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I don't need a shrink. I need you to leave me.
Jeu 29 Mar 2018 - 17:54
Kareem tourna la page de son bouquin, parcourant les lignes sans réussir à s’en défaire. Depuis combien de temps ne s’était-il pas tout simplement posé pour lire un bouquin ? Il ne comptait plus les mois, les années même ! Fut un temps où il adorait ça. Entre deux voyages, là, il pouvait dévorer un roman en entier, sans sourciller. Sa lecture n’était pas des plus stimulantes, mais la distraction était honorable, il y trouvait son compte. Tout ça, grâce à Carmen ! Quand, quelques heures auparavant, elle lui balança le bouquin à la figure en lui demandant de lui foutre la paix. Elle avait obtenu gain de cause, aussi parce qu’elle était de sortie aujourd’hui, et que lui n’y était pas convié.
Il aurait pu tenir ainsi encore quelques heures, si dans son champ de vision, une silhouette gracile ne le sorte pas de sa contemplation avisée. Ses yeux sombres se levèrent quelques secondes des pages de son bouquin, seulement pour identifier la personne qui le scrutait. Loana. Une petite puce, qui semblait si chétive à côté de lui, de longs cheveux bruns, un visage presque poupon. Il la scruta suffisamment pour s’en faire une idée.
Oh, il l’avait déjà remarqué ! Ses traits jeunes avaient de quoi lui plaire, elle était typiquement le genre qui terminait dans son lit quelques années auparavant. Si on omettait le fait qu’elle était – de par sa profession – probablement plus intelligente que la moyenne de ses conquêtes. Dommage ! Puisqu’il ne parvenait pas à se faire Carmen – la Navajo résistait encore et toujours à ses avances pourtant appuyés – Loana pourrait très bien convenir à son affaire. Physiquement, tout du moins. Du reste, il y avait quelque chose chez elle qui lui donnait envie de partir en courant.
La manière qu’elle avait de le regarder : avec intérêt et douceur, comme si elle venait en amie. Lui, il n’y voyait qu’une menace. Son instinct, en tout cas, lui ordonnait de garder ses distances, ou à défaut, de ne pas lui donner trop de quoi se satisfaire de lui.
«Qu’est-ce qu’elle veut, la fouine ? » Demanda-t-il en revenant vers son bouquin, sans se gêner. Il faisait désormais comme si elle n’était pas là ! Un pauvre type, mal poli, toujours aussi désagréable. Mais ça, il s’en moquait pas mal. « T’as pas d’autres gens à aller embêter ? »
Evidemment que la condescendance marquait ses mots ! Il était de bien dix ans son aîné, et elle était dans une tranche d’âge qu’il méprisait globalement. Les femmes étaient un bien de consommation, Loana, comme toutes les autres, n’y échappaient pas.
Il aurait pu tenir ainsi encore quelques heures, si dans son champ de vision, une silhouette gracile ne le sorte pas de sa contemplation avisée. Ses yeux sombres se levèrent quelques secondes des pages de son bouquin, seulement pour identifier la personne qui le scrutait. Loana. Une petite puce, qui semblait si chétive à côté de lui, de longs cheveux bruns, un visage presque poupon. Il la scruta suffisamment pour s’en faire une idée.
Oh, il l’avait déjà remarqué ! Ses traits jeunes avaient de quoi lui plaire, elle était typiquement le genre qui terminait dans son lit quelques années auparavant. Si on omettait le fait qu’elle était – de par sa profession – probablement plus intelligente que la moyenne de ses conquêtes. Dommage ! Puisqu’il ne parvenait pas à se faire Carmen – la Navajo résistait encore et toujours à ses avances pourtant appuyés – Loana pourrait très bien convenir à son affaire. Physiquement, tout du moins. Du reste, il y avait quelque chose chez elle qui lui donnait envie de partir en courant.
La manière qu’elle avait de le regarder : avec intérêt et douceur, comme si elle venait en amie. Lui, il n’y voyait qu’une menace. Son instinct, en tout cas, lui ordonnait de garder ses distances, ou à défaut, de ne pas lui donner trop de quoi se satisfaire de lui.
«
Evidemment que la condescendance marquait ses mots ! Il était de bien dix ans son aîné, et elle était dans une tranche d’âge qu’il méprisait globalement. Les femmes étaient un bien de consommation, Loana, comme toutes les autres, n’y échappaient pas.
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Ven 30 Mar 2018 - 14:51
Cet homme était un mystère pour moi, vraiment. Je savais qu'il cachait quelque chose, mais quoi était une tout autre question bien plus difficile à répondre également. Je ne voulais pas me pencher sur ce que je constatais seulement, mais si je devais le diagnostiquer j'en aurais des choses à dire. J'aimerais plus que tout savoir ce qu'il se cache derrière ce sourire de charmeur. Si je devais faire un diagnostique de lui à première vue je pencherais sur un trouble de la personnalité narcissique, mais ce serait jugé un livre par sa couverture.
Après je ne savais pas par quoi il était passé j'en avais une vague idée comme tout le monde ici, mais qui sait. Du coup je ne sais pas si je dois m'aventurer un peu plus sur son passé j'ai bien vu ce que ça a donner avec Carmen et c'est parti vite en étincelle. Je vais devoir la jouer plus finement cette fois-ci. Mais plus précisément j'aimerais étrangement savoir comment dans sa tête tout cela fonctionne, je n'ai après tout pas fait psychologue pour rien.
Au départ je n'étais pas partie pour faire ça, je voulais juste rentrer et me reposer un peu, mais il a attirée mon attention. C'était devenu une sorte d'obsession de comprendre ce qui se cachait chez cet étrange personnage. Je le regardais, face à lui assez loin pour ne pas l'entendre. Il lisait un livre et je me suis dit que ce serait un bon sujet de conversation pour commencer la discussion. Je me levais de mon fauteuil et m'approchais de lui. J'étais toujours un peu timide avec les gens nouveaux, alors avec un petit geste de la main je lui dis :
"Salut, tu lis quoi ?"
J'en apprendrais un peu plus sur lui en apprenant ce qu'il lit pour commencer. Et ensuite je lui poserais quelque question sur lui, c'est tout du moins ma stratégie pour le moment. Ce n'est pas génial, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée et puis comme ça on fera plus ample connaissance. Ils sont tous nouveaux, au lieu d'essayer de savoir ce qui clochait chez lui, je me disais que c'était tout simplement pour faire connaissance. Excuse un peu bidon venant de ma part je savais très bien que c'était pour attiser ma curiosité. D'un côté il me faisait un peu de peine parfois, je ne pourrais pas vous dire pourquoi.
Après je ne savais pas par quoi il était passé j'en avais une vague idée comme tout le monde ici, mais qui sait. Du coup je ne sais pas si je dois m'aventurer un peu plus sur son passé j'ai bien vu ce que ça a donner avec Carmen et c'est parti vite en étincelle. Je vais devoir la jouer plus finement cette fois-ci. Mais plus précisément j'aimerais étrangement savoir comment dans sa tête tout cela fonctionne, je n'ai après tout pas fait psychologue pour rien.
Au départ je n'étais pas partie pour faire ça, je voulais juste rentrer et me reposer un peu, mais il a attirée mon attention. C'était devenu une sorte d'obsession de comprendre ce qui se cachait chez cet étrange personnage. Je le regardais, face à lui assez loin pour ne pas l'entendre. Il lisait un livre et je me suis dit que ce serait un bon sujet de conversation pour commencer la discussion. Je me levais de mon fauteuil et m'approchais de lui. J'étais toujours un peu timide avec les gens nouveaux, alors avec un petit geste de la main je lui dis :
"Salut, tu lis quoi ?"
J'en apprendrais un peu plus sur lui en apprenant ce qu'il lit pour commencer. Et ensuite je lui poserais quelque question sur lui, c'est tout du moins ma stratégie pour le moment. Ce n'est pas génial, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée et puis comme ça on fera plus ample connaissance. Ils sont tous nouveaux, au lieu d'essayer de savoir ce qui clochait chez lui, je me disais que c'était tout simplement pour faire connaissance. Excuse un peu bidon venant de ma part je savais très bien que c'était pour attiser ma curiosité. D'un côté il me faisait un peu de peine parfois, je ne pourrais pas vous dire pourquoi.
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Ven 30 Mar 2018 - 19:13
Ses yeux sombres scrutèrent Loana encore un temps supplémentaire, percevant sa question comme si elle tombait tel un cheveu sur la soupe. Ça l’intéressait de savoir ça ? Surprenant. La plupart des gens se moquaient bien de la littérature, surtout la sienne. Difficile de savoir où Louve avait trouvé ce bouquin – sans doute Ludwig qui l’avait laissé traîner dans un coin avant qu’elle s’en empare pour le faire taire. Quoi qu’il en soit, lui se contenta d’un vague sourire crispé en le refermant, après avoir sèchement marqué sa page :
«Critique de la raison pure de Kant. » Expliqua-t-il à la jeune femme, lui présentant la couverture plutôt usée de son livre, où le titre était traduit en anglais. Presque sa langue natale ! Kareem la maitrisait mieux que certains américains. « Passionnant. » Ajouta-t-il.
Oui, lui trouvait ça passionnant. Il fallait dire que la philosophie trouvait aussi ses racines dans le monde arabe, comme les mathématiques. Ses ancêtres étaient de grands penseurs, lui aussi d’une certaine manière. Il réfléchissait souvent à des moyens d’user de ses compétences pour vivre mieux qu’avant. Ça marchait, parfois. En l’occurrence, l’analyse de Kant sur la raison avait ça d’intéressante qu’elle lui permettait de songer à sa propre critique du monde dans lequel il vivait. Ce qu’il appréciait d’autant plus chez les philosophes, c’était qu’ils avaient beau avoir vécu dans une société pour le moins ordinaire, leurs observations s’appliquaient toujours.
«Et si tu veux tout savoir, on peut même en faire un très bon outil pour assommer des gens qui dérangent. » Ajouta-t-il sur le ton de l’humour, alors qu’il esquissait le même sourire amusé que d’ordinaire : « Louve me l’a prouvé. »
Kareem ne fit même pas attention de savoir si Loana savait que c’était le surnom qu’il avait donné à Carmen dès les premiers temps ensemble. Il avait tellement pris l’habitude de l’appeler comme ça, de toute façon, que ça lui semblait parfaitement commun. Ses yeux se posèrent à nouveau sur sa voisine, attendant presque sa prochaine question. Il la devança :
«Tu t’ennuis ? » Demanda l’homme en la scrutant toujours. « Oh ! C’était peut-être ton bouquin ? » Questionna-t-il ensuite, réalisant qu’elle l’avait peut-être laissé ici, pas Ludwig.
«
Oui, lui trouvait ça passionnant. Il fallait dire que la philosophie trouvait aussi ses racines dans le monde arabe, comme les mathématiques. Ses ancêtres étaient de grands penseurs, lui aussi d’une certaine manière. Il réfléchissait souvent à des moyens d’user de ses compétences pour vivre mieux qu’avant. Ça marchait, parfois. En l’occurrence, l’analyse de Kant sur la raison avait ça d’intéressante qu’elle lui permettait de songer à sa propre critique du monde dans lequel il vivait. Ce qu’il appréciait d’autant plus chez les philosophes, c’était qu’ils avaient beau avoir vécu dans une société pour le moins ordinaire, leurs observations s’appliquaient toujours.
«
Kareem ne fit même pas attention de savoir si Loana savait que c’était le surnom qu’il avait donné à Carmen dès les premiers temps ensemble. Il avait tellement pris l’habitude de l’appeler comme ça, de toute façon, que ça lui semblait parfaitement commun. Ses yeux se posèrent à nouveau sur sa voisine, attendant presque sa prochaine question. Il la devança :
«
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Dim 1 Avr 2018 - 11:50
"Kant, fameux philosophe parmi tant d'autres..."
Je n'en ajoutais pas plus, pour moi un philosophe était une personne qui s'ennuyait tellement qu'il n'avait rien d'autre à faire que de publier son avis sur tout ce qu'il pouvait trouver. Comme ta propre façon de penser, de faire ou d'utiliser. Tout le monde peut devenir philosophe du moment que tu as fumé un peu avant et tu pourras peut-être même découvrir le secret de l'univers qui est bien évidemment 42 tout le monde le sait. En plus les philosophes écrivaient des livres qu'à moins que tu ne sois forcé de les lires, ils restaient au fond de ta bibliothèque oubliaient à tout jamais. Principalement ceux qui te force sont les professeurs d'universités. Il n'y a que ces sadiques pour le faire de toute façon.
En revanche, la phrase qu'il dit ensuite me fit sourire. Je me demandais qui était Louve, certainement un surnom qu'il a donner à quelqu'un et d'après ce qu'il m'a dit juste avant quelqu'un de violent. Il n'y en avait pas trois milliards de personnage féminin, avec un tempérament colérique assez violent pour frapper quelqu'un avec un livre. Et puis la personne avec qui il a passé le plus de temps jusqu'à présent est forcément Carmen, à moins qu'il ne fasse ça avec tout le monde c'est forcément à elle que lui revient ce surnom.
"Une envie particulière en ce moment, je veux dire d’assommer quelqu'un ?"
Je lui dis avec un énorme sourire sur mon visage, je savais que c'était de moi qu'il parlait, mais je voulais le charrier. On pouvait le deviner à des kilomètres à la ronde que c'est de moi qu'il parlait, rien qu'avec son regard insistant quand il me la dit. Ces prochaines questions me firent rire intérieurement. Bien sûr que je m'ennuyais, sinon je ne serais pas allée l'embêter. Ça allait devenir je le sens une de mes nouvelles activités préférer.
"Oui, du coup je me suis dit pourquoi ne pas venir te voir. Comme ça on pourrait s'ennuyer ensemble. Et non ce n'est pas mon livre, c'est certainement à Ludwig."
Enfin qui sait peut-être c'était à quelqu'un d'autre, un qui était assez fou pour aimer des philosophes contempler les secrets de la vie. Sinon revenons a ma principale victime du jour Kareem. J'allais l'embêter jusqu'à temps qu'il craque, ça ne se fera pas en un jour, mais je décèlerais ces secrets. Enfin tout dépendra de lui, mais j'aimerais tellement qu'il me parle plus de lui. C'est vrai qu'après l'apocalypse on avait vraiment plus grand-chose à faire. Du coup on faisait avec ce que l'on pouvait, c'est-à-dire dans ce cas-là embêter Kareem.
Une fois qu'il m'aura parlé de son aventure à l'extérieur, je le laisserais divaguer comme bon lui semble en attendant je l'embêterais jusqu'à temps qu'il cède. Ça paraissait un peu gamin comme stratégie, mais je n'ai trouvée que ça en si peu de temps.
Je n'en ajoutais pas plus, pour moi un philosophe était une personne qui s'ennuyait tellement qu'il n'avait rien d'autre à faire que de publier son avis sur tout ce qu'il pouvait trouver. Comme ta propre façon de penser, de faire ou d'utiliser. Tout le monde peut devenir philosophe du moment que tu as fumé un peu avant et tu pourras peut-être même découvrir le secret de l'univers qui est bien évidemment 42 tout le monde le sait. En plus les philosophes écrivaient des livres qu'à moins que tu ne sois forcé de les lires, ils restaient au fond de ta bibliothèque oubliaient à tout jamais. Principalement ceux qui te force sont les professeurs d'universités. Il n'y a que ces sadiques pour le faire de toute façon.
En revanche, la phrase qu'il dit ensuite me fit sourire. Je me demandais qui était Louve, certainement un surnom qu'il a donner à quelqu'un et d'après ce qu'il m'a dit juste avant quelqu'un de violent. Il n'y en avait pas trois milliards de personnage féminin, avec un tempérament colérique assez violent pour frapper quelqu'un avec un livre. Et puis la personne avec qui il a passé le plus de temps jusqu'à présent est forcément Carmen, à moins qu'il ne fasse ça avec tout le monde c'est forcément à elle que lui revient ce surnom.
"Une envie particulière en ce moment, je veux dire d’assommer quelqu'un ?"
Je lui dis avec un énorme sourire sur mon visage, je savais que c'était de moi qu'il parlait, mais je voulais le charrier. On pouvait le deviner à des kilomètres à la ronde que c'est de moi qu'il parlait, rien qu'avec son regard insistant quand il me la dit. Ces prochaines questions me firent rire intérieurement. Bien sûr que je m'ennuyais, sinon je ne serais pas allée l'embêter. Ça allait devenir je le sens une de mes nouvelles activités préférer.
"Oui, du coup je me suis dit pourquoi ne pas venir te voir. Comme ça on pourrait s'ennuyer ensemble. Et non ce n'est pas mon livre, c'est certainement à Ludwig."
Enfin qui sait peut-être c'était à quelqu'un d'autre, un qui était assez fou pour aimer des philosophes contempler les secrets de la vie. Sinon revenons a ma principale victime du jour Kareem. J'allais l'embêter jusqu'à temps qu'il craque, ça ne se fera pas en un jour, mais je décèlerais ces secrets. Enfin tout dépendra de lui, mais j'aimerais tellement qu'il me parle plus de lui. C'est vrai qu'après l'apocalypse on avait vraiment plus grand-chose à faire. Du coup on faisait avec ce que l'on pouvait, c'est-à-dire dans ce cas-là embêter Kareem.
Une fois qu'il m'aura parlé de son aventure à l'extérieur, je le laisserais divaguer comme bon lui semble en attendant je l'embêterais jusqu'à temps qu'il cède. Ça paraissait un peu gamin comme stratégie, mais je n'ai trouvée que ça en si peu de temps.
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Dim 1 Avr 2018 - 12:21
« Pas plus que d’habitude. » souligna Kareem avec un sourire clairement amusé par la remarque.
Il n’était pas toujours l’homme le plus civilisé du lot, mais il savait encore se tenir. Même si, en l’occurrence, frapper une femme ne le faisait clairement pas sourciller. Elles qui prêchaient l’égalité, le même rapport de force, devraient se retrouver flatter qu’il daigne les considérer comme des êtres humains. Et la distribution de claques devait donc se répartir équitablement entre tous, femmes et hommes compris ! Il y en aurait toujours pour trouver à se plaindre malheureusement, mais c’était le genre d’oreille qu’il ne prêtait jamais dans ces moments-là. Notamment parce que ça le laissait complètement indifférent.
Par contre, savoir que le bouquin qu’il tenait entre ses mains devaient appartenir à Ludwig lui donna l’impression que ses doigts étaient en train de brûler. Dans un mouvement las, il laissa le livre tombé à côté de lui sur le canapé, comme s’il s’en délestait avec mépris, voire dégoût.
«Ok, super, maintenant je n’ai plus du tout envie de le lire. » Annonça-t-il comme si elle venait de lui gâcher son plaisir.
Ludwig. En voilà un spécimen de qui il avait des choses à dire. Jamais des bonnes cependant, et il ne cherchait même pas à savoir pourquoi le rouquin le rebutait autant ! Lèvres pincées, finalement agacé par cette découverte pourtant relativement logique lorsqu’on savait l’amour du libraire pour ses bouquins – à croire qu’il n’y avait que ça dans sa vie – il pesta intérieurement avant de reprendre la parole :
«Tu as d’autres bonnes nouvelles à m’annoncer ? » Demanda-t-il en fronçant les sourcils, s’attendant immédiatement à pire. « Comme, je ne sais pas ? » Il fit mine de réfléchir : « Mon pantalon aussi est à Ludwig peut-être ? Et mon pull ! »
Si Loana le lui confirmait, il était tout à fait capable de les enlever dans la foulée et de se foutre à poil au milieu du salon, qu’importait que des gens puissent le voir dans son plus simple appareil.
«Pourquoi faut-il que la seule personne avec un intérêt pour la bonne lecture soit aussi le plus grand des incapables de cette planète ? Comment ce résidus d’idiot naïf a réussi à survivre jusqu’ici ! » S’étonna Kareem ouvertement, d’une voix forte. Car des fois que ce dernier puisse entendre ses remarques et soudainement remettre en question toute son existence, ça l’arrangeait bien ! « En voilà une question à laquelle tu pourrais répondre. » Fit-il en adressant à Loana un sourire en coin.
Le genre qui n'augurait pas toujours quelque chose de bon.
Il n’était pas toujours l’homme le plus civilisé du lot, mais il savait encore se tenir. Même si, en l’occurrence, frapper une femme ne le faisait clairement pas sourciller. Elles qui prêchaient l’égalité, le même rapport de force, devraient se retrouver flatter qu’il daigne les considérer comme des êtres humains. Et la distribution de claques devait donc se répartir équitablement entre tous, femmes et hommes compris ! Il y en aurait toujours pour trouver à se plaindre malheureusement, mais c’était le genre d’oreille qu’il ne prêtait jamais dans ces moments-là. Notamment parce que ça le laissait complètement indifférent.
Par contre, savoir que le bouquin qu’il tenait entre ses mains devaient appartenir à Ludwig lui donna l’impression que ses doigts étaient en train de brûler. Dans un mouvement las, il laissa le livre tombé à côté de lui sur le canapé, comme s’il s’en délestait avec mépris, voire dégoût.
«
Ludwig. En voilà un spécimen de qui il avait des choses à dire. Jamais des bonnes cependant, et il ne cherchait même pas à savoir pourquoi le rouquin le rebutait autant ! Lèvres pincées, finalement agacé par cette découverte pourtant relativement logique lorsqu’on savait l’amour du libraire pour ses bouquins – à croire qu’il n’y avait que ça dans sa vie – il pesta intérieurement avant de reprendre la parole :
«
Si Loana le lui confirmait, il était tout à fait capable de les enlever dans la foulée et de se foutre à poil au milieu du salon, qu’importait que des gens puissent le voir dans son plus simple appareil.
«
Le genre qui n'augurait pas toujours quelque chose de bon.
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Mer 4 Avr 2018 - 13:43
Apparemment Kareem n'aimait pas Ludwig, ce qui me choquait un peu. Tout le monde aimait Ludwig. Je n'osais rien dire au cas où je me trompais, mais je garderais Kareem à l’œil un peu plus souvent, peut importe ce qu'il irait imaginer à mon sujet. Je ferai plus attention autour de lui, plus sérieusement qui n'aime pas Ludwig.
"Ça dépend si je te dis qu'ils viennent de lui, tu ferais quoi ? Vous faites après tout la même taille."
C'était vrai en plus ils font tous les deux exactement la même taille, je ne les ai pas mesurés, mais à l’œil nu ce sont deux géants surtout comparer à moi. Du haut de mes un mètre soixante-cinq, ils doivent bien faire 25 centimètres de plus que moi. C'était difficile de vivre en étant aussi petite, on a par exemple des trucs difficiles d'accès et on courait moins vite. Un atout cependant était notre faculté à pouvoir mieux nous cacher et ça m'a sauvée plus d'une fois.
Il confirma cependant son dédain pour Ludwig et ça ne le ferait pas avec moi. Ludwig était quelqu'un que j'appréciais beaucoup, peut-être un peu trop. Je ne savais pas encore la couleur de mes sentiments pour lui, où peut-être que si, mais je faisais en sorte de bien le cacher. Je ne voulais pas que des rumeurs s'ébruitent, car elles s’avéreraient probablement fausses.
De toute façon je suis une professionnelle quand il en vient à cacher ces sentiments, même mon propre frère n'en savait rien. Mais tout de même Kareem était là depuis à peine deux mois et il se permettait de l'insulter comme ça, qu'avait-il contre Ludwig. C'est impossible qu'il est fait quelque chose pour le contrarier, ce n'est pas son genre. Dans tous les cas, j'allais prendre sa défense et en même temps en savoir un peu plus sur mon interlocuteur.
"Eh bien, je suppose qu'il a survécu comme toi ? D'ailleurs tu as survécu comment toi, comme nous tous je présume, mais dit m'en plus ça m'intéresse."
On a tous dû tuer des rôdeurs à un moment où un autre, dû voir un membre de sa famille mourir sous nos yeux, peut-être même tués un de ses propres amis pour pouvoir survivre. Peut-être pas le dernier, mais dans l'idée ça se résumait à la mort principalement.
"J'ai trouvée, c'est peut-être un trait de ressemblance qui vous unit toi et Ludwig. L'indice serait apparemment la lecture, ou peut-être votre incapacité dont tu parlais tout à l'heure ?"
Je lui dis avec un grand sourire, ce n'était pas souvent que j'étais dans cet état, mais si on s'en prend à un de mes amis, je peux devenir votre pire cauchemar. Mais tant qu'il n'en arriverait pas jusque là, tout ira bien pour lui. Si je devais me mettre les deux nouveaux à dos, alors qu'il en soit ainsi. Si ça reste juste de l'animosité entre eux, sans coups ce n'est pas un vrai problème en soit surtout que cela ne me concerne pas. S'il venait à y avoir plus ça deviendrait un réel problème.
Je préférais tout de même ne prendre aucun parti et être la plus neutre possible. Même si je taquinais Kareem un peu avec, c'était pour moi un bon jeu d'enfant. J'aimais bien Kareem, je ne dis pas le contraire, jusqu’au jour où il en aura un peu marre de moi. Je continuerais jusque là. Mais j'aimais bien Ludwig aussi, ne sachant pas vraiment les sentiments que j'éprouve pour lui, c'était compliqué. Tant qu'il ne s'en prenait pas aux mains, je resterais neutre.
"Ça dépend si je te dis qu'ils viennent de lui, tu ferais quoi ? Vous faites après tout la même taille."
C'était vrai en plus ils font tous les deux exactement la même taille, je ne les ai pas mesurés, mais à l’œil nu ce sont deux géants surtout comparer à moi. Du haut de mes un mètre soixante-cinq, ils doivent bien faire 25 centimètres de plus que moi. C'était difficile de vivre en étant aussi petite, on a par exemple des trucs difficiles d'accès et on courait moins vite. Un atout cependant était notre faculté à pouvoir mieux nous cacher et ça m'a sauvée plus d'une fois.
Il confirma cependant son dédain pour Ludwig et ça ne le ferait pas avec moi. Ludwig était quelqu'un que j'appréciais beaucoup, peut-être un peu trop. Je ne savais pas encore la couleur de mes sentiments pour lui, où peut-être que si, mais je faisais en sorte de bien le cacher. Je ne voulais pas que des rumeurs s'ébruitent, car elles s’avéreraient probablement fausses.
De toute façon je suis une professionnelle quand il en vient à cacher ces sentiments, même mon propre frère n'en savait rien. Mais tout de même Kareem était là depuis à peine deux mois et il se permettait de l'insulter comme ça, qu'avait-il contre Ludwig. C'est impossible qu'il est fait quelque chose pour le contrarier, ce n'est pas son genre. Dans tous les cas, j'allais prendre sa défense et en même temps en savoir un peu plus sur mon interlocuteur.
"Eh bien, je suppose qu'il a survécu comme toi ? D'ailleurs tu as survécu comment toi, comme nous tous je présume, mais dit m'en plus ça m'intéresse."
On a tous dû tuer des rôdeurs à un moment où un autre, dû voir un membre de sa famille mourir sous nos yeux, peut-être même tués un de ses propres amis pour pouvoir survivre. Peut-être pas le dernier, mais dans l'idée ça se résumait à la mort principalement.
"J'ai trouvée, c'est peut-être un trait de ressemblance qui vous unit toi et Ludwig. L'indice serait apparemment la lecture, ou peut-être votre incapacité dont tu parlais tout à l'heure ?"
Je lui dis avec un grand sourire, ce n'était pas souvent que j'étais dans cet état, mais si on s'en prend à un de mes amis, je peux devenir votre pire cauchemar. Mais tant qu'il n'en arriverait pas jusque là, tout ira bien pour lui. Si je devais me mettre les deux nouveaux à dos, alors qu'il en soit ainsi. Si ça reste juste de l'animosité entre eux, sans coups ce n'est pas un vrai problème en soit surtout que cela ne me concerne pas. S'il venait à y avoir plus ça deviendrait un réel problème.
Je préférais tout de même ne prendre aucun parti et être la plus neutre possible. Même si je taquinais Kareem un peu avec, c'était pour moi un bon jeu d'enfant. J'aimais bien Kareem, je ne dis pas le contraire, jusqu’au jour où il en aura un peu marre de moi. Je continuerais jusque là. Mais j'aimais bien Ludwig aussi, ne sachant pas vraiment les sentiments que j'éprouve pour lui, c'était compliqué. Tant qu'il ne s'en prenait pas aux mains, je resterais neutre.
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Re: I don't need a shrink. I need you to leave me.
Sam 7 Avr 2018 - 22:15
« Je les brulerais et j’irai me laver à la javel. » Annonça-t-il tout simplement à Loana en la regardant comme si sa question était totalement idiote.
Il était d’ailleurs prêt à se déshabiller dès qu’elle lui donnerait son go. Quoi que ! Il commençait doucement à la voir venir avec ses questions, et s’il ne fit pas mention de son observation se contenta de la regarder en biais. Kareem voyait clair dans son jeu, notamment parce que Loana n’approchait pas les sujets avec grâce et discrétion. Ou si… Celles d’un rhinocéros en charge, peut-être ! Il secoua la tête et soupira…
Le fait qu’elle ajouta sans arrêt des « comme toi » pour parler de Ludwig et lui, lui donnait étrangement envie de se rouler dans du miel avant de se jeter dans une fourmilière. Et encore ! l’idée de se faire dévorer vivant par des insectes le dérangeait tout de suite beaucoup moins que l’idée de se rapprocher du grand rouquin et de sa stupidité crasse.
«Comment j’ai survécu ? » Répéta-t-il en la regardant toujours fixement : « Sans l’aide d’un groupe d’incapable tous dépendant des uns des autres, pour commencer. »
Ses mots étaient crus, il pensait ce qu’il disait et sans détour. Sans doute parce qu’il voulait la défier d’aller redire ses mots à une autre personne. Il la savait tenu par une morale – un truc stupide dans ce monde ! – ou à défaut, d’une sorte de secret professionnel. Elle ne dirait rien sur lui, parce qu’elle se sentait probablement capable de « l’aider » là où lui n’avait aucunement besoin de son aide :
«Me regarde pas comme ça… ça n’est pas une histoire très intéressante. » Ajouta-t-il simplement en haussant les épaules : « Le commerce, l’échange de service, tout ça… ça n’est que le B.A.BA de la civilisation. Ce que les Hommes ont toujours faits. Lorsqu’ils ne s’entretuent pas en tout cas. »
A l’évidence ! Comment elle s’en était-elle sortie, hein ? En négociant, au mieux. En tâtonnant, au pire. Elle avait probablement montré des trésors de lâcheté ou d’incompétence, mais avait été assez fine pour savoir qu’il fallait qu’elle se trouve d’autres gens pour lui tenir la main sinon elle ne survivrait pas davantage dehors. L’histoire, il la voyait venir d’ici ! Et il connaissait déjà les spoilers.
«Il n’y a RIEN qui nous unit, Moi et Ludwig. » Coupa-t-il avant qu’elle ne s’engage sur une pente glissante et qui tournerait très vite au désastre : « Mais si tu veux m’énerver, continue. » L’invita-t-il d’un signe de la main. « Ou alors, dis-moi ce que tu as analysé d’intéressant chez les gens de ce campement. Il y a-t-il une personne ici qui vaut la peine, à part Carmen… et moi ? » Fit-il avec un grand sourire agaçant donc il avait le secret.
Il était d’ailleurs prêt à se déshabiller dès qu’elle lui donnerait son go. Quoi que ! Il commençait doucement à la voir venir avec ses questions, et s’il ne fit pas mention de son observation se contenta de la regarder en biais. Kareem voyait clair dans son jeu, notamment parce que Loana n’approchait pas les sujets avec grâce et discrétion. Ou si… Celles d’un rhinocéros en charge, peut-être ! Il secoua la tête et soupira…
Le fait qu’elle ajouta sans arrêt des « comme toi » pour parler de Ludwig et lui, lui donnait étrangement envie de se rouler dans du miel avant de se jeter dans une fourmilière. Et encore ! l’idée de se faire dévorer vivant par des insectes le dérangeait tout de suite beaucoup moins que l’idée de se rapprocher du grand rouquin et de sa stupidité crasse.
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Ses mots étaient crus, il pensait ce qu’il disait et sans détour. Sans doute parce qu’il voulait la défier d’aller redire ses mots à une autre personne. Il la savait tenu par une morale – un truc stupide dans ce monde ! – ou à défaut, d’une sorte de secret professionnel. Elle ne dirait rien sur lui, parce qu’elle se sentait probablement capable de « l’aider » là où lui n’avait aucunement besoin de son aide :
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A l’évidence ! Comment elle s’en était-elle sortie, hein ? En négociant, au mieux. En tâtonnant, au pire. Elle avait probablement montré des trésors de lâcheté ou d’incompétence, mais avait été assez fine pour savoir qu’il fallait qu’elle se trouve d’autres gens pour lui tenir la main sinon elle ne survivrait pas davantage dehors. L’histoire, il la voyait venir d’ici ! Et il connaissait déjà les spoilers.
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