Luisa est femme passionnée, lorsqu'elle aime quelque chose, qu'elle désire se lancer dans un projet, elle est déterminée et le fait à fond. Lorsqu’elle aime elle ne compte pas. Elle aura ce besoin de faire toujours plus pour le bien être des personnes avec qui elle est proche. Elle se donne corps et âme dans ce qu'elle entreprend, qu'il s'agisse de sa vie privée ou de sa carrière professionnelle. La brune a toujours était une bosseuse dans l’âme. Ce n'est clairement pas le genre de femme à se reposer sur ses lauriers. Elle fait le maximum sans se poser de questions. Prévenante, c’est le genre de femme attachante sur laquelle vous pouvez compter, bienveillante avec son entourage et ceux qu’elle aime. Sa discrétion n'a d'égale que sa modestie. Ce n’est pas le genre de femme qui se mettra en avant, qui s’affichera aux yeux de tout le monde. Cela fait partie d’une certaine timidité. Elle sait se faire discrète Elle n’a jamais eu le besoin de se faire remarquer, choisissant de se mêler à la foule, l’ombre plutôt que la lumière. Toujours attentive à ce qui se passe autour d'elle, ce trait de caractère lui permettra d’être bonne observatrice et de comprendre ce qui l’entoure.

Malgré tout, Luisa reste une personne très influençable. Et malheureusement, certaines personnes profiteront d’elle. Le passé lui a déjà prouvé que cela pouvait lui porter préjudice... Ce qui ne l’aide pas, c'est cette sensibilité qu’elle cache. Elle est émotive et ce petit cocktail ne rend la jeune trentenaire que plus manipulable. Elle prend très à cœur ce qui se passe autour d’elle, se sent concernée par le sort des autres. Mais le pire, c’est lorsqu’on lui fait des reproches. Lorsque la situation bien souvent, échappe à son contrôle. Son côté fleur de peau, la rend fragile et susceptible. Avec ce nouveau monde qui l’entoure et toutes ses expériences passées, Luisa va perdre confiance en elle. C’est une femme angoissée qui va évoluer, perdant ses repères et ce qu’elle a de plus cher. Elle a peur comme tout à chacun, frémit comme bien des gens face à la mort, mais plus encore, elle craint pour les jours d'un fils qu'elle n'a pas encore retrouvé. Toutefois, elle va essayer de se ressaisir et de trouver le courage pour pouvoir lutter et survivre. Elle pourra tout aussi bien se taire que se rebiffer de manière acerbe face à une personne qui la prendra de haut. Désormais, son unique projet est de retrouver son fils, Dylan. Et qu’importe ses erreurs et ses maladresses, elle fera tout pour le récupérer.


→ qualities.
Bienveillante
Passionnée
Bosseuse
Déterminée
Attentive
Observatrice → flaws.
Influençable
Trop émotive
Susceptible
Naïve
Angoissée
Maladroite

Luisa est une trentenaire, brune aux yeux noisettes. Elle est l’unique fille de parents qui ont eu du mal à avoir un enfant. Elle fait 1m61 pour 49 kg. Elle était un peu plus avantagée par ses formes avant l’apocalypse mais les soucis et la perte de son fils auront raison d’elle sur sa morphologie. Désormais mince, elle portera bien souvent des jeans en hiver et des shorts en été. Elle se cachera grâce à des blousons trop grands pour elle afin d'éviter d’avoir froid l’hiver. Elle change de chaussures selon ce qu’elle trouve : Baskets, converses ou chaussures de montagnes. Elle attache que rarement ses cheveux et garde cette manie de se ronger les ongles. Elle gardera avec elle un couteau de chasse durant tout son périple donné par Mason, son compagnon, au vieux village.

Luisa n’a jamais fumé. Malgré les années elle a gardé un visage plutôt jeune. Cependant, elle n’arrivera pas à faire disparaître ses cernes à cause du manque de sommeil et de l’angoisse perpétuelle. Elle vivra une saison où elle aura constamment froid à cause de sa perte de poids. Elle reprend peu à peu du poil de la bête, apprivoisant ce monde un peu plus tous les jours.

Parle Espagnol et Anglais couramment.

Luisa est née le 15 avril 1983 à l’hôpital de Santa Ana au Mexique. Fille d’une mère aux origines américaine et d’un père Mexicain, Luis et Aurore furent heureux de la porter dans leurs bras après avoir bataillé des années pour avoir un enfant. La petite Luisa grandit alors couvée et protégée par ses parents. Elle eut une enfance heureuse, entourée de quelques amis et des membres de sa famille. Les parents étaient fiers de leur fille et elle grandit dans un climat stable. Sa mère était serveuse tandis que son père était dessinateur pour un magazine réputé. Ce dernier, eut une offre d’emploi qu’il ne pouvait refuser dans le journalisme. C’est ainsi qu’à l’âge de 12 ans, la petite famille s’installa à Los Angeles.

Après le déménagement, il fut très difficile pour Luisa d’apprivoiser cette grande ville. Elle fut intégrée en pleine année scolaire dans un nouveau collège. Légèrement en surpoids, elle devint la risée des élèves par son physique et ses différentes origines. Personne ne l’acceptait et c’est ainsi que commença le harcèlement moral. Elle n’avait pas vraiment d’amis à part sa voisine de palier avec qui elle discutait à l’occasion. Ce fut très difficile pour elle mais moralement, elle avait le soutien de ses parents qui faisaient souvent plusieurs allers-retours chez le proviseur de l’établissement durant plusieurs années. A l’âge de 16 ans, elle commença un régime pour stabiliser son poids. Sa voisine de palier était devenue sa meilleure amie et ne la jugeait pas comme les autres. Elle se démarqua néanmoins à 17 ans, en entrant pour la première fois dans l’équipe des Pom pom girls. Elle commençait à peine à se faire apprécier et à appartenir à un groupe. Le début d’une vie heureuse méritée.

En grandissant, elle avait besoin d’autonomie et se fut l’objet de leur dispute avec ses parents. Luisa était une fille sage qui ne souhaitait pas toucher à l’alcool ni à la drogue. Elle était invitée aux soirées universitaires, jusqu’au jour où elle s’éprit d’amour pour un étudiant membre de l’équipe de baseball. Naïve et amoureuse, le garçon en question voulait absolument aller plus loin avec elle. Et c’est malheureusement durant une soirée, qu’elle coucha avec lui ne pouvant lui refuser sa demande de peur d’être rejetée. Ce qu’elle ignorait, c’est que leurs ébats étaient filmés par une caméra installée dans la chambre universitaire. Luisa l’appris le lendemain, en voyant les photos et les vidéos trainer sur le net. Les regards, les sourires vicieux, les moqueries … Ce jour-là, elle rentra chez elle meurtrit et salit. La douleur était si intense qu’elle resta des jours entiers dans sa chambre enfermée, n’étant l’ombre que d’elle-même. Ses parents furent contactés par le proviseur et ils portèrent plainte. La vidéo fut retirée des blogs en ligne, de même que les photos furent effacées. Luisa refusera de parler à quiconque à part son amie de toujours. Fragile et influençable, elle n’avait pas vu qu’elle avait fait la pire des erreurs. Souillée, elle refusera même de passer son diplôme pour ne plus remettre les pieds à l’Université. Sa convalescence durera quelques mois, grâce au soutien de son amie, de sa famille et de la psychologue scolaire.

A 19 ans, elle commença à bosser en tant que serveuse dans un grand café réputé à Los Angeles. Elle passera son diplôme à distance et l’obtiendra, essayant de remonter la pente et d’avancer dans la vie. La jeune femme mûrit. Bosseuse et volontaire, elle fit également des heures supplémentaires. Elle payait des sorties et restaurants à ses parents. Présente pour eux, elle l’était et elle adorait leur faire plaisir.

Un soir au café, elle rencontra un charmant jeune homme qui lui fit bonne impression. Quelques sourires et numéros de téléphones échangés, ils passèrent du temps ensemble. Elle tomba amoureuse de lui et ce fut réciproque. Ils débutèrent une relation des plus passionnantes. Elle s’accrocha à lui et à leurs projets, si bien qu’en 2004, ils s’installèrent ensemble. Ce qu’elle éprouvait pour lui dépassait tout. Elle aurait pu soulever des montagnes pour ce bel homme. Elle était heureuse et ça se voyait.  

Elle continua son métier devenant responsable de salle. Elle allait souvent chercher son compagnon sur son lieu de travail pour qu’ils puissent rentrer ensemble. C’était devenu habituel. Elle fit la connaissance de ses collègues et de Stewart. Ce dernier, lui faisait de grand sourire à chaque fois qu’il la voyait. Luisa prenait ça pour de la sympathie. Début 2008, elle tomba enceinte et à la fin de l’année Dylan était né. Ses parents étaient aux anges. Si bien que son compagnon la demanda en mariage pour concrétiser tout ça. C’est donc sans hésitation qu’elle lui répondit « Oui ».

Durant l’année de préparation, beaucoup étaient venus aider le petit couple pour les préparatifs. Son amie d’enfance était présente ainsi que Stewart qui demandait souvent à Luisa de la voir à part pour préparer une surprise à son futur mari le jour J. Mais Stewart était un homme manipulateur qui basait sa stratégie sur l’émotion des gens. Et Luisa était une proie parfaite pour lui. Après les belles paroles, venaient les gestes. Luisa n’osait dire non car elle comptait sur lui pour que ce soit le plus beau jour de leur vie. Il lui promettait sa présence au mariage, surtout pour la voir elle, ravissante et superbe comme toujours. Il lui remettait souvent une mèche derrière son oreille, lui touchait les joues, les mains … A quelques mois du mariage, il lui demanda de l’embrasser. Ce qu’elle fit après quelques minutes de réflexion. Ce qu’elle faisait c’était mal mais c’était pour son mariage. Voilà sur quoi elle se basait. Ni plus ni moins. Une excuse derrière laquelle elle se cachait. En réalité, elle était en train de tomber dans les bras de Stewart. Grand, c’était un homme qui avait de la conversation, du charme et qui était attirant. Mais elle avait une famille et ne voulait pas tout perdre. A plusieurs reprises, elle lui avait dit non pour aller le voir mais il revenait souvent à la charge. Se faisant plus présent dans sa vie. Jusqu’à venir souvent la voir sur son lieu de travail, au café.

Le jour J arriva, Luisa dit oui devant le maire, refoulant les regrets et le poids de ce qu’il s’était passé avec Stew. Un sourire, une larme. Ce jour-là elle voyait en son mari le reste de sa vie. Mais uniquement ce jour-là … La descente aux enfers n’était que le début …

Quelques jours après le mariage, Stew commençait à venir fréquemment chez eux en l’absence du père et du fils. L’âme de persuasion de Stew grandissante, il ne se laissa pas convaincre et profitait d’être seul avec elle pour l’amadouer et l’embrasser jusqu’à coucher ensemble.

Quelques mois plus tard un soir, son mari rentra plus tôt et vît les corps enlacés des deux amants. Luisa eut la peur de sa vie. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine et ses cris ne servirent à rien. Son mari donna de nombreux coups à Stew, durant lesquels Luisa lui hurla de s’arrêter. Stewart presque dévisagé fut admis à l’hôpital. Ce fut la dernière fois qu’elle le vit. Elle fera comprendre à son fils quelques jours plus tard que son père ne viendra plus à la maison. Elle dut gérer pendant de nombreux mois ces regrets, ces remords, sa vie professionnelle et son fils qu’elle voulait éloigner le plus possible des mains ensanglantées de son père, son mari. Désormais loin, ayant coupé toute relation avec elle, il demanda le divorce que Luisa accepta.

L’année d’après elle perdit son père mort de vieillesse. Mais son cœur se réchauffa lorsqu’elle fit la connaissance de Mason, un architecte. Après plusieurs soirées passées ensemble, elle se donna une chance de s’accepter elle-même afin de pouvoir recommencer à aimer une autre personne. Mason accepta Dylan dans sa vie, pour Luisa ce fut le signe qu’elle pouvait avoir confiance en lui. Elle donna à Dylan tout l’amour que pouvait lui donner une mère. Il ne manqua de rien. Si ce n’est de voir son père plus souvent. D’ailleurs à l’âge de 6 ans, il le lui fit remarquer à plusieurs reprises. Bien souvent Luisa se contenait de l’apaiser, essayait de le rassurer, de lui dire que son père n’était jamais loin. Bien souvent, elle en pleurait dans sa chambre le soir, pensant à ce lien qu’elle a pu briser entre lui et son père.

Le seul réconfort qu’elle pouvait avoir était celui de Mason. Ses sentiments pour lui devenaient de plus en plus forts effaçant avec le temps ceux qu’elle avait envers son ex-mari. Mason était quelqu’un de merveilleux même si son travail lui prenait tout son temps malheureusement. C’est comme ça qu’elle vivait. Au jour le jour, tout en prenant soin de son petit et plus tard, prenant un peu plus soin d’elle.

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Luisa fut rappelée à l’ordre plusieurs fois par son patron depuis quelques jours. Et pour cause, elle restait plantée devant la télé regardant les faits divers et surtout, ces nombreux cas de violences comme les journalistes leur expliquaient. Lorsque Dylan était présent, elle mettait automatiquement les dessins animés pour ne pas qu’il ne pose de questions. Mason lui pensait que les journalistes en faisaient beaucoup trop.

Durant la même période, Luisa annonça à son ex-mari que la famille allait déménager. Mason allait être muté à Portland. Elle ne voulait pas briser le lien père-fils et fera tout pour que Dylan grandisse dans de bonnes conditions. Après des échanges houleux, c’est le cœur lourd que Luisa quitta la ville avec sa famille ...


Malgré les réticences de Luisa, Mason écouta la radio leur informant que les cas de violences annoncés il y a des jours devinrent de plus en plus nombreux. La famille croisa des patrouillent mais aussi des militaires. Sur un grand axe, un embouteillage se forma forçant la famille à s’arrêter « Bouge pas je vais voir » Mason sortit du véhicule pour s’informer et prendre connaissance de ce qu’il se passait. Luisa avait l’air de plus en plus angoissée surveillant son fils qui dormait à l’arrière. Elle sortit du véhicule, cherchant du regard son compagnon. Tout le monde étaient sortis des voitures, certains lancèrent des vulgarités et d’autres attendaient patiemment. Le bouchon était long et tout le monde se posaient des questions. Apeurée, elle attendait Mason revenir ce qu’il fit au bout d’une heure. Jetant un œil au petit qui dormait à point fermé, il annonça : « C’est bloqué on ne peut pas passer. Il y a des militaires partout. Ils nous demandent de rester calme et de les suivre. » Luisa commençait vraiment à s’inquiéter, tremblant légèrement sans trop le montrer « Qu’est-ce qu’il se passe ? » Il passa une main sur son front, tournant en rond comme un lion en cage « J’en sais trop rien. J’espère que ça n’a rien à voir avec ces histoires » Ces histoires ? La jeune femme en avait le souffle coupé « Putain dans deux jours je commence à bosser et on a encore la paperasse à faire et ses foutus cartons » Mason parlait seul avec ce brouhaha derrière qui s’accentuait. Luisa elle, avait peur. Cette situation était bizarre. Plus que tout elle pensa à son fils.

Après quelques heures immobilisées, les forces de l’ordre ordonnèrent de former des groupes pour quitter les routes et s’installer ailleurs. Ils arrivèrent dans une ville sécurisée à plusieurs heures de Portland toujours entourés de militaires. L’endroit n’était pas couvert par le réseau. Impossible donc de contacter son ex-Mari … Ils resteront là-bas durant plusieurs jours. Le communiqué du Président soulagea les esprits anxieux, évitant la panique générale. Mason essaiera à plusieurs reprises de partir mais prendra vite au sérieux la situation devenue critique. Luisa ne se doutait de rien, restant naïve, n’écoutant que son compagnon qui rassura cette dernière et Dylan sur les évènements.




« Chérie !! Réveille-toi !! » Luisa se réveilla en sursaut posant son regard sur Mason qui tenait Dylan avec lui, il tira Luisa par la taille prêt à la porter si nécessaire. De retour à la réalité, le choc fut terrible. Des cris, des hurlements, des gens qui courraient partout, des tirs … A l’extérieur, c’était un massacre. Elle passa près des corps sans vie de plusieurs personnes, tapissant le sol de leur sang. Non loin, elle repéra un homme arrachant la carotide d’une femme sous ses hurlements stridents. Luisa cria et pris la main de son fils en courant vers la sortie de la ville. Mason ouvrant la voie « Courrez !! Ne vous arrêtez pas !! » Criez les militaires. Elle n’avait jamais rien vu de tel. La peur au ventre, l’adrénaline lui dictait de courir toujours plus vite. Jusqu’au moment où Mason repéra une voiture ouverte peu après la sortie de la ville. « Rentrez et couchez-vous !! » Ordonna-t-il à la famille. Luisa pris Dylan avec elle et s’allongea sur la banquette arrière à l’abri des regards. Mason fit de même côté passager. Les cœurs tambourinèrent, Luisa pouvait sentir celui de Dylan battre à tout rompre. Ce dernier pleurait. Au bout de quelques minutes, lèvres tremblantes elle dit tout bas « On … on attend quoi » Mason répondit « Qu’il n’y ait plus de coups de feu … ».

Une heure après, il y avait moins d’agitation dehors. Mason se redressa doucement scrutant l’extérieur du véhicule. Il vit quelques ombres mais pas d’affolement « On y va » Elle se redressa à son tour « Mais on va où Mas ? » Il leur ouvrit la portière arrière « J’en ai aucune idée mais faut partir d’ici et vite ». Mason pris Dylan dans ses bras le temps que Luisa se relève mais ils n’avaient pas fait deux pas qu’ils entendirent des râles. Ils se retournèrent et vis des hommes s’avancer doucement vers eux. « Ils ne sont pas normaux faut pas traîner ici » Ils partirent dans le sens opposé, croisant des morts à terre. Son compagnon ramassa une arme « Mason … qu’est-ce que tu fais !? » Luisa était littéralement perdu, apeurée, complètement déboussolée. Il déposa Dylan qu’il retint par la main, tout comme Luisa. Cette dernière attrapa le bras de son fils pour l’enlacer et faire taire ses pleurs « On est en danger. Il ne faut pas rester ici. Ses hommes qui ont du sang sur eux … ils ne sont pas normaux. Il faut qu’on trouve un abri et vite. Et ça … » il montra l’arme dans sa main « C’est pour nous protéger » Il passa une main sur le visage de Luisa, un visage remplit de larmes, de doutes et d’incompréhension « Ecoute moi. Si on est séparé … » elle cria « NON ! » il la pris par les épaules « Luisa … si on est séparé on se donne rendez-vous à Portland. Ok ? Il faut qu’on aille à Portland ça sera notre vie là-bas » C’est effrayée à l’idée de pouvoir perdre sa famille qu’elle répondit oui d’un signe de tête tout en enlaçant Dylan. Sur leur chemin, Luisa essayait de rassurer au mieux son fils jusqu’à ce qu’ils croisent un rôdeur. Luisa cria lorsqu’il s’approcha. Mason réfléchissant d’abord, tira une balle dans le corps du rôdeur. Ce qui ne le stoppa pas. Stupéfait, il ordonna de courir à Luisa pendant qu’il tira plusieurs balles dans la jambe et le thorax de l’individu toujours debout. C’est une centaine de mètres après qu’ils furent stoppés par un groupe d’humains. Luisa, exténuée perdit pied et se laissa tomber à terre, épaulée par quelques membres du groupe. C’était des survivants tout comme eux qui vivaient dans un petit village bien barricadé.


Cela faisait quelques semaines qu’ils étaient ici, dans le petit village en sécurité. Luisa avait considérablement perdu du poids. L’inquiétude et la peur faisait partie de son quotidien. Elle prit part aux tâches du village sortait également en ravitaillement avec les groupes. Ils apprenaient à faire face aux a ce changement : faire du feu, comment se réchauffer, comment survivre … Elle apprit à manier un couteau. Pour l’occasion le jour de l’entrainement, Mason lui donna le sien après l’avoir embrassé pour l’encourager. S’éloignant du camp pour ne pas attirer les potentiels morts à cause des tirs, elles étaient un petit groupe de femmes à entrainement … lorsqu’un homme vint à leur rencontre pour leur annoncer que le village était assiégé.

Au retour, Luisa cherchait sa famille des yeux. Mais le chaos était total. Sans se laisser abattre, elle essaya de les retrouver, en vain. Elle prit alors un sac à dos, prête à aller au-devant des dangers pour les retrouver, l’espoir étant bien présent dans son esprit.

A l’extérieur, seule, elle passa des premiers jours difficiles. Elle pleura des heures et des heures sans s’arrêter. Elle voulait suivre la route vers Portland, elle était certaine de pouvoir les retrouver là-bas. Durant le mois de Décembre, seule sa survit compta à ses yeux. Elle se barricadait dans des cabanes, des maisons. Elle vivait quelques jours dans un endroit avant de le quitter, de consommer tous les vivres pour prendre un autre chemin. Elle portait un gros manteau pour garder la chaleur de son corps. Elle mit à contribution tout ce dont elle avait appris pour survivre. La nuit, elle s’emmitouflait dans les couvertures qu’elle volait dans les maisons. Elle croisa quelques rôdeurs qu’elle tua à l’aide de son couteau ou sinon elle s’en éloignait, évitant le face à face. Elle restait éloignée des villes. Ne vivait que de conserves et de gâteaux périmés. Elle avait l’impression parfois de tourner en rond. Elle croisa le chemin de plusieurs personnes qui comme elles, étaient des nomades ou suivait un objectif précis. Mais elles les abandonnaient pour suivre le sien : Portland


Elle quitta un groupe avec lequel elle vivait depuis des semaines. Un soir, elle fit de grand geste à une voiture qui passait sur la nationale. C’était des militaires. Exténuée, ces derniers lui fit une place dans le véhicule prenant soin d’elle, lui donnant à manger et à boire tout en prenant la direction d’un camp. Une fois arrivée, elle se sentit perdue avec tout ce monde autour d’elle. Elle n’était plus habituée à ça … Lors d’un repas elle fit la connaissance d’Alan, un vieil homme qui deviendra son ami.


Les jours passèrent et la santé de Luisa se détériora. Elle se demandait ce qu’elle foutait encore ici, vivante dans ce monde. Plutôt crever avec tout ce qui lui tombait dessus. Dans le désespoir le plus total et sur un coup de tête, Luisa souhaitait s’ouvrir les veines. Alan ayant remarqué son absence, l’en empêcha au dernier moment, tenant la femme dans ses bras et l’emmenant à l’infirmerie.

Les mois passèrent et avec lui, la douleur perpétuelle que ressentait Luisa. Alan et la jeune femme s’étant rapprochés, il l’avait aidé à se sentir mieux et à reprendre confiance en elle et a ses projets. Celui de retrouver sa famille. Ils participaient pleinement à la vie au refuge, la Mexicaine reprenant peu à peu du poil de la bête.

Au bout d’un temps, il était suffisant pour elle d’attendre et de se refaire une santé. Elle demanda si oui ou non Alan souhaitait la suivre pour retrouver les siens. C’est sans hésiter qu’il l’accompagna. Il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il se devait de garder un œil sur elle et de la protéger.

Sur le chemin, c’était toujours le même paysage. Des morts, du sang et ce froid constant qui les empêchait bien des fois d’avancer. Luisa déterminée, ne souhaitait pas rebrousser chemin. Elle avait la rage de revoir un jour son fils. Ils partirent ensemble sillonner les petites routes en direction de Portland.

Une fois arrivé, Luisa n’avait que cette détermination dans les yeux, cette lueur d’espoir de pouvoir les retrouver. Malgré le froid, Luisa et Alan sillonnèrent pendant des semaines les rues de Portland à la recherche de Dylan ou Mason. Mais à mesure qu’ils cherchaient, Luisa s’angoissait. Pire, son espoir s’éteignit à petit feu. Un soir, elle hurla de colère et de douleur donnant des coups de pieds dans tous les déchets qu’elle trouvait à terre. Couteau en main, elle laissa éclater sa rage, cherchant à se soulager de n’importe qu’elle manière. Elle se retourna contre Alan qui essayait de la calmer coûte que coûte. Puis vient le désespoir, le lâcher prise. Elle s’effondra au sol, en état de choc. Pour elle il était impossible qu’ils soient morts. Peut-être qu’avec le temps ils s’étaient déplacés … Oui c’était sûrement ça …

Le lendemain Luisa annonça à Alan qu’elle cherchera aux alentours de Portland et que s’il ne voulait pas la suivre elle comprendrait. Malgré la folie de la jeune femme, ce dernier accepta de l’accompagner n’ayant plus comme repère la jeune femme qu’il appréciait comme une véritable amie.


En vain, Luisa demeurait perdue. Aucune trace de sa famille. Alan la réconfortait comme il pouvait. Il était de plus en plus difficile de trouver des vivres et de s’hydrater. En Mars 2017, ils croisèrent un groupe. Méfiant au premier abord, ils apprendront à les connaître et passeront du temps avec eux. Alan et Luisa les suivront pour aller jusqu’à Seattle. Pour la jeune femme ce fut difficile à accepter. Elle ne souhaitait pas s’éloigner de Portland au cas où ils revenaient. Mais elle devait avancer et ce fut un grand pas en avant pour elle que de se dire qu’elle pourrait survivre à cet éloignement. Cet endroit où ils s’étaient dit qu’ils se retrouveraient … Les chances qu’elle avait de les revoir étaient quasi nulles. Mais cet espoir était bien là lui, il refaisait surface. Car sans eux, il y a bien longtemps qu’elle se serait foutue en l’air.


Leur route se sépara en Novembre 2017. Alan ayant envie de continuer avec le groupe vu son âge avancé, fit ses adieux à la jeune femme qui souhaitait continuer dans le Nord de Seattle pour fuir le centre-ville et les rôdeurs. Durant l’été, le groupe s’était barricadé dans un appartement. Une fois seule, Luisa fit pareil. Mais la neige ne fut pas son ami. Mince et sans soutien, elle perdit encore espoir notamment sur sa survie. Par chance, un jour sous un ciel gris, elle rencontrera des membres de Recovery Grove.

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un Administrateur.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire !  Si tu choisis d'intégrer le groupe des solitaires, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !