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Sage Roberts
Jeu 15 Nov 2018 - 17:15
32 ANS ≡ AMERICAIN (TEXAN) ≡ EX DELINQUANT ≡ TRAVELERS
Sage Roberts est un personnage étrange. On peut le voir autant comme un attardé que comme un homme brillant ; mais le fait est que cet ancien délinquant, originaire du Texas, se fiche bien de ce que l'on pense de sa personne. Sa vie, qui fut loin d'être facile, ne lui a pourtant jamais servi de prétexte ou d'excuse face aux troubles de son existence. Sage assume ses erreurs, et s'enhardit de ses réussites : c'est un homme responsable qui a horreur des faux semblants et des messes basses. Il est de ceux à qui la vie n'a rien donné, si ce n'est des épreuves. Il peut donc se montrer particulièrement déplaisant envers les feignants et les profiteurs. Il possède également un tempérament sanguin, colérique : il a du mal à tempérer ses ardeurs par la force de la réflexion. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il ne sait pas réfléchir, ou faire des compromis. C'est juste que certaines cordes sensibles de son violon sont plus promptes à casser que d'autres. Déjà avant l'arrivée des Morts, Sage avait beaucoup de mal à appréhender les notions sociétales que sont les courbettes et le respect des règles - écrites ou non. L'absence de présence paternelle, ce dernier ayant disparu tôt dans sa jeunesse, se place probablement comme la principale cause de sa difficulté.
Sage présente aussi une forme rare de sincérité qui le rend - si l'on se trouve du bon côté de ses sentiments - digne de confiance. Fidèle, il n'en demeure pas moins impitoyable avec ses ennemis.
Pour autant, Sage possède des qualités humaines qui étrangement conviendraient à la définition d'un homme bien. Il n'est pas fondamentalement méchant ; son problème se trouve juste dans l'absence totale de compréhension des conventions sociales. En bref, il manque de retenue, et quelque part, de jugeote.
En découle alors un caractère globalement binaire ; empreint de fidélité et de loyauté pour ceux qui le méritent, là où les autres ne peuvent voir qu'un ours impulsif et colérique. Dans l'amour comme dans la haine, il demeure toujours courageux, persévérant. C'est un combattant autant en apparence qu'en nature : pour cause, toute sa vie, il n'a fait que se battre et se rebeller. "J'suis pas un militaire, mais sur ma tombe j'veux qu'on écrive Mort au combat. S'il reste quelqu'un pour payer la facture."
Par ailleurs - et c'est une qualité qui a toujours fait de lui un élément important des groupes plus ou moins honnêtes desquels il fut membre - Sage n'est pas arrogant, ni fier à l'extrême. Bien sûr, il n'acceptera pas d'être réduit à un moins que rien... mais il ne dédaigne pas pour autant le "sale boulot", encore plus après l'apocalypse zombie.
Alors pour une tâche que personne d'autre ne voudra faire... Better Call Sage !
Un petit mètre quatre-vingt dix pour 94 kilogrammes, Sage possède un physique qui par lui-même impose le respect. Cependant, il ne faut pas se méprendre : ce n'est pas un grand sportif. A vrai dire, sa carrure, il la tient avant tout de son père, qui lui a transmis de larges épaules, mais aussi un ventre qui a tendance, avec l'âge, à se montrer un peu bedonnant. De corps, et malgré la quarantaine passée, Sage demeure néanmoins un bel homme. Nombre de filles sont passés outre son fâcheux amour de la moustache pour venir se cacher entre ses puissants bras.
Enfin, ça, c'était avant. Jeunesse lointaine et quasi oubliée. Durant l'apocalypse, Sage a su conserver sa carrure (avec une dizaine de kilos en moins, cependant) mais son visage a été marqué au fer rouge des angoisses du survivant. Constamment cernés, ses yeux arborent une lueur inquiétante en toute situation, lui donnant l'air de toujours préparer un mauvais coup... Même si au final, il est plus perdu qu'autre chose.
Concernant l'équipement, Sage a tendance à être suréquipé pour ses expéditions. Pas autant en terme d'armement que de vêtements. Car oui, il porte plusieurs couches de vêtements, autant que faire se peut. Un long manteau en cuir, un pull en dessous, des gants, des bottes hautes... Il est très rare qu'un morceau de peau autre que le visage voit la lumière du jour. Et pour cause : la vie de Sage a déjà été sauvée par un manteau en cuir étonnamment robuste, qui avait résisté - bien que quasiment cédé - à une morsure de Cadavre.
Niveau arsenal, Sage est archaïque :
Une batte de baseball en métal qu'il gardait constamment dans son coffre de voiture avant même l'Apocalypse. A cela s'ajoute un Colt SAA .45 de deuxième génération ; revolver à simple action relativement ancien, dernier souvenir du père de Sage qui l'avait remporté lors d'une partie de poker de haute volée.
Pour finir, un couteau de combat légèrement rouillé "emprunté" à un survivant au cours de l'année 2017.
De quoi survivre face aux Morts... mais face aux fusils d'assaut d'autres survivants, c'est une autre paire de manches.
tulips are black.
You’d look great
with a knife in your back
Bye Texas.
Hello Washington.
Délinquant, parieur, Sage n'avait rien de sage. Pour autant, son enfance avait bien commencé : né à l’hôpital de Houston TX en ’86, un père aimant, une mère aimante, une maison, un chien...
Mais tout cela partit en sucettes le jour où son papa - un addict du poker fréquentant certains cercles peu recommandables - fut tabassé à mort faute d'avoir pu rembourser ses dettes. Il avait alors 6 ans. Encore trop jeune pour comprendre la disparition de son père autrement que par « l’absence de sa présence », il ne fut pas autant affecté que l’on aurait pu l’imaginer. Néanmoins, l’absence de son père allait s’avérer comme le véritable poison de son existence – bien que les symptômes mirent du temps à apparaître…
En bref, et en plein milieu d’une immense ville, une mère se retrouvait totalement seule avec à sa charge, un enfant, et sur ses épaules, le poids du chagrin.
Et comme la loi des séries n’est pas qu’un mythe, les dettes du père revinrent à la charge de sa femme. 50 plaques. Rien que ça. Avec un gamin sur les bras et un boulot de serveuse, il était impossible pour la mère de rembourser sa dette. Alors elle prit la décision de fuir, laissant toute une vie derrière elle pour le bien de son gamin.
L’été 1992, en diagonal du Texas jusqu'à l'état de Washington, elle y rejoignit sa sœur, et n'entendit plus parler des événements de la côte Est. Cette escapade ne fut pas simple ; par la force des choses, la mère de Sage venait de priver son fils du peu de stabilité qu’il lui restait. Quand arriva l’âge du bambou excité, ce fut tristement logique que Sage sombre peu à peu dans une sombre phase de remise en question et de questionnements, aux manifestations parfois violentes…
L'adolescence de Sage fut donc particulièrement chaotique. Au delà-même des conneries de l'ado de base, il prit petit à petit le même chemin que son père, bien que le sien déboucha sur le Blackjack. D’abord avec des potes peu recommandables dans de petites soirées, puis dans les casinos de Seattle… Autant dire que le parcours scolaire passa vite au deuxième plan. Non pas que Sage ait déjà été bon élève, mais il avait au moins le mérite d’être plus calme en école primaire. Hormones, névroses et petits délits composèrent donc la majeure partie de l’adolescence de Sage. Et bien que l’aspect hormones tendit vers le déclin les années passant, l’aspect névroses lui ne tendait qu’à croître.
Malheureusement, sa mère ne découvrit que bien plus tard sa triste descente dans l'addiction. Sans doute car, pendant de nombreuses années, par chance ou autre chose, il ne perdit pas d'argent ; bien au contraire.
En 2006, pour ses 20 ans, et grâce aux gains de blackjack, Sage quitta le résidentiel de Valley Springs pour acheter un petit appartement en centre-ville. Loin du regard maternel, il entra dans une réelle période de conneries et de débauche : ses potes arrivaient sobres et repartaient ivres, souvent accompagnés de quelques filles légèrement vêtues. La musique battait son plein six jours sur sept, et il n’était pas rare de retrouver un billet de 20 dollars sous le canapé le matin venu. Un ou plusieurs en fait ; quand la partie de la veille s’était montrée endiablée.
En dehors de ce quotidien là, Sage exerçait à temps partiel un boulot d’aide à domicile pour des proches de sa tante. Une façade plus qu’autre chose : il gagnait une misère, et ne mettait que peu de cœur à l’ouvrage. Jeune et con qu’il était, il ne voyait pas plus loin que « demain » ou « le weekend prochain au casino».
Quand vint l’âge des 30 ans, Sage participa un peu malgré lui à des partis de haute volée avec certains mafieux de la communauté asiatique. A son propre étonnement, il perdit, encore et encore, le peu d'argent qu'il avait auparavant remporté. Puis il s'endetta, comme son père avant lui. Néanmoins, son destin ne fut pas le même.
Quand les premières poussières de l'Apocalypse commencèrent à souiller le monde, Sage venait tout juste de sortir de la prison d’Etat de Washington. Là où son père avait payé ses erreurs dans le sang ; lui, les avait payées dans la justice américaine. Sans doute la mafia asiatique fonctionnait elle différemment que les caïds de la côte Est ; quoiqu'il en soit, il fut condamné à deux ans de prison ferme pour agression sexuelle. Un "set up" comme on dit dans le domaine, piège insidieux qui vit une conquête d'un soir se muer en victime de viol. Evidemment, il ne s'agissait pas d'un viol : tout ceci n'était qu'une scène de théâtre savamment jouée par la demoiselle au service des bridés.
Pendant les premiers jours derrière les barreaux, Sage se demanda pourquoi il n’avait pas subi le même sort que son paternelle. La réponse arriva d’elle-même : il était un pion. Car si l’objectif d’un truand est de ne jamais finir en taule ; il est tout aussi utile de posséder des hommes à l’intérieur des murs maudits. Pour s’assurer que certaines bouches restent bien fermées. Pendant deux ans il dut donc jouer le rôle de gros bras pour le compte de la mafia ; un service qui une fois rendu verrait ses dettes disparaître. Inutile de dire qu’on ne propose pas de sortie prématurée pour bonne conduite au trentenaire…
Quand il sortit du pénitencier, Sage eut immédiatement pour réflexe de rejoindre sa mère à Valley Springs, dans son modeste appartement. Aucun accueil chaleureux ne l'attendait néanmoins. Sa mère avait changé, pour le pire.
Les erreurs combinées de son mari, puis de son fils, l'avaient amené progressivement vers un état de dépression puis de psychose qui, par manque de moyens financiers, ne furent pas traités, ni signalés.
En vérité, la mère de Sage avait concentré l'intégralité de ses névroses sur la diabolisation de la population asiatique. Un racisme naissant, apparent uniquement dans ce maudit appartement.
"Tu verras Sage, ils vont nous envahir, nous exploiter, nous affamer. Chinois, japonais... ils vont venir, je le sais, je le sens... Il faut nous préparer"
Et effectivement, aussi stupide fut cette angoisse qui animait tout l'être de la femme vieillissante, elle s'était préparée. Pendant deux ans, la mère de Sage avait sombré dans la paranoïa et le survivalisme.
Certes, Sage était perdu, mais il avait les pieds sur Terre : il voyait bien que sa mère était devenue folle. Mais il renonça d'emblée à l'abandonner, pour au contraire s'occuper d'elle de la seule façon dont il disposait... à savoir : aller dans son sens. Alors il l'écouta déblatérer ses stratégies de survie, de la nourriture aux premiers secours en passant par le maniement d'une arme à feu...
Sage ne prêtait attention à tout cela que pour une seule raison : prendre soin de sa mère, et surtout, la surveiller.
Ses vacances forcées en prison avaient été suffisamment difficiles pour lui, à tel point qu'il voulait tout faire pour empêcher sa mère de finir là-bas.
Les jours s’enchaînaient ainsi dans un climat de paranoïa et de fausse survie.
Fausse, ou presque, car quand le monde commença à partir en miettes ; Sage était prêt malgré lui. Cloîtrés à Valley Springs, mère et fils assistèrent bien malgré eux à l'inquiétude, au doute, puis à la panique. L'immeuble se désertait au fil des jours, les parkings se vidaient au même titre que les stations d'essence...
Naturellement, Sage accompagna cet effet de masse, convaincu que la panique régnante à Seattle ne tarderait pas à consumer Renton. Embarquant le strict nécessaire, au volant de la voiture maternelle, il voulut – aussi paradoxal que cela puisse paraître étant donné son histoire – repartir à l’Est, le plus loin possible de la civilisation, des gens, et de cette menace virale dont tout le monde fuit. Ils n’allèrent cependant pas très loin : la route 169 était déjà engorgée à hauteur de Maple Valley… plusieurs accidents avaient bloqué totalement la circulation.
C’est durant cet embouteillage que Sage assista véritablement au début de l’apocalypse : les gens se bousculaient et se violentaient par peur d’une mort en marche. Plus loin sur la route, les gaz d’échappement s’élevaient dans le ciel, accompagnant les cris d’effroi des femmes et des enfants.
Dans les embouteillages, on évoquait alors ces hommes pris sans raison par une folie sanguinaire, qui déambulaient avec cette démarche morbide et dont les mâchoires n’existaient que pour dévorer chair et sang. D’abord perplexe, Sage trouva un semblant de vérité – et de peur – dans le visage déconfit des citadins qui cherchaient désespérément à rejoindre les campagnes. Conscient que la menace pour sa survie et celle de sa mère résidait autant dans le virus que dans les foules imprévisibles en quête d’échappatoire, il prit la décision d’aller à contre-courant. Avec beaucoup de difficulté, il fit demi-tour, et regagna Valley Springs. Quand ils arrivèrent, le vent du chaos soufflait déjà sur le quartier… Le silence était maître, et dans les rues, plus un chat ne subsistait.
Se retrancher et non pas fuir : mère et fils s'organisèrent avec une aisance telle que Sage pensa, paradoxalement, que la psychose de sa mère était une bénédiction cachée. Alors que lui s'affairait à barricader toutes les entrées de leur immeuble, usant de meubles et autres objets lourds, sa mère elle s'occupa du pillage des autres appartements vides. Bien entendu, il ne restait que peu de denrées ; ce qui avait été oublié ou volontairement laissé par les autres résidents, faute de temps ou de place dans les sacs.
Cependant, leur immeuble n’était pas totalement vide. Et quand la mère de Sage eut le malheur de fouiller un appartement encore habité, l’occupante se montra particulièrement hostile. Fort heureusement, il s’agissait d’une grand-mère de 75 balais. Malgré tout, la cohue que cette bagarre provoqua parvint aux oreilles de Sage qui s’empressa de monter les marches de l’immeuble 4 par 4. Il n’arriva que trop tard : un coup de feu retentit dans le quartier, et la voisine s’écroula dans son propre sang.
« Je n’avais pas le choix » disait sa mère « C’était elle ou moi »… Pour la première fois, Sage ressentit une peur intime pour ce qu’était devenu sa tendre maman – aujourd’hui dame psychotique recouverte de sang, un revolver à la main. Une meurtrière. Son regard inspirait l’effroi. Malgré tout, Sage l’ordonna de regagner leur appartement ; il allait s’occuper lui-même de vider le logement de la défunte. C’est à cette tâche qu’il s’attela, pendant une bonne heure.
Plusieurs fois au cours de ce laps de temps, il crut entendre de légers grognements provenant du corps encore tiède de la septuagénaire. Il mit ça d’abord sur le compte de la fatigue, puis sur d’éventuels réflexes post-mortem. Mais quand il vit explicitement la main de la vieille femme griffer le sol à s’en casser les ongles ; il sut d’emblée que la source du Chaos se trouvait là, juste à ses pieds.
Pris de panique, il saisit la poêle qui se trouvait dans l'évier et recula doucement… Il ne rêvait pas… la défunte revivait, et se relevait, petit à petit. D’abord rampante, elle passa en position assise. Puis tout s’accéléra ; elle se releva malgré la blessure par balle et redoubla d’effort pour atteindre Sage. Ni une ni deux, ce dernier lui asséna un énorme coup de poêle à la tête, la faisant dégager sur le côté et permettant au trentenaire de compléter ce premier choc par de nombreux autres. Sa force d’ours se concentra sur le crâne de la réanimée, qui croula sous la violence non sans offrir une résilience purement surhumaine…Au bout d’une dizaine de coups, ce qui fut cadavre sembla redevenir cadavre… Mort, inanimé… Le crâne fêlé.
Sage avait donné toute son énergie, toute son adrénaline pour exterminer ce Mal… ce Mal qui allait bientôt, d’après les rumeurs, débarquer telle une déferlante morbide pour éradiquer le monde des Hommes. Il venait d’éliminer un Réanimé. Et il en restait des millions…
De retour à l’appartement, il s’éclipsa sans attendre dans la salle de bain. Couvert de sang et de cartilage, il se frotta comme si sa vie en dépendait. Son visage était teinté de désespoir, et de rage.
Quelques semaines plus tard, quand l'automne 2015 fut entamé, la famille Roberts bénéficiait d'un confort et d'une sécurité relatifs... Les ressources récoltées à priori suffisante pour l'hiver, le quartier désormais peuplé de silhouettes titubantes, de même nature que celle qu’avait affrontée Sage ; mère et fils prirent donc le parti d’attendre et de ne pas sortir. Attendre de l’aide, ou à défaut, attendre de ne plus avoir le choix.
L'hiver arriva doucement, et fut effectivement rude, rendant au statut de fantasme ce qui autrefois était considéré comme "basse température".
Mère et fils persistèrent cependant, leur survie garantie par la précaution des mois précédents et leur retranchement dans leur immeuble.
L'arrivée du printemps marqua au fer rouge leur quotidien. Des hordes entières de morts venues de la mégapole avaient traversé Valley Springs ; laissant derrière elles d’impressionnantes meutes, là où quelques mois auparavant ne se promenaient que quelques cadavres esseulés.
Et, malheureusement, les ressources allaient sur le déclin... Il fallut sortir, affronter les morts. Se cacher n'était plus une option...
De là commença la véritable survie. Petit à petit, Sage en vint à considérer les Morts comme les premiers et derniers vrais prédateurs de l'espèce humaine...
Son esprit malicieux redoubla donc d'efforts pour trouver milles et unes techniques non pas d'affrontement, mais de distraction, afin de pouvoir traverser au besoin les hordes de Marcheurs morbides... Pour se faire, il prit en janvier 2017 le risque inconsidéré de capturer un Mort. Batte de baseball et chaînes, il attendit qu’un des Morts s’isole assez pour l’assaillir. Il commença d’abord par lui briser les jambes, puis les bras. Voyant que même ses terribles assauts ne semblaient pas affecter le Réanimé, il poursuivit dans son opération et l’enchaîna, pour le trainer jusqu’à son immeuble.
De là, un appartement vide servit d’hébergement au cadavre ambulant. Sage put ainsi mener beaucoup d’observations, et déduire à terme que les Morts réagissaient autant au son qu’à l’odeur. Et que leur point léthal – car c’était la seule partie que la batte n’avait pas écrabouillée – était la boîte crânienne.
Fort de connaissances et de pratique, Sage devenait peu à peu un véritable Survivant. Et à vrai dire, il se devait de l'être, car l'état de santé de sa mère frôlait le catastrophique. Elle mourait à petit feu, et lui ne pouvait rien faire, faute de médicaments. Alors il risqua sa vie, au moins pour la nourrir au maximum, dans l'infime espoir que quelques nutriments en plus relancent la machine...
Ce ne fut pas le cas. A l'aube de 2018, et malgré une expédition risquée bien que fructueuse dans la pharmacie locale, Valley Springs n'hébergeait plus qu'une âme. Perdue, triste, mais belle et bien vivante. Sage ne traîna pas pour enterrer sa mère - après lui avoir, à contre-cœur, perforé la boite crânienne.
Seul, la survie de Sage ne s'en trouva pas pour autant plus difficile. Endurci par la perte de sa génitrice, il trouva toujours un moyen d'échapper au couperet de la Mort. Néanmoins, il devait pousser ses expéditions de plus en plus loin, à la recherche de vivres. Pour sûr son corps portait les séquelles de la faim, du chagrin, et de quelques Pêchés qui s'accumulaient. Voler les pourtant rares autres survivants était devenu comme une banalité pour lui, d’autant plus depuis la mort de sa mère. Pour Sage, plus aucune règle ne valait la peine d’être suivie ou respectée : même s'il savait que partout dans l'état de Washington s'étaient formés des groupuscules face auxquels il n'aurait aucune chance en cas de confrontation...
Les coups de feu et explosions qui surgirent à Renton confirmèrent cet état de fait. La Guerre entre les Vivants était encore plus violente que l'Apocalypse même...
Et face à l'absence d'autres solutions, plutôt que de fuir le conflit, Sage s'en approcha. Et tenta, autant que faire se peut, de suivre la trace des factions qui y avaient participé...
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Peter Blomquist • <bott>Sage Roberts</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Sage
≡ recensement du nom. (nom utilisé uniquement)- Code:
• Roberts
≡ recensement du métier. - Code:
• Ancien délinquant
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Re: Sage Roberts
Jeu 15 Nov 2018 - 17:24
Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :
1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours . Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.
2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.
3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.
4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers , il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.
5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.
6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.
Bonne rédaction !
Bonne rédaction !
Bienvenue officiellement!
Bonne rédaction à toi et si tu as d'autres questions, n'hésite pas
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Re: Sage Roberts
Jeu 15 Nov 2018 - 17:49
Bienvenuuue !
Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
- Connor G. Shepard
Expendables | Leader
Administratrice
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Re: Sage Roberts
Jeu 15 Nov 2018 - 18:15
Et donc bienvenue officiellement Bon courage pour ta rédaction !
- Invité
- Invité
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Re: Sage Roberts
Jeu 15 Nov 2018 - 18:16
Bienvenue officiellement !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
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