funny friends that make you laugh (?)
Ven 5 Jan 2018 - 13:38
Sur ses lèvres, brûlait encore le baiser que lui avait donné Roza. Ce n’était pas que c’était récent, même pas. Mais c’était parce que Dean refusait encore de l’embrasser après que Guinevere ait laissé la russe prendre ce qu’elle voulait, et qu’elle y avait répondu avec ferveur. Le dernier baiser qu’elle avait reçu avait le goût amer d’un au-revoir qui sonnait plutôt comme un adieu. C’était pour ça que Gin’ ne l’en avait pas empêché, même si elle avait été prise de court, elle n’avait esquissé aucun geste pour la repousser. Pire, elle avait eu ce rire, typiquement féminin alors que Roza lui lançait une œillade appuyée, fière de son petit effet. Dean n’avait pas apprécié, pas le moins du monde. Et elle avait bien du mal à le dédramatiser et à lui faire changer d’avis. Faut dire que pour ce genre de chose, la blonde n’était pas vraiment douée. Elle n’avait pas l’habitude de chercher à… rattraper le coup. Elle n’avait pas de compte à rendre avant, elle n’avait jamais essayé de faire réellement fonctionner un couple. Elle avait 27 ans, mais c’était tout nouveau pour elle, ce qu’elle vivait avec Dean. Alors elle était maladroite et enchaînait les bourdes depuis le départ de Roza et de Connor. Après avoir plaisanté sur le sujet, elle avait tenté la colère contre cette jalousie infantile, elle avait tenté de l’amadouer aussi, avec ses grands-yeux, ses sourires. Mais l’indifférence de Dean n’était pas feinte. Et c’était ce qui la rendait folle.
Aujourd’hui, elle ne tentait plus rien. Elle marchait légèrement en retrait sans rien dire. Elle essayait de comprendre et de trouver ce qu’elle devait faire pour le dérider un peu. Patienter, n’était en tous cas pas une trop mauvaise idée. Au moins n’entendait-elle plus ses soupirs agacés. Quand ils s’étaient quittés, il avait décidé de leur laisser la voiture. Parce que celle-là fonctionnait, et qu’avec Dean, ils n’auraient aucun problème à en trouver une autre si nécessaire. Mais n’ayant pas de but précis, si ce n’était que de remonter vers le nord, le duo n’avait pas réellement besoin de cette voiture. Guinevere n’avait plus essayé de convaincre Roza de renoncer à sa vendetta. La russe avait pris sa décision, au moins allait-elle garder Connor à ses côtés un temps du moins. Guinevere s’inquiétait quand même pour elle, même si elle ne le disait pas. Quand bien même, elles s’étaient dit au-revoir, elle espérait que ce n’était pas des adieux et qu’elle reverrait la tatouée un jour. En attendant, elle avait un autre problème sur les bras, et comme son compagnon refusait de lui parler, elle se sentait comme dans une impasse.
Agacée, elle finit par s’arrêter. « Dean ! » S’il ne s’arrêta pas de suite, Jedi lui, le fit pour lui jeter un coup d’œil surpris. Elle attendit qu’il se retourne vers elle, avec l’intention d’exploser une bonne fois pour toute mais en croisant son regard, elle sembla se décomposer, la colère fut soufflée, la laissant réellement perdue. « Je … » Elle n’avait pas encore tout essayé, non. « Je suis désolée. » Elle ne s’était pas encore excusée. Depuis tout ce temps, depuis que Roza et Connor étaient partis de leur côté, elle ne s’était pas excusée. Pas sincèrement. Elle ne savait pas ce qu’elle devait dire, ce qu’elle devait faire pour qu’il lui parle enfin. Elle tripota ses mains, nerveuse. Désireuse de rajouter quelque chose, elle fit un pas en avant. C’est à ce moment précis que Jedi se mit à grogner, coupant court à la conversation. Ils n’étaient plus seuls. L’embarras de Gin s’envola aussi sec alors qu’elle se saisit de son couteau de pêche, se rapprochant de Dean pour faire front de la menace ensemble.
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Ven 5 Jan 2018 - 21:07
funny friends that make you laugh (?)
Ft Recovery Grove
Elle se foutait de sa gueule et peu importait que la Russkof soit à l'origine du geste de trop. Dean se fichait bien de qui des deux femmes avait commencé, ce truc dormait depuis bien trop de temps d'ailleurs, ça allait finir par arriver et il aurait dû mettre un stop à cette connerie de relation bien avant ce baiser. En y songeant encore – même si ça datait depuis plusieurs jours – le trentenaire ne pouvait s'empêcher de froncer les sourcils et inlassablement replacer la bandoulière de son sac, comme pour tempérer les battements plus brusques de son cœur. Guinevere s'était payée sa trogne point barre. Elle savait pour lui, elle savait ce qu'il avait été capable de faire pour une autre qu'elle, elle savait que son ex femme l'avait trompé et, malgré ça, malgré le sacré morceau qu'il lui avait lâché, la blonde rendait son putain de baiser à la goudou de service. Une fois encore ses poings se serrèrent. Roza avait bien de la chance d'être une femme, le genre de celle qu'il respectait et pas uniquement car elle n'avait pas de service trois pièces non, mais parce que jusqu'ici – jusqu'à ce qu'il lui souhaite bon vent et qu'elle disparaisse enfin de son champ de vision, Votiakova avait été d'une aide précieuse. Pour autant, Parker lui en tenait rigueur, peut-être davantage encore à la jeune femme qui marchait en retrait depuis des heures. Giny avait beau eu lui faire les yeux doux, lui parler sur un ton similaire à celles des opératrices de téléphone rose, ou même encore piquer sa crise, rien ne changerait ce qu'elle avait fait.
Jedi avançait entre eux, jetant un œil tantôt à l'un, tantôt à l'autre, sans prendre partie. Cette bête était d'une neutralité infaillible, protecteur envers elle et lui sans chercher à les différencier de quelconques manières mais, depuis qu'ils s'étaient séparés des deux autres, le chien sentait que ses maîtres avaient les nerfs à fleur de peau. Grand bien fasse à Weaver de se sentir plus conne qu'elle ne l'avait été en collant sa langue dans la bouche de la tatouée. Pour le coup Parker ne la laisserait pas s'en sortir si facilement, pas avant qu'elle ait avoué avoir fait la connerie de trop, pas avant d'avoir compris qu'elle avait été trop loin et, surtout, pas avant qu'il n'avale cette maudite pilule.
La neige tombait encore, le froid le rendait plus glacial qu'il ne l'était déjà, et alors qu'il continuait à creuser d'espace entre la bagnole quittée et eux, Dean observait les quelques flocons qui recouvriraient l'asphalte pour des semaines encore. Aurait-il dû se tempérer, passer l'éponge ? L'espace d'un instant, alors qu'il roulait des yeux, claquant même la langue dans sa bouche, en l'entendant le héler, il y songea mais préféra se retourner d'un bloc quand elle en vint enfin au fait. Sans fioriture, sans faux semblant ni même jeu d'actrice, Weaver lui servit des excuses. Il en avait profondément besoin mais ça ne changeait pas grand chose, ça ne suffisait pas ! Pas qu'il aurait apprécié la voir se traîner à ses pieds, mais simplement saisir davantage de sincérité dans sa voix. C'était la première fois qu'elle le trahissait de la sorte alors qu'elle était consciente de ce qu'il avait vécu, la première fois – et ce malgré les aveux qu'elle lui avait lâché en lui exposant qu'il n'était qu'un pigeon aux prémices de leur relation, qu'il avait mal à cause d'elle.
- J'm'en tamponne Guinevere. Siffla-t-il d'un regard cinglant.
Employer son prénom complet n'était guère anodin, il marquait clairement la présence de la brêche qu'elle avait creusé entre eux, elle aurait de la chance si la neige comblait cette dernière pour lui permettre de le rejoindre à nouveau cela dit.
- Tu savais putain, t'étais au courant et tu.... Parker mordit sa langue à l'instant où les grognements de Jedi parvinrent à ses tympans.
Sans une once d'hésitation, son regard relâcha celui de la blonde et fixa l'animal. Oreilles baissées, babines retroussées ses feulement étouffés l'invitèrent immédiatement à redresser le nez vers les deux silhouettes – encore trop sombres pour être apparentées à des gens ou des Décharnés, qui fendaient le brume de flocons blancs.
- Fait chier ! Grogna-t-il lui même en dégainant son flingue pour avancer, sans même se soucier de savoir si le Beauceron s'attarderait au côté de Weaver. Bordel...
Crevards ou Humains, mieux valait préférer l'arme à feu juste au cas où quelques abrutis auraient décidé de leur tirer dessus. Ordinairement le trentenaire n'aurait guère fait ça. Il aurait agrippé sa partenaire et l'aurait traîné ailleurs mais ici, l'impulsivité voguait dans ses veines comme un mauvais poison. Mettre à mort de possibles rôdeurs – même s'il devrait donc changer d'arme en cour de route – ou se protéger d'un duo de survivants, lui permettait de songer à autre chose qu'à ce qui lui tournait en boucle dans le crâne.
Jedi avançait entre eux, jetant un œil tantôt à l'un, tantôt à l'autre, sans prendre partie. Cette bête était d'une neutralité infaillible, protecteur envers elle et lui sans chercher à les différencier de quelconques manières mais, depuis qu'ils s'étaient séparés des deux autres, le chien sentait que ses maîtres avaient les nerfs à fleur de peau. Grand bien fasse à Weaver de se sentir plus conne qu'elle ne l'avait été en collant sa langue dans la bouche de la tatouée. Pour le coup Parker ne la laisserait pas s'en sortir si facilement, pas avant qu'elle ait avoué avoir fait la connerie de trop, pas avant d'avoir compris qu'elle avait été trop loin et, surtout, pas avant qu'il n'avale cette maudite pilule.
La neige tombait encore, le froid le rendait plus glacial qu'il ne l'était déjà, et alors qu'il continuait à creuser d'espace entre la bagnole quittée et eux, Dean observait les quelques flocons qui recouvriraient l'asphalte pour des semaines encore. Aurait-il dû se tempérer, passer l'éponge ? L'espace d'un instant, alors qu'il roulait des yeux, claquant même la langue dans sa bouche, en l'entendant le héler, il y songea mais préféra se retourner d'un bloc quand elle en vint enfin au fait. Sans fioriture, sans faux semblant ni même jeu d'actrice, Weaver lui servit des excuses. Il en avait profondément besoin mais ça ne changeait pas grand chose, ça ne suffisait pas ! Pas qu'il aurait apprécié la voir se traîner à ses pieds, mais simplement saisir davantage de sincérité dans sa voix. C'était la première fois qu'elle le trahissait de la sorte alors qu'elle était consciente de ce qu'il avait vécu, la première fois – et ce malgré les aveux qu'elle lui avait lâché en lui exposant qu'il n'était qu'un pigeon aux prémices de leur relation, qu'il avait mal à cause d'elle.
- J'm'en tamponne Guinevere. Siffla-t-il d'un regard cinglant.
Employer son prénom complet n'était guère anodin, il marquait clairement la présence de la brêche qu'elle avait creusé entre eux, elle aurait de la chance si la neige comblait cette dernière pour lui permettre de le rejoindre à nouveau cela dit.
- Tu savais putain, t'étais au courant et tu.... Parker mordit sa langue à l'instant où les grognements de Jedi parvinrent à ses tympans.
Sans une once d'hésitation, son regard relâcha celui de la blonde et fixa l'animal. Oreilles baissées, babines retroussées ses feulement étouffés l'invitèrent immédiatement à redresser le nez vers les deux silhouettes – encore trop sombres pour être apparentées à des gens ou des Décharnés, qui fendaient le brume de flocons blancs.
- Fait chier ! Grogna-t-il lui même en dégainant son flingue pour avancer, sans même se soucier de savoir si le Beauceron s'attarderait au côté de Weaver. Bordel...
Crevards ou Humains, mieux valait préférer l'arme à feu juste au cas où quelques abrutis auraient décidé de leur tirer dessus. Ordinairement le trentenaire n'aurait guère fait ça. Il aurait agrippé sa partenaire et l'aurait traîné ailleurs mais ici, l'impulsivité voguait dans ses veines comme un mauvais poison. Mettre à mort de possibles rôdeurs – même s'il devrait donc changer d'arme en cour de route – ou se protéger d'un duo de survivants, lui permettait de songer à autre chose qu'à ce qui lui tournait en boucle dans le crâne.
egotrip
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Sam 13 Jan 2018 - 7:38
3, 2, 1 et… Bonne année ! Félicitations, pour le bébé tous nos vœux de bonheur et… …non en fait, l’année 2018 commencez pas de la meilleure manière, bien au contraire. Une mauvaise nouvelle qui aurait dû en être une bonne, suivi d’un Allemand qui se réfugiait dans la bouteille et se murait dans le silence et pour finir des disputes chez ce jeune couple déjà par pour le plus stable. Bref, il n’y avait pas besoin de tourner des heures auprès du pot, la vie d’Isiah qui avait pourtant su remonter progressivement la pente semblait vouloir dégringoler à nouveau d’elle-même. Le trentenaire suite à la révélation s’était montré complètement absent, abandonné à son destin la pauvre mère, préférant assurer ses fonctions d’éclaireur soi-disant pour le bien de la faction même si dans les faits il s’agissait plus pour Baumann d’une échappatoire à son futur rôle de père. Il ne voulait définitivement pas revivre ça, pas vivre "ça" dans ces conditions, ne pas devoir avoir peur et se sacrifier pour une vie qui n’aurait de cesse de lui rappeler sa plus grave erreur.
La dépression s’était complètement emparé du serrurier et si Nigel n’avait pas œuvré contre ça qui sait ce que serait devenu l’Allemand. Après une soirée bien arrosée, chargée d’émotion et de révélation, l’écrivain avait su tirer une nouvelle fois vers le haut l’ancien sportif et lui avait montré la voie vers une vie non pas plus simple mais disons plus responsable. Ainsi la fin de décembre était tournée vers l’optimisme et même si ces premiers mois de grossesse n’étaient clairement pas du bonheur ou ne serait-ce que des moments d’échanges entre les parents, petit à petit le blondinet faisait de son mieux pour retourner vers celle à qui il tenait tant car malgré les épreuves, s’il avait encore une certitude au fond de son cœur : Isiah éprouvait encore de fortes choses pour Frankie.
Ce matin-là comme à son habitude, Isiah se levait dans les premiers pour continuer la rééducation de son genou qui était presque comme neuf à présent. Pour le blond l’entretien physique était d’une importance capitale étant donné qu’il avait survécu jusque-là principalement grâce à ses atouts principaux qu’étaient son agilité et son endurance. Une fois terminé, il se précipita chez Billy pour récupérer son fusil de chasse qui lui serait certainement vital pour sa future expédition. Le mois de janvier était particulièrement dangereux et fourbe à cause de sa météo, si Isiah avait passé le dernier à hiberner à l’image des ours de la région, il avait dû assurer son rôle d’éclaireur durant celui-ci essayant tant bien que mal de gérer ses nouvelles fonctions. Ici, le fusil lui serait plus utile que ses habituelles armes, si l’été il était important de dégrossir les groupes de raclures qui pouvaient s’approcher, l’hiver la neige et le verglas se chargeaient de ralentir le tout et seule la vigilance était de rigueur : même le fait d’aller achever certaines pourritures était plus dangereux que de simplement les ignorer.
Toujours est-il que ce jour-là, alors qu’il s’apprêtait à partir à s’absenter pour la journée entière, c’est en apercevant Frankie non loin de leur chez eux, qu’il décida au dernier moment de rebrousser chemin et de tenter de la convaincre tant bien que mal à venir avec lui. Prétextant de son aide pour le repérage, il s’agissait plus là d’une tentative détournée de renouer avec sa chérie et de passer du temps en tête à tête comme à la belle époque. Si la persuasion ne fut pas évidente, la brune finit tout de même par lâcher le morceau et ainsi ils s’aventurèrent à deux dans les rues de Seattle.
Mais c’est alors qu’ils s’étaient tranquillement posé à l’abri pour se reposer un peu, que le blondinet qui scrutait les environs avec sa lunette fut figé de stupeur devant un petit détachement de vivants. Deux silhouettes et un clebs, faisant signe à Frankie de rester vigilante, l’Allemand clairement pas résigné à tuer, se contenta de les observer de loin jusqu’à ce qu’un visage se démarque du lot.
Isiah avait vécu de nombreuses hallucinations depuis le début de la fin des temps, il était à vrai dire souvent persécuté par ses propres démons mais rêvait-il encore ? Alors que son doigt n’était même pas à proximité de la protection, ce dernier vint se poser sur la gâchette tandis que le serrurier commençait à trembler et à murmurer : « Bordel… c’est… pas possible, pas encore, pourquoi toi ? J’t'ai pas tué toi… P'tain… ». Il ne faisait nul doute, il n’avait pas vu ce visage depuis des années et même pas en rêve alors pourquoi ce type refaisait surface maintenant. Le trentenaire s’en mordit la lèvre presque au sang, hésitant à presser la détente afin de chasser cette illusion, pourquoi cet homme surgissait de la brume et de la neige, pourquoi Dean Parker était là ? Et qui était cette femme, bordel !
Fermant les yeux à maintes reprises, la silhouette ne faisait que grossir sur sa lunette et alors qu’Isiah tremblait de plus en plus tout en jurant de plus en plus fort, il finit par se laisser saisir par le doute, il devait vérifier ça de ses propres yeux. Se dégageant de son poste de fortune, il se rapprocha de Frankie tout en volant un doux et chaleureux baiser, resserrant doucement son emprise autour de la taille de guêpe de sa chérie, profitant de cette étreinte pour se donner du courage avant d’aller affronter un autre souvenir. Il souffla alors : « J’ai cru voir quelque chose là-bas, je… je dois en avoir le cœur net… T’peux me couvrir ? » dit-il tout en lui tendant l’arme de précision avant de l’entrainer avec lui vers la route. Elle devait venir avec lui, elle avait toujours été là pour faire face à son passé, elle devait être là pour lui dire s’il hallucinait ou pas.
Ainsi ils avancèrent jusqu’à portée, jusqu’à se faire repérer malgré les voix tendues qui semblaient se dégager de ce souvenir, il était toujours difficile d’approcher de manière inaperçu avec les canidés, Isiah en avait déjà fait les frais avec Marvin mais bien heureusement, il adorait la compagnie des canidés, lui. Et alors que l’Allemand faisait signe à sa chère et tendre de rester en retrait avec le fusil, il se dirigea à travers les flocons et le brouillard vers une autre silhouette qui semblait approchait dangereusement. S’il s’agissait d’un rôdeur, le blond saurait gérer ça malgré son seul canif mais s’il s’agissait d’autre chose… mais alors qu’il continuait d’avancer en direction des deux étranges créatures, levant légèrement les bras en signe de paix et d’un pas léger et lent ; lorsque Isiah fut suffisamment près pour discerner correctement l’étranger, son visage se décomposa d’étonnement tandis que ses jambes se figèrent de peur et d’incompréhension. « D.. Dean ? C’est bien toi ? » lança-t-il devant ce fantôme du passé.
La dépression s’était complètement emparé du serrurier et si Nigel n’avait pas œuvré contre ça qui sait ce que serait devenu l’Allemand. Après une soirée bien arrosée, chargée d’émotion et de révélation, l’écrivain avait su tirer une nouvelle fois vers le haut l’ancien sportif et lui avait montré la voie vers une vie non pas plus simple mais disons plus responsable. Ainsi la fin de décembre était tournée vers l’optimisme et même si ces premiers mois de grossesse n’étaient clairement pas du bonheur ou ne serait-ce que des moments d’échanges entre les parents, petit à petit le blondinet faisait de son mieux pour retourner vers celle à qui il tenait tant car malgré les épreuves, s’il avait encore une certitude au fond de son cœur : Isiah éprouvait encore de fortes choses pour Frankie.
Ce matin-là comme à son habitude, Isiah se levait dans les premiers pour continuer la rééducation de son genou qui était presque comme neuf à présent. Pour le blond l’entretien physique était d’une importance capitale étant donné qu’il avait survécu jusque-là principalement grâce à ses atouts principaux qu’étaient son agilité et son endurance. Une fois terminé, il se précipita chez Billy pour récupérer son fusil de chasse qui lui serait certainement vital pour sa future expédition. Le mois de janvier était particulièrement dangereux et fourbe à cause de sa météo, si Isiah avait passé le dernier à hiberner à l’image des ours de la région, il avait dû assurer son rôle d’éclaireur durant celui-ci essayant tant bien que mal de gérer ses nouvelles fonctions. Ici, le fusil lui serait plus utile que ses habituelles armes, si l’été il était important de dégrossir les groupes de raclures qui pouvaient s’approcher, l’hiver la neige et le verglas se chargeaient de ralentir le tout et seule la vigilance était de rigueur : même le fait d’aller achever certaines pourritures était plus dangereux que de simplement les ignorer.
Toujours est-il que ce jour-là, alors qu’il s’apprêtait à partir à s’absenter pour la journée entière, c’est en apercevant Frankie non loin de leur chez eux, qu’il décida au dernier moment de rebrousser chemin et de tenter de la convaincre tant bien que mal à venir avec lui. Prétextant de son aide pour le repérage, il s’agissait plus là d’une tentative détournée de renouer avec sa chérie et de passer du temps en tête à tête comme à la belle époque. Si la persuasion ne fut pas évidente, la brune finit tout de même par lâcher le morceau et ainsi ils s’aventurèrent à deux dans les rues de Seattle.
Mais c’est alors qu’ils s’étaient tranquillement posé à l’abri pour se reposer un peu, que le blondinet qui scrutait les environs avec sa lunette fut figé de stupeur devant un petit détachement de vivants. Deux silhouettes et un clebs, faisant signe à Frankie de rester vigilante, l’Allemand clairement pas résigné à tuer, se contenta de les observer de loin jusqu’à ce qu’un visage se démarque du lot.
Isiah avait vécu de nombreuses hallucinations depuis le début de la fin des temps, il était à vrai dire souvent persécuté par ses propres démons mais rêvait-il encore ? Alors que son doigt n’était même pas à proximité de la protection, ce dernier vint se poser sur la gâchette tandis que le serrurier commençait à trembler et à murmurer : « Bordel… c’est… pas possible, pas encore, pourquoi toi ? J’t'ai pas tué toi… P'tain… ». Il ne faisait nul doute, il n’avait pas vu ce visage depuis des années et même pas en rêve alors pourquoi ce type refaisait surface maintenant. Le trentenaire s’en mordit la lèvre presque au sang, hésitant à presser la détente afin de chasser cette illusion, pourquoi cet homme surgissait de la brume et de la neige, pourquoi Dean Parker était là ? Et qui était cette femme, bordel !
Fermant les yeux à maintes reprises, la silhouette ne faisait que grossir sur sa lunette et alors qu’Isiah tremblait de plus en plus tout en jurant de plus en plus fort, il finit par se laisser saisir par le doute, il devait vérifier ça de ses propres yeux. Se dégageant de son poste de fortune, il se rapprocha de Frankie tout en volant un doux et chaleureux baiser, resserrant doucement son emprise autour de la taille de guêpe de sa chérie, profitant de cette étreinte pour se donner du courage avant d’aller affronter un autre souvenir. Il souffla alors : « J’ai cru voir quelque chose là-bas, je… je dois en avoir le cœur net… T’peux me couvrir ? » dit-il tout en lui tendant l’arme de précision avant de l’entrainer avec lui vers la route. Elle devait venir avec lui, elle avait toujours été là pour faire face à son passé, elle devait être là pour lui dire s’il hallucinait ou pas.
Ainsi ils avancèrent jusqu’à portée, jusqu’à se faire repérer malgré les voix tendues qui semblaient se dégager de ce souvenir, il était toujours difficile d’approcher de manière inaperçu avec les canidés, Isiah en avait déjà fait les frais avec Marvin mais bien heureusement, il adorait la compagnie des canidés, lui. Et alors que l’Allemand faisait signe à sa chère et tendre de rester en retrait avec le fusil, il se dirigea à travers les flocons et le brouillard vers une autre silhouette qui semblait approchait dangereusement. S’il s’agissait d’un rôdeur, le blond saurait gérer ça malgré son seul canif mais s’il s’agissait d’autre chose… mais alors qu’il continuait d’avancer en direction des deux étranges créatures, levant légèrement les bras en signe de paix et d’un pas léger et lent ; lorsque Isiah fut suffisamment près pour discerner correctement l’étranger, son visage se décomposa d’étonnement tandis que ses jambes se figèrent de peur et d’incompréhension. « D.. Dean ? C’est bien toi ? » lança-t-il devant ce fantôme du passé.
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Sam 13 Jan 2018 - 13:51
Dire qu’elle avait bien fini l’année et qu’elle commençait la nouvelle tout aussi bien relevait du plus énorme des mensonges. Frankie avait découvert en novembre qu’elle était enceinte, ce n’était déjà pas une nouvelle qui l’aurait enchanté dans l’ancien monde, alors autant dire que dans celui-ci, avec leur vie remplie de danger et de si peu de lendemains, la coréenne était au fond du gouffre. Sans compter qu’Isiah n’avait pas bien pris la nouvelle, l’atmosphère était des plus froides entre eux et si elle n’avait pas déjà été enceinte, ça aurait été le meilleur des contraceptifs. Le blond était peu à peu revenu vers elle, mais il y avait de l’électricité dans l’air. Elle ne l’en blâmait pas, c’était la pire des nouvelles pour lui et dans le fond aucun des deux n’avait envie de cette grossesse. Mais il y avait bel et bien un nouvel être humain qui commençait à grandir dans le ventre de l’ancienne chanteuse, qu’ils le veuillent ou non.
Ce jour-là, comme la situation tendait à s’arranger entre eux, Frankie s’était laissée convaincre malgré sa fatigue et malgré les nausées à suivre Isiah dehors. Le blond voulait visiblement inspecter les environs, avec la tonne de neige qui leur était tombé dessus … La diva soupira alors qu’ils avançaient dans le froid, enfonçant un peu plus ses mains gantées dans les poches de son manteau qui n’était clairement pas assez chaud. Le couple avait arrêté sa marche, Frankie allait congeler sur place s’ils bougeaient pas rapidement, mais Isiah lui indiqua de rester sur ses gardes. Comme s’il fallait le répéter ? Secouant la tête en levant les yeux au ciel, elle récupéra sa hache, se tenant prête à toute éventualité alors que le blond semblait râler dans son coin en regardant par la lunette de son fusil.
« Qu’est-ce que tu vois ? » se hasarda-t-elle à demander, sachant pertinemment qu’entre eux, la situation pouvait changer pour le pire comme le meilleur sur une parole mal prononcée ou mal comprise. Pour le meilleur cette fois, la coréenne répondit au baiser, néanmoins surprise. La brune récupéra l’arme qu’il lui tendit avant de se mettre en position. « Je vais essayer, si tu te prends une balle dans le derrière ça sera pas ma faute, je maîtrise pas des masses. » Avec un grand sourire, Frankie cala le canon de l’arme sur le capot d’un véhicule tout proche alors qu’Isiah avançait vers les deux silhouettes. Ajustant sa position, la coréenne regarda à son tour dans la lunette.
« Merde … » souffla-t-elle en voyant Isiah lançait la discussion avec les deux inconnus. Il foutait quoi au juste ? Elle était presque prête à faire feu pour lui éviter de jouer encore une fois les bons samaritains mais lorsqu’elle regarda à nouveau dans la lunette, Frankie s’exclama à nouveau. « Je dois rêver ! » Passant la sangle de l’arme autour de son buste, la coréenne avança prudemment dans la direction d’Isiah, elle aussi devait confirmer quelque chose. C’était pas possible que ce soit elle, Frankie n’avait revu personne de sa vie d’avant, et ceux qu’elle avait revu, elle les avait abandonné. La diva s’avança mais prit garde de ne pas être vue, prenant un petit détour, jusqu’à s’approcher juste assez pour entendre la discussion et pouvoir surveiller. « Ca alors … » souffla-t-elle en reconnaissant plus formellement son amie. Mais si Gin était son amie avant, les temps avaient changé, contrairement à ce que semblait croire Isiah qui tapait la discussion avec les deux autres survivants. A quelques mètres à peine des trois, Frankie observait et écoutait, elle choisirait son moment pour entrer en scène, comme toute diva. Et surtout, il y avait un chien ...
Ce jour-là, comme la situation tendait à s’arranger entre eux, Frankie s’était laissée convaincre malgré sa fatigue et malgré les nausées à suivre Isiah dehors. Le blond voulait visiblement inspecter les environs, avec la tonne de neige qui leur était tombé dessus … La diva soupira alors qu’ils avançaient dans le froid, enfonçant un peu plus ses mains gantées dans les poches de son manteau qui n’était clairement pas assez chaud. Le couple avait arrêté sa marche, Frankie allait congeler sur place s’ils bougeaient pas rapidement, mais Isiah lui indiqua de rester sur ses gardes. Comme s’il fallait le répéter ? Secouant la tête en levant les yeux au ciel, elle récupéra sa hache, se tenant prête à toute éventualité alors que le blond semblait râler dans son coin en regardant par la lunette de son fusil.
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Dim 14 Jan 2018 - 13:40
J'm'en tamponne Guinevere Cela lui fit plus mal que n’importe quelle insulte. Révélant ainsi l’ampleur de sa connerie. Elle n’avait peut-être pas cherché ce baiser, cette étreinte, mais c’était arrivé. Et là où elle aurait pu repousser Roza, lui rappelant qui elle était et qui elle aimait, elle n’avait … rien fait. Pire sans doute, pour le blond, elle y avait répondu. Sur le moment, Gin’ n’avait pas saisi l’importance que cela avait pour lui. Et il lui faisait comprendre maintenant, qu’elle avait été trop loin. La blonde avait du mal, beaucoup de mal à saisir les enjeux de cette histoire. Quand la russe l’avait embrassé, elle avait été surprise, totalement. Puis passé ce moment, elle s’était rappelé qu’elle ne la reverrait probablement plus jamais. Et Roza avait été si importante pour elle au ranch. Ce qui l’avait fait réagir de la sorte, lui rendre ce baiser qu’elle lui volait, c’était parce qu’elle avait peur de la perdre. Peur de ne plus jamais la revoir. Ce monde rendait ces relations éphémères plus intenses, les émotions n’étaient plus les mêmes. Elle ne voulait pas que la dernière chose qu’elle aurait faite à Roza soit de la repousser, par égard pour Dean. Honteusement, elle devait se l’avouer ; elle n’avait plus pensé à la réaction de son compagnon. Sur l’instant, ce qui l’avait préoccupé, c’était de se séparer de Roza. Et dans le fond, elle ne regrettait pas vraiment. Il n’y avait pourtant aucun doute dans son cœur, Dean passait avant tout le reste, avant tout le monde. Mais un instant, elle avait oublié à quel point ce geste serait lourd de conséquences pour elle, pour sa relation avec Dean. Elle savait qu’il avait déjà été trompé une fois. Elle savait également qu’elle ne l’avait pas trahi, que ce qu’elle avait fait n’impliquait rien d’autre que ce que c’était à ses yeux ; un adieu. Elle commençait seulement à comprendre que sa vision n’était pas l’unique vérité, et qu’aux yeux de Dean, le mal était fait.
Elle ne se chercha pas d’excuse, elle ne savait pas comment elle devait faire ni ce qu’elle devait dire. Elle avait fait une erreur de jugement en pensant qu’il comprendrait, qu’il s’en remettrait. C’était bien plus important que ça. Il y avait un gouffre entre eux, un gouffre qu’elle n’avait même pas vu se former, et maintenant qu’elle le ressentait, sa gorge se nouait et dans son cœur, elle avait peur. Ce n’était pas ça qu’elle voulait, ce n’était pas ça qu’elle cherchait à faire. Mais elle n’eut le temps de rien faire, de rien dire, car Jedi les avertissait d’un danger. Alors qu’elle se mettait en garde, elle fut surprise de voir Dean s’éloigner d’elle plutôt que de se placer comme il faisait d’habitude, dans une attitude surprotectrice qui avait tendance à l’agacer. Cela la déconcentra, la fit hésiter. Elle darda son regard sur la silhouette de son compagnon, le cœur dans la gorge. Ce fut elle qui se rapprocha, timidement presque, pour ne pas risquer d’être séparée de lui – physiquement du moins. Elle avait peur. Et pas pour ce qui risquait de leur tomber dessus. Elle n’était pas concentrée, aussi sa surveillance n’était pas efficace. Les sentiments contraires se bousculaient dans sa caboche alors que Dean faisait face à un homme ; les mains levées vers le ciel. Qu’est-ce que c’était, ça ?!
Jedi avait pris la place de Dean en se postant aux côtés de Gin’, en montrant les crocs. Il semblait avoir décidé de la protéger le temps que son maître ne change d’avis ? Décide de l’abandonner au détour d’un croisement ? Elle n’aimait pas les options qu’elle voyait venir peu à peu. Car c’est ce qu’il allait faire, n’est-ce pas ? Il finirait par l’abandonner. Pour une faute qui n’en était pas vraiment une, il la punissait déjà. Et bientôt, il lui tournerait le dos pour de bon. Elle n’était pas prête à ça. L’abandon était quelque chose qui la terrifiait au plus haut point. Mais elle devait absolument se reconnecter à ce qu’il était en train de se passer sous ses yeux. L’homme s’avança dans la brume… Et s’adressa à Dean, comme à un fantôme. Surprise par cet inconnu, et déstabilisée par la bataille en interne, la blonde baissa quelque peu la garde. Même Jedi avait cessé de grogner, attendant la suite. Elle voulait demander à son compagnon s’il savait qui il était. En temps normal, elle se serait avancée, n’aurait pas hésité. Mais étrangement, Guinevere resta muette, de peur de ce que pourrait dire Dean à son égard, d’un regard qu’il pourrait lui lancer. Elle avait peur, et déjà, elle se préparait à la chute. Il allait l’abandonner, elle en était presque certaine. Au final, ils le font tous, n’est-ce pas ? Si elle avait la force de se battre ? Elle n’en savait encore rien.
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Lun 15 Jan 2018 - 15:56
funny friends that make you laugh (?)
Ft Recovery Grove
Pour le coup, il lui avait coupé la chic... Il ne l'entendit pas même broncher alors qu'il serrait déjà la crosse du flingue. L'une des silhouettes s'était visiblement stoppée, il ne discernait que peu les mouvements, le décor, néanmoins l'une d'elle continuait à avancer dans sa direction. Parker était traversé par cet échange buccal entre les deux filles, le souvenir lui traversait le crâne avec brutalité, comme d'autres – plus anciens – se mêlaient à celui des jours précédents. L'électricien n'était pas concentré, il perdait le fil des événements actuels et son ouïe n'était plus perchée aux sons alentours, ni même à l'assurance que la personne qui se ramenait à sa rencontre était bien un Être vivant et non une créature à laquelle il désirait régler son compte pour faire passer cette saloperie de sensation. Jamais il n'avait été dans pareil état auprès d'elle, jamais.... Gin détenait un certain pouvoir sur lui, malgré elle, malgré ses attitudes de chieuse finie, malgré le fait qu'elle ne lui avait jamais garanti la réciprocité des sentiments qu'il lui avait malheureusement livré.
Aurait-il dû se taire ? Fermer sa gueule et laisser les choses telles qu'elles étaient avant qu'ils foulent le seuil de ce Ranch ? Un instant il crut que oui, ainsi il n'aurait pas pu lui en vouloir, elle n'aurait rien su et ne se serait guère servie de ça pour le mettre hors de lui. Car c'était bien ça qu'il pensait à l'instant, elle l'avait blessé, peut-être intentionnellement.
Avalant les mètres qui le séparaient de cette ombre, le trentenaire fronça les sourcils quand l'animal le mit en garde. Parker se figea alors, l'index titillant la gâchette du flingue serré à craquer entre ses phalanges mais, soudainement, il visualisa nettement le geste bien humain de ce qu'il avait pris pour une charogne. Les paumes dressées en guise de paix. Attentif, se statufiant davantage en claquant des doigts à l'attention de Jedi, Dean ne prit d'abord pas garde aux traits qui s'imposaient à lui. Il dénotait simplement l'attitude d'un homme face à lui, les doigts libres de toute arme, livré au sort qu'il lui imposerait en quelque sorte. Puis là, les yeux clairs du grand blond détaillèrent ce survivant pour s'arrondir face à l'évidence criante qui l'empêchait d'agir à nouveau.
Isiah Baumann.... Depuis quand ne l'avait-il pas vu ? Des années, des années de silence depuis qu'il avait quitté la taule, depuis que sa putain vie n'était devenue que de la survie bien avant que la mort vienne se mêler des existences humaines. Il était là, face à lui, sa voix était claire....
Ce n'était pas un mirage, c'était réel et aussi troublant que ça pouvait l'être. Il était seul, néanmoins son « ami », retenait encore le fait qu'une autre personne s'était stoppée un peu plus loin, et alors que Guinevere s'approchait d'eux, sans encore ouvrir la bouche, que le Beauceron cessait toute effusion malsaine, l’électricien jeta un regard vers l'endroit où s'était arrêtée l'autre personne. Kate sans doute.... Peut-être, après tout il ne savait rien de ce qu'était devenu son pote jusqu'ici, encore moins si sa famille était encore bien en vie et auprès de lui alors, le voir ici, l'entendre tenter d'obtenir une réponse en lâchant son prénom, le poussa à ne rien quémander de douteux mais plutôt à laisser ce faire l'instant. Un moment unique dans ce monde ci.
De ceux qu'il avait perdu, Isiah était le premier. Suite à son emprisonnement, les deux hommes n'avaient plus repris contact, le revoir était comme se manger une grosse claque en pleine poire, une petite lumière dans le chaos, une accroche au reste d'une vie qu'il avait préféré oublier pour tenter de survivre au mieux dans celle-ci.
- Putain. Lâcha-t-il malgré lui avant de passer la langue contre ses lèvres gercées par le froid. Oh merde, sérieusement... ? Sans prévenir, un rictus quitta sa gorge et éclata légèrement dans l'air. Son poitrail fut pris de soubresauts et bien que l'idée que ce type ait pu changer, comme lui, comme bien des gens forcés d'évoluer dans ce monde déchu, Parker s'approcha de lui pour une accolade amicale. Isiah Baumann, si j'm'attendais à t'revoir un jour, pas que j'pensais que t'étais mort mais.... J'ai pas de mots.
Il ignorait que son ami le prenait simplement pour un fantôme surgi de l'ancien temps, mais lorsqu'il recula pour observer ses traits, Parker espérait le voir se dérider un peu. On ne croisait pas une connaissance tous les jours, surtout pas à l'époque.
- C'est... Gin. Lâcha-t-il en évoquant la blonde. Elle avait une langue non ? Bien sûr que oui, elle l'avait même collé dans la bouche de Votiakova bordel. Une légère grimace tirailla ses traits puis sa main glissa au large cou du Beauceron. Lui c'est Jedi, il t'fera rien... Je garantis rien concernant la demoiselle en revanche. Conclut-il en jetant un regard particulier à sa compagne avant de redresser les billes vers celle, ou celui, qui n'avait encore daigné les rejoindre.
Aurait-il dû se taire ? Fermer sa gueule et laisser les choses telles qu'elles étaient avant qu'ils foulent le seuil de ce Ranch ? Un instant il crut que oui, ainsi il n'aurait pas pu lui en vouloir, elle n'aurait rien su et ne se serait guère servie de ça pour le mettre hors de lui. Car c'était bien ça qu'il pensait à l'instant, elle l'avait blessé, peut-être intentionnellement.
Avalant les mètres qui le séparaient de cette ombre, le trentenaire fronça les sourcils quand l'animal le mit en garde. Parker se figea alors, l'index titillant la gâchette du flingue serré à craquer entre ses phalanges mais, soudainement, il visualisa nettement le geste bien humain de ce qu'il avait pris pour une charogne. Les paumes dressées en guise de paix. Attentif, se statufiant davantage en claquant des doigts à l'attention de Jedi, Dean ne prit d'abord pas garde aux traits qui s'imposaient à lui. Il dénotait simplement l'attitude d'un homme face à lui, les doigts libres de toute arme, livré au sort qu'il lui imposerait en quelque sorte. Puis là, les yeux clairs du grand blond détaillèrent ce survivant pour s'arrondir face à l'évidence criante qui l'empêchait d'agir à nouveau.
Isiah Baumann.... Depuis quand ne l'avait-il pas vu ? Des années, des années de silence depuis qu'il avait quitté la taule, depuis que sa putain vie n'était devenue que de la survie bien avant que la mort vienne se mêler des existences humaines. Il était là, face à lui, sa voix était claire....
Ce n'était pas un mirage, c'était réel et aussi troublant que ça pouvait l'être. Il était seul, néanmoins son « ami », retenait encore le fait qu'une autre personne s'était stoppée un peu plus loin, et alors que Guinevere s'approchait d'eux, sans encore ouvrir la bouche, que le Beauceron cessait toute effusion malsaine, l’électricien jeta un regard vers l'endroit où s'était arrêtée l'autre personne. Kate sans doute.... Peut-être, après tout il ne savait rien de ce qu'était devenu son pote jusqu'ici, encore moins si sa famille était encore bien en vie et auprès de lui alors, le voir ici, l'entendre tenter d'obtenir une réponse en lâchant son prénom, le poussa à ne rien quémander de douteux mais plutôt à laisser ce faire l'instant. Un moment unique dans ce monde ci.
De ceux qu'il avait perdu, Isiah était le premier. Suite à son emprisonnement, les deux hommes n'avaient plus repris contact, le revoir était comme se manger une grosse claque en pleine poire, une petite lumière dans le chaos, une accroche au reste d'une vie qu'il avait préféré oublier pour tenter de survivre au mieux dans celle-ci.
- Putain. Lâcha-t-il malgré lui avant de passer la langue contre ses lèvres gercées par le froid. Oh merde, sérieusement... ? Sans prévenir, un rictus quitta sa gorge et éclata légèrement dans l'air. Son poitrail fut pris de soubresauts et bien que l'idée que ce type ait pu changer, comme lui, comme bien des gens forcés d'évoluer dans ce monde déchu, Parker s'approcha de lui pour une accolade amicale. Isiah Baumann, si j'm'attendais à t'revoir un jour, pas que j'pensais que t'étais mort mais.... J'ai pas de mots.
Il ignorait que son ami le prenait simplement pour un fantôme surgi de l'ancien temps, mais lorsqu'il recula pour observer ses traits, Parker espérait le voir se dérider un peu. On ne croisait pas une connaissance tous les jours, surtout pas à l'époque.
- C'est... Gin. Lâcha-t-il en évoquant la blonde. Elle avait une langue non ? Bien sûr que oui, elle l'avait même collé dans la bouche de Votiakova bordel. Une légère grimace tirailla ses traits puis sa main glissa au large cou du Beauceron. Lui c'est Jedi, il t'fera rien... Je garantis rien concernant la demoiselle en revanche. Conclut-il en jetant un regard particulier à sa compagne avant de redresser les billes vers celle, ou celui, qui n'avait encore daigné les rejoindre.
egotrip
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Re: funny friends that make you laugh (?)
Mer 7 Mar 2018 - 8:01
Isiah semblait avoir retrouvé un vieil ami, du moins de loin c’était l’impression qu’il donnait et la réaction du type en face conforta la coréenne dans cette idée. Quelles étaient les chances ? Isiah connaissait ce type et elle connaissait Gin, sur le papier rien ne les empêchait de lancer les retrouvailles et d’accepter ces deux-là chez eux pour un peu de repos. Parce que dans le fond, c’était sans doute ce qui arriverait, qu’ils aient ou non un chez eux, c’était l’occasion de reparler du passé ensemble et de philosopher sur le futur.
Lorsque le dénommé Dean reprit la parole, Isiah sembla se détendre. Frankie voyait bien qu’il était mal, elle savait combien le poids des deuils qu’il avait eu à faire lui peser encore et combien cela pouvait le rendre instable. Mais cette fois le serrurier arbora un sourire, répondant à l’accolade amicale de celui qu’il avait autrefois connu. « Je te retourne le compliment » lança-t-il en retrouvant une posture plus rigide, car après tout il ne connaissait pas cette fille derrière. Et même s’il avait connu Dean quelques années auparavant, rien ne lui garantissait qu’il n’était pas devenu une autre personne.
Dean présenta alors la blonde derrière lui et le chien, Frankie leva les yeux au ciel. Encore un clébard ? Sérieusement la vie avait une drôle de façon de se foutre d’elle, comme si la grossesse n’était pas suffisante. « Enchanté Gin, enchanté Jedi. » Comme à son habitude, Isiah se montrait souriant alors que dans son coin, cachée, Frankie observait. Elle n’était pas certaine de devoir s’approcher, la rencontre avec Nigel avait été plus compliquée, si cet ami d’Isiah et son chien avaient le même caractère, elle préférait encore tourner les talons maintenant et rentrer seule. « Frankie tu peux approcher, tout va bien. »
Levant à nouveau les yeux au ciel sans retenir un long soupir d’exaspération, la coréenne sortit de sa cachette, mains en évidence pour montrer qu’ils ne craignaient rien. Il ne manquerait plus qu’elle se fasse attaquer par le monstre sur quatre pattes parce que ses maîtres avaient mal compris son approche. Sans un seul regard pour Dean, la brune esquissa finalement un sourire, malgré tout c’était plus fort qu’elle. Revoir le visage d’une des seules personnes qu’elle ait considérée comme une amie, digne de ce nom, digne d’elle, cela faisait chaud au cœur.« Gin ? » se hasarda-t-elle en se demandant si son amie la reconnaîtrait aussi rapidement qu’elle l’avait reconnue.
Isiah la dévisagea, d’une part parce que la voir sourire comme ça sans connaître les personnes avec qui elle parlait, c’était assez exceptionnel, mais aussi parce que visiblement cette personne qui voyageait avec Dean ne lui était pas inconnue. C’était une première pour Frankie aussi alors ? « Vous vous connaissez ? »
Lorsque le dénommé Dean reprit la parole, Isiah sembla se détendre. Frankie voyait bien qu’il était mal, elle savait combien le poids des deuils qu’il avait eu à faire lui peser encore et combien cela pouvait le rendre instable. Mais cette fois le serrurier arbora un sourire, répondant à l’accolade amicale de celui qu’il avait autrefois connu. « Je te retourne le compliment » lança-t-il en retrouvant une posture plus rigide, car après tout il ne connaissait pas cette fille derrière. Et même s’il avait connu Dean quelques années auparavant, rien ne lui garantissait qu’il n’était pas devenu une autre personne.
Dean présenta alors la blonde derrière lui et le chien, Frankie leva les yeux au ciel. Encore un clébard ? Sérieusement la vie avait une drôle de façon de se foutre d’elle, comme si la grossesse n’était pas suffisante. « Enchanté Gin, enchanté Jedi. » Comme à son habitude, Isiah se montrait souriant alors que dans son coin, cachée, Frankie observait. Elle n’était pas certaine de devoir s’approcher, la rencontre avec Nigel avait été plus compliquée, si cet ami d’Isiah et son chien avaient le même caractère, elle préférait encore tourner les talons maintenant et rentrer seule. « Frankie tu peux approcher, tout va bien. »
Levant à nouveau les yeux au ciel sans retenir un long soupir d’exaspération, la coréenne sortit de sa cachette, mains en évidence pour montrer qu’ils ne craignaient rien. Il ne manquerait plus qu’elle se fasse attaquer par le monstre sur quatre pattes parce que ses maîtres avaient mal compris son approche. Sans un seul regard pour Dean, la brune esquissa finalement un sourire, malgré tout c’était plus fort qu’elle. Revoir le visage d’une des seules personnes qu’elle ait considérée comme une amie, digne de ce nom, digne d’elle, cela faisait chaud au cœur.
Isiah la dévisagea, d’une part parce que la voir sourire comme ça sans connaître les personnes avec qui elle parlait, c’était assez exceptionnel, mais aussi parce que visiblement cette personne qui voyageait avec Dean ne lui était pas inconnue. C’était une première pour Frankie aussi alors ? « Vous vous connaissez ? »
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