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Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 0:41


Lars Nielsen
34 ans Américaine - Danoise   Ébéniste Factions

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

La tendresse du mioche, dans l'fond de l'iris.

Gamin, il s'opposait à son aîné comme le plus faible, le plus petit, le plus doux. La maladie qui lui rongeait l'os ne l'ayant pas aidé, il a développé une extrême empathie allongé sur son lit d'hôpital à côtoyer des enfants plus jeunes que lui encore, plus mourants, délaissant leurs chambres voisines, terrassés par la maladie. Toute cette injustice lui a flingué le coeur et très tôt fait comprendre l'effroyable de ce monde. A son échelle il a tenté de se montrer plus fort, plus robuste. Le tout motivé par des sourires volés à l'arrachée avant que le trépas ne fauche dans l'oublie ses certitudes. Provocant ainsi chez lui une sensibilité exacerbée et instinct protecteur décuplé quand la maladie a fini par rongée sa soeur cadette, à peine née. Une malédiction qui pèse sur les os fragiles des Nielsen. Assénés tour à tour par la moelle putréfiée.

Son grand frère portait leurs parents à bout de bras. Essuyant les larmes de l'un, soutenant les épaules de l'autre. Préparant avant son grand départ, son cadet à prendre sa place. Une fois remis, Lars a repris le flambeau, essuyant à son tour les ravages de l'existence pesant sur le dos des parents. Ce qui en a fait un adolescent loyal, devant imprimé très tôt l'importance de se souder les uns aux autres pour traverser les débris d'une vie. Apprentissage forcé qui lui vaut aujourd'hui, une loyauté et une reconnaissance à toute épreuve pour ses amis -quand ils n'ont pas dépéris, à leur tour-. Cependant, il sait au fond de lui qu'il n'aura jamais la force de son frère. Une fragilité invisible l'empêchant de gagner en estime de soi, il a toujours tenté de la planquer, discrètement sous un sourire qui en fût tomber plus d'une. Le sourire, une arme facile pour une âme fragile, qu'il s'est toujours dit. Mais un bouclier assez robuste pour faire luire l'espoir dans le fond des prunelles les plus noircis. Etat de fait qu'il tente de tenir, encore aujourd'hui mais qui se distord petit à petit par un humour nerveux, distillé par le passé et le ravage du temps. Lui faisant perdre de son éclat à chaque morceau brisé.

Dans le fond, Lars, il a toujours un éclat d'espoir quand le ciel se dégage. S'obstine depuis toujours à ne jamais baissé les bras. A se garder une tenue de rigueur, d'abord en ayant espéré la rémission de sa soeur, comme pour lui. Puis maintenant, nourri par l'espoir de retrouver celui qu'il considère comme son héro, quelque part. Celui qui lui murmura que tout espoir n'est pas vain, que dans tout ce chaos un fond de lumière les attends.

Les ravages de l'homme, dans l'fond du coeur.

C'est le départ, à l'aube de ses instincts, que la noirceur s'est planquée. Sinueusement, a appris à creuser quelque part, pas loin du palpitant, sa crasse putride qui a effacé cette lueur candide de l'enfant pour la remplacer, brutalement, par la rudesse de l'homme. Éperdu entre ses désirs bienveillants, la shit de ce monde n'a cessé de s'accroître. La déception, la bassesse du monde qui s'étiole sous ses yeux depuis ce qui lui semble être, toujours. Un maelstrom d'événements qui a fini de le secouer. Il tente encore, vainement, de le cacher. Mais ça se transpire un peu partout sur son derme, suinte des profondeurs de ses veines. Oscillant entre l'être bienveillant, imbibé par cette étrange nonchalance. La flamme de l'esprit ternie par le massacre et le sang. De toutes ces vies arrachées, sans espoir de les oublier. Ce qui fait de lui un homme compliqué, difficile à cerner. Allant du type sympa, au bougre instantanément. Se reprenant parfois avec violence pour faire émerger ce qu'il se perçoit, avoir toujours été. Un gars sympa, qu'il a toujours espéré. Dégueulassé petit à petit par les affabulations de monstres grandissants dans l'ombre de ses tentatives. Le rendant intraitable avec ce qu'il juge mauvais. Obligé de plier l'échine face aux bas instincts pour survivre quand l'univers a décidé de lui tourner le dos.

Ca le blesse, dans le fond. De voir ce reflet qui lui gerbe la triste vérité. Tout a changé. Tout le monde s'est barré. Morts, putréfiés avant ou après la nouvelle aire. La date n'a pas d'importance sous ses orbes. Juste un état de fait qui lui rappelle, que toute sa vie a été jumelé avec perte et abandon.


and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..


Taille, corpulence, style vestimentaire ainsi que les équipements dont il dispose. Évidemment, votre personnage ne peut pas détenir un arsenal complet, veillez à rester logique.

Depuis l'enfance, il a bien changé. S'est allongé, a fini par dépassé son aîné. Il a poussé, comme la mauvaise herbe. Envahissant l'espace de sa taille, dépassant ses camarades à une vitesse que les profs applaudissaient, l'oeil moqueur et étonné. 1m90, taillé dans un corps entretenu par des heures passées sur le terrain à s'entrechoquer les épaules et les tripes. Le rugby comme revanche à ce corps prédestiné à devenir faible. Comme nargué quand les kilos ont commencés s'accumuler. Forçant une couche de muscle entre le monde et lui, pour se préserver probablement, de ses habiles rudesses. Il pesait 87 kilos avant l'apocalypse. Doit probablement en peser dix de moins, préservant la force guerrière qu'il se doit sur le terrain de la mort. Entretenue par sa seule errance entre les dessins sordides de sa route.

Avant l'apocalypse il s'affairait à se faire tatouer tout le corps. Projet avorté quand les boutiques ont commencé à fermer. S'évitant soigneusement de compter parmi eux, des morsures nécrosées de zombies.  Par le passé, ses cheveux étaient longs et lui tomber régulièrement devant les yeux. Sa femme adorant la crinière blonde. Il dû s'en défaire quand l'élément se fit moins pratique en cas de combats ou de courses contre les morts. Il se coupe régulièrement les cheveux afin d'éviter tout encombrement.


Equipements :

Au début, il n'est parti de rien. S'armant de ce qu'il trouvait sur le pouce, sa tenue de travaille et ses outils en poche. C'est au cours de son avancée dans le monde chaotique qu'il a commencé à se créer un équipement de survie un peu plus digne. Aidé par son coéquipier et meilleur ami, Doug ils ont péchés des tenues plus appropriées au fil du temps. S'amusant à se donner un look qu'ils ne pouvaient s'offrir, ils ont très vite changé d'avis face aux intempéries.

Aujourd'hui il porte des fringues utiles. Un blouson, un sweet à capuche noir, un jean et des bottes en cuir. Des gants de cuir lui protège les mains. Évite tout contact avec du sang d'infecté. Le tout vêtu de noir afin de se fondre dans la nuit qui reste son domaine de prédilection. Évitant de se faire repérer par les ennemies qui se font nombreux en route.  Quand le temps se fait plus brûlant, les pluies plus rare, il enfile une veste en cuir sans manches avec une chemise délavée dont il a arraché les manches. Laissant apparaître les tatouages qui ornent ses bras ainsi que les cicatrices qu'il a appris à accumuler maintenant que l'humanité est retournée à son état sauvage.

Une ceinture autour des hanches lui permet d'avoir son couteau de chasse à portée de main. Il n'a pas d'armes à feu qu'il juge inutile. Dans son sac il détient un pistolet de détresse. Au cas où. Dans l'espoir de le troquer ou bien de le garder si la situation l'y oblige. Il ne sait pas se servir d'armes de toute façon, et a d'assez maigre connaissance en combat rapproché. Son couteau demeure son seul ami et lui est d'une grande aide jumelé à sa force brute, avec la ruse, qui a fini par se creuser dans le coin de sa caboche et dont il sait user -probablement l'une des rares raisons que lui suggère sa survie.

Sac:

Ceinture:

Il a toujours été motard et a appris, grâce à un compagnon de fortune à bidouiller les files pour faire démarrer le moteur d'une bécane sans clef. Grâce à ça, il voyage depuis quelques semaines en moto, une Honda CB750 de 1992. Un vieux model mis sur pied avec l'aide de Doug lors de leur expédition à Portland. L'assemblage de diverses pièces lui donnent un air encore plus usé et fracassé, mais elle fonctionne à merveille et s'avère très utile, notamment pour prendre la fuite et se faufiler entre les divers décombres qui occupent parfois les routes.

Maintenant que Doug a lâché son dernier souffle, il y tient comme à la prunelle de ses yeux. Elle est le souvenir de son ami, et porte leurs labeurs sur sa carrosserie.

Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

→ Les informations de base doivent figurer dans l'histoire : D'où vient votre personnage, comment s'est déroulée sa vie, quelles études a-t-il fait, comment a-t-il évolué, a-t-il construit sa famille, etc. N'oubliez pas de décrire à chaque grand moment de vie l'âge de votre personnage et le lieu où il se trouve.

Copenhague, Danemark.


31 décembre 1983, Lars né dans une famille à tête blonde, comme son duvet laisse à supposer. Des yeux clairs qui se transmettent par génération chez la famille originaire de Suédois. Il naquit dans un monde fait de tendresse, bien loin des dommages que l'existence leur réserve. Il est le cadet, son grand frère se nomme Mads. Une terreur qui appris à se calmer dès l'arrivée de son petit frère.

1990. Le grabuge commence à tomber, fracasser petit à petit le tracé linéaire que toute la petite famille s'était fixée. Les projets de papa de partir aux Etats-Unis se voient avortés par une arrivée impromptue. La maladie. Une leucémie qui a pris possession du fils et le traîne au fond de son lit d'hôpital. Les années à venir promettent d'être difficile. Le grand frère est présent et soutien la petite famille dont le portrait s'étiole violemment.

1991, décembre. Un anniversaire fêté dans un sceau de larmes. La rechute qui entraîne la mère en dépression et le père, dans les abysses de l'endettement. Grand frère est toujours là. Tente de relever tout le monde à bout de bras. Y laisse des dents mais continue à se battre, en écho au combat du petit frère qui se lasse. Mads lui permet de s'en tirer en lui offrant un bout de moelle. Les deux frères se soudent à jamais, partageant ce bien sacré.

9 mars 1996. La famille a repris ses couleurs, Lars a grandi et pousse à une rapidité affolante. Mads lui se fait plus discret, commence à dessiner ses propres projets. Rêve d'évasion après l'épuisement de ces dernières années. Un heureux événement est acclamé dans la foulée. Un petit être grandi dans le bide d'une mère qui a retrouvé son sourire. Pour combien de temps ? Dans le fond, Mads se l'est demandé.

Missouri, Etats-Unis.

7 juillet 1997. Toute la petite famille a déménagé, a décidé de tirer un trait sur le passé. Tout le monde se retrouve propulser dans le pays où tout est possible. L'air respire le parfum de la terre et de la joie. Mais voilà qu'à peine les valises posées, une nouvelle s'apprête à une fois de plus, tout saccager. Alourdissant le sac à dos de Mads quand il s'apprête à passer le pas du foyer. Encore la maladie qui vient taper ses gros souliers contre le parquet. Cette fois, c'est la petite Tennessee qui est touchée. La moelle, encore, qui se putréfie.

Décembre 1997. Le froid tombe dans le Missouri, la ferme de rêve se transforme en cauchemars et la rudesse du temps s'affaire à faire son travail. La maladie l'emporte cette fois, souffle de son haleine putride, la désolation sur ses champs funestes. La terre se craquelle et plonge le berceau sous sa pierre. La famille sombre sous d'horribles hospices.

1999. Lars se voit habiter par une nouvelle rage de vivre, Mads le soutien à s'engouffrer dans le sport. Il pousse à vive allure et la ferveur adolescente réclame son exploitation. Il se met au rugby avec hargne, défoule son sentiment d'injustice en s'affairant sur le terrain. Il s'endurcit sous l'oeil aguerri du frère qui fait office de mentor.

Janvier 2001. Fini l'enfance, Lars tire un trait sur ses instincts adolescents, Mads quitte le foyer et part sur Seattle. Il récupère le flambeau et le rôle de pilier. Tentant de sauver les fondations familiales qui demeurent, encore, en piteuse état. Le père sombre dans l'alcool et la mère tombe dans une léthargie émotionnelle qui la rend d'autant plus transparente.  

2009. Lars entame une formation d'ébéniste, continuant à démontrer son hyperactivité sur le terrain, une supportrice vient maintenant le soutenir. Il rencontre Lucy celle qui deviendra rapidement la femme de ce qu'il pense être... sa vie. Sublime brunette à la chevelure ondulante, sa formation financée, ils se permettent d'emménager ensemble et de construire leur nid tout en restant proche de sa famille.

2011. Le remord vient de nouveau sonner à sa porte, l'absence de sa présence a fini de creuser le vide des existences qu'il s'était promis de veiller. Sa mère a fini par commettre l'irréparable. Se tuant après une surcharge de médicaments. L'enterrement se fait dans le froid connu de tous dans le Missouri. Plus personne ne parvient à sourire. Son père en oublie comment fonctionne ces muscles faciale si significatif. La ferme est vendue et la solitude fauche l'âme des Nielsen. S'éteignant doucement, au petit feu d'une cheminée dont les braises s'épuisent. Lucy est toujours là, s'excuse de sa présence quand Lars se met lui aussi, à boire.

Janvier 2013. Le temps s'effrite, Lars et Doug se rencontrent. Doug plus âgé parvient à résonner son cadet et l'arrache à la bouteille. Leur amitié est signé d'un pacte tacite. Celui de créer leur propre logo d'artiste ébéniste. Partageant la même passion pour le bois et la création, l'entreprise offre l'espoir dans le coeur du couple. Lucy réclame un enfant après que la bague lui soit passée au doigt.

5 juin 2013. Le mariage, la fête et les rires ornent les souvenirs. Le ventre grossi, rebondi. La peau s'étire et des coups emplis d'amour leur parviennent à travers la membrane de chaire. Les sourires reposent en paix sur les visages qui s'y penchent. Lars est futur heureux papa, Mads futur oncle félicite son frère et lui tire une satisfaction qui lui donne la force de vaincre ses démons. L'amour s'éprend aux coeurs amoureux. Le foyer se construit, douillet et confortable pour l'arrivée de Hailey.

2015. Puisque tout à une fin. Des barrières sont tissées, zones non sécurisées. C'est l'hystérie qui s'empare du peuple et l'angoisse qui reprend son chemin. Lars quitte le travail à la hâte pour retrouver un foyer vide. Pas de Lucy. Ni de Hailey, Doug lui enserre l'épaule et lui intime de fuir.

on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.


Septembre 2015. Une nuée de faits qui se murmurent, bourdonnent dans un bruit de fond alors que le foyer s'atèle à mettre la table. Le téléviseur s'époumone au fil des jours, Lars prend peu compte de l'hystérie générale et se concentre sur son travail, sa femme, sa fille.
Puis y'a ces zones de quarantaines qui grandissent, ces énormes monts qui s'élargissent. Des malades pleurent, les yeux injectés de sang, offert en pâture à ceux plus gravement touchés. Il l'a vu, de ses yeux. A pressé le pas dans la rue. S'est dépêché de rentrer, Doug sur ses pas à lui sonner de l'attendre. 10 jours que l'enfer tente de se matérialiser. Prends tout son sens quand les humains, modifiés dans leur génotype se mirent à dévorer ceux qui passaient.

Il a eu beau courir, Lars, quand il est rentré, la porte était déjà ouverte. Et puis il y avait ce silence. Ce sentiment que ses tripes allaient s'étaler sur ses pieds. Dans le fond, il a compris. Les doigts tremblant, les membres branlants, il a avancé, dans ce qui restait du foyer. C'est le coeur qui a manqué de s'échapper de sa gorge, ou de la bille. Il ne saurait se rappeler ce qui est sorti de sa bouche quand il a assisté à ce qui restait de son passé.

Octobre 2015. Le sang froid et étrangement coagulé sur le bout des doigts, la surprise a forcé le geste et l'opinel pénètre, 10 centimètres dans l'abdomen. Le gargouillis infâme des tripes gargarisant lui lève le coeur, un hoquet le secoue alors que le mort continue à s'affairer pour lui bouffer la cervelle. Doug hurle. Le canif se plante brutalement dans la boite crânienne encore trop fraîche pour lui éviter les craquements dégueulasses du crâne qui se perce. Premier rôdeur tué. Première fois que la lame pénètre autre chose qu'un bout de salami.

Novembre 2015. Un mois que le monde a commencé à s'écrouler, les rues sont habités par ses marcheurs trépassés. Y'a cette marée de sang qui s'évade sur les trottoirs. Les écrans se mettent à crépiter. Tout est terminé. Doug résonne Lars et l'embarque avec lui, là où ils ont eu vent que des réfugiés ont réussi à se planquer. Les forces militaires n'ont pas tenu longtemps, dans le Missouri. Des cadavres de soldats jonchent le sol, dorénavant. Seuls les habitants robustes parviennent à survivre. Les autres se relèvent mollement, la marche de la mort commence.

Février 2016. Des mois se sont écoulés. Lars et Doug ont saisi que bouger, c'est survivre. Les clans se dissipent, s'affaiblissent en provisions bien trop rapidement. S’entre-tuent bien trop facilement. Dans leurs propres camps, un groupe se met à gueuler plus fort que les autres, se pressentent au pouvoir. Les armes se prennent, les tires sont lancés. Les dés aussi. Doug se retrouve agenouillé, la pointe d'un pistolet contre la nuque. Lars s'élance derrière l'homme armé, la pointe d'un fusil à pompe braqué sur celui qui menace son meilleur ami. Les doigts tremblent à n'en plus finir. Dans un tir imprécis, la balle part, sans crier garde. Premier homme tué, avant une longue lignée de décédés. Cette fois l'estomac à céder, s'est mis à dégobiller. La fuite en avant comme dernière alternative obligée. La route s'offre à eux. Lars parle de son frère à Doug, lui tend le tracé enfantin qui les conduirait jusqu'à lui. L'intime conviction que son frère fait parti des survivants, à Seattle. Doug abdique, sans quête autre que survivre en bonne compagnie. Ils tentent d'échapper au Missouri et se dirigent vers le Kansas.

Trois mois ont passés. Sur leur route, ils rencontrent un groupe de réfugiés véhiculés en poids lourd. Caserne mobile qui les accueille les bras ouverts. Le petit groupe s'amoindri et parfois, grossi. Tout dépend des pertes qui se font sur leur tracé. Quand le camion se renverse, rend son dernier souffle, c'est la moitié du groupe qui se voit raflé par une attaque de zombifiés. Lars et Doug prennent une enfant sous leur aile et reprennent leur route.

Colorado, Fort Collins.

Plus d'un an que l’apocalypse a gagné le monde. La nature reprend ses instincts sauvages. Les villes se craquellent, les débris s'accumulent, les cadavres sans vies aussi. Le trio a survécu, aux températures infernales, luttant contre le temps, luttant contre la faim. Les souvenirs s'étiolent, l'oublie se fait sentir. La bestialité s'empare de Doug. Son comportement se change. Les balles ont été tiré, de sa main, des hommes se sont mis à mourir. Lars reste discret, devient de moins en moins bavard. L'état de fait est tacite. L'ennemie s'affaire autant chez les humains que chez les morts. Le danger est partout, les poursuis jusque dans leur lieu de replis. Plusieurs fois traqués, plusieurs fois à effleurer la mort. C'est cassés et épuisés qu'ils atteignent un camps basé à Fort Collins. Petit coin qui s'affiche comme un ancien paradis, encore un vieux souvenir. Printemps 2017, les dates se font sommaires. Lars a cessé de compter. Il avance, s'arrête, tente de se remettre. La petite est tombée malade, quelque chose lui pourri les entrailles.

Au Fort, un médecin s'affaire à la sauver.

16h30, Printemps 2017. Elle succombe, asphyxiée dans son sommeil. Coup de trop pour Doug, le père adoptif s'écroule pour la première fois. Les genoux se plient contre la poussière. La folie le grignote, le ronge un peu plus à chaque jours qui s'étirent.

Février 2018.

Sous la cime d'un arbre, les deux amis s'échangent une bouteille vieillie et encrassée. La poussière ajoutant un goût âcre à l'alcool nauséabonde, leur palais cherche avant tout à s'enivrer. Ils ont le visage déformé de ces hommes qui en on trop vu, finissent par se demander, s'ils n'ont pas tout simplement trop vécus. Ils endurent, dans le froid. Les doigts gelés et anesthésiés, réchauffer par l'alcool qui bouillonne dans le fond du bide. Ils endurent le temps, le laissant lentement les ravager, un peu plus, dans le fond de la moelle au point de leur fait oublier ce qu'ils ont un jour été.

Lars sort un carnet abîmé de sa poche. Il a recommencé à compter les jours. Il dessine, gribouille, le compte rendu de sa journée.

Page 260:

Il dessine, comme pour ponctuer sa journée, un gâteau grotesque avec des bougies malhabilement ajoutées. Il sourit stupidement avant de laisser sa tête retomber contre le tronc de l'arbre. Ses yeux se ferment tout seul, les paupières de plus en plus happées par le sommeil. Doug l'observe, silencieusement, son holster contre les côtes pour adoucir l'alerte de la nuit. Le feu crépite, la chaleur des flammes lui léchant le visage. L'espoir s'éloignant, toujours un peu plus, au fil qu'ils se rapprochent de Seattle.

Avril, 2018. Les cadavres de véhicules se font abondant, aux artères de Lakewood. Doug presse Lars à venir se pencher sur la bécane qu'il vient de repérer, leur véhicule de fortune venant de les lâcher. La journée passée à la traîner pour l'abriter dans une maison ratissée de prêt. A l'abri, dans le garage délaissés, les deux amis se sont affairés à la remettre sur pied. Le bolide ronronne, le remerciement en geste silencieux, de la part de Doug qui lui offre, avec un fond d’au revoir dans la voix.

La veille passée dans un entrepôt, l'ami de toujours s'est fait surprendre par une armée d'enivrée, accourant pour se disputer sa chaire. La blessure sur son flanc le condamnant, confirme l'adieu silencieux. Lars ne le saura jamais, Doug s'en est allé, peu de temps après. S'éloignant d'assez loin pour que son ami n'entende, la balle lui perforer le crâne.

Deux mois plus tard.
Mai sonne son glas.
Le premier mois a été passé à attendre, bêtement, le retour de Doug sans jamais apercevoir ne serait-ce que sa silhouette. Résigné, Lars a continué sa route, seul. Le seul objectif de retrouver son frère, le confortant dans l'idée d'avancer. Seattle se dessine sous ses yeux. Les recherches vont enfin pouvoir se faire.
Il cherche un camps. Il cherche des visages. Il cherche Mads. Encore et encore.
Mais voila... le foyer est vide. Pas de rôdeurs à l'intérieur, mais pas d'âmes qui vivent pour autant. Lars, hébété, erre dans Seattle, passe une nuit dans un coffre de voiture avant de r enfourcher sa moto et avancer, sans réellement savoir où aller.

Actuellement.

C'est échoué et épuisé qu'il arrive à Gig Harbor. Le regard levé au ciel, se demande quand est-ce qu'il connaîtra à son tour la saveur d'une virgule à l'enfer qui le mène. Ne serait-ce qu'une virgule ? La pâteuse contre la langue, la bouche se dessèche, le ventre crépite et hurle famine. Les forces le quittent lentement, sinueusement, le sol semble aspirer son énergie. L'attire inexorablement, la bécane en pénurie d'essence. Il se laisse glisser au sol, adosser mollement au deux roues, un vent frais vient lui effleurer le visage. L'inconscient prend sa place et lourdement, s'assoie sur ce qui reste de sa carcasse.

→ Intégrer un groupe en manque de membres, ou prendre une scénario vous rapportera des points supplémentaires !

time to meet the devil

• pseudo › J'en ai pas...si si je vous assure
• âge › 25 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Partenariat
• et vous le trouvez comment ? › Dynamique, le design est top, le contexte parfaitement dans mes critères de recherche
• présence › Régulière
• personnage › créé

• code du règlement › Code validé - Shun
• crédit › gif trouvé sur tumblr (tellement reblogué que la source demeure introuvable, sorry)  
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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 0:58

Aloha et bienvenue à toi ! Smile

Bon courage pour la rédaction de la fiche !
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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 7:47

Bienvenue!
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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 7:53

Et bienvenue !
Bon courage pour ta fiche Smile

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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 8:02

Bienvenue Lars !! Bon courage pour la rédaction !
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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 10:04

Bienvenue à toi, bon courage pour la rédaction Smile
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Re: Lars Nielsen

Sam 5 Mai 2018 - 10:14

Bienvenue à toi, et bon courage pour la rédaction de ta fiche !!
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Re: Lars Nielsen

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