Tout va bien
Lun 18 Déc 2017 - 14:49
Elle pressa doucement l’allure pour s’avancer jusqu’à la porte d’entrée de la maison où vivait encore Donovan. Là où elle avait le plus de chance d’y trouver Bea, son amie. Les bras chargés de paquet en tout genre, de choses qu’elle avait récupéré pour elle, elle s’avança jusqu’à la sonnette sans parvenir à la saisir. Trop encombrée, la rouquine fut contrainte d’en déposer certain pour cogner contre le bois de la porte, et par la même, avertir la jeune femme de sa présence. De l’extérieur, elle avait tout l’air d’une idiote : incertaine sur ses appuis, empotée dans sa manière de se tenir, impatiente lorsqu’elle attendit qu’on vienne lui ouvrir.
«Bea ? » S’enthousiasma-t-elle avant de tomber nez à nez avec un Donovan à peine réveillée, comme si elle venait de le sortir du lit. « Euh… Désolée… Je… »
L’homme ne lui adressa même pas un mot, sans doute trop dans le pâté pour réussir à articuler quoi que ce soit. Sacha ne s’en formalisa pas pour autant, elle ne connaissait pas si bien Donovan, mais elle savait qu’il avait son caractère et aussi son importance. Ça n’était pas en pyjama qu’elle s’attendait à le croiser – elle avait plus l’habitude dans sa combinaison de militaire, en train de distribuer des ordres à ses hommes – mais elle se jura de garder le secret pour ne pas le décrédibiliser.
Elle repoussa la porte du coude, en rentrant. Sondant l’espace – organisée et propre, sans doute grâce à Bea – elle s’avança vers le comptoir de la cuisine où elle hissa comme elle le put tous ses nombreux paquets. Sacha poussa un long soupir lorsqu’elle y parvint, se passant une main pour dégager son front de ses cheveux roux. Là, elle se tourna, et attendit. Donovan ne lui ayant donné aucune indication, elle se demandait ce qu’elle devait faire. Si elle était sûre de trouver son amie ici, elle ne pouvait pas dire pour autant qu’elle pût faire comme chez elle. De toute façon, Sacha n’avait besoin que d’une chose : patienter. Et ça tombait bien puisque la patience, c’était son truc à elle !
Pas si longtemps cependant. Bien vite, la nourrisse apparut dans le cadre de la porte. Son ventre arrondi se présentant d’abord, suivi de près par son visage radieux de femme enceinte. C’était fou comme elle la trouvait sublime !
«Laisse-moi t’aider ! » Lança vivement la scientifique en s’approchant. Maladroite, elle prêta son bras à Beatriz pour l’aider à se déplacer jusqu’au canapé du salon, et manqua presque de tomber avec elle. « Bon sang, j’ai l’impression que tu grossis à chaque fois que je te vois ! » Commenta la rouquine avec de gros yeux impressionnés. « Enfin, ton ventre hein ! » Se rattrapa-t-elle après s’être rendu compte que la tournure de sa phrase n’était pas très appropriée et pouvait être mal interprété !
Avec un peu de chance, la mexicaine ne lui en tiendrait pas rigueur…
«
L’homme ne lui adressa même pas un mot, sans doute trop dans le pâté pour réussir à articuler quoi que ce soit. Sacha ne s’en formalisa pas pour autant, elle ne connaissait pas si bien Donovan, mais elle savait qu’il avait son caractère et aussi son importance. Ça n’était pas en pyjama qu’elle s’attendait à le croiser – elle avait plus l’habitude dans sa combinaison de militaire, en train de distribuer des ordres à ses hommes – mais elle se jura de garder le secret pour ne pas le décrédibiliser.
Elle repoussa la porte du coude, en rentrant. Sondant l’espace – organisée et propre, sans doute grâce à Bea – elle s’avança vers le comptoir de la cuisine où elle hissa comme elle le put tous ses nombreux paquets. Sacha poussa un long soupir lorsqu’elle y parvint, se passant une main pour dégager son front de ses cheveux roux. Là, elle se tourna, et attendit. Donovan ne lui ayant donné aucune indication, elle se demandait ce qu’elle devait faire. Si elle était sûre de trouver son amie ici, elle ne pouvait pas dire pour autant qu’elle pût faire comme chez elle. De toute façon, Sacha n’avait besoin que d’une chose : patienter. Et ça tombait bien puisque la patience, c’était son truc à elle !
Pas si longtemps cependant. Bien vite, la nourrisse apparut dans le cadre de la porte. Son ventre arrondi se présentant d’abord, suivi de près par son visage radieux de femme enceinte. C’était fou comme elle la trouvait sublime !
«
Avec un peu de chance, la mexicaine ne lui en tiendrait pas rigueur…
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
- Yulia Iojov
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Re: Tout va bien
Mar 19 Déc 2017 - 20:01
Donovan ne lui avait même pas laissé le temps de se lever du lit, la forçant presque à se rallonger à l'aide de son bras sans écouter ce qu'elle lui avait dit d'une voix encore endormie malgré le fait qu'elle ait ouvert les yeux tôt le matin, dérangée par le fin rayon de lumière qui parvenait de l'extérieur.
Au moins, le militaire avait eu le mérite d'enfiler un pantalon, peut-être averti par le fait qu'elle ait parlé d'attendre quelqu'un sans avoir retenu le prénom. Ce ne fût qu'une fois qu'il eut quitté la pièce que la brune s'était tournée sur le côté pour enfiler une robe noire, son ventre désormais bien rond l'empêchant de fermer ses jeans convenablement. Elle terminait tout juste de brosser ses cheveux quand Donovan revint s'écrouler sur le lit, Beatriz souriant d'un air désolé à ce dernier avant de lui voler un baiser, le laissant retourner au pays des songes avant de rejoindre Sacha dans le salon.
Elle était à peine réveillée que déjà, la rouquine lui sautait dessus.Tu sais, j'entame le cinquième mois j'ai encore le temps avant d'être réellement handicapée. fit-elle avec un sourire rassurant à la scientifique qui continuait de piailler et d'enchaîner les conversations, avec sa vaine tentative de compliment qui lui arracha un rire.Merci... Enfin, je crois. Si je n'étais pas enceinte je pense que je l'aurai très mal pris par contre.
Néanmoins, l'hispanique posa une main contre son ventre bien rond, amusée à l'idée que ce bébé s'épanouisse aussi bien malgré tout ce qui avait pu secouer le camp au cours des derniers mois. Donovan était épuisée, elle aussi, et sans doute la moitié du campement, mais ce bébé en revanche semblait se moquer éperdument de cet état de stress constant dans lequel il évoluait.Mais... Qu'est-ce que c'est que tout ça ? s'étrangla la brune en observant la pile de truc qu'avait ramené la jeune femme, pointant le dit tas d'objet de l'index avant de soupirer.Sienta te, et laisse moi préparer du café tu veux.
Ce n'était pas réellement une question, mais au moins en étant maîtresse des lieux peut être que la rouquine accepterait d'être docile. Il ne lui fallût d'ailleurs pas longtemps avant de poser devant elle deux tasses pleines du liquide noir, souriant à la jeune femme.C'est gentil de venir me voir, j'ai l'impression que je vais rester folle si je reste enfermée encore aujourd'hui.
Donovan avait cette tendance surprotectrice depuis qu'il allait être père, et ça concernait tant sa santé (plus de cigarettes, lui même se refusant à fumer devant elle, moins de café ) que les gens autour d'eux. Le dernier qui avait eu le malheur de la bousculer légèrement en marchant dans les ruelles avait frôlé la mort de près sans le savoir.Excuse Donovan, il n'a quasiment pas dormi de la nuit à cause de son tour de garde...
Et de ses insomnies, aussi. Buvant une gorgée de son café avant de reposer la tasse, Bea sourit à Sacha, rajoutant.Qu'est-ce qui t'amène de si bon matin alors ? Tout va bien ?
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Re: Tout va bien
Mar 19 Déc 2017 - 20:55
« Désolée, je… Tu sais, faire des compliments, tout ça, j’ai pas trop l’habitude. Et puis, tu es la première amie proche qui est enceinte alors je sais pas trop comment me comporter… C’est très étrange. » Lança-t-elle avec enthousiasme à son amie.
Elle avait tout l’air d’une idiote, à ne pas savoir se comporter comme il le fallait. Les babyshower, ça ne lui parlait pas, les cadeaux de grossesse, encore moins. Du coup, Sacha était coincée entre deux extrémités : le trop ou le pas du tout. Elle pinça les lèvres quand la brune pointa d’un index accusateur le tas de sacs qu’elle avait réussi à déposer sur son comptoir, sans l’approbation de Donnie. L’espace d’une seconde, Sacha enfonça sa tête dans ses épaules pour se faire toute petite, et elle ne se fit pas prier quand la Mexicaine lui demande de s’asseoir. Ce fut presque si elle ne tomba pas sur son siège.
«C’est normal ! » Rassura Sacha d’un petit geste de la main, un peu gênée. Elle en faisait décidément trop. « Puis ça fait bizarre de plus trop te croiser dans le campement avec tout ça. Tu dois rester à l’abri, puis entre la petite Nina et le reste, ça doit pas être super simple non plus… »
La rouquine ne savait même pas comment Beatriz parvenait à vivre avec son emploi du temps. Cinq mois de grossesse, un couple pas toujours des plus simples, une patronne impressionnante et – heureusement ! – une enfant adorable à gérer. Ça ne devait pas être tous les jours des plus simples, surtout avec un compagnon comme Donovan, qui avait pris ses nouvelles fonctions quelques mois auparavant :
«Ça s’est bien passé ? » S’inquiéta-t-elle pour lui, fronçant les sourcils. Et vu qu’il était déjà retourné dormir, elle baissa aussi le tout de la voix pour ne pas le réveiller. Le reste de son discours se fit dans un chuchotement un peu exagéré : « Tout va bien ! » Assura-t-elle.
Ses yeux se portèrent sur les différents sacs, qu’elles avaient l’une comme l’autre soigneusement évité jusque là. Les deux mains cernant sa tasse de café chaude, qu’elle porta à ses lèvres en se brûlant à moitié la langue, Sacha prit une profonde inspiration : elle avait fait tout ça pour être gentille et prévenante avec une personne qu’elle aimait. C’était peut-être un peu envahissant et maladroit, mais ça partait d’un bon sentiment !
«Je… Bon… » Commença-t-elle en se balançant un peu sur son siège : « C’est une surprise. » Expliqua-t-elle. « J’ai réussi à rassembler quelques trucs pour toi… Et le bébé… » Ses yeux se baissèrent sur le ventre de la future mère. « Des vêtements plus grands et plus chauds… Ou tout simplement de quoi… L’accueillir… » Assuma la rouquine finalement. « Je… Je sais pas si vous avez commencé à en faire autant avec Donovan… »
Il fallait dire que depuis la dernière rupture puis le rabibochage, elle n’avait pas été trop au fait des rebondissements. Ça allait mieux, non ?
«Tout… Tout va bien avec lui pas vrai ? » Demanda-t-elle d’une petite voix pour s’en assurer pour de bon, remontant ses lunettes sur son nez.
Elle avait tout l’air d’une idiote, à ne pas savoir se comporter comme il le fallait. Les babyshower, ça ne lui parlait pas, les cadeaux de grossesse, encore moins. Du coup, Sacha était coincée entre deux extrémités : le trop ou le pas du tout. Elle pinça les lèvres quand la brune pointa d’un index accusateur le tas de sacs qu’elle avait réussi à déposer sur son comptoir, sans l’approbation de Donnie. L’espace d’une seconde, Sacha enfonça sa tête dans ses épaules pour se faire toute petite, et elle ne se fit pas prier quand la Mexicaine lui demande de s’asseoir. Ce fut presque si elle ne tomba pas sur son siège.
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La rouquine ne savait même pas comment Beatriz parvenait à vivre avec son emploi du temps. Cinq mois de grossesse, un couple pas toujours des plus simples, une patronne impressionnante et – heureusement ! – une enfant adorable à gérer. Ça ne devait pas être tous les jours des plus simples, surtout avec un compagnon comme Donovan, qui avait pris ses nouvelles fonctions quelques mois auparavant :
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Ses yeux se portèrent sur les différents sacs, qu’elles avaient l’une comme l’autre soigneusement évité jusque là. Les deux mains cernant sa tasse de café chaude, qu’elle porta à ses lèvres en se brûlant à moitié la langue, Sacha prit une profonde inspiration : elle avait fait tout ça pour être gentille et prévenante avec une personne qu’elle aimait. C’était peut-être un peu envahissant et maladroit, mais ça partait d’un bon sentiment !
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Il fallait dire que depuis la dernière rupture puis le rabibochage, elle n’avait pas été trop au fait des rebondissements. Ça allait mieux, non ?
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Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
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Re: Tout va bien
Mer 20 Déc 2017 - 23:20
Voir Sacha se mettre dans tous ses états pour si peu fit rire l'hispanique alors qu'elle avait l'impression de trouver un reflet d'elle même. Un joli reflet avec une tignasse plus discipliné et de grands yeux clairs qui contrebalançaient clairement avec le noir des siens, mais un reflet tout de même.Non, ça va. Les Chambers ont été assez compréhensif et m'autorisent plus de jours de repos en attendant que j'ai accouché. dit-elle avec un petit sourire en précisant.Abby s'est proposée pour prendre le relais.
Déjà que sa petite soeur sautait dans tous les sens à l'idée d'être tata, il n'en avait pas fallût plus pour qu'elle se propose à s'occuper de Nina quitte à mettre de côté les ravitaillements qu'elle aimait tant. Au moins, cela rassurait Beatriz qui n'en pouvait plus de se faire des sang d'encre à chaque fois que sa cadette sortait en extérieur.
Un simple hochement de tête confirma à la rouquine que tout s'était bien passé, et que l'homme qui dormait dans la pièce d'à côté était juste très fatigué.Je l'empêche de dormir... fit-elle avec un petit sourire coupable. Il fallait dire que les insomnies étaient devenus monnaie courante pour elle avec sa grossesse. Alors, elle n'en finissait plus de discuter avec lui de tout et n'importe quoi jusqu'à ce que le pauvre militaire ne s'écroule de sommeil sur l'oreiller.
Mais quand Sacha annonça ce que contenait les sacs, l'hispanique ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Autant de choses pour une seule et même personne? Cette maison allait devenir une pouponnière à ce rythme.T'aurai pas dû ! s'exclama t-elle, même si son ton enjoué trahissait son excitation à l'idée de regarder ça de plus près. Avec une robe de maternité et une incapacité à rentrer dans ses jeans, elle ne disait clairement pas non à quelques affaires supplémentaire pour lutter contre le froid.Si, Donovan à commencé à rassembler à peu près les trois quarts des nursery du coin dans la chambre d'amis pour le bébé, donc je pense qu'avec tes trouvailles, on ne va clairement manquer de rien avant un très long moment !
Quand à son couple avec Donovan.. Comme à chaque fois qu'elle parlait d'eux, son regard se faisait plus timide, bien que pétillant. Ramenant une mèche de cheveux derrière son oreille, elle offrit un sourire rassurant à son amie;Tout va bien. Il est même ... Plus enjoué que moi à l'idée d'être parent, même si je le vois parfois stresser totalement. admit-elle avec un rire léger.Mais contrairement à ce que j'ai pensé pendant des mois, c'est un homme en or.
Elle ne l'aurait jamais cru pourtant, en arrivant au campement. Et désormais, elle était à quelques mois de fonder une famille avec cet homme.Et toi alors, si tu me racontai un peu tes histoires de coeur ? Tu as bien dû trouver un petit ami non ?
Souriant d'un air complice à Sacha en venant boire une gorgée de café elle attendit la réponse de la rouquine. Il y avait bien quelqu'un dans toute cette île qui devait plaire à Sacha et inversement,, être tombé sous le charme de la scientifique !
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Re: Tout va bien
Jeu 21 Déc 2017 - 5:45
« Tant mieux ! Tu en as besoin ! » S’exclama-t-elle avec joie. Au moins, les Chambers n’étaient pas cette famille de robot trop parfait qu’elle imaginait à la base. Sa théorie selon laquelle ils étaient menés par des droides depuis le début ne se vérifiait pas, mais Sacha avait l’imagination fertile : elle trouverait une autre explication. Des Extraterrestres par exemple ! « Je sais que tu es super douée, mais tu dois avoir du mal à voir tes pieds non ? Alors, ça, ça doit bien vouloir dire que tu as besoin de deux fois plus de repos et de chouchoutage par tes proches ! » Elle avisa Beatriz d’un regard d’intello : « C’est scientifique… »
Elle avait bon dos la science, avec ce genre d’affirmation. Sacha était à peu près persuadée que si Lawrence l’entendait dire ça, il aurait été foutu de la virer après l’avoir frappé et insulté. Il n’y avait que dans l’intimité avec Beatriz qu’elle se laissait aller à l’humour. Peut-être parce que la mexicaine était la seule à y être sensible ? Et aussi parce qu’au moins, elle la respectait. Du coup, la rouquine tira sur l’un des sacs, et sortit un large pantalon de l’un d’entre eux : il devait il y en avoir deux qui traînaient, mais c’était toujours mieux que rien :
«Bon, c’est pas super sexy mais Donnie m’en voudra pas si ça te permet de ne pas attraper froid ! » Affirma-t-elle avec un sourire : « J’ai pris des jogging, et… Des trucs comme ça. Je t’avoue que je sais même pas ce que c’est… » Elle parlait d’une ceinture pour tenir le dos et le ventre. « Et il y a ça aussi… Et ça… »
Elle ne stoppa son déballage que lorsque Bea lui fit part finalement de sa situation avec Donovan. En fait, les mouvements de Sacha se mirent à ralentir, signe qu’elle écoutait assidument la discussion. Lors de leurs séparations, elle avait essayé d’être là pour son amie. Avant leur mise en couple, les deux femmes étaient complices, souvent l’une avec l’autre – tout du moins aussi souvent que possible ! – du coup, sa relation avec Donovan, elle la suivait d’un œil plutôt méfiant parce qu’elle ne voulait pas que la jeune fois soit déçue à nouveau.
«Plus enjoué que toi ? » Répéta-t-elle, troublée. « Pourquoi, toi tu n’es pas contente de l’être ? » Oui, le principe même que quelqu’un soit plus fait pour la maternité que Beatriz, elle trouvait ça bizarre. Il y avait un contraste entre les deux amants : son amie était une femme qui pouvait être mère, qui s’occupait d’enfant et qui le faisait bien. Donovan… C’était Donovan. Et elles en avaient suffisamment parler pour savoir à quoi s’attendre : « Tu avais des raisons de le penser, c’est Donnie ! » Affirma-t-elle-même, comme si c’était une évidence !
Ça l’était. Le Donnie qu’elles avaient connu à leur arrivée était… Transformé, oui. Par les bons soins de la mexicaine.
«Très drôle ! » Fit-elle entre deux rires. « Un petit quoi ? » Mot inconnu au bataillon ! « Je pense que si je fabriquais moi-même mon petit ami, ça serait plus rapide ! » Beatriz était vraiment une grande romantique ! « Il y a du positif, je me suis fait un… « pote », je crois ! » Raconta-t-elle. « Enfin… ça doit être le bon mot. Takeo. On a beaucoup parlé et, apparemment, on est… bons amis maintenant ! »
Elle avait bon dos la science, avec ce genre d’affirmation. Sacha était à peu près persuadée que si Lawrence l’entendait dire ça, il aurait été foutu de la virer après l’avoir frappé et insulté. Il n’y avait que dans l’intimité avec Beatriz qu’elle se laissait aller à l’humour. Peut-être parce que la mexicaine était la seule à y être sensible ? Et aussi parce qu’au moins, elle la respectait. Du coup, la rouquine tira sur l’un des sacs, et sortit un large pantalon de l’un d’entre eux : il devait il y en avoir deux qui traînaient, mais c’était toujours mieux que rien :
«
Elle ne stoppa son déballage que lorsque Bea lui fit part finalement de sa situation avec Donovan. En fait, les mouvements de Sacha se mirent à ralentir, signe qu’elle écoutait assidument la discussion. Lors de leurs séparations, elle avait essayé d’être là pour son amie. Avant leur mise en couple, les deux femmes étaient complices, souvent l’une avec l’autre – tout du moins aussi souvent que possible ! – du coup, sa relation avec Donovan, elle la suivait d’un œil plutôt méfiant parce qu’elle ne voulait pas que la jeune fois soit déçue à nouveau.
«
Ça l’était. Le Donnie qu’elles avaient connu à leur arrivée était… Transformé, oui. Par les bons soins de la mexicaine.
«
Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
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