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Re: Life is a chessboard
Dim 4 Fév 2018 - 23:10
Le brun qui était adossé au mur, était étrangement silencieux. Silencieux mais attentif. En fait, Clayton scrutait chaque visage présent dans l’assemblée. C’était comme s’il tentait de lire, sur leurs traits leurs intentions et leurs ressentis sur la situation. A un moment, il remarqua June et se demanda ce que la rousse pouvait bien faire ici ? Et puis, Donovan se pointa en toute discrétion, comme d’habitude en faisant le clown. La remarque du tatoué, passa toutefois au-dessus de la tête au routier qui détourna, subitement, son regard vers les Rogers. Le brun plaisanta avec eux quelques instants et puis, il concentra à nouveau son attention sur les personnes qui allaient bientôt commencer à parler.
La discussion ne tarda pas, en effet, à débuter. Discussion qui s’orienta rapidement en une sorte de débat public. D’ailleurs, tout un tas de personne donnèrent tour à tour leurs avis sur la question. Il y avait beaucoup de blabla pour ne rien dire mais, la solution pour remplacer Chambers sembla rapidement s’orienter sur l’établissement d’un groupe de personnes qui serait en charge des responsabilités. L’idée était intéressante car, la sécurité du camp ne dépendrait pas, officiellement, que d’une seule personne. Mais, il restait à savoir combien de membres pourrait être mis en place et quelles personnes pourraient être choisies ? Et puis, il fallait aussi se demander comment cela pourrait être mis en place ? Chambers ne voudrait certainement pas quitter sa position dominante du jour au lendemain ?
En tout cas, les deux frangins qui étaient aux côtés de Clayton, n’arrêtaient pas de faire les cons. C’était à croire que la réunion était le cadet de leurs soucis ? C'est à peu près à ce moment que Lawrence dévoila un secret bien gardé. Le brun ne broncha pas devant cette annonce mais, il était emplit de questions. Devait il parler et exprimer son point de vue sur la question ? Ou attendre patiemment que les choses se fassent d’elles mêmes ? La solution la plus simple était évidemment d’attendre, se la couler douce et se faire aussi discret que possible. Mais, ça démangeait Clayton. Alors, il déclara soudainement : - « Cette idée est intéressante mais, qui pourrait avoir les épaules et surtout les compétences nécessaires pour pouvoir être à la tête d'un groupe aussi grand que le notre ? Et selon quels critères pourraient être élus les membres décisionnaires de cette communauté ? Par leur ancien métier ? Ou par un vote ? » Il s'arrêta un instant avant de reprendre : - « Et, Chambers, vous croyez qu’il va accepter cette idée aussi facilement que ça ? »
La discussion ne tarda pas, en effet, à débuter. Discussion qui s’orienta rapidement en une sorte de débat public. D’ailleurs, tout un tas de personne donnèrent tour à tour leurs avis sur la question. Il y avait beaucoup de blabla pour ne rien dire mais, la solution pour remplacer Chambers sembla rapidement s’orienter sur l’établissement d’un groupe de personnes qui serait en charge des responsabilités. L’idée était intéressante car, la sécurité du camp ne dépendrait pas, officiellement, que d’une seule personne. Mais, il restait à savoir combien de membres pourrait être mis en place et quelles personnes pourraient être choisies ? Et puis, il fallait aussi se demander comment cela pourrait être mis en place ? Chambers ne voudrait certainement pas quitter sa position dominante du jour au lendemain ?
En tout cas, les deux frangins qui étaient aux côtés de Clayton, n’arrêtaient pas de faire les cons. C’était à croire que la réunion était le cadet de leurs soucis ? C'est à peu près à ce moment que Lawrence dévoila un secret bien gardé. Le brun ne broncha pas devant cette annonce mais, il était emplit de questions. Devait il parler et exprimer son point de vue sur la question ? Ou attendre patiemment que les choses se fassent d’elles mêmes ? La solution la plus simple était évidemment d’attendre, se la couler douce et se faire aussi discret que possible. Mais, ça démangeait Clayton. Alors, il déclara soudainement : - « Cette idée est intéressante mais, qui pourrait avoir les épaules et surtout les compétences nécessaires pour pouvoir être à la tête d'un groupe aussi grand que le notre ? Et selon quels critères pourraient être élus les membres décisionnaires de cette communauté ? Par leur ancien métier ? Ou par un vote ? » Il s'arrêta un instant avant de reprendre : - « Et, Chambers, vous croyez qu’il va accepter cette idée aussi facilement que ça ? »
- Spoiler:
- Clay écoute sagement, sans faire de vagues mais, il se demande quand même comment pourrait être établit un tel dispositif de commandement. Alors, il pose plusieurs questions qui le démangent.
I Am The Messiah & A Sexy Boy, Not Your Boy Toy
- Spoiler:
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 2:07
Évidemment qu'il avait raison, il n'avait pas besoin d'entendre Floyd le dire, mais il n'empêchait que le fait que le militaire appuie ses propos était un plus devant les autres, eux deux qui s'évitaient pourtant comme la peste, ne parlant que quand il le fallait. Évidemment, les réaction ne tardèrent pas à arriver. Entre celle, inutile, d'Evelyn, puis celle plus réfléchie d'Ela. Travailler dans l'ombre n'avait peut-être pas été la meilleure solution mais il n'avait pas été celui à la prendre ; lui menait son petit monde en matière d'avancées scientifiques, le reste n'était que des détails desquels il ne se formalisait pas. Si Davis n'avait rien dit jusqu'alors, c'était précisément parce-que ça ne lui apportait rien et ne changeait rien à sa vie. Autant ne pas se voiler la face : il se fichait bien de la manière dont tous ces gens menaient leur vie et se sentaient au quotidien, tant que ça ne venait pas altérer ses propres travaux, son propre petit monde, mais là, cette discussion concernant le sort de Chambers, pouvait changer bien des choses.
Bien sûr qu'ils avaient le droit de choisir une personne en qui avoir confiance, une qui porterait leur parole, mais dans ce cas qu'ils fassent, au lieu de discutailler sur des banalités et ressasser sans cesse que Chambers ne convenait plus. Haussant un sourcil lorsque Stanley se hissa sur une table pour prendre la parole, le quarantenaire ne retint pas un soupire excédé lorsque le jeune homme s'adressa directement à lui. Il écoutait sans réellement accrocher à ses mots, à peine intéressé par la décision qui serait prise même s'il la suivrait, si toutefois elle nourrissait son propre intérêt mais Chambers en moins et les tensions s’atténueraient, c'était aussi simple que cela. Craignait-il pour sa propre place ? Non. Pour la simple raison que, comme venait de le soulever Maverick, il leur fallait des gens réellement compétents dans leur domaine et ça... il était évident que Davis était bien au dessus de ses pairs, inutile de remettre ce fait en question.
Les propos d'Ela furent appuyés par June. Évidemment que les civils ne pouvaient pas rester dans un déni plus longtemps mais, concrètement, combien seraient déjà morts s'ils n'avaient pas eu une armée pour assurer leurs culs ? Plus de la moitié, les trois-quarts, au moins. Davis inclus, il ne se leurrait pas sur ce point mais après tout, mieux valait être doué dans un domaine précis que médiocre en tout. Percevant la voix de Joann, le virologue avait sourit brièvement ; qu'ils se mettent d'accords en effet, et virent ce ''cravateux'' avant qu'il les mène tous à leur perte. À l'intervention de Clayton, le quarantenaire repris. «Il n'acceptera pas ''facilement'', mais il est terrifié, vous l'avez bien vu, Maverick l'a remarqué il y a des mois ce cela. Et il est évident qu'une couille molle n'est pas capable de tenir ce camp debout » avait-il lancé sans prendre la peine de mâcher ses mots, comme toujours. «Vous voulez une nouvelle tête ? Bonne idée mais, comme l'a soulevé Buchanan, il faudra quelqu'un qui a les épaules pour et qui saura gérer les tensions sans vous faire croire qu'il n'y a aucun danger. Alors, qui ? » Si son ton était las, il ne pouvait nier qu'il valait mieux que la personne vers qui ils s'orienteraient saurait comprendre tous les enjeux et qu'elle ne serait pas aussi aveugle que Chambers. Il répondrait par ailleurs à leurs potentielles questions, si toutefois ils en avaient, inutile de jouer plus longtemps à cette mascarade.
- Spoiler:
Law écoute à nouveau avant de répondre aux propos de Clayton.
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 10:46
Dans son discours, Stan n’avait finalement fait que répété les propos de Casey, avec toutefois un chouia plus d’énergie. Il afficha un air de satisfaction quand une vague de clameur et quelques applaudissements s’élevèrent après sa prise de parole. Ses potes, mais pas seulement. Tous ceux qui participaient de près ou de loin aux manifestations contre Chambers aussi. Ceux qui savaient pourquoi ils étaient venus là aujourd’hui ! Il savoura l’instant, laissant June conclure ce point. Il hocha la tête dans sa direction, depuis son perchoir qu’il n’avait pas quitté. Il laissa Lawrence intervenir et répondre en premier aux questionnements de Clayton. Le virologue n’avait effectivement que peu de soucis à se faire pour son poste. En tout cas, le militaire se cognait pas mal de l’organisation du complexe scientifique de l’île ! Encore que la nécessité de réquisitionner autant de monde dans un but finalement plutôt obscur serait peut-être un jour à réévaluer !- Le leader dont on a besoin, celui dont j’parlais, il se détachera d’lui-même ! Reprit-il finalement, avec toujours la même verve. Certains étaient obsédé par cette question du « qui ? » mais Stan attendait pour sa part une évidence. Bêtement peut-être. Dans tous les cas, ils ne représentaient pas l’intégralité du camp à cette réunion. Ils étaient une trentaine, quarante, tout au plus…C’est pas à nous d’le choisir aujourd’hui ! Notre but, c’est d’mettre en place les actions pour préparer tout ça ! Et c’est là-dessus qu’on attend votre participation et votre soutien ! On a bien trop attendu déjà ! Il regarda l’assemblée avec sérieux.Vous en êtes ou bien ?! Il reçut des approbations.Et il est pas question de demander son avis à Chambers, mais de l’mettre devant l’fait accompli !
Point barre. Lui, comme les autres sensément au « pouvoir ». Une nouvelle clameur enthousiaste se rependit, du côté des convaincus. Le regard du trublion se posa une nouvelle fois sur Donovan pour guetter ses réactions. Était-il enfin prêt à céder son poste chéri à quelqu’un de plus compétent ? Était-il venu à ce meeting par conviction ou simplement pour préparer ses arrières ? Le reste ne serait pas un problème, tant qu’ils agissaient avec civilité. De toute façon, comme Davis l’avait dit, Benjamin était terrifié et une partie de lui n’attendait certainement que de se voir contraint de démissionner. D’une façon qu’il continuait certainement d’espérer digne…
- On l’dégage à coup d’latte ! Brailla un mécontent. Avec civilité ? Hum c’était pas gagné !
- Spoiler:
- Stan ne croit pas que ce soit le moment de définir leur futur chef! Néanmoins les axes de ce qu’ils attendent sont définis : de meilleurs représentants. Stan recentre l’attention des participants en quémandant leur participation pour atteindre cet objectif.
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 11:21
Stan avait réfléchi à tout ça et ça faisait plaisir. En tout cas, je lui avais dit qu’il pourrait compter sur moi et c’était pour ça que j’étais ici. Renverser le sénateur n’était pas un truc qui se ferait d’un claquement de doigt, il fallait être motivé, mais visiblement ici, c’était un truc qui manquait beaucoup trop. Il y en avait qui était là pour les bonnes raisons et d’autres simplement pour faire chier. Mon regard se jeta sur Lawrence qui était en train de me pomper l’air depuis que j’avais vu sa tête. On n’avait jamais réglé nos différents et quelques choses me disaient qu’il ne le serait jamais tant qu’il existait.
- Mais qu’est-ce que tu nous soules à vouloir un nom ? Tout ça pour qu’on dise le tien ou quoi ? On s’en fout de ta gueule. Merl président, c’est sensiblement de la connerie, mais Lawrence à la place, ça serait la même chose… T’as pas non plus ce qu’il faut.
C’était peut-être méchant, mais je n’en avais rien à foutre, clairement, s’il devenait chef du groupe, je n’avais plus qu’une chose à faire, prendre mes affaires et me barrer. Je ne supportais pas Chambers, mais cette tête de con, ce serait encore pire d’avoir ça en chef. J’avais envie de me jeter sur lui, mais une fois de plus, je pouvais être heureux d’avoir Kassidy sur le dos, ça m’évitait d’avoir à faire des conneries et de me jeter sur les gens autour de moi. Stan reprit la parole répondant bien mieux que moi à la question. Un leader qui se détachait tout seul et on pouvait arriver à la conclusion qu’il était en train de se détacher comme il le disait. Je n’approuverais pas ce choix, mais s’il devait être en chef de tout ça, je comprendrais parfaitement et j’approuverais. C’était un homme de terrain, il savait de quoi il parlait. À la fin de son discours, je regardais mon frère avec un sourire sur le visage alors qu’un mec parlait de virer Chambers à coup de batte de baseball.
- On est toujours là pour casser de bouche.
J’avais ajouté cette phrase comme pour donner de l'importance à ce qui avait été dit. J’étais tout fier de moi en cet instant, ça parlait baston et tout de suite, c’était des mots que je comprenais et qui me donner envie. J’étais tel un chien à qui on avait agité un nonos sous le nez, sauf que là, il était présentement question d’un sénateur relou.
- Mais qu’est-ce que tu nous soules à vouloir un nom ? Tout ça pour qu’on dise le tien ou quoi ? On s’en fout de ta gueule. Merl président, c’est sensiblement de la connerie, mais Lawrence à la place, ça serait la même chose… T’as pas non plus ce qu’il faut.
C’était peut-être méchant, mais je n’en avais rien à foutre, clairement, s’il devenait chef du groupe, je n’avais plus qu’une chose à faire, prendre mes affaires et me barrer. Je ne supportais pas Chambers, mais cette tête de con, ce serait encore pire d’avoir ça en chef. J’avais envie de me jeter sur lui, mais une fois de plus, je pouvais être heureux d’avoir Kassidy sur le dos, ça m’évitait d’avoir à faire des conneries et de me jeter sur les gens autour de moi. Stan reprit la parole répondant bien mieux que moi à la question. Un leader qui se détachait tout seul et on pouvait arriver à la conclusion qu’il était en train de se détacher comme il le disait. Je n’approuverais pas ce choix, mais s’il devait être en chef de tout ça, je comprendrais parfaitement et j’approuverais. C’était un homme de terrain, il savait de quoi il parlait. À la fin de son discours, je regardais mon frère avec un sourire sur le visage alors qu’un mec parlait de virer Chambers à coup de batte de baseball.
- On est toujours là pour casser de bouche.
J’avais ajouté cette phrase comme pour donner de l'importance à ce qui avait été dit. J’étais tout fier de moi en cet instant, ça parlait baston et tout de suite, c’était des mots que je comprenais et qui me donner envie. J’étais tel un chien à qui on avait agité un nonos sous le nez, sauf que là, il était présentement question d’un sénateur relou.
- Spoiler:
- Merl s'en prend à Lawrence qui lui tape sur le système. Avant de se montrer enthousiasme à l'idée de taper des gens.
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 11:54
Au final, lui aussi était là depuis le début. On lui avait dit que ça allait péter, que les choses allaient changer, et Stan avait l'air sûr de lui. Alors, ben, il était là Elias. Et puis il s'était rendu compte que c'était pas sa guerre et qu'il en avait sensiblement rien à péter, de cette histoire. Mais, rien que pour soutenir son pote, il était présent, et prêt autant que lui à mettre les points sur les i et les barres aux t et les pains dans la gueule. Aaron aussi, il était présent, comme toujours. Comme un p'tit couple, toujours fourré ensemble.
Un grand sourire carnassier aux lèvres, Elias avait suivi ce fervent échange entre les révoltés, finalement amusé de la situation. Enfin, quelqu'un d'autre que lui se rendait compte que cette Île puait du cul ! Il avait même lâché quelques rires, en particulier aux remarques de Merl qui étaient toutes cultes. Ce type était un grand malade.
Néanmoins, le Polynésien avait beau être quelque peu – totalement – détaché de tout ça, en voyant tout le monde y aller de sa petite phrase, il ne lui faisait aucun doute que son Stan à lui brillait de mille feux. Il le voyait parler avec passion, s'exprimer avec tant de volonté que même ses postillons avaient la classe, et il se disait que, ouais, le p'tit Stan, il en avait dans le pantalon et que ça faisait la différence avec l'autre guignol qui dirigeait l'Île. Y'en avait quelques autres qui se démarquaient aussi, et au final, il ne savait plus qui l'avait sorti – une p'tite dame il lui semblait -, mais un joli groupe de leaders, ça ferait peut-être bien plus l'affaire qu'un seul blaireau au pouvoir. Ça, ça fonctionnait jamais, de toute manière.
- On l'dégage à coup d'latte !
Vivement, Elias attrapa la nuque du type qui avait osé couper la parole de son frèrot. Il l'abaissa à sa hauteur et plaqua son indexe sur sa bouche sans grande douceur.
- Shhhhh ! Ca sert à rien c'que tu dis, okay ? Tu ferme ta gueule, okay ?
Il ferma sa gueule après avoir manifesté quelque peu son mécontentement, et ça suffisait à Elias pour se donner l'impression d'être un peu plus dans la partie. Il échangea un regard entendu avec Aaron.
Un grand sourire carnassier aux lèvres, Elias avait suivi ce fervent échange entre les révoltés, finalement amusé de la situation. Enfin, quelqu'un d'autre que lui se rendait compte que cette Île puait du cul ! Il avait même lâché quelques rires, en particulier aux remarques de Merl qui étaient toutes cultes. Ce type était un grand malade.
Néanmoins, le Polynésien avait beau être quelque peu – totalement – détaché de tout ça, en voyant tout le monde y aller de sa petite phrase, il ne lui faisait aucun doute que son Stan à lui brillait de mille feux. Il le voyait parler avec passion, s'exprimer avec tant de volonté que même ses postillons avaient la classe, et il se disait que, ouais, le p'tit Stan, il en avait dans le pantalon et que ça faisait la différence avec l'autre guignol qui dirigeait l'Île. Y'en avait quelques autres qui se démarquaient aussi, et au final, il ne savait plus qui l'avait sorti – une p'tite dame il lui semblait -, mais un joli groupe de leaders, ça ferait peut-être bien plus l'affaire qu'un seul blaireau au pouvoir. Ça, ça fonctionnait jamais, de toute manière.
- On l'dégage à coup d'latte !
Vivement, Elias attrapa la nuque du type qui avait osé couper la parole de son frèrot. Il l'abaissa à sa hauteur et plaqua son indexe sur sa bouche sans grande douceur.
- Shhhhh ! Ca sert à rien c'que tu dis, okay ? Tu ferme ta gueule, okay ?
Il ferma sa gueule après avoir manifesté quelque peu son mécontentement, et ça suffisait à Elias pour se donner l'impression d'être un peu plus dans la partie. Il échangea un regard entendu avec Aaron.
- Spoiler:
- Présent depuis le début, Elias n'ouvre pas son bec mais a beaucoup d'admiration pour le discours emballé de Stanley. Il remet juste en place un petit con un peu trop assoiffé de violence lorsqu'il coupe son ami.
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 12:24
Bon, ils allaient visiblement dans le bon sens. Les jeunes gens qui avaient instauré le mouvement suivaient les échanges, les yeux brillants, sans doute ravis de voir que leur initiative prenait de l’ampleur. Après l’approbation de Cain, la question de « qui » se posa encore une fois, de façon appuyée, mais à nouveau, la rouquine resta de marbre. Elle rejoignait plutôt l’avis du militaire : la – ou les – bonne(s) personne(s) se manifesteraient d’elle(s)-même(s) quand ce sera le moment. Trop peu de gens avaient de toute façon le bagage, le cran et le recul pour prendre leur communauté en main. Cette réunion en était une belle preuve. Elle approuva intérieurement la question de savoir si elle en était mais grimaça après que certaines voix aient réclamé la manière brusque.
-On ne peut pas faire ça.
Après un regard à Ela, l’invitant subtilement à la suivre, June rejoignit la position de Stanley et lui tendit une main pour qu’il l’aide à grimper sur la table. Une fois là-haut, elle put à son tour appréhender la foule. Tous ces visages qu’elle connaissait et ceux qu’elle connaissait moins. Dans le fond, elle aperçut Arizona, bras croisés, discrète jusqu’à lors, qui lui adressa un imperceptible encouragement. Les yeux d’émeraude de l’avocate détaillèrent plusieurs des personnes ici présentes, avant qu’elle ne reprenne.
-Je sais que certains d’entre vous sont révoltés et en colère, c’est normal. Nous avons perdu des amis, des conjoints, des enfants, à cause des décisions de Benjamin Chambers et de ce qui s’est passé en automne. Toutefois nous ne pouvons pas le… virer à coup de latte ou lui casser la bouche , elle reprenait volontairement les mots utilisés, Ela et Stanley vous l’ont dit , elle venait de se souvenir de son prénom, nous avons besoin d’unité et celle-ci n’arrivera pas uniquement parce qu’on l’a décidé ; elle arrivera par nos actes. Nous devons montrer l’exemple, incarner le monde que l’on souhaite recréer, avec ses règles et sa morale , au moins entre leurs murs, n’est-ce pas ? Elle laissa un instant planer ses mots, pour qu’ils se frayent un chemin dans tous les esprits, violenter un homme qui a échoué – certes – mais qui a essayé, ne nous rendra pas meilleur que lui. L’image d’un groupe de révolutionnaires qui chahutent un ancien dirigeant n’a jamais eu très bonne presse et nous ne sommes pas la majorité ici. Si nous voulons être dignes de nos propres attentes, et légitimes, il faut le faire bien , elle méditait quelques instants sa conclusion, nous devons nous rendre chez les Chambers et diplomatiquement leur expliquer pourquoi il serait sage de laisser la main.
Dans un premier temps en tout cas. Venant d’elle, Siobhán le prendrait très certainement pour une trahison, mais… June était prête à endosser ce titre. Dans toute cette histoire, elle n’avait rien à cacher.
-
Après un regard à Ela, l’invitant subtilement à la suivre, June rejoignit la position de Stanley et lui tendit une main pour qu’il l’aide à grimper sur la table. Une fois là-haut, elle put à son tour appréhender la foule. Tous ces visages qu’elle connaissait et ceux qu’elle connaissait moins. Dans le fond, elle aperçut Arizona, bras croisés, discrète jusqu’à lors, qui lui adressa un imperceptible encouragement. Les yeux d’émeraude de l’avocate détaillèrent plusieurs des personnes ici présentes, avant qu’elle ne reprenne.
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Dans un premier temps en tout cas. Venant d’elle, Siobhán le prendrait très certainement pour une trahison, mais… June était prête à endosser ce titre. Dans toute cette histoire, elle n’avait rien à cacher.
- Spoiler:
- D'accord avec Stan, June grimpe à son tour sur la même table pour faire un discours qui appel à un mouvement civilisé et diplomate.
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Re: Life is a chessboard
Lun 5 Fév 2018 - 12:53
Un leader qui se détacherait de lui-même, parfait, restait plus qu'à attendre que quelqu'un le fasse et qu'à ce moment là ils acceptent de se laisser mener par cette nouvelle personne. Mais Davis se doutait bien que tout ne pouvait pas être aussi simple, quoi que, ils avaient déjà l'air de suivre comme des moutons. Mais qu'important, tant que le virologue pouvait continuer à avancer dans ses recherches avec son équipe, la personne qui prendrait la place des Chambers lui importait peu. Les propos de Merl à son égard lui firent cependant froncer les sourcils, dardant sur lui un regard des plus glacials. «A quel moment j'ai dis que j'avais ce qu'il fallait pour, Rogers ? Si t'es pas foutu de comprendre ce que je dis mets la en veilleuse, c'est aussi simple que ça » avait-il rétorqué en soutenant son regard. Oh que non qu'il n'avait pas l'intention de prendre la place de Chambers. Pour la simple et bonne raison que si quelque chose devait arriver, il sauverait son cul en premier, et se retrouver à diriger le petit train-train de ces abrutis n'était clairement pas dans ses plans. Son boulot à lui c'était ce virus, pure curiosité et ambition personnelle, la vie des autres n'était qu'un détail.
Recentrant son attention sur les autres, le quarantenaire n'avait pas relevé au fameux ''coup de latte'' suggéré. Ce combat ne serait pas le sien. Il le soutiendrait parce-que Chambers, en prenant une décision seule, les avait tous foutus dans la merde, lui inclus, mais il ne serait pas de ceux qui iraient se salir les mains.
June repris alors la parole après s'être hissée aux côtés de Stanley et, une nouvelle fois, le virologue se contenta d'écouter. Gérer tout cela de manière diplomatique, c'était beau, sur le papier, mais il doutait franchement que les Chambers se laissent évincer aussi facilement. Voir la silhouette d'Amanda s'avancer de quelques pas le tira de ses pensées alors qu'il coulait vers elle un regard tout aussi blasé qu'à l'accoutumée, les sourcils légèrement froncés. «June a raison, il ne sert à rien de vouloir régler ce soucis par la violence, ce n'est pas comme ça que nous arriveront à une situation équilibrée » avait lancé la jumelle Davis pour appuyer les propos de l'avocate. Probablement que son avis était infime comparé au poids des autres, mais la brune était suffisamment investie dans la vie du camp pour exprimer le fond de sa pensée.
- Spoiler:
Law répond avec toute la gentillesse du monde à la remarque de Merl l'abriti du villache avant de se remettre à écouter les propositions de chacun. C'est finalement Amanda qui prend la parole pour appuyer les paroles de June.
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