de Moscou. Elle y tenait, autant que ses tatouages ou même son carnet à son dessin qui reposait bien caché au fond de son sac.
"En effet, l'apocalypse favorrrise deux types d'Homme seulement... Ceux qui fuient, et ceux qui tuent. M'pas ceux qui hésitent. " Sa triste conclusion était là, non pas qu'elle s'appliquait à réaliser à la lettre ses mots, sans quoi elle aurait tirer le plus jeune quand elle en avait l'occasion. Elle avait alors préféré jouer la carte de la sûreté, de l'humanité au sens propre du terme afin de le suivre et d'en apprendre davantage sur lui au risque de se faire démembrer à coup de fusil à pompe.
À sa réflexion sur la présence tant convoité d'un appareil photo, la tatouée lui répondit par une fine grimace, pleine de compréhension qu'elle était. Elle aussi aurait aimé mettre la main sur une nouvelle machine à tatouer pour continuer d'exercer son art, mais de nos jours, rien n'était simple, encore moins réussir à produire de l’électricité sans batterie et câbles. Ainsi était leur nouveau monde et il fallait faire avec.
Pourquoi cette interrogation ? C'était légitime de sa part que de se poser la question et avant de lui répondre, l'encrée déplia sa carte déjà bien marquée par de nombreuses hachures de toute sorte. Ses iris clairs se posèrent alors sur la papier griffonnée, une petite partie d'Issaquah en était recouverte, toute la zone de Georgetown, même histoire pour Renton, la pointe nord de Tacoma ainsi que la partie Centre, Est et Sud de la grande ville qu'était Seattle. Chaque coin avait des rayures différentes, que ce soit au niveau de la couleur du crayon utilisé ou de la régularité des tracés, sans doute un code bien à elle. De là, elle prit un crayon et se permise de rayer les zones évoquées sous l’œil expert du plus âgé qui la guidait dans ses tracés afin qu'elle ne se trompe pas.
"Et pour te rrrépondrre... je fais simplement parrrtie de ceux qui fuient pour mieux anéantirrr ceux qui tuent. On peut donc dirrre que je nage entre les deux camps, j'ai fuis ces garrrs pour surrvivrre et maintenant je cherche à les tuer, c'est tout." Son ton était franc et sombre à la fois. Elle n'avait aucun mal à se donner le rôle de la faucheuse pour le coup, être jugée était bien la dernière de ses préoccupations, qu'ils fassent donc, à chacun sa guerre après tout. "Merrci pourrr vos infos en tout cas. Vous voulez quoi ? J'ai d'l'eau dans mon sac, quelques conserrves aussi..." Car chaque précieuses données méritaient salaire pour l'encrée qui aspiraient longuement sur la cigarette volée pour en soupirer la fumée par ses narines.
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