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We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 12:23


Nathan Emery Fuller
33 ans Américain Scribouillard de merde - Journaliste American Dream

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

Quoi de mieux pour résumer le caractère de Nate par un « p'tit con » ? Il l'est en effet, un petit connard arriviste et imbus de lui même à qui tout à toujours réussi dans cette vie et la précédente. Ces parents avaient tendance à le cataloguer comme un môme taquin et charmeur, premier dans l'art de chercher des crosses aux gens qui l'entouraient uniquement pour son plaisir personnel. Ça ne plaisait pas forcement aux concernés et alors ? Rien à foutre, si titiller ses congénères lui fendait la poire c'était l'essentiel non ? Son frère fut sa première victime mais pas la dernière, se moquer de lui et de sa façon pédante d'exister, tout comme de s'exprimer, fut sans doute une source inépuisable de moqueries douteuses mais, comme on dit : Qui aime bien châtie bien.... En outre, et lorsque les choses dégénéraient plus, il lui suffisait de tirer sa tête de Beagle adorable, un large sourire fendant ses traits angéliques, pour s'obtenir les grâces de ses détracteurs.

Hormis ça, aussi petit était-il, le gosse était plutôt jovial, heureux de vivre et d'avoir des parents friqués, le sourire aux lèvres en permanence. Ce trait de caractère n'a pas changé malgré la fin du monde. Faire la gueule c'est chiant, qui plus est dans un univers déjà bouffé par le deuil et les laiderons lugubres qui s'y baladent, autant prendre les choses avec le sourire et permettre à certains de penser à autre chose qu'au fait qu'on crève parfois de faim et de soif, sinon de froid. Fuller a toujours été malin, d'aussi loin qu'il se souvienne renverser quelques situations foireuses pour en tirer profit était bien plus qu'un passe temps, c'était quasiment viscéral et, surtout très utile, plus utile encore à l'heure actuelle. On ne survit pas en chialant à tout va, un dépressif ferait à peine dix pas dans ce monde avant de se faire bouffer par les charognes, tuer par plus cinglé que lui encore ou pire... par se pendre.

La fierté l'a toujours possédé, simplement pour briller plus que d'autres, s'estimer bien plus important que ses semblables, à l'image de papa et maman et du nom fabuleux dont il a hérité. Le jeune homme n'a jamais eu à se plaindre, ni même n'a jamais regretté ses manières de faire afin de passer au devant de certains, quitte à chourer les idées d'une paire de personnes pour récupérer des lauriers ne lui étant guère destinés : Opportuniste bien le bonjour. La curiosité entre sans nul doute en compte quand on y pense, un rien l'attire, un rien l’obsède, qu'il s'agisse de définir pourquoi telle ou telle personne est conne ou dotée d'une intelligence hors du commun, ou les raisons poussant certains autres à imaginer qu'un jour, peut-être, la vie redeviendra celle d'autrefois. Vilain défaut ? Non, on passe le temps comme on peut... D'avantage encore quand on est de nature à s'éparpiller, à se faire distraire par un rien, qu'on s'ennuie facilement, dure l'existence de dissipé. Sa nervosité peut en excéder plus d'un d'ailleurs. Pas qu'il est peur, pas qu'il soit stressé, non Nathan est simplement une pile électrique, forcé de s'occuper pour tromper l'ennuie... Pas toujours évident dans l'univers actuel.

En grandissant, le côté taquin de son caractère à fait jaillir un défaut sans doute plus dur que les autres. Emmerder le monde le passionnait, peut-être tant qu'à force de simples petits tacles se sont muées en sournoiserie plus tranchante. Sans doute car lorsqu'il fut en âge de butiner quelques nanas, les baratiner et leur faire de beaux discours était bien plus payant que d'avoir à leur sortir « En fait j'suis un putain de connard, qui après avoir obtenu ce qu'il voulait, va jamais t'rappeler ! ». Néanmoins, il compte à son actif quelques petites histoires plus sérieuses, du genre de celles l'ayant pousser à se montrer possessif... Jaloux ? Pas vraiment, mais ce qui est à lui n'appartient à personne d'autre, et si quelques uns enviaient sa situation ou le reste, Nate leur servait simplement que bosser dur leur permettrait peut-être un jour de lui arriver à la cheville... Mouais, juste la cheville, histoire de leur éviter de souffrir s'ils avaient le malheur de lui faire de l'ombre.


and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

1m85 pour 77 kg, brun les yeux noirs, Nate est plutôt athlétique dans son genre même si les conditions de vie actuelles sont bien moins simples pour garder sa plastique d'antan. Plutôt énergique, il utilisait le sport comme un défouloir bien plus que pour entretenir un corps qui n'avait déjà rien à envier aux autres – modestie bonjour -. Son air rieur creuse bien souvent quelques ridules au coins de ses mirettes brunes, lui confiant un air quasiment juvénile malgré ses trente piges bien tassées. Son style vestimentaire n'a pas vraiment changé suite à l'apocalypse, il porte bien souvent un trois quart de feutre dont il prend soin, des jeans et une paire de boots qu'il lace à la va vite. Pull, tee shirt, tout dépend le temps et ce qu'il trouve de sympa même si le cachemire et le reste sont bien plus rares qu'à l'époque où ses parents lui passaient tout ses caprices vestimentaires. Il se rase encore quand il en a l'opportunité, mais garde bien souvent une ombre de quelques jours. L'ex scribouillard enfile bien souvent des gants de cuir fin, histoire de préserver ses mimines du froid mais tout autant du sang de goule lorsqu'il abuse de son arme fétiche.

L'équipement : Nate possède un PK31 SUPER – couteau semi automatique, bien pratique lorsqu'on est aux prises avec un macchabée, bien plus évident à manier qu'une arme à feu à son sens. Malgré le peu d'amour qu'il porte aux flingues, Fuller garde précieusement un Smith & Wesson 952-2 PC. De quoi dégrossir le plus gros des rangs de morts-vivants. Même si le trentenaire n'est pas le plus doué des tireurs, il vaut toujours mieux avoir un pétard sur soi dans la situation actuelle. A son regard, l'arme à feu est plus pratique pour « négocier » avec ses semblables atteints de la touffe que pour le reste.

a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

A peine né – le 08 Janvier 1985 – le bambin faisait déjà chier le monde. Non content de pleurer plus qu'un mioche ordinaire, le petit Nathan Fuller précisait bien au reste du monde que toute l'attention devait être tournée vers lui. Second fils de Janice et Julian Fuller, tous deux propriétaires d'une chaîne d'hôtels de renom, le gosse n'était rien d'autre qu'un parvenu bien avant de devoir faire ses preuves dans la vie. Le couple n'en était pas moins ravi même si, bien évidement – et pour n'avoir guère voulu connaître le sexe avant – sa mère l'avait un peu mauvaise à peine le médecin accoucheur lui avait confié qu'il s'agissait d'un garçon. Envie refoulée ou pas, besoin de pouponner et d'acheter des monceaux de robes à fanfreluches mis au placard, Janice n'en eut pas moins gain de cause en exigeant que son deuxième prénom soit mixte... A défaut d'avoir une poupée blonde pour la nouvelle année, elle aurait au moins la satisfaction de ne pas avoir choisi Emery et de ne pas pouvoir en baptiser son cadet. La mère de famille n'en fut pas moins adorable avec son dernier, le couvrant de baisers et de câlins en laissant son mari se charger de la besogne le temps de faire connaissance avec l'enfant prodige au grand damne de Chase, son aîné de cinq ans, qui comme tout bon gamin de son âge, en venait à envier l'attention portée à cette petite boule rose, chauve et mal odorante.

L'enfance, sans doute les instants les plus précieux d'une famille, d'un couple modèle et de ce que ce dernier envisage concernant l'avenir de sa progéniture. Celle de Nate fut tout bonnement géniale, pas besoin de faire des caprices, ni de hurler, la plupart du temps tout ce qu'il désirait lui tombait tout cuit dans le bec. Pourquoi donc faire chier dans ce cas, même si l'envie le démangeait de temps à autre ? Non, clairement le môme n'avait rien à redire concernant l'amour inconditionnel que lui portaient son père et sa mère, et même si ces deux là pensaient davantage à leur carrière qu'au fait d'élever leurs fils, le petit malin avait rapidement vu leur absence – et la bonhomie de leur nurse – comme une opportunité d'emmerder copieusement l'unique personne qui l'enviait cruellement : son frangin. Favoris, tout sourire, chouchou même, le cadet Fuller se dépêtrait déjà des situations merdiques dont il était l'auteur. Chase fut donc accusé, même coupable d'ailleurs, d'un tas de choses et, bien évidemment, ce dernier geignait du haut de ses dix ans à en faire rire le second n'en ayant que cinq.

Concernant les études, les prémices se firent avec un précepteur, à domicile, histoire de le « préserver » - alors que Chase, plus calme et posé, avait directement rejoint un établissement huppé - comme le disait si bien Janice. Aux yeux de Nate ce n'était qu'un moyen de le contenir dans une bulle et de le forcer à suivre les cours.... Une école lambda – du moins privée et réputée – lui aurait sans doute permis de faire l'âne et d'amuser la galerie mais, là encore, papa maman désiraient des résultats et de bons livrets scolaires pour aiguiller leur héritier sur le chemin de la reprise de l'empire familiale. Dissipé de nature, la puberté fut sans doute plus calme que l'enfance agitée du petit monstre. Enfin il pouvait rejoindre l'école qu'avait intégré son frère, enfin il pouvait faire connaissance avec d'autres gamins que ceux des amis du couple. Le bon temps, cependant là où il s'imaginait faire la foire du matin à la fin d'après midi, sa passion soudaine pour l'écriture et les bouquins le poussa à s'assagir quelque peu. Lire lui permettait de s'évader différemment et de satisfaire sa curiosité. Quant à l'écriture, cette dernière lui conféra de quoi extérioriser les tas de choses qui lui trottaient dans le crâne sans devoir, inévitablement, mettre en œuvre quelconques autres plans foireux sur le dos de son aîné.

A l'adolescence, Nate s'appliquait plus en cours, suivait davantage malgré sa nervosité retord, ses parents lui avaient même proposé une activité péri-scolaire, pour le canaliser davantage et préserver la sérénité nouvellement acquise. Il accepta sans broncher à condition que le loisir en question ait un rapport avec le sport. Du golf ? A quatorze ans il testait, histoire de passer un peu plus de temps avec son paternel mais c'était chiant et atrocement long.... De l'équitation ? Là non plus, l'essaie dura à peine deux mois avant qu'il se plaigne de l'odeur infecte des boxes, de devoir prendre soin d'un animal, et de patauger dans la boue et le crottin malgré le côté Hype des parties de polo auxquelles sa mère aimait s'adonner. Finalement, le cross fut sans doute l'option la plus encourageante pour lui. Courir, cracher ses poumons, forcer les muscles à se développer, tout ça lui plaisait. Certes pas au point d'intégrer une équipe de nœuds-nœuds en panty saillant mais suffisamment pour imaginer faire un jogging quotidien, quelques heures, dans le but de s'aérer...

Le cross et, plus intimement, le sport en chambre qu'il pratiqua dès l'âge de dix sept ans avec une gamine du quartier, la petite voisine aux roberts fournis qui lui faisait de l’œil depuis le porche de chez elle. Ça ne dura pas plus de quelques mois, pas amoureux, pas attaché sinon à la capacité qu'elle avait à lui ouvrir les cuisses, bref, une histoire banale à laquelle il mit un terme dès lors que l'année scolaire fut terminée.

A dix huit ans il termina le secondaire, diplôme en poche et fut désireux t'intégrer la faculté de Seattle – dans le littéraire – au grand damne de ses géniteurs qui le voyaient déjà reprendre la relève auprès de son frère. La réponse fut catégorique et sans appel, un gros non quitta ses lèvres, après tout il n'avait ni l'étoffe ni les épaules pour gérer pareil empire même si, profiteur oblige, l'argent de poche facile n'était pas négligeable. Chase reprendrait donc seul l'affaire familiale et Nate suivrait des études de lettres en aspirant à une carrière de journaliste. Fouine merde, ça lui correspondait bien, attisait et comblait même sa curiosité, le boulot était donc parfaitement envisageable pour un gars ambitieux en pleine fleur de l'âge, plus encore en estimant que jouer la carte Papa-Maman, pour s'obtenir directement de bons stages et une bonne place une fois les études derrière lui, lui faciliterait les choses.

Cursus lambda donc, rythmé par des loisirs et sorties amusantes, entrecoupant les cours qu'il termina par ne plus suivre que d'une oreille simplement car, écouter des profs soporifiques à longueur de jour lui trouait le cul. La plupart des choses qu'il apprit furent celles notées dans les bouquins qu'il lisait, sur les sites web qui l'intéressaient, puis s'il n'obtenait guère le diplôme tant convoité après tout son père raquerait pour le lui offrir. Vile petit profiteur. Les quatre années suivantes, Fuller les passa donc entre son pc, les stages de journaleux – qu'il appréciait bien plus que le fait d'avoir le cul vissé sur une chaise dans un amphi – et fit un petit carton aux examens finaux. Diplômé mais sans mention – après tout les notes au dessus de la dizaine lui paraissaient inutiles dès lors que la moyenne était atteinte, le jeune homme fut rapidement recruté – grâce à son patronyme et l'influence du patriarche - par le Seattle Times. Le directeur n'étant rien d'autre qu'un gars appréciant le golf, tout comme Julian, ce dernier n'eut pas vraiment besoin de s'acharner pour ouvrir les portes d'une carrière à son fils.

Piston oui et alors ? Qu'en avait-il à foutre que d'autres aient à se démener pour faire leurs preuves dès l'instant qu'il obtenait ce qu'il voulait ? Absolument rien. Néanmoins, même si Nate était du genre je m'en foutiste en ce qui concernait les études, le taf lui plaisait bien plus. Il fit peu à peu ses preuves s'obtenant le respect de ses paires et quelques avantages dont celui du salaire appréciable, et se prit à buller de temps à autres dans le dos du patron - les fins d'années généralement propices à ce qu'il en glande le moins possible en paraissant bosser -. Pas pour autant qu'il quitta la demeure familiale non, cela n'arriva qu'à ses vingt cinq piges, histoire de s'éviter les éternelles présentations de copines à ses parents avides de le voir se poser et fonder une famille. Entre temps et grand bien lui fasse, Chase avait déménagé pour New York, il gérerait l'hôtel au nom de la fratrie là bas donc, ça lui faisait les pieds il ne l'aurait plus dans les pattes bien que, juste pour l'emmerder Nate aurait apprécié le garder près de lui.

2009 –> le mois et le jour on s'en tamponne, l'important fut juste qu'il la vit pour la première fois durant cette année là. Brune, les yeux glaciales, aussi pâle qu'un linge alors que l'été touchait à son terme et que lui sortait tout juste d'un séjour dans les caraïbes pour l'anniversaire de mariage de ses vieux. Typiquement le genre de nana qu'il appréciait faire chier à ses heures, parfaitement le style de fille à se faire marcher dessus du moins.... Il y croyait puissamment. Victoria donc, enfin la plupart du temps il la hélait par un prénom terminant sur la même syllabe sans pour autant que ce soit le bon mais là encore, ce n'était pas l'important non. Là où il pensait pouvoir faire le coq et la piétiner, c'est avéré que la petite mordait bien plus qu'elle n'était capable de parler. Vulgos dans le genre, chieuse et acerbe, comme un chien garde l’œil sur son os, la pigiste débarquée de nul part – oui il se cognait carrément de ses origines – s'appliquait à la tâche au point de s'attirer les louanges des boss.  Y avait donc un truc à creuser, même si elle était pas moche, elle était pas non plus vraiment à son goût, enfin il s'en contenterait puis, parce qu'elle semblait plus que douée que lui, Nate tirerait profit de la charmer, et finalement, quand il zieutait ses lèvres, les siennes s'étiraient en un sourire de petit con quant à ce qu' « elle » pourrait lui tirer.

Deux mois plus tard, les billets verts défilaient, même si cette nana ne voyait que le fric – chose dont il n'était pas sûr – lui ne voyait que le fait de la serrer pour mieux la baiser par la suite. Elle écrivait bien, trop bien, mieux que lui bordel et il imaginait déjà lui piquer l'article sur lequel elle bossait depuis un temps. Salopard oui, mais il valait mieux évincer l'ennemi avant qu'elle l'évince lui. De fil en aiguille, Fuller toucha au but et outre les parties de jambes en l'air sympas, Vicky lui ouvrit peu à peu la porte de ses notes. Il en jubilait d'avance même si, sur le coup et bien qu'il n'en était pas épris, il imaginait pouvoir la lui jouer à l'envers une fois que l'article, tout frais tout fait sans se fouler, paraîtrait avec ses initiales et non les siennes.

Début 2010 →  Le couperet tomba à date prévue, il souriait aux anges, le dernier torchon contenant son article sous les yeux, n'attendant plus qu'elle et ses insultes de furie pour jouer le dernier acte. Suffisait de la prendre par les sentiments... Effectivement elle beugla à peine passée le seuil du bar où, en grand prince, il lui avait donné rencard, et lui se contenta de sourire avant de lui chopper la main et de la serrer fort pour l'empêcher de la reprendre.

- Putain Vic..... Tu vas pas m'faire ça ?! On est pareil toi et moi, que ce soit noté NF ou VR, c'est la même, j'étais là quand t'avais b'soin de protection, t'aurais pu t'faire matraquer la gueule par un des village people sans moi. L'envie de rire le prenait, il s'en gardait bien pourtant. Mais, quand elle ôta brutalement les doigts des siens, en un florilège d'injures dont – pour la plupart – il ne connaissait pas le sens exact, Fuller lança : Mais j't'aime bordel ! Debout, il la vit se figer puis termina par éclater de rire avant de sortir son porte-feuille. Jamais d'la vie, j'm'aime moi c'est déjà pas mal, mais s'tu veux j'peux te dédommager pour la peine et les sacrifices. Tiens, d'ailleurs tes genoux vont mieux ?

Est-ce que ça avait fonctionné ? Non, elle avait la rage cette chieuse, il pouvait au moins s'estimer heureux qu'elle n'ait pas joué la comédie pour le castrer, c'était mieux que rien et même si il se la mettait sur l'oreille, les filles ce n'était clairement pas ce qui lui manquait. Que ce soit pour son fric ou le reste le jeune homme s'en contrecarrait puisqu'il n'avait gère l'intention de se poser.

2011 – 2015 → Puis les années s'enchaînèrent, il ne put pas dire que Raven lui manquait mais bon, parfois quand il regardait le bureau où elle était installée jadis – depuis le sien – il ne pouvait s'empêcher de pouffer. Le positif dans tout ça ? Le fait qu'il eut de nouveau droit aux louanges de ses boss et qu'il l'ait sorti du ring en premier, car même si elle l'avait largué et qu'il aurait préféré que ce soit l'inverse, la brune avait au moins eu la jugeote de ne pas aller l'accuser de plagiat. Une fois encore, et pour le reste des années paisibles qu'il avait à vivre, entre taf de rêve, fric et autres sorties divertissantes - avant la grosse merde -, il avait encore gagné.


on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.

→ Les faits doivent commencer dès les premiers temps de l'épidémie, merci de vous référer à la Chronologie

Ocotbre 2015 → Les merdes de courant Septembre n'étaient pas passées inaperçues, et même si ce n'était pas dans le coin, Nate s'attendait à ce qu'on lui confit le bébé « Cannibales et compagnie », quitte à devoir déplacer son cul jusqu'au Texas où les pecnots avaient, semblait-il, retrouver quelques corps marqués par des traces de dentier. Pas que ça le faisait chier outre mesure mais il avait du taf jusqu'à par dessus la tête, surtout avec les fêtes en approches alors clairement, un petit fait divers sur une vieille persuadée d'avoir vu son voisin bouffer la gueule d'un autre très peu pour lui. Les gens faisaient bien ce qu'ils voulaient bordel, depuis quand les pratiques sexuelles étranges devenaient la cible des médias ? Un instant, alors qu'il fronçait les sourcils en lisant l'encart en question, il se mit à rire quand la réponse s'imposa à lui : Depuis que que l'emmerdeuse avait enquêté sur ce club de ravagés de la touffe amateurs de coups de fouet ! Sur cette tranche de rire personnelle, Fuller relâcha la papier qu'il colla sur un coin de son bureau. On verrait plus tard. Conneries ni plus ni moins...

Les jours suivants en revanche, les choses devenaient plus sérieuses au point qu'il avait de lui même abandonné l'idée de couvrir l'une des fêtes données pour Halloween. Visiblement « mamie » avait raison, mamie ou Dieu savait qui d'autres d'ailleurs, mais y avait bel et bien un problème de violence dans le coin, pire ça s'éparpillait à Seattle. Nate avait donc fait sa petite enquête sans trouver une langue pendue capable de lui parler de ce gamin, celui là même dont un collègue avait fait un petit article, s'étant retourné contre ses potes et ses profs. Soit le mioche n'aimait pas l'école, soit il avait effectivement un sacré problème. Néanmoins, tout ceux qu'il interrogea lui ramenèrent les mêmes propos : Fou, violent, incontrôlable avec un regard vitreux et l'écume aux lèvres... Pas de quoi pondre quelque chose d'acceptable, plus encore quand on savait que, jusqu'ici, ils tentaient tous de faire passer les soucis actuels pour de banales intoxications alimentaires. Vive la presse !

Du 12/10  au 18/10 →  - Bordel ! Lâcha-t-il, les yeux rivés sur l'écran de pc, l'index  rivé contre la mollette de sa souris. Web de merde pensa-t-il en zieutant les articles relatant de choses lui étant passées à côté. Malgré le froncement de sourcil, lèvre entrouverte en une légère grimace quant à ce qu'il lisait et retenait, Nate ne put empêcher un rictus hilare de se faire la malle tandis que sa collège – du bureau de face -, moins vergeable que la dernière nana y ayant collé son pare-choc arrière, l'observait par dessus des demies lunes. Des macchabées maintenant, j'sais bien que la fête des morts c'est bientôt mais putain c'qui faut pas faire ou dire pour créer le buzz.

Il en riait, ça n'avait rien de trop sérieux et pour être honnête ça ressemblait peut-être aux histoires un peu glauques qu'il écrivait ado. Non clairement, des cadavres qui reprenaient vie ? Si le net désirait l'exclu et leur faire la nique c'était réussi mais avec du mytho. De mieux en mieux.

La curiosité l'emporta cependant et bien heureux fut-il de la mettre à profit pour tenter de récolter les fruits  que d'autres – plus crédules – s'empresseraient de ramasser pour avoir un scoop. Peu importait que ce soit vrai ou non, la concurrence avait pris le train en marche tandis que lui, toujours plus laxiste en fin d'année, était resté sur le quais. La piste de l'hosto lui sembla mieux que toutes les autres, après tout si le gamin était lié au reste, et aux morts qui se relevaient, suffisait de s'y rendre pour interroger le personnel. Qui savait, si la piste du cannibalisme du Texas, à laquelle il pensait plus désormais, était en rapport avec les actes de violence de Seattle, le tout couplé aux rapports du net, y avait sans doute de quoi faire la une.

Il n'obtint pas vraiment de réponses, refila son numéro personnel à pas mal de monde, à croire que les connards du gouvernement désiraient garder ça sous contrôle. Néanmoins il entendit parler d'un virus. Le genre de ceux qui se propagent vite et semble difficile à contenir. rumeur ou réalité ça ? Seuls ses foutus politicards de merde auraient pu éclairer sa lanterne.... Soit il n'avait pas les bons filons, soit – et ce qu'il n'était pas en mesure d'accepter – Nathan n'était qu'un enquêteur de merde. Ce ne fut que quelques jours plus tard que son cellulaire joua les sapins de Noël, des civils ayant remarqué des drôles de gens, tous cinglés, capables de se jeter sur le premier venu. Le trentenaire ne sut dire s'ils étaient sous le choc, mais la présence des militaires, qui se faisaient de plus en plus nombreux en ville, lui foutait le doute quant à la véracité de tout ce qu'il pouvait lire ou contempler sur divers écrans. La suite, quarantaine, épidémie puis les messages des autorités aux civils. Restez chez vous, sûrement tien, déjà qu'il s'était cruellement laissé aller en début de mois, il lui faudrait des nuits blanches pour rattraper son retard.

Du 19/10 au 24/10 → Néanmoins avec les langues qui se déliaient, mais pas celles des enfoirés de soldats, de plus en plus nombreux, qui ne pétaient pas un mot sinon des « Dégagez la zone », Nate put rédiger quelques lignes qu'il confia au boss. Visiblement, le gras de la penche était satisfait mais, aussi étrange fut le fait que la fiction ait vraiment rattrapé la réalité, le patron ne lui quémanda rien d'autre que de rentrer chez lui. Ce connard se prenait pour sa mère à parler de sécurité et de préservation ? Bref, Fuller n'en eut pas grand chose à foutre il avait fait son boulot, d'ici peu l'article ferait la une et tout irait bien dans le meilleur des mondes.... Enfin, si ces nuls de militaires parvenaient à enrayer la menace fantôme qui planait sur Seattle. Fantôme oui, lui ne croyait que ce qu'il voyait en un sens, mais ce soir là, en rentrant tranquillement chez lui, la vérité lui péta au visage.

Sur le coup, il avait cru que ce type était bourré, suffisait de le voir marcher pour ricaner, pire encore parce qu'il était incapable d'aligner deux mots. Ses phrases ressemblaient à des feulements, voir des grognements, le genre de vocabulaire que la pigiste affectionnait tant. Ce fut étrange comme à l'instant, alors qu'il verrouillait sa bagnole et rejoignait l'entrée de son loft, Fuller pensa à elle tandis que le traîne-savates s'approchait l'air de rien. Il eut bon lui confier qu'il n'avait ni montre ni fric – sale menteur – le bougre ne tarda plus à lui chopper le col pour ramener dangereusement le dentier claquant près de sa gorge. Là, son cœur battit vite, plus vite encore quand les dires rapportés par les professeurs, et étudiants, interrogés les jours précédents, lui revinrent en tête. Fou, violent, l'écume aux lèvres et le regard vitreux. Un mort donc, enfin il l'imaginait parfaitement en zieutant, horrifié, le voile opaque sur les iris de son assaillant. Il allait crever là, comme une merde et le lendemain – si la presse avait le temps – ses parents apprendraient son décès entre deux autres ? Putain non !

Fuller tenta de le faire dégager, un bon coup de genou ferait l'affaire non ? BIM A part un grognement, et le fait que l'ennemi recula légèrement, rien d'autre ne se produisit, pas même s'il visait les valseuses. Bha oui merde, il n'avait rien d'une nana mais quand on avait pas le choix, tout était bon à prendre. Là non plus pépère n'avait pas l'intention de lâcher et le stress commençait à bouillir dans ses veines. Fort heureusement, quelques secondes plus tard des sirènes passaient par là et le type fut maîtrisé. Enfin, criblé de balles premièrement, tandis que lui – en bon courageux – se collait à l'abri derrière sa caisse, avant de tomber raide mort lorsqu'une prune lui traversa le crâne. Si Nate ne s'était pas pissé dessus ce n'était qu'à un cheveu près, pire encore lorsque les flingues – encore fumants – s'invitèrent sous son nez et qu'il dut articuler rapidement des mots intelligibles pour que les poulets comprennent qu'il était bien vivant.

- Vous avez été mordu ? Griffé ? L'envie de lui dire que la politesse était pas son fort le prit mais, comme un gosse affolé à l'idée que le père fouettard vienne lui rendre visite, Nate balbutia un non tandis qu'un autre le relevait. Ce n'est plus prudent d'arpenter les rues Monsieur...

Clairement le flic ne lui demandait pas son nom mais il le lui balança, jusqu'ici ça avait marché, peut-être qu'on l'inviterait à rejoindre un bunker, pourquoi pas une résidence privée ou la maison blanche pendant qu'il y était, angoisser le faisait réfléchir comme un connard, comme tous ces connards qu'ils avaient vu plier bagage au grès des jours... Et putain ses vieux restés en France, eux aussi avaient droit à ce bordel et l'armée des morts ? Des tas de choses lui passaient par la tête si bien qu'il ne sut plus vraiment comment, ni de quelle manière, on le persuada de rejoindre un lieu plus sûr

Du 25/10 à la fin de la civilisation →

- Lieu sûr mon cul. Pensa-t-il à voix haute avant de sourire à une vieille chouette qui errait dans la rue principale d'un petit lotissement – ou d'une partie de ce dernier – grillagé et gardé par les treillis.

Putain de militaires, qu'est ce qu'ils foutaient là ? A glander et tenir leurs pétoires comme s'il s'agissait de leurs bites, pourquoi n'étaient-ils pas avec les autres, à défoncer des..... malades ou autres morts-vivants ? Ses pensées s'étiolaient au fur et à mesure qu'il pourrissait ici, parmi des gens lambda ignorant totalement qui il était. Eux s'en fichaient, bien à l'abri, en sécurité qu'ils disaient même, mais pas lui.... Rien qu'imaginer qu'un jour il serait entouré de pecnots, Nate se serait fendu la gueule mais ici, sans plus de batterie sur son portable après avoir tenté maintes fois de joindre ses parents - même son frère bordel-, il se retrouvait seul et très con pour la première fois de sa vie.

Le temps fila, des gens se posaient des questions. Certains n'en avaient jamais vu, d'autres racontaient à qui voulait l'entendre qu'il ne s'agissait que d'une maladie, qu'ils finiraient bien par avoir des vaccins et qu'ils seraient tous rentrés chez eux avant les fêtes de fin d'année. Quant à Fuller, il se prenait à rire à pareille connerie. Sans doute la folie qui le gagnait, ou l'ennuie terrible qui le tenait depuis qu'ils avaient ordre de rester à l'abri des grilles en partageant les bicoques merdiques de ceux s'étant barrés avant que le vent tourne. Plusieurs fois il ressentit l'envie de se tirer et plusieurs fois il y renonça. Pour aller où, pour faire quoi ? Se faire bouffer le train arrière par une tanche putréfiée ? Non, il valait mieux rester là, même sans nouvelle de personne, ce qu'il avait vécu avant qu'on le rapatrie ici, et putain sans même lui laisser le temps de faire ses bagages, tournait encore en boucle dans son crâne.

Des jours plus tard, tout ce qu'il avait connu s'éteignait, plus de réseau, ça il l'avait remarqué en voyant une nana hurler dans le combiné le nom de son petit ami avant de chialer. Quant à l’électricité, inutile d'y penser c'était mort comme le reste. Les militaires eux, pour quelques uns, n'étaient pas revenus de leur dernière sortie du fait ça ne tarda plus à quémander l'aide des civils. Très peu pour lui, quitte à se faire passer pour un demeurer, histoire d'être pénard, Nate l'aurait fait sans même regretter. Novembre passa puis Décembre suivit accompagné de l'hiver. Démunis, fatiguée par la situation, les vivres s'amoindrissaient et le nombre des crevures, d'après ce qu'il entendait, ne faisaient qu'augmenter...

En Janvier 2016 → il vit débarquer un type, le genre de gars sympa, un gosse de riche comme lui, et l'impression de solitude s'envola comme l'ennuie d'ailleurs. Miguel... Sur le coup Nate ne put s'empêcher de penser que sa famille avait du gagner à la loterie, un préjugé à la con mais clairement dans son petit monde édulcoré, les latinos étaient rarement héritiers de quoi qu'ce soit sinon d'un teint hâlé. Bref, quoi qu'il en soit, et même si sa fratrie ait pu tremper dans la came ou autre, Fuller n'en avait rien à foutre, tout ce qui l’intéressait n'étaient que les idées pour le moins tordues de ce mec. Complot du gouvernement, en bref un panel de conneries auquel il ne rit pas, simplement pour garder son pote. Pote qui, au détour d'une conversation haut perchée, lui assura avoir dégommé quelque unes des bestioles aux allures humaines. Vise la tête, toujours la tête qu'il avait dit avant d'ajouter, en un regard mauvais envers les soldats agglutinés près de l'entrée du périmètre : Si tu m'trouvais un flingue on pourrait s'barrer de là Nathan. Facile à dire, bien moins facile à faire, cependant le bol frappa à sa porte quand des rôdeurs s'invitèrent à la partie. Clairement les grilles étaient foireuses, il avait suffit de dix infectés pour les faire tomber et affoler les quelques personnes présentes. Pour seul allier, ils avaient deux flics, et ces deux abrutis jouaient déjà au cow-boy avant de se faire déchiqueter la poire aussi vite eurent-ils conseillé aux gens de fuir. Pas le choix, c'était le moment, profitant de la cohue et en évitant soigneusement de se faire agripper – il passait son tour – Fuller récupéra le flingue tout comme son pote s'empara de celui de l'autre cadavre.

Ce fut la première fois qu'il ressentit une si forte vague de puissance en lui, comme s'il suffisait de viser et tirer pour faire mouche. Pas de bol, y avait que dans les séries et films d'action que le premier abruti venu, n'ayant jamais tiré de sa vie, enchaînait les headshot. Bien essayé pourtant ça ne suffit pas, « la tête » lui avait à nouveau gueulé Miguel. Pas moyen de buter ces merdes ambulantes et lorsqu'il en vit une se rapprocher de lui, ce fut la balle du flingue qu'il ne tenait guère qui évita au dentier de se planter dans ses chairs. A l'instant, peu importait les autres, ne comptait que le latino et sa faculté à lui venir en aide. Opportuniste oui, encore et toujours mais s'il ne l'était pas dans ce monde, Nathan doutait cruellement pouvoir survivre.

Hiver 2015/2016 → Plus de toit, ou un différent chaque soir, à limite à lui faire regretter les bicoques de ce lotissement. A l'heure actuelle, les charognes bouffaient les restes et erraient dans l'avenue du lieu sûr. Quant à lui, bien que l'idée de ne plus revoir sa famille, même parfois de les imaginer crevés dans un coin, lui tiraillait le cœur, le trentenaire s'endurcissait au grès de l'hiver. Non loin des épicentres, du moins là où quelques autres foyers d'accueil étaient tombés, son compagnon d'infortune lui trouva une arme qu'il serait plus capable de manier à contrario du flingue. Matraque télescopique, en la regardant, avant d'enclencher le système, le journaliste avait tiré une tronche pas franchement convaincue, mais lorsqu'il fut temps de déglinguer d'autres infectés avec, ce ne fut pas la même chanson.

S'il aimait ça ? Sans doute un peu, comme s'il se vengeait du clodo l'ayant agressé devant chez lui, c'était ça oui... Après tout à se sentir supérieur à eux, à ces infectes goules putrides, ne ferait que le rendre plus capable. Ça avait toujours marché de la sorte, ce serait donc toujours ainsi dans ce monde à la différence près que peu à peu, ses défauts prenaient le pas sur les qualités. Et concernant sa manière d'agir ou de penser, égoïstement, ce n'était peut-être rien d'autre que le résultat dû à la faim, la soif.... le froid.... N'importe qui serait devenu fou et même s'il s'imaginait encore sain d'esprit, les prochaines rencontres allaient lui prouver que, tout comme d'autres gens, il n'était plus le même qu'autrefois.

Printemps 2016 → Le reste de cet hiver de dingue, Fuller avait cru bon rejoindre son ancien logement. Là bas il y avait de quoi... Des vivres, de l'eau, des fringues et surtout quatre murs capables de les protéger du reste du monde et des saloperies errant en extérieur. Miguel l'avait suivi naturellement, et les deux types avaient passé leur temps à piocher dans les denrées accumulées par le journaliste avant la merde. Mais à l'idée même de sortir lorsque le beau temps s'était présenté, histoire de renflouer les placards, Nathan avait soupiré comme un gosse capricieux. Errer ils l'avaient fait un temps, le latino n'avait de cesse de dire que stagner les mènerait à crever, qu'à deux ils ne feraient aucune différence face à des groupes plus nombreux. Jusqu'ici Nate n'avait guère eu à se plaindre, la vie n'était déjà plus celle qu'il avait connu, les privilèges et le reste n'étaient plus d'actualité et, pour le moment, et aussi égoïstement le pensait-il, le cadet Fuller n'avait en rien l'étoffe d'un survivant capable de se démerder seul. Après quelques ravitaillements, desquels le duo pensait se satisfaire – et surtout le trentenaire pour ne pas avoir à quitter son précieux cocon – fin Mai ils quittaient définitivement le loft à la recherche d'un des groupes qu'avait évoqué Miguel aux prémices de l'infection.

Été - Automne 2016 → Après le froid et les températures au dessous de zéro, un printemps pour le moins « tranquille » si on retirait le fait que les goules avaient dégelé, vint les chaleurs insupportables de l'été. Au début de saison, les deux hommes étaient tombés sur des types assez bien équipés. Nate y avait clairement vu une belle opportunité, mieux armés, mieux préparés, sachant des choses que même son pote Rambo ignorait totalement au sujet des mutations... Crever suffisait, il ne fallait pas obligatoirement avoir été mordu, cette information lui avait clairement coupé la chique, sans doute car, comme bien d'autres, le journaliste s'était su condamné à devenir l'une de ces merdes le jour ou il crèverait, même d'une fichue grippe. Malgré tout Fuller avait joué de son franc parler et de son bagout pour s'obtenir une place au sein de ce groupe. Il n'avait pas grand chose à faire de ces gens, mais le nombre faisait la force pas vrai ? Ou – pour son jugement personnel – au plus vous étiez entourés, au moins vous risquiez de crever bêtement. Ce clan était accompagné d'un ex soldat, le genre de type ayant décidé de faire une BA dans sa triste vie sans doute, et de relever un campement abandonné par ses paires lorsque la merde s'était bien incrustée sans plus l'idée de lever le camp. Une vieille clinique, pas le Ritz mais sans nul doute plus sécurisé que les milliers de bâtisses abandonnées par leurs propriétaires. Le seul « hic », Fuller ne pourrait y glander librement, il devrait donner de son temps et de sa personne pour garder la place offerte.

Hiver 2016/2017 → Sur place, il apprit bien plus de choses qu'en compagnie de la première personne l'ayant aiguillé au sujet des rôdeurs. Il écoutait les autres, quelques uns qu'il pensait illuminés lorsqu'il avait ouïe pareille histoire dans le lotissement. Il participait à la vie du camp, sans trop se fouler ou se mouiller, néanmoins les sorties auxquelles il dû participer lui firent un bien fou. Plus capable au grès des jours, plus apte à se débrouiller et à mettre à terre les créatures dégueulasses, le jeune homme imaginait à tort être désormais apte à quitter un endroit qu'il trouvait plus oppressant qu'utile. Certes les vivres et la sécurité n'avaient pas de prix, mais visiblement les types à l'intérieur de l'enceinte étaient bien trop pacifistes à son goût et ce qui devait arriver arriva : la loi du plus fort...

Printemps 2017 → Ils n'étaient déjà pas bien nombreux à la base, mais le pacifisme n'arrangeant guère les choses, face à plus nombreux et forts qu'eux, les types de la clinique avaient capitulé suite aux morts dans leur rang. Nate n'avait pas l'intention de crever ce jour là, pas question, quitte à retourner sa veste pour subsister, il le ferait plutôt deux fois qu'une quitte à trahir le latino  qui l'avait soutenu jusqu'à lors. Lui ou un autre, le choix était vite fait, puis qu'en avait-il à faire de la vie d'un héritier du business de ses parents si lui pouvait subsister plus longtemps ? Suffisait de faire le bon choix, de réagir comme l'espérait les assaillants. Manque de bol, Miguel se prit une balle dans la trachée après un affrontement perdu d'avance, pas mal de gens du camp s'éteignirent ce jour là, mais pas lui qui, quand le canon d'un flingue s'était placé sous son nez, avait redressé les mains en un sourire crispé. La question était simple, suivre ou mourir, le choix était donc d'une évidence limpide. Au milieu du printemps, Fuller quittait donc la clinique, sans se retourner et sous les sifflements des derniers survivants à lui avoir fait confiance, pour une structure plus modeste mais dans laquelle les hommes semblaient plus durs que pacifistes. Le règlement était simple, eux avant tout, le reste ensuite, zéro confiance gratuite. Fuller semblait séduit, imaginant déjà perdurer avec cette trentaine de personnes.

Automne 2017 → Qui disait confiance réduite disait égoïsme... Nate ne dérogeait pas à cette règle, appréciant même semer la discorde dans ce groupe pour s'attirer l'attention de celui qui se disait Leader. Un gros con tout bonnement, le genre de gars ayant trop joué à GTA et qui voyait la survie comme une gigantesque partie en ligne dans laquelle tout était bon à faire sans trop avoir à réfléchir aux conséquences. Zéro loi sinon la sienne, sinon les choses qu'il décrétait. Au grès des jours le journaliste ne put que se rendre à l'évidence de son erreur. Il apprenait encore, apprendrait encore au fil des jours, après tout le temps qu'il tenait encore sur ses deux guibolles, tout était bon à prendre ou à envisager.  Ce petit clan avait néanmoins ses limites et l'une d'entre elles n'était autre que Dame Nature qui, un bon matin de Novembre, décida qu'il était temps de remettre les pendules à l'heure concernant le sentiment de puissance de ces abrutis congénitaux. Un séisme, juste ça, mais suffisamment ravageur pour faire s'écrouler une bonne partie de leur abris et inviter les goules à festoyer dignement sur les restes des crétins s'étant cru supérieurs à la survie elle même. Fuller aurait pu aider, éviter à certains de se faire étriper, mais les ordres étant ceux fixés par la tête de con à peine plus âgée que lui, le trentenaire respecta le code à la lettre et préféra la jouer en solo pour rapidement ficher le camp après avoir rempli son sac des choses qui ne leur servirait plus, ainsi que du couteau – qu'il lorgnait depuis un temps – qu'il avait impunément arraché à ce pauvre type écrasé par le poids de la toiture.

Hiver 2017//2018 → A nouveau seul, peut-être plus serein à n'avoir guère à se soucier que de lui, Nate regrettait partiellement ses actions mais uniquement pour son petit confort. Oui, l'hiver seul et en extérieur n'avait rien de sympa. Gelé, pas vraiment doué pour ce qui était de piller en solo des endroits recelant de vivres ou de flotte, le trentenaire avait dû se résoudre à se reclure dans de vieilles baraques. Malgré son affection concernant sa seule personne, et le peu de considération qu'il avait à l'égard des autres, Fuller se rendait compte – petit à petit – que le fait de s'entourer, même de connards n'ayant d'utilité que le fait de donner leur vie pour la sienne, était sans doute plus sécurisant que de se peller les couilles en plein hiver. Au milieu de saison, il rejoignit le No Man's land, un espèce d’entrepôt de clodos dont un des cinglés de son dernier groupe lui avait parlé. Toujours pas le Ritz mais de quoi persister un peu en attendant que les beaux jours lui permettent d'envisager profiter de personnes plus civilisées que les traînes savates, pesteux et gavés de miasmes, qui traînaient au coin de feu. Ce qu'il n'avait pas envisager était sans nul doute de la recroiser elle, elle dont il avait quasiment oublié le prénom, et qu'il lui suffirait de vendre un petit groupe aperçu la saison dernière, pour s'obtenir une place dans son entourage particulier...


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fiche (c) elephant song.
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 12:26

Hey asshole ! :118:
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 12:38

Touaaaaa !!!! Pamela oups Vic.... T'es contente de m'voir avoue ! :MisterGreen:
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 12:47

:125:
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 12:50

Re bienvenue !
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 15:26

Re-bienvenue ! Very Happy



Blood for blood

Duncan Donhadams
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Re: We'll have so much fun together

Jeu 1 Fév 2018 - 17:11

Nan mais... mais... TUPUDUKU !!!!

Vu que t'as cassé ta fiche et qu'elle est toute laide, je te mets même pas le message de Bienvenue et je ne te la souhaite pas :smile28:
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Re: We'll have so much fun together

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