S’il l’avait pris pour un crétin ? Oui, complètement. Faut dire que généralement, ce n’était pas les intellectuels qui ne dialoguaient que par les insultes et les coups. Donc oui, il pensait qu’il allait tirer, un crétin l’aurait fait. Un con ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait dirait l’autre.

« Le moindre connard côtoie pas les flingues depuis qu’il est gamin. Et on a pas le temps de pleurer pour savoir qui a fait de la merde.» Répondit-il, lassé. De toute façon, il s’était emporté. Il aurait pu lui aussi ne pas répondre à la provocation, laisser couler, mais… L’envie de répondre était trop tentante, il trainait ce caractère depuis tellement longtemps maintenant que la répartie cinglante était instinctive. L’homme d’en face valida son idée de partir par la sortie de secours vers laquelle ils se dirigèrent en vitesse. Sans succès cependant. Quelqu’un avait pensé à fermer cette issue avec le rideau de fer… Qui faisait ça en plein moment de crise, sérieusement ? Saloperies de gens qui faisaient trop bien leurs boulots ! Pour en rajouter une couche, le légionnaire hurla de regarder vers la porte. En effet, les râles se faisaient plus proches, plus clairs. David regarda de l’autre côté du magasin et lâcha un « Ho merde… » Cette fois, c’était de sa faute. Il n’avait pas fermé la porte en se disant qu’il ne ferait pas de bruit, qu’il n’en aurait pas longtemps. Il n’avait pas supposé qu’il se ferait entraîner dans une rixe par un parfait inconnu qui sortait un flingue pour faire moyen de pression dans un monde où n’importe qui pouvait tirer sur quelqu’un pour une raison encore plus débile.

Toujours était-il que le gars fonça et décapité un rôdeur d’un coup sec avec son arme. En soit, il se débrouillait pas mal du tout, et s’il était tombé sur quelqu’un de moins expérimenté, il en aurait sûrement fait qu’une bouchée, le bougre. Puis un deuxième infecté tomba avant qu’il ne se fasse agripper par un troisième alors même que David cherchait un moyen pour enfoncer ce rideau de fer ou du moins se frayer un chemin à travers les crevés. Lâchant un grognement de colère face à toute la merde qui se passa, il dégaina son Beretta et, sans réfléchir, colla deux balles dans le buffet du rôdeur. De toute façon, pour le bruit, ils en avaient déjà trop fait, et ces saloperies avaient un instinct grégaire tellement prononcé qu’ils avaient déjà sûrement rameuté tous les infectés du coin. Vous vous rappelez de ce qu’on disait à propos des promos Nutella, et bah cette fois, le Nutella en question, c’était nos deux gusses…

« De rien… Machin. » Lâcha-t-il, ne connaissant pas son prénom ni quoi que ce soit d’autres à propos de lui. « Faut qu’un trouve un truc pour soulever le rideau de fer suffisamment pour passer, j’ai pas envie de me prendre un bain de foule de cannibales. Un truc pour soulever, soulever… »

Soudain ses yeux s’agrandirent, preuve qu’il avait une idée qui venait de lui traverser l’esprit. « Bordel, les transpalettes !!! » Il devait bien y’en avoir encore en état de marche. Ils les rechargeaient généralement dans l’arrière boutique, donc ceux qui étaient ici devaient avoir assez de batterie pour au moins soulever cette merde. L’autre idée était de trouver la manivelle pour l’ouvrir manuellement mais cela prendrait bien trop de temps avec le danger qui approchait.

Malgré tout, il tendit la main à son… camarade d’infortune si l’on pouvait dire, pour l’aider à se relever. Il valait mieux avoir deux paires de bras pour s’en sortir maintenant, qu’importait le passif, plutôt que de se tirer une balle dans le pied en s’isolant tout seul avec un cadavre supplémentaire sur les bras.

« Tu m’as l’air d’être un militaire, t’es pas avec les autres à essayer de gérer cette merde ? » Les autres, les militaires des camps qui n’avaient rien pu faire, ils suivaient des ordres venant de personnes qui ne comprenaient pas ce qu’il se passait. Ils étaient sur le terrain mais ne pouvaient prendre aucune initiative et c’était une des raisons pour lesquelles beaucoup de camps étaient tombés face à des vagues de rôdeur. Lui, il ne comptait pas y rester, ni tomber. Par contre, si le gars était vraiment un gouvernemental, il pourrait lui demander si il avait eu d’autres ordres de supérieurs depuis le temps.

Sujet : Joey & Davis - This place is mine, move ont - SEATTLE - :: SOUTH-WEST



Inter MJ

Se battre, bien une attitude humaine que celle-ci, néanmoins dans votre entreprise, vous en avez oubliez l'univers dans lequel vous vivotez depuis près de trois ans. Si la discrétion s'impose la plupart du temps, il n'en est plus rien lorsque les esprits s'échauffent autant que les poings, pire encore quand les armes à feu entrent en jeu. Joey tu as pressé la détente sans vraiment y prêter attention. Les râles vous ont ramené, David et toi, au plus important : Garder la vie sauve. Le nombre de créatures vous submerge vite et si le plus jeune d'entre vous pense à l'issue de secours, le rideau de fer en barrage devant cette dernière complique les choses. Les premiers monstres déferlent dans le magasin. L'entraide est déjà de mise entre vous.

David ton idée concernant les trans-palettes électriques n'est pas mauvaise, néanmoins depuis quasiment trois ans, ces petites bêtes ne sont plus de première fraîcheur. Vous n'irez pas bien loin sans une batterie fiable, ce qui n'est peut-être plus le cas pour les deux outils pourtant à portée de bras. Il vous faut réfléchir et vite, les râles vous assourdissent et les nouveaux coups de feu tirés n'arrangeront guère les choses.

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• Vous êtes dans un magasin, les trans-pal électriques ne fonctionneront peut-être pas :

• David, tu es le prochain à poster, lance un dé simple dans le flood pour savoir si le trans-pal sur lequel tu te diriges fonctionne encore : il te faudra impérativement obtenir un 1 ou 6 sans quoi, la machine ne fonctionnera pas. Si tu échoues, à son tour Joey pourra tenter sa chance sur le second trans-palette. Si vous échouez l'un et l'autre, il vous faudra trouver une autre solution.

• Si vous échouez l'un et l'autre : l'un de vous devra lancer trois dé simple pour déterminer le nombre de rôdeurs que le second coup de feu a attiré jusqu'à la boutique.

[lancé de dé effectué ici]

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N’attendant pas vraiment de réponse de son collègue de fortune et adversaire il n’y avait encore que quelques minutes, David s’élança vers le premier transpalette qu’il trouva du regard. Avant de l’allumer, il respira un bon coup, invoquant toute la chance qu’il pouvait avoir pour que ce dernier fonctionne avant qu’ils ne finissent en steaks pour cadavres, et il l’enclencha. Il avait toujours trouvé le son de cette machine dérangeant, peu agréable. Là, c’était devenu une mélodie qui lui tira un sourire victorieux, le son de la liberté et de la survie : grinçant, grave mais bel et bien là. L’approchant de la grille, il activa les deux pâles pour soulever cette dernière et enfin libérer la sortie de secours. Cela pris un peu de temps, mais moins que ce qu’il fallait à ces sales trucs pour avancer vu leurs muscles atrophiés. Enfin, la porte était libre et à portée.

« Hey, si tu veux rester avec eux, tu fais ce que tu veux mais la porte est ouverte. » Dit-il à l’égard de Joey. Cependant, il sortit son Beretta en posant sa main sur la cliche de cette dernière et d’appuyer dessus pour ouvrir la porte, pointant son arme dans l’ouverture, il vérifia à gauche et à droite : rien. Il fallait dire que les rôdeurs n’étaient pas les choses les plus malignes présentes dans ce monde et ils avaient préféré la grande ouverture éclairée à la petite porte dissimulée. Entre leur instinct grégaire et leur sens de détection à la ramasse, il y avait peu de chance pour qu’ils se retrouvent ici, de toute façon. Il lança un regard rapide vers l’autre homme présent.

« Dépêche, je vais pas te porter non plus ! » dit-il sur un ton pressé. Combien de temps faudrait-il encore pour que les rôdeurs arrivent ? Pour qu’ils voient leur tentative d’échappatoire et ne se décalent vers elle ? Combien de temps avant que leurs espoirs qui venaient de renaître ne se fasse étouffer comme la fin de feu d’un simple barbecue ? Il n’en avait aucune idée et ne voulait pas le savoir. Lui voulait juste se barrer d’ici, oublier la perte de temps que tout cela avait été. Ils auraient pu partager les réserves mais il avait fallu qu’il tombe sur quelqu’un de hargneux. En un sens il n’en voulait pas à l’autre, c’était un comportement normal, classique pour un être humain de vouloir tout pour soi, mais au final, ils n’y avaient rien gagné, absolument rien, et maintenant il devrait trouver un nouveau magasin pour faire de nouvelles réserves en espérant tomber sur quelqu’un de moins bruyant et surtout moins prompt à vouloir le prendre comme Punching-ball.


[Désolé pour le post assez court, mais comme j'ai dû reposter après moi-même, on peut considérer ça comme simplement la suite de l'autre post? Je ne voulais pas faire agir ton perso à ta place en fait. ^^°]