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Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 18:46


Liam  Strait
32 ans Américaine Agriculteur Haven

i've got a war in my mind


Expliquez ici le caractère actuel de votre personnage.

Parler de mon caractère ? Putain c'est vraiment obligé ? Bon ba qu'es que vous voulez que je vous dise ? Je suis un mec simple c'est tout. Ok je suis peut-être un tout petit peu impulsif. Je sais c'est un trait de caractère qui peut foutre gravement la merde mais j'y peux rien, je suis comme ça. Je fonctionne à l'instinct. Les plans, la réflexion et toutes ces conneries d'intello c'est pas pour moi. En plus j'ai pas la patience pour élaborer des stratégie, en faite j'ai pas de patience tout court. Je vous déconseille de me faire attendre si j'ai pas de clope sur moi. Pour pas arranger ça je suis un mec au sang chaud. En claire, j'adore me battre. Avant je me battais contre des poivrots, aujourd'hui je passe ma "fougue" sur ces enfoirés de cadavre. Ouais c'est vrais que parfois ça m'éclate de les défoncer. Je vous rassure je suis pas un putain de psychopathe. Certains gardent pieds en se fixant des buts, des objectifs, moi c'est de ne rien prendre au sérieux qui me réussit. J'ai toujours eu ce côté puéril et grand gamin et je suis assez fier de pas l'avoir perdu malgré toute cette merde. Faut dire que je reste curieux comme un gosse de dix ans. Que se soit sur les derniers potins entre différent membre du camp ou pour voir ce qu'il y a derrière un mur ou une porte je suis toujours partant. Pour finir sur les"bon" aspects de ma charmante personnalité, il faut aussi savoir que je ne suis pas quelqu'un de très instruit. La conversation ne volera jamais très haut avec moi, sans parler de mes manières et de langage très imagé.  Je vous rassure j'ai quand même quelques qualités.  D'abord j'ai un optimisme à toute épreuve. Je fais partie de ces imbéciles heureux qui pensent que tout fini toujours par s’arranger. Malgré toutes les merdes, et tout les fils de p... que j'ai pu croiser, cet optimisme n'a jamais été entamé. Ensuite, mine de rien je suis quelqu'un de très sociable. Du genre rentre dedans, je me lie facilement d'amitié avec autrui, et j'hésite jamais à me mettre en danger pour eux. En faite j'hésite jamais à porter secours à un autre être humain. Ouais je suis un grand naïf, je reste persuadé qu'il y a plus de gens bien que d'enfoiré dans ce bas monde. C'est sans doute à cause de ça que je ferrais jamais un bon chef. Cependant faut pas me prendre pour un hippie tout pacifiste, j'ai déjà tué et j'hésiterai pas à le refaire si la vie d'un de mes compagnons ou la mienne est menacée. Par ailleurs je suis aussi l'un des pires menteurs qui soit encore vivant, du coup j'ai pour habitude de dire la vérité. Honnêtement j'adorai pouvoir mentir avec autant de facilité que certaines personnes, mais j'ai un nombre incalculable de tic qui se manifeste sur mon visage quand je mens. Du coup pour éviter de passer pour un crétin je suis devenu super franc. Enfin pour finir je dirais que mon sens de l'humour laisse à désirer.


and blood on my hands


Expliquez ici les caractéristiques physiques de votre personnage..

Issu d'une longue lignée de fermier et d'éleveur, j'ai hérité de la robustesse de mes ancêtres. Un mètre-quatre-vingt-huit  pour 86 kg, j'ai un corps fait pour le boulot manuel, pour encaisser les coups et l'alcool. Physiquement j'ai pas trop bougé depuis le début du bordel. J'ai dû perdre trois ou quatre kilos à tout casser. Que dire ensuite ? Mes yeux sont bleus et mes cheveux châtain claire. De plus une odeur de tabac froid me suis continuellement, du moins c'est ce qu'on m'a fait remarquer,. Moi ça fait bien longtemps que je sens plus l'odeur de la cigarette. Bon ok c'est bon j'ai compris je vais enfin vous parler de ce qui saute aux yeux quand on me voit. Tout d'abord y a la barbe. Elle ne date pas de l'apocalypse, elle était là bien avant. D'après ce que j'en n'ai compris ça serait un héritage familiale du côté de ma mère... Avant j'allais la faire tailler régulièrement, mais aujourd'hui la nature à repris ses droits. Quand elle devient trop longue et qu'elle commence à m'énerver je lui fais sa fête à grand coup de couteau. Le résultat laisse souvent à désirer. Ensuite viens mes tatouages. Alors pour faire simple mes bras, mon torse et mon dos en son entièrement recouvert. Pour la plupart ils étaient là bien avant tout ce merdier. Certains ont une signification précise, d'autre sont des erreurs de jeunesse et enfin certains sont purement décoratifs. Cependant trois d'entre eux datent d'après le bazar. Ils sont carrément plus petits et pourtant c'est ceux aux quels je tiens le plus.  

Pour les fringues, ba disons qu'à la ferme j'avais toujours privilégié l'utile au style. Débardeur, anciennement blanc, jean, une solide paire de chaussure de sécurité en cuir, bien plus confortable que ce qu'on l'on pourrait croire, chemise bien sûr, bonnet ou casquette selon la saison, un poncho pour les fortes pluies et bien sûr une lourde et chaude veste à carreaux doublé en vrais laine de mouton. Elle m'a sauvé des hivers rudes de mon Colorado natal. Quand on bosse toute l'année dehors on se doit d'avoir un dressing pour toute les péripéties, même si j'avoue j'avais pas prévu le coup des cadavres ambulants. Pour ce qui est de l'équipement, j'ai un sac de voyage, un lourd duvet pour le camping en plein air, cinq briquets, un sac banane qui renforce le cliché du redneck mais qui est super pratique au final pour stocker les munitions, une grande gourde et une lampe torche. Par ailleurs j'ai aussi une petite flasque depuis trop longtemps vide, un harmonica qui commence à sonner faux et surtout j'ai tout un stock de graine. Plan de tomate, maïs, blé, salade et surtout les plus importantes d'entre toutes de l'orge et le seigle, deux éléments indispensable pour la création du whisky... J'ai l'espoir de trouver un jour un refuge suffisamment sûr pour brasser à nouveau cette petite merveille.

L'arsenal ! Voilà la partie qui me plait de le plus. Là je suis obligé de vous parler de ma famille et de son rapport aux armes à feu. Ma famille à construit cette ferme à l'époque de la conquête de l'ouest et elle adore rappeler qu'ils ont dû se battre contre le monde entier pour maintenir cet endroit debout. Personnellement je me suis jamais intéressé à l'histoire, tout ce que je sais c'est que chez nous nous avions le second amendement encadré au dessus de la porte d'entrer, qu'un membre de la famille est mort dans chacune des guerres qu'à connu ce pays, que j'ai appris à tirer sur les piafs en même temps que marcher, qu'on est tous membre de la NRA, que le magazine des chiottes s'appelait " armes et munitions" et que les gens étaient mal à l'aise quand je répondais à la question "combien d'arme avions nous dans la ferme ?". Bref j'ai toujours adoré les flingues. Quand je suis partie j'ai laissé les plus gros flingues à ma famille. J'ai embarqué avec une carabine de chasse équipée d'une lunette, très bonne alternative à la jumelle et un colt python, cadeaux d'anniversaire de mes 21 ans. Ce petit bijou, équipé d'un canon un plus long que la moyenne, m'a sauvé la vie plus d'une fois. Côté arme blanche, un couteau de survie et une hachette sont à signaler. L'ironie dans tout ça c'est que finalement je suis pas plus armé que lorsque je partais faire du camping dans les rocheuses en famille.



a storm is coming


Expliquez ici l'histoire de votre personnage avant l'épidémie.

Autant parler du passé en évoquant les petits plaisirs du quotidien, comme un steak saignant, la bière, le whisky, les cuites, les cellules de dégrisement, tirer sans se soucier des munitions, les virées en bécane, les bagarres dans les bars, les maris jaloux etc.. ça me dérange pas, mais parler de moi ? De mon histoire ? Je suis pas fan. Je suis un simple fermier, ma vie n'a rien d'extraordinaire. Bon d'accord je vais quand même le faire. Donc je suis né le 15 avril 1986 dans les environs de Denver. Je viens du Colorado, dans les grandes plaines à environs 300 bornes du Nebraska. Un coin paumé où des kilomètres de champs de blé d'hiver nous séparent des montagnes. Très loin du décors bucoliques des parcs nationaux situés dans l’État, la vie y est simple mais dur. On bosse une bonne heure avant le levé du soleil et on arrête deux heures après son couché. On se traine alors jusqu'à notre lit ou jusqu'au bar le plus proche et la même chose recommence le lendemain. Les plaisirs sont aussi modeste que la paye, consistant alors bien souvent à boire, aller au strip-club, regarder les matchs de la NFL ou à chasser. Les plus motivés roulent jusqu'à Denver pour profiter des joies de la ville. C'est dans ce monde que j'ai grandi et vécu. Ainé d'une famille de fermier ancrée dans la région depuis les premiers pas de l'homme blanc dans cette partie du pays, j'étais visiblement bien parti pour reprendre la suite familiale. J'étais clairement pas fais pour les cours. Rester assis à écouter quelqu'un me parler pendant des heures c'était pas possible. J'arrive déjà pas le faire dans le cadre d'un rencart alors face à un prof qui essaye de m'instruire vous pouvez imaginer le carnage. Et puis il y avais aussi le faite que j'adorai me battre. J'ai jamais eu besoin de beaucoup de raison pour me foutre sur la gueule. C'était plus fort que moi, j'adorai prendre et donner des coups. Heureusement pour moi le football est arrivé juste à temps pour me canaliser. Dès mon entré au lycée j'ai rejoint l'équipe de l'établissement au poste de running back. Sans me vanter j'étais loin d'être mauvais, j'ai même faillit décrocher une bourse pour me tirer de ce bled. Malheureusement pour moi mon dossier scolaire me ferma toute les portes universitaire. Mon frère a rapidement suivit mes pas, quand à ma sœur, la petite dernière, elle a eu plus de chance et a réussit à se tirer à l'université. Pour le coup elle était la première Strait à sortir du l'état pour une autre raison que la guerre ou un voyage de noce. D'ailleurs c'était aussi la première à voter démocrate, ce qui à faillit causer une attaque à notre paternel.

J'avais 18 ans quand je suis sorti du lycée, sans diplôme évidement. Es que j'aurais voulu me tirer de cet endroit ? Sans doute, de toute façon c'était trop tard. Et puis au final j'aimais bien ma terre natal. Aussi loin que je me rappelle j'avais toujours été obligé de donner un coup de main à la ferme. Mon père avait de nombreux défauts. Il était convaincu que le sel faisait partie des légumes, que les démocrates étaient le mal incarné, que le réchauffement climatique était un complot du gouvernement ou encore que la seule bonne façon de faire les choses était la sienne. Cependant c'était le meilleur agriculteur que j'avais jamais vu. Il pouvait d'un simple coup d’œil savoir quel plan allait être pourris, à quel moment exact planter pour avoir le meilleur rendement, réparer un tracteur, chasser les nuisibles etc. Son savoir il me l'a transmis au fil des années, même si soyons claire ça n'a pas été une partie de plaisir. Au final j'aurais bossé 11 années pour lui. Enfin un jour j'ai quand même eu le droit à un demi-sourire, ce qui n'était pas arrivé depuis que ma sœur lui avait annoncé qu'elle quittait la maison pour l'université et pas pour la caravane de son petit ami. Dès l'âge 19 ans, pour me faire un plus d'argent, j'allais bosser dans les ranchs avoisinant. Là-bas j'appris à monter à cheval et plein de petites bricoles comme marquer le bétail ou entretenir les clôtures. Mais mon véritable petit bonus venait de mon petit passe temps beaucoup moins légal. Dans la famille on n'a toujours eu un petit penchant pour l'alcool. Dès notre adolescence, notre mère avait déjà pris l'habitude de mettre toutes les bouteilles de la maison sous clé pour éviter qu'on tape dedans mon frère et moi. C'est vous dire comment on a été ravis de savoir que la famille possédait une vieille cabane de distillerie dans les rocheuses. Dès que je fus en âge de conduire mon frère et moi nous multiplièrent les allés et retour pour produire notre propre whisky et le revendre sous le manteau. C'était pas une grosse affaire mais ça suffisait amplement à gagner de quoi se faire des petits plaisirs. Pour vous dire je me suis même découvert un certain talent dans l'art de distillerie. Si je peux faire de la gnôle avec à peu près n'importe quel légume ou plante, ma véritable fierté était d'arriver à tirer un whisky plus que potable avec ces installations du siècle dernier. Côté cœur c'était la roue libre total. J'étais peut-être du genre à m'enterrer dans ma terre natal mais certainement pas dans une relation. J'étais passé maitre dans l'art d'échapper aux copains ou maris jaloux. Un moment il y a bien eu Molly la serveuse d'un bar. On s'éclatait bien mais elle voulait des gosses et j'étais clairement pas près à l'époque. Putain qu'es que j'ai eu raison au final.
  .

on the highway to hell


Expliquez ici l'histoire de votre personnage depuis l'épidémie.

Je me sens toujours très con quand j'évoque le début de ce merdier. Déjà il faut savoir qu'on était absolument pas coupé du monde. Certes la ferme était entourée de gigantesque champs, et c'était pareil pour le voisinage, mais il n'empêche qu'on avait quand même la télé et des smartphones. Non le problème venait surtout des membres de la famille. D'un côté il y avait mon paternel, qui, grand adepte des théories du complot, ne se fiait à aucun média d'aucune sorte si ce n'est le vieux journal des environs. Ensuite il y avait mon frère et moi. Deux imbéciles heureux qui passaient le plus claire de leurs temps à bosser, picoler et faire les cons. La télé familiale était automatiquement réglée sur la chaine sportive et nos smartphone nous servait plus à chopper sur tinder qu'à mater les infos. Heureusement pour nous il restait ma mère et ma sœur. Ma mère se tenait au faite de l’actualité et échangeait de nombreux messages avec ma sœur. Celle-ci se trouvait à Denver chez une amie quand le bordel commença. C'est elle qui avertit ma mère mi-octobre de la présence de militaire dans la ville, des barrages et des zones de quarantaine. Finalement il y eu cette annonce du président en personne. Pour le coup même nous nous n'avions pas pu passer à côté. Ma sœur rassura tout le monde en expliquant qu'elle était hors de danger et qu'elle se dirigeait vers un camp de réfugié. De notre côté, fidèle à la tradition familiale mon père commença à sortir le stock d'arme et nous envoya mon frère et moi chercher toutes les conserves possible au magasin le plus proche. Encore à ce moment là je ne prenais pas cette affaire au sérieux. Faut dire que j'avais encore en tête le récit de mon père sur sa jeunesse et de la fois où le grand papi, persuadé que les communistes allaient débarquer avait amené toute la petite famille se réfugier dans les montagnes. Malheureusement ce coup-ci il avait raison.

Ma famille reçut un dernier appel de ma sœur disant qu'elle s'était barrée avec sa pote et qu'elle était en route pour nous rejoindre. Les problèmes arrivèrent peu à peu. Les magasins étaient vides et on voyait de plus en plus de réfugié dans les alentours. Le 2 novembre 2015 c'est la date à laquelle je rencontrais mon premier connard nécrosé. Je piquais tranquillement une sieste sur une botte de foin quand un cris perça mes oreilles. Une voix féminine appelait à l'aide non loin. J’accourus sans réfléchir et je vis une femme agenouillée faisant un massage cardiaque à une vieille dame pendant qu'un homme les regardait complétement tétanisé par les événements. La vieille avait dû avoir une attaque ou un truc dans le genre et le couple tentait vainement de la faire revenir à elle. Il était bien sûr impossible de joindre la moindre autorité ou secours ici au milieu de nul part. Leur voiture était arrêtée sur le bas côté de la route, sans doute s'étaient-ils arrêtés pour se dégourdir un peu les jambes. Une dizaines de minutes plus tard il fallut se rendre à l'évidence elle était morte. Je me proposai alors de les conduire à la ferme pour qu'ils se remettent et de revenir avec ce qu'il faut pour envelopper le corps et l'amener en ville. Il me fallut pas longtemps pour les déposer à la ferme. Par contre pour expliquer le bordel au reste de la famille ce fut pas la même. Finalement j'arrivai à convaincre mon frère de venir m'aider avec la vieille. On enroula le corps dans un drap et on le chargea à l'arrière du pick-up. Il fallait un peu plus d'une heure de trajet pour rejoindre la ville la plus proche mais cela suffit pour que cette saloperie se ranime. J'ai pilé comme une brute pensant au départ que vieille était revenue à elle. Après tout j'étais pas médecin, c'était peut-être possible. On sauta hors du camion et on s'approcha prudemment du drap. On le tira chacun d'un côté et l'horreur se dévoila. Cette vieille bique était bien vivante, des yeux sans expression et nous répondait uniquement en grognant. La seconde d'après elle se jeta sur moi et essaya de me mordre. Mon frère vint à ma rescousse et m'aida à la dégager. On essaya plusieurs fois de la raisonner, de la repousser mais rien n'y faisait. Elle revenait inlassablement à la charge. Après quelques efforts on finit par réussir à la maitriser et à la ligoter avec le drap. On chargea alors cette saloperie et on revint en direction de la ferme en espérant que la vue de sa famille la ferait revenir à elle. Mon cul oui, la femme s'approcha d'elle et la vieille la mordit à pleine dents. Il en fallait pas plus pour que mon vieux ramène la carabine et lui envoi un pruneau en plein bide. Encore une fois ça ne stoppa pas la charogne. Il fallut une balle en pleine tronche pour finalement venir à bout de cette merde.

Je vous passe l'épisode où la femme succombe à la fièvre, reviens à la vie et bouffe son mari et qu'il revient à son tour à la vie. Bref on n'a très vite compris que les médias déconnaient pas. On barricada la maison et on attendit guettant le moindre signe des secours. Mi-Novembre ma sœur finit par nous rejoindre avec d'autres réfugiés. Elle avait survécu à l'océan de merde qui s'était abattu sur Denver. Elle nous raconta en détail ce qu'elle avait vu et à qui on devait faire face. Les morts revenaient à la vie. Une morsure et on devenait comme eux. On passa l'hiver à la ferme. Les champs étant trop grand à garder nous en abandonnèrent une grande partie. La nourriture ne manquait pas et avions assez d’essence pour faire des aller et retour jusqu'au ruisseau. Notre petit groupe accueillit d'autres survivants au grand dam de mon père qui ne voyait pas d'un bon œil autant d'étranger sur sa propriété. L'hiver fut rude, enfin surtout pour tout ces citadins pas habitués au boulot en plein air. Cependant le pire pour nous fut le printemps. Jusqu'à présent nous avions eu à faire qu'à quelques unes de ces saloperies. Mais une fois le dégèle finit, se fut des milliers de ces enfoirés qui traversèrent le comté. Durant l'été 2016 on améliora nos défenses. On renforça les clôtures déjà présentes, doubla les tours de garde, et grâce aux carcasses des animaux que l'on chassait dans les environs, nous avons pu détourner le gros de la horde de la ferme. Malgré tout, plusieurs pertes furent à déplorer parmi les nôtres. Mais globalement ont réussis à tenir bon.

Tout le monde finit par comprendre que les secours ne viendraient jamais. La survie était désormais la priorité de tous. Et c'est à ce moment que des petits enfoirés pointèrent le bout de leurs nez. Jusqu'à présent je ne me méfiais que des morts. Leur nombre posait problème mais on arrivait à s'en sortir jusqu'à maintenant. Puis l'hiver 2017 arriva et avec un lui un groupe d'une dizaine de survivant. Au début je ne me méfiai pas et je les conduisis naïvement jusqu'à la ferme, chose que j'avais déjà fait des tas de fois pour d'autres. A peine arrivé une dispute éclata entre un membre de leur groupe et l'un des nôtres. Les poings laissèrent rapidement place aux couteaux et l'instant d'après aux coups de feu. L'échange dura plusieurs minutes et le boucan rameta tous les cadavres des environs. Mon père perdit la vie au cours de l'affrontement. En une demi heure nous avions perdu ce que nos ancêtres avaient construit et protégé depuis plus de deux siècles. On a fuit pendant deux jours avant de finalement se poser à 100 bornes au nord de Denver. Autant vous dire que le moral était pas fou. Ma famille et le reste des survivants m'en voulaient clairement à mort d'avoir manqué de jugeote et d'avoir ramené ces fous furieux parmi nous. Ne pouvant plus supporter leurs regards et leurs reproches je mis les voiles. Écœuré par les événements et voulant fuir les responsabilités de mes actes je partis en direction du nord. Aujourd'hui je fais tout pour ne plus penser à eux, mais j'espère de tout mon cœur les revoir un jour.

Du coup je me suis barré direction nord-ouest dans Wyoming et quand l'été 2017 arriva et j'étais paumé en plein milieu de l'Etat. Dès que je pouvais je me joignais à différent groupe de survivant, mais il arrivait toujours un moment où les choses dégénéraient. A cause des fils de pute nécrosés le plus souvent mais aussi à cause des fils de pute bien vivant. Oui j'ai tué, toujours en cas de légitime défense, et même dans ses conditions j'en suis vraiment pas fier.  Mais comme pour tout le reste je me contente de refouler et de penser à autre chose. J'errai sans but précis à la recherche d'un véritable refuge. Finalement je me joignais à un groupe qui se dirigeait vers un refuge sois-disant sûr dans l'Idaho. On finit par arriver dans ce sois-disant endroit sûr peut avant la fin de l’automne. Y avait bien un refuge, seulement il était infesté de connard nécrosé. Le groupe s'est disputé et on s'est séparé en plusieurs petits groupes, la plupart voulant descendre le plus au sud possible avant l'arrivé de l'hiver et les autres voulant tenter de rejoindre le Canada en espérant que la situation soit légèrement meilleurs qu'ici. Après réflexion c'était peut-être pas la meilleure idée du monde. Quand l'hiver arriva ce fut un carnage. Perso j'ai toujours été habitué au froid et à la neige, mais être comme ça en pleine nature, à dormir dans des abris de fortune, même moi j'en ai chié. C'est simple, là j'ai vraiment cru crever. On "fêta" l'année 2018 collé les uns contre les autres dans une cabane de chasse glaciale. La nature pris deux des nôtres et se fut les cadavres qui emportèrent mon dernier compagnon. J'avais passé l'hiver dans le nord du Wyoming.  Il s'avéra alors que je préférai mille fois le froid à la solitude. Errer seul, sans personne à qui parler, avec seulement le silence et les râles des autres enfoirés, c'était clairement pas ma tasse de thé. J'ai bifurqué vers l'état de Washington et j'ai tracé ma route vers Seatle. Vous allez trouver ça un peu con mais j'avais envie de voir l'océan de mes propres yeux. Puis si au passage je pouvais trouver d'autres personne ça pouvait être pas trop mal.

Ha ba effectivement j'ai finis par en trouver. Du solitaire, au groupe entier, leurs histoires étaient toutes plus folles les unes que les autres. Conflits armés, des communautés de partout selon eux, bref j'en croyais pas mes oreilles. On étaient en vie et ces cons avient assez de balles pour se permettre de se tirer dessus. Au début j'ai essayé de m'en battre les couilles mais très vite je me suis rendu à l’évidence, ici j'étais obligé de trouver un camp. J'avais passé l'année à voyager dans l'état bifurquant d'un groupe à l'autre et j'avais finis par voir ce fameux océan au mois d'août 2018 non loin de la ville de Forks. Ouais ba en vrais c'était pas si fou que ça. Surtout avec les cadavres qui marchaient le long de la plage. Je suis repartit en direction de Seatle et du coup avec l'hiver qui pointait le bout de son nez je me suis décidé à rejoindre une communauté. Il fallut cependant attendre janvier 2019 pour que je tombe sur les bons. Ils ont été super méfiant au début, mais mon charme légendaire finit par avoir raison d'eux. Bon en vrais je faisais assez pitié à voir. J'avais passé le début de l'hiver à errer et je commençais à être à bout de force. C'est cette femme Mary Swanson qui finit par accepter de me laisser rejoindre leur camp pour me donner une chance de me joindre à eux. Restait à savoir si leur conseil voudraient bien d'un imbécile comme moi. A ma grande surprise se fut le cas et j'ai pu les rejoindre.  J'essaye maintenant de me faire une place et d'enfin pouvoir prendre le temps de vivre et qui sais, peut-être arriverais-je à reconstruire une petite distillerie.


time to meet the devil

• pseudo › sur internet, Ba Liam du coup =)
• âge › 25 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Top site
• et vous le trouvez comment ? › Vraiment Cool !  Je suis curieux de voir les coups de pute que ceux font les différents camps =)
• présence › Hasardeuse, minimum deux jours par semaine quand même !
• personnage › créé [X] - scénario [...] - prédéfini [...]

• code du règlement › Code validé par Morgan
• crédit › Schizophrenic
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 19:33

Bienvenuuuuuuue!
Bon courage pour ta fiche!




Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Yulia Iojov
Yulia Iojov
The Exiles | Right Hand
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Re: Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 19:38

Bienvenue !!! Smile





•••
I can see the rising sun. The devil's still on the run. All the pretty things burn out. Heart beating in my head. Feeling numb with every breath. Smoke and fire all around ▬ Finger on the trigger.

Kendale J. Barnett
Kendale J. Barnett
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Re: Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 20:03

Un fermier ? Ce serais top chez nous ça !
Bienvenue et bon courage pour la fiche .
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Re: Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 21:38



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue !

Chouette avatar **
Bon courage pour ta fiche ^^

Si tu a des questions, le staff est disponible par MP alors n'hésite pas o/
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Re: Liam Strait

Ven 25 Jan 2019 - 21:55

Bienvenue ! Liam Strait 800832442
(viens chez les Remnants, on a plein de plantes. bounce )
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Re: Liam Strait

Sam 26 Jan 2019 - 0:54

Sois la bienvenue Smile bonne rédaction de fiche !
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Re: Liam Strait

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