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Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 16:29
28 ANS ≡ AMÉRICAIN ≡ ÉTUDIANT ≡ TRAVELER
Avant le début des événements tragiques qui ont conduit le pays tel qu'il était à disparaître, Maxime était un jeune étudiant très talentueux. En effet, il pratiquait des études de médecine fondamentale, ces dernières lui ont donc permis de s'y connaître un minimum sur le corps humain, c'est-à-dire les blessures et les maladies qui en découlent. Maxime est de ce fait un garçon très méthodique, il l'a d'ailleurs toujours été. L'importance qu'il a toujours donné à ses études lui ont causé de nombreux problèmes relationnels, il n'eut jamais de "meilleur ami" ou de personne avec qui il tissa des liens affectifs hormis sa mère et sa sœur. A vrai dire, il n'a rien contre les gens, ce n'est pas lui qui décide d'être seul, les gens ont juste du mal à l'apprécier dû à quelques défauts qui le rendent, ma foi, fort bizarre.
Tout d'abord, Maxime est un garçon très intelligent qui ne manque pas de ressources, il réfléchit vite pour savoir quoi faire au bon moment tout en pesant le pour et le contre de ses actions. Il est très prudent, pour lui, personne ne peut être complètement amical dans ce monde, de plus il fait attention à chaque endroit dans lequel il se trouve, préfèrent la plus grande partie du temps rester dans sa zone de confort. Les quartiers sud-est et le centre de la ville ne lui sont plus du tout inconnus. Même s'il reste principalement dans ces quartiers, sont sens de l'orientation est affûté, perdre sont chemin est une erreur à ne pas faire. En plus d'être méthodique, Maxime est très rigoureux et organisé, chaque jour, il prend un moment à compter ses vivres, munitions et autres objets utilitaire qu'il possède. Cette organisation interne lui permet d'éviter l'encombrement que pourrait lui procurer des affaires qui ne lui seraient pas utiles. De plus, sa curiosité est un de ses atouts clé, en effet, lié à sa rigueur et son organisation, il met son nez là où il faut pour trouver ce qui lui convient tout en restant le plus discret possible.
Son intelligence mêlée à sa solitude lui joue des tours, disons que son cerveau tourne plus vite que ses paroles, il parle souvent très vite, bégaie légèrement en plus d'être troublé par les relations, il lui arrive donc d'être distrait lors des conversations. Sa survit n'est sûrement pas une routine, cela fait presque deux ans qu'il est seul, son mental c'est imprégné d'une solitude ferme, de ce fait, il se méfie de quiconque lui parle, antipathique de nature, pour gagner sa confiance il faudra le vouloir. Malgré tout, il évitera au maximum les combats et autres accrochages face aux humains, les rôdeurs n'étant maintenant qu'un simple désagrément. En d'autres mots, il est lâche, l'honneur n'est plus qu'un lointain souvenir dans cette ville morte. Son instabilité mentale témoigne de sa paranoïa qui le touchait avant même que la catastrophe se déclare. Pessimiste de nature, il aggrave souvent le cas de situations qui lui échapperaient légèrement, se laissant aller sur le langage. Un garçon grossier, qui ne retient pas sa langue à ce sujet.
Au courant de sa paranoïa, Maxime évite les interactions avec les survivant, une véritable peur de lui même s'est installé en son être. Ses symptômes les plus courants lors de ses crises sont une méfiance exagérée, une interprétation négative des gestes et des paroles, des excès de colère et d'agressivité, des crises de larmes et une tendance à se refermer complètement sur soi. Malgré tout, le symptôme le plus fréquent et qui peut apparaitre même hors de ses fameuses crises sont des hallucinations, la plupart du temps il s'agit d'apparition de personnes en tout genre n'inspirant aucunement confiance à l'homme. Certaines de ces hallucinations peuvent être de simples démonstrations de sa folie. Il est donc souvent à la recherche de "rispéridone", un neuroleptique, un médicament qui réduit fortement les chances que ses crises se produisent. Malgré tout, les chances d'en trouver sont infimes.
Quand on l'aperçoit de loin, on sait à quoi s'attendre et ce qu'il représente. Un gars d'un mètre quartre-vingt-cinq, un long manteau noir avec beaucoup de poches, une capuche de sweat-shirt sur la tête et un gros sac militaire dans le dos. Une des nombreuses personnes voguant au gré de leurs envies dans le no man's land, voilà qui il est de loin. Plus près, on voit un jeune homme, svelte. Les quelques muscles que possède son corps lui permettent une bonne endurance dans un monde qui en a besoin et une agilité suffisante pour se faufiler là où il le désire dans la limite du raisonnable. Il n'est pas très bon au combat, en fait, il ne sait pas se battre, il ne s'agit pas d'un incompétent, loin de là, mais il n'a jamais expérimenté un combat de rue ou une simple bagarre. Il n'a aucune cicatrice et aucun tatouage. C'est un homme en pleine santé, peut-être lui manque-t-il un peu de gras du haut de ses soixante kilogrammes, il n'est pas bien impressionnant.
Son visage n'est pas très gracieux. Un air naturellement triste, une teinte de peau bien pâle et des yeux fatigués ornent son visage. Ce regard, ce regard triste, voilà ce qu'on retient de l'homme, des poches sous ses yeux verts, il vous perce votre âme en une seconde, quand on le voit, il est sûr qu'il a vécu le même enfer que les autres. Sa mâchoire carrée est imberbe, la seule hygiène à laquelle Maxime tient, c'est bien de ne pas avoir de barbe, après tout, trouver des rasoirs jetables n'est pas si compliqué. Pour finir des cheveux noirs coupés courts et des oreilles légèrement pointues sur le dessus termine son rude faciès.
Le peu d'équipement qu'il possède se trouve constamment sur lui, faute de ne pas avoir de lieu où s'installer. Tout d'abord, un long manteau noir et sale qui descend jusqu'au-dessus des genoux, de nombreuses poches le décors, pour la plupart inutilisés hormis deux, une grande poche intérieure au niveau de son cœur où se trouve un carnet avec une pochette en cuir et un stylo à bille noir et une sur sa manche droite ou se trouve des cigarettes et un zippo. En dessous, un vieux sweat-shirt bleu foncé avec quelques trous aux hanches. Un jean noir et des baskets sales, à sa ceinture, un couteau de combat, sur sa jambe, un holster avec un Glock 20, dans son chargeur, seulement quatre balles. Dans son dos, un sac militaire noir avec quelques casseroles gigotantes au gré de ses pas, mais à une distance suffisante les unes des autres pour ne pas s'entrechoquer. Sur le côté, maintenu par les cordons du sac, une batte cloutée. A l'intérieur, le nécessaire de survie pour quelques jours, une carte de Seattle, des lingettes désinfectantes et une trousse de secours ne contenant que des bandages, du fil à coudre sans aiguille et quelques médicaments en tout genre, anti-inflamatoires (une boite de quatre cachets), rispéridones (une boite de huit cachets) et antihistaminiques (une boite de trois cachets).
- Autre équipement.:
Gourde-Petite bâche-Sac de couchage déchiré-Des couverts usés-Des vieux gants en laine-Une ordonnance de rdv psychologue-Un porte feuille sans argent avec des papiers d'identité-Des torchons-Un paquet de mouchoir à peine entamé
5 Octobre 1990, Seattle, c'est à cette date et ce lieux que naît Maxime McCafferty de l'union de Anna McCafferty et Micheal McCafferty marié depuis peu. Anna alors âgé de vingt ans est secrétaire dans une agence vétérinaire et Micheal, qui a vingt-cinq ans est technicien de surface au cinéma du croisement de la 4th avenue et de Lenora street. C'est une famille de la classe ouvrière qui vit dans la zone industrielle au 49th avenue street.
Son père était dépressif, un alcoolique chronique, il était violent avec Maxime et sa conjointe. Dès l'âge de cinq ans, Micheal battait son fils pour ce qu'il considérait comme "des bêtises à ne pas refaire". De profondes séquelles sont restées de ses moments traumatisants. Malgré les efforts générés par sa mère pour le protéger le mieux possible de son père, le mal était fait. Les images d'une jeune mère battue attentive au bien-être de son fils furent gravés à jamais dans sa mémoire. Maxime était un enfant traumatisé et pourtant son intelligence surpassée celle de ses camarades de classe. Les études devinrent pour lui une échappatoire dans lesquels il se jeta corps et âme. Il refusa chacune des demandes qui lui sont proposées pour sauter les classes.
Durant les dix premières années de sa vie, il dut subir les excès de colère de son père et ceux exercés sur sa mère. De nombreuses soirées passées dans sa chambre à entendre son père crier encore et encore sur sa femme des bruits sourds puis, plus rien. Une couette comme unique bouclier émotionnel, Maxime se referma sur lui même. C'est à trente ans qu'Anna a son deuxième enfant, Jane, une jeune fille qui ne connaîtra pas le traumatisme de son frère dû au suicide de son père quelques mois plus tard, un suicide causé par un excès d'alcool et d'antidépresseurs. Maxime ne fut pas touché par cette mort subite de son père, sa mère quant à elle, eut un deuil rapide, avant de se concentrer intégralement à son fils et sa fille. D'abord diagnostiqué comme enfant autiste, il sera ensuite considéré comme un enfant possédant de profondes séquelles familiales.
Sa vie durant ses études n'étaient pas non plus de tout repos mentalement, maltraité par les plus grands, les plus forts, les plus influents, il se contentait de tracer son chemin dans une vie qui ne lui convenait pas. Enfant prodige, la haine qu'il attisait avec ses excellentes notes malgré les mauvais traitements qui lui étaient infligés s'accentuait de jours en jours. À dix-sept ans alors qu'il venait de décrocher son diplôme de fin d'année, une bourse lui fût proposé dans une université de médecine fondamentale suite à la réussite haut la main du concours d'entré dans lequel il s'était lancé sans grande conviction, ni grandes ambitions.
Un appartement lui est payé dans la zone universitaire. Comme un autre "chez-soi" il ne quittait cet endroit que pour aller travailler et voir Anna. Le début d'un sentiment de solitude se grava en lui, sa seule échappatoire étant les nouvelles données par sa famille. Les études, malgré sa rigueur, ne furent jamais une grande passion pour le jeune homme et restera toujours cette même tâche à accomplir de la meilleure manière possible. Dû à une violente crise survenue lors d'un cours, c'est à vingt ans qu'ont lui diagnostique sa paranoïa après de nombreux rendez-vous hospitalier, une crise qui le poussa à devenir soudainement violent avec ses camarades de classe, derniers présent de son défunt père. Un diagnostique fort peu surprenant pour Maxime alors que les premiers symptômes s'étaient déclarés une année auparavant, les rendez-vous chez un psychologue devinrent rapidement une routine et les médicaments un complément aux repas. Il n’attacha pas grand intérêt à son psychologue, pas plus qu'aux devoirs que lui imposait l'université. Il a vingt-cinq ans lorsque les premiers infectés sont déclarés.
Journal de bord, 7 Octobre 2015,
J'ai décidé d'ouvrir ce journal... Je ne sais pas encore pourquoi. C'est maman qui me l'a offert à mon anniversaire, elle m'a dit que "le jeune homme organisé que j'étais, saurait quoi en faire" amusant non ? Après tout, ça ne me fera pas de mal, je pourrais dire ce que je pense autre par que pendant mes séances de psy... À l'heure où j'écris, j'ai maintenant vingt-cinq ans et je suis toujours en plein dans mes études de médecine. A l'université on a entamé un nouveau chapitre sur la biologie humaine. C'est plutôt cool il faut l'avouer. Ce qu'on a mangé à la cafétéria était vraiment dégueulasse, mais je fais comme d'habitude et je prends sur moi. Je ne sais pas trop quoi écrire d'autre...
Cette bande de débiles sont encore venus essayer de me prendre des tunes, ça fait un bout de temps que je prends juste assez pour le déjeuner et vu que cette bande de débile se ramène l'après-midi pour me raquetter, ils ont que mon visage à frapper.
Journal de bord, 10 Octobre 2015,
Aujourd'hui encore j'ai fait de la biologie, à vrai dire je pense que je vais en bouffer pour un bout de temps maintenant. Jane m'a donné des nouvelles d'elle. Elle va bien, c'est cool. Elle m'a demandé si moi aussi j'allais bien, comme d'habitude, les médicaments que me file ma psy sont super efficaces, j'ai plus eu de crises depuis un bout de temps. Deux mois je crois. D'ailleurs son petit ami, Dave, il s'est fait agresser en pleine rue par un clochard, normalement j'y aurais pas prêté attention si les infos parlaient pas de ce genre de truc. C'est bizarre, il y a des cas de violence dans tout Seattle, personne ne sait réellement comment réagir face ça. Mais maman va bien, alors c'est tout ce qui compte. Dans trois jours j'ai mon prochain check up chez ma psy.
Journal de bord, 11 Octobre 2015,
Je continue la Biologie toujours aussi hardiment. Le corps humain est vraiment très complexe. J'en ai déjà fait avant c'est sûr, mais jamais des cours aussi approfondis. On m'a invité à une soirée prévue pour le 15, mais je ne sais pas si j'y vais. Ça a beau être une fille mignonne qui me l'a proposé, je veux dire, c'est ma dernière année, après ça j'ai tous les diplômes nécessaire à... Je ne sais pas, je les aurais c'est ce qui compte. En plus il faut que je m'occupe de Jane avec maman... Mince, je l'ai pas écrit.
Vers quatre heure du matin, Jane m'a appelé en pleure, une ambulance venait d'emmener son copain aux urgences. Le clochard l'aurait mordu et depuis l'infection c'est répandu à vitesse grand V. J'ai essayé de la rassurer avec du baratin médical, mais rien n'y faisait. Je lui ai dit de rester avec maman et de ne pas bouger en attendant qu'elle se calme et que je la rejoindrai plus tard. Je n'ai pas encore pris de nouvelles depuis, mais je ne vais pas tarder. Deux jours avant le check up de ma psy.
Journal apocalimerdique, 12 Octobre 2015,
C'est un truc de dingue. Je pensais que mes médicaments faisaient plus effet et que je me mettais à délirer, mais pas du tout. Sur internet tout s'accélère. Il parle de mort qui se relèvent, qui reprennent vie, des trucs de taré. Ma psy m'a appelé pour me dire de ne pas croire ça. Elle m'a dit de me calmer et de rester concentré sur mes études, mais c'est pas possible. Dave. Putain Dave est mort hier soir de son infection. Jane n'a même pas pu voir le corps, les médecins l'ont emmené. Je suis fou. C'est sûr. Mais parler au téléphone à ma sœur dans cet état, avec tous ses événements qui s'accélèrent, j'ai l'impression qu'un truc monstrueux est en train de se passer. Du coup, Jane bouge pas de chez maman pour l'instant et moi je reste au campus pour me concentrer sur mes études comme on me l'a dit. J'ai des examens pour bientôt, je ferais mieux de m'y remettre. Demain c'est le check up.
Journal apocalimerdique, 13 Octobre 2015,
Mon check up a été annulé pour un temps indéterminé. On m'a dit qu'il fallait que les événements extérieurs se calment pour pouvoir reprendre les séances. Putain tu m'étonnes. C'est le bordel, la plupart des hôpitaux sont en quarantaine, les autorités nous informent d'un nouveau virus qui serait en train de nous contaminer et ils nous disent de ne pas paniquer. Ça veut dire qu'il y a une raison de paniquer. Jane est inconsolable. Maman m'a dit de rentrer, juste le temps du deuil de ma sœur et que tout ce qui est en train de se passer se calme. Elle m'a assuré que les médecins trouveraient vite un vaccin alors que c'est moi qui suis censé dire ça.
"Des troubles temporaires" mon cul ouais. Je commence à flipper un max. Je vais prendre mes médocs. Ce soir, j'ai vu des lumières de lampes torches sillonner les rues. Des policiers... Ou des militaires. Je ne sais pas encore ce qu'on va faire et ce qui va se passer, mais je vais me coucher en espérant que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve.
Journal apocalimerdique, 18 Octobre 2015,
C'est incroyable, tout s'enchaîne si vite. C'est sûr, internet ne dis pas que de la merde cette fois, c'est du sérieux. Il y a des militaires partout, les flics sont sur le qui vive. Je vois des hélicoptères patrouiller au-dessus des zones de quarantaine. Faut même pas oser, ne serait-ce que de s'en approcher, déjà si on veut rien choper c'est le mieux à faire, mais en plus de ça, les militaires sont super violents. Il y a des petites manifestations partout en Seattle, ça tourne aux émeutes des fois. Les gens veulent savoir... Je pense que si le gouvernement nous le cache c'est que ça serait sûrement plus grave encore que maintenant.
À ce que j'ai vu, c'est pas qu'à Seattle, les zones de quarantaine c'est dans presque toutes les villes des états unis. Putain ça se barre vraiment en couille. Je sais pas quoi faire. Je pense que personne ne peut faire quoi que ce soit. Je suis rentré hier, retrouvant ainsi ma vieille chambre, je pensait la revoire dans ce genre de circonstances. Maman m'a dit que tout ira bien et que ça s'arrangera... Mais ses yeux, ils me disaient le contraire. Je vais reprendre mes médocs et réconforter Jane.
Journal apocalimerdique, 21 Octobre 2015,
Aujourd'hui on s'est fait déplacer dans un camp militaire du centre-ville pour contenir l'infection. On est au "Seattle University" à l'extérieur dans des tentes. Tout le monde ce méfie des autres, la moindre personne qui tousse, qui regarde mal, qui bouge bizarrement. Les gens deviennent fous. Ils sont violents, du moins ils veulent l'être. Des rumeurs circulent sur des morts qui prennent vie, c'est flippant. Les militaires patrouillent partout dans le camp, on parle d'émeutes et de pillage à l'extérieur, tout est allé si vite je trouve presque plus le temps d'écrire. Maman et Jane sont toujours avec moi, j'ai l'impression que Jane a presque oublié Dave tellement la situation a dégénéré. J'ose pas lui en parler. J'ose plus leur parler.
J'ai pris des doses de rispéridone au cas où, j'ai de quoi tenir trois bonnes semaines hors situation de stresse... Du coup j'en ai pour une semaine et demie à deux semaines grand maximum. Le médecin du camp m'a dit qu'il ferait de son mieux pour m'en dégoter, mais il a rajouté un "je vous promet rien". Je suis sûr que cette enfoiré attend juste que je sois déclaré comme infecté avec son air suffisant et son sourire désintéressé. J'entends encore des coups de feu, de plus en plus on trouve des infectés. Maman pleure, encore. Je vais la réconforter, encore.
Journal apocalimerdique, 26 Octobre 2015,
Qu'est donc devenu le monde ? Ici, ça commence à s'impatienter... Mais de quoi ? Ils veulent que l'infection arrête de ce propager ? Comme si les autorités faisaient pas déjà de leur mieux pour régler le problème. Maman et Jane vont bien, c'est le principal. Et elles arrêtent de pleurer, c'est cool. Je suis retourné voir le médecin, il m'a dit que l'obtention des médicaments sont restreintes et que je suis pas la priorité pour l'instant. Quel enculé. Je suis calme, si je continue je tiendrai les deux semaines facilement. Tous les psychologues du camp sont pris par des pisseuses de première classe en train de faire leur crise d'angoisse à la con. Il faut que je reste calme, c'est tout ce qui compte.
Un nouvel arrivage de personnes est passé devant la tante aujourd'hui. Des regards vides, tristes. Alors que les gens du camp les haïssaient avec leurs yeux mesquins. J'entendais les gens chuchotaient, pour la plupart ils se plaignaient du manque déjà existant de vivres, pour d'autres c'est de places qu'ils manquaient. Plus tout ça avance, plus la population se referme sur elle-même. On est pas le seul camp de la ville, il y en a plein d'autre un peu partout. Je sais pas si c'est la même mentalité dans ces autres camps, mais ici ça risque de péter sous peu. Toujours des coups de feu, les militaire exécutent tous les infecté qu'ils peuvent, mais ça n'a pas l'air de fonctionner comme prévu. D'ailleurs, il prennent des petits groupes de personnes et leur apprennent à tuer ces trucs "au cas où", bien évidemment. Les gens sont rétissens face ça, comme s'ils préféraient ne pas voir la vérité en face... C'est triste. Ce qu'on peut en tirer c'est qu'il faut un bon coup dans le crâne pour en venir à bout. Au fond, j'espère ne jamais à avoir à expérimenter ça.
Journal apocalimerdique, 2 Décembre 2015,
C'est la merde. Avec toutes ces histoires de loi martiale, les règles se sont endurcis, on a pas intérêt à faire n'importe quoi où à paraître suspect. Maintenant on est mobilisé pour aider le camp à se maintenir, je pense pas que se soit une mauvaise chose, au fond, il faut se serrer les coudes non ? Maman est tombé malade, elle n'est pas infectée, juste malade. Le médecin qui s'occupe d'elle m'a donné mes médocs avec des prescriptions, j'ai de quoi tenir maintenant. Enfin. Jane et moi on s'est fait affecter au service avec les médecins. Elle s'occupe d'amener les équipements et moi j'aide les médecins avec le peu de connaissance que je peux, mais c'est beaucoup de pression, heureusement que ma sœur est là pour me soutenir.
Malgré tout, les tensions se font vraiment ressentir, il y a des sabotages d'équipement militaire, des voix bien trop basses et des yeux louches. Je sens que quelque chose se prépare, il ne manque plus qu'une étincelle pour tout faire péter. Je me tiens à l'écart de ses gens là et je fais ce qu'on me demande. On est en sûreté ici, il faut que ça dure. Les rumeurs sont réel... des morts vivants... C'est le début de la fin.
Journal apocalimerdique, 20 Janvier 2016,
Le quatorze, les générateurs ont lâché, d'abord, il y a eu une grande vague de contestation, puis les gens ont commencé à paniquer. Ils se sont rendu compte à quel point le monde était dans la merde, à quel point on est dans la merde. Ils ont exigé que le courant revienne quoi qu'il en coûte, pourtant les autorités en ont pas pris compte, en disant qu'ils allaient faire de leur mieux, c'est pas ce que la population attendait. Au début c'était une grande vague de calme, les gens ce refermé encore plus sur eux-mêmes alors que la neige tombait de plus en plus. Puis c'est l'eau, dix-neuf, l'eau courante a disparu. Les plus baraqués ont commencé s'énerver, puis le reste a suivi, des petites manifestations vite réprimés ont eu lieux.
Tant mieux, vaut mieux pas que tout explose alors que la neige recouvre la ville, c'est vraiment pas le bon moment. Je sens que cet endroit en a plus pour longtemps. La tension est tellement grande, personne n'ose se regarder dans les yeux. Les bagarres se font de plus en plus courantes et les violences des autorités ne calment pas le jeu. On verra bien ce que ça donne.
Journal apocalimerdique, 12 Avril 2016,
C'est fini. Le camp est tombé. Ça s'est passé le vingt et un Février. Une bande de gros bras ont chauffé les foules sur la situation actuelle, c'est vite parti en eau de boudin et une émeute s'est lancé, presque tout le monde y était, moi et Jane aussi. Les manifestants lançaient ce qu'ils pouvaient sur les militaires. Enfin, des coups de feu sont partis, des cris, des pleures, des morts. Alors qu'une partie de la foule se dispersait, les plus téméraires ont continué, ils étaient nombreux, les coups de feu ont continué. Les émeutiers ont fini par prendre de force les armes des militaires. Ça tirait dans tous les coins, Jane m'a pris par l'épaule et m'a poussé au sol, elle s'est collée à moi. Elle a dû voir mon visage terrifié, quand elle a commencé à parler, toutes les émotions de sa tête ont disparu et une gerbe de sang m'a éclaboussé... Jane était morte. Comme ça, d'un coup. Je sais pas ce qui m'a pris je me suis relevé et j'ai couru. Maman était ma priorité... Jusqu'à ce que je vois les militaires rentrer dans les tentes en tirant. Le camp était devenu fou en un clin d’œil. Je me suis faufilé jusqu'à la tante... Ma mère... Elle y était, morte, une balle dans la tête. Après, je sais plus, j'ai paniqué, j'ai pris des affaires et je me suis enfuit comme la plupart des personnes du camp.
Je sais plus ce que je dois faire. Je sais même pas ce qui me maintient en vie. Les quelques médocs qu'il me reste peut-être. Me voilà sur les routes de Seattle à chercher la moindre conserve à bouffer en évitant les morts vivants. Quelle vie délirante. J'ai croisé quelques têtes vivantes au loin, pour l'instant je reste à l'écart. J'arrive à trouver de la nourriture assez facilement, maintenant il me faut des armes.
Jane avait presque seize ans, elle était forte, plus que moi, je suis sûr qu'elle aurait pu se débrouiller cent fois mieux que moi... Elle était ce que j'aurais toujours voulu être, normal. Anna, ma mère, m'a toujours soutenu, elle était là quand j'en avais besoin, son esprit maternelle était sans limite. Elles me tenaient en vie.
Journal apocalimerdique, 14 Juin 2016,
Mon dieu, les morts vivants sont monstrueusement nombreux. Ils sont... Immonde, non, les mots ne décriront jamais comme il faut ces abominations, j'en ai peur... Tout le monde je pense. Je me cache du mieux possible, mais parcourir les rues de Seattle n'est pas simple. J'ai trouvé des vêtements chauds et un couteau de cuisine dans un appartement pas très loin de la zone de quarantaine dans laquelle je me trouvais. Un simple coup dans la tête et ces trucs s'effondre au sol. J'ai peur, partout où je vais, la dernière fois une de ses abominations était coincée entre les roux d'un véhicule et le sol, pourtant il continuait d'essayer de me bouffer. Pour l'instant j'en ai buté treize. Ma reserve de médocs s'amenuise.
Journal apocalimerdique, 31 Août 2016,
Je suis en vie. Les rôdeurs, sont de moins en moins nombreux, c'est étrange, mais ça me facilite les affaires. La nourriture se fait de plus en plus rare. Les survivant passe avant moi. Je fouille les pharmacies mais impossible de retrouver des médocs qui puissent m'aider même si j'ai pas encore fait de crises pour l'instant, j'en ai besoin. Je me suis mis à fumer, ça fait bizarre de changer ses habitudes comme ça. Ça me soulage.
Pas plus tard qu'avant hier, j'ai vu des gens courir dans la rue, j'étais à la fenêtre d'un appartement, ils étaient trois, ils criaient et pleuraient, j'ai tout d'abord pensé que c'était un piège... Puis le quatre-quatre a débarqué d'un coup, un mec à l'arrière leur a tiré dessus sans sommation. Je suis resté caché. Quand ils les ont fouillés, ils n'ont rien récupéré en abandonnant les cadavres là, ils les ont juste tués sans aucune raison. Je reste à l'écart.
La bonne nouvelle c'est que j'ai trouvé un peu d'équipement, une bâche pour filtrer de l'eau, un zippo fonctionnel, une batte de Baseball, des clous et d'autres affaires qui peuvent m'être utile. Je voulais faire une batte cloutée, mais j'ai pas de marteau pour les enfoncer dans le bois et j'ai peur de faire une connerie autrement. J'ai tué quarante rôdeurs jusqu'à maintenant. Maman et Jane me manquent.
Journal apocalimerdique, 28 Octobre 2016,
Lakerside Avenue, pas loin de Baker beach. Je survis... Je crois.
Journal apocalimerdique, 1 Janvier 2017,
Bonne année... Je crois, ça fait un bout de temps que j'ai plus de vraie notion des jours. Il neige trop, vraiment trop. Je squat un vieux studio, il est petit avec une seule entrée et une salle de bain. J'ai un sac de couchage qui me tient chaud pour l'instant et je mange le strict minimum, la nourriture est une denrée rare de nos jours, il faut savoir l'économiser. Je dois être à deux bons kilomètres à l'est de l'université de Seattle. Tout est encombré sur la route et les rôdeurs sont coincés entre des carcasses de bagnoles ce qui ne facilitent pas les déplacements.
Au niveau de l'équipement, j'ai trouvé un marteau, du coup ma batte cloutée a vu le jour, c'est pas hyper pratique à transporter, par contre c'est très efficace contre les rôdeurs. J'ai des ustensiles de cuisines, j'ai du mal à les ranger mais c'est beaucoup plus pratique que de faire chauffer directement les conserves que je trouve.
Je vois des gens, ils m'observent, un peu partout. J'essaie de les éviter, mais où que j'aille, quoi que je fasse, ils sont là derrière moi. Je ne sais pas ce qu'il veulent.
Journal apocalimerdique, 12 Avril 2017,
J'ai fait plusieurs bon kilomètres au sud depuis la dernière fois, je suis à trois ou quatre kilomètres à l'ouest de Renton. Mais j'essaie de m'installer à un endroit sûr, récupérer le plus d'équipement utile et de nourriture. Je tiens bon. J'ai rencontré des survivants, ils m'ont donné quelques cigarettes et du chocolat, j'aurais pu leur faire confiance, mais je l'ai pas fait. Ils m'ont invité à les rejoindre, j'ai préféré refusé et rester flou sur ce que j'étais. Je ne me sens pas prêt à intégrer un groupe. J'ai tué quatre-vingt-onze rôdeurs.
Je suis toujours suivi. Avant hier quand je me suis réveillé, ils m'observaient. Je les entendais chuchoter tout en me fixant. Qui sont-il ? Que me veulent-ils ?
Journal apocalimerdique, Juillet 2017,
C'est officiel, j'ai perdu la notion du temps, on est en juillet, c'est tout ce que je sais. Cet état de merde aura ma peau. Il y a quelques jours une crise a été plus violente que les autres, je sais plus combien de temps j'ai pleuré... Longtemps, puis j'ai frappé mon poing sur un mur jusqu'au sang, j'ai encore des croûtes sur les phalanges et toute la main est super sensible. Outre ce contre temps, j'ai rencontré un mec comme moi dans la rue. J'ai... J'ai discuté avec lui. On s'est échangé quelques affaires, il avait mes médocs, une aubaine pour moi, je lui ai échangé contre des conserves d'abricots... De toute façon ses trucs sont vraiment dégueulasses, il m'a dit que dans la zone industrielle de Seattle je trouverai peut-être un endroit que me conviendrai tout en restant vague. À l'heure actuelle je suis à l'école primaire de Lake land North, ça va faire une sacrée trotte de remonter jusque là-bas. J'ai perdu le compte de ses saloperies butées.
Journal apocalimerdique, Décembre 2017,
C'est super, c'est putain de bordel de merde de super. J'ai du mal à contenir la joie en moi. En remontant par Kent, à la sortie au nord de la ville, il y avait un vieux barrage militaire abandonné. Je me suis dit que ça ne coûtait rien d'y aller. Putain ouais ça ne coûtait rien c'est le moins que je puisse dire. Jusqu'à maintenant je me baladais avec un vieux couteau de cuisine et une batte cloutée.. là c'est autre chose. Quand je suis rentré dans le petit bâtiment bringuebalant, j'ai tout de suite vu ce glock posé là, sur une table. J'ai cinq balles dedans, mais même si je les utilise toutes, il peut servir d'instrument de dissuasion. Il y avait un holster que j'ai pu mettre sur ma jambe gauche, en évidence, au cas où. En plus de ça, il y avait un sac militaire noir, un peu plus grand que le mien et surtout avec des compartiments plus optimisés et pour finir un couteau de combat, un truc utilisé par l'armé, ce sera quand même vachement plus pratique que mon vieux couteau de cuisine.
Il a refait surface. Il était seul et il me fixait avec ses yeux, son horrible regard. Je lui ai crié dessus, je lui ai demandé ce qu'il me voulait encore et encore. Il s'est mis à courir dans un magazin de BD alors je l'ai poursuivi. Quand il est rentré dans la remise, il a disparu, je l'ai perdu de vu. Je ne sais pas comment il a fait pour s'echapper de la remise, elle était fermée.
Journal apocalimerdique, Février 2018,
Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie. Je suis toujours en vie.
Journal apocalimerdique, Avril 2018,
Enfermé dans ma survie et mon monde interne, je n'ai pas remarqué la végétation reprendre le dessus sur la ville. Un joli spectacle s'offre désormais à moi, je ne vois plus Seattle comme avant. Aujourd'hui, j'ai croisé ce qu'on pourrait qualifié de gang de chats... C'était... Amusant. New Holly à pris un sacré coup de vieux c'est sûr.
J'ai entendu des coups de feu au loin, ils se trouvaient au sud, en plein sur mes pas. Je vais accélérer le pas pour trouver cet endroit... Il m'obsède étrangement alors que cet homme pouvait très bien me raconter des conneries.
Journal apocalimerdique, Juin 2018,
J'ai enfin bougé vers la zone industrielle et j'ai trouvé cet endroit qui "me conviendrait", ça m'a pris du temps de le trouver, mais en longeant le fleuve Duwamish par le Sud j'ai aperçu ce bâtiment, ce hangar. Personne n'était posté à l'entrée, je me suis dit qu'au moins je pourrais fouiller l'endroit, quand j'ai ouvert la porte dans un fracas métallique et rouillé j'ai trouvé des gens, trois, des voyageurs comme moi, qui s'étaient mis là pour faire une pause. J'ai fait un peu de troque, des cigarettes et des médocs contre des conserves. Je pensais pas que revoir des gens me feraient plaisir. Je vais dormir ici ce soir.
Journal apocalimerdique, Juillet 2018
Ils me suivent, mais je leur échapperais un jour ou l'autre. Je dois les oublier. Je dois les oublier, tout ça c'est dans ma tête.
Journal apocalimerdique, Septembre 2018,
J'ai fait quelque chose de mal aujourd'hui. La frontière entre le bien et le mal et très flou, certes, je crois tout de même que ce que j'ai fait n'ai pas bien. J'étais à Beacon Hill en direction de Colombia city, je me suis souvenu de ce quartier marchand, il y avait une pharmacie, ça faisait bien trop longtemps que j'ai pas pu avoir de rispéridone, il m'en fallait. Je suis arrivé à Colmbia, la pharmacie était exactement là où elle se trouvait dans mes souvenirs. Je suis rentré, tout avait été pilier, du moins le reste, par un homme qui s'est enfuit en courant en me voyant. Je l'ai poursuivi. Je voulais juste mes médicaments. J'ai sorti mon pistolet et je lui ai crié dessus en lui pointant dessus, il s'est arrêté avant de se retourner, un vieil homme effrayé. Je lui ai demandé s'il avait mes médicaments... Puis, il a paniqué, il a commencé à délirer en disant que je bluffais, que je tirerais jamais et que, même si j'avais des balles j'en aurais pas la force. Il a commencé à se retourner, je lui ai crié dessus encore et encore... Et... Dans un excès de colère j'ai tiré. La balle a traversé sa carotide, il s'est écroulé en grognant, incapable de parler dû au sang qui, en plus de jaillir au sol, l'étouffait en s'infiltrant dans sa gorge. Quand je suis arrivé à son chevet, il était déjà mort. Un vieillard, soixante-dix tout au moins. Tout ce que j'ai fait, c'est que je l'ai fouillé... Il avait une boite entière de rispéridone, des anti-inflammatoires et des antihistaminiques.
Je suis retourné dans la pharmacie pour m'assurer qu'il avait rien oublié. J'y ai trouvé une trousse de premier secours avec des vieux bandages et du fil à recoudre... Sans aiguille, c'est bien ma veine. J'ai tué quelqu'un et pourtant, je ne risque rien, juste le poids d'une lourde culpabilité sur les épaules et une angoisse incontrôlable. Malgré ça, je le sais, c'est la première, mais sûrement pas la dernière fois que je tue quelqu'un.
Journal apocalimerdique, Octobre 2018,
Joyeux anniversaire moi. Je sais pas si c'est exactement aujourd'hui, mais si on est début Octobre, comme prévu, c'est pas loin. J'ai commencé ce carnet deux jours après mon anniversaire... Peu de temps avant que tout parte en vrille. Aujourd'hui mes pensées se tournent vers maman et Jane, encore. Je peux pas les oublier, où que j'aille, quoi que je fasse, elles sont là.
Journal apocalimerdique, Janvier 2019,
Je suis à l'entrepôt, ce fameux endroit qui me convient, ça fait maintenant trois jours que j'y squat, mais il va falloir que je me bouge bientôt. Je sais plus, trois ans ? Quatre ans ? Que je me balade dans cette foutue ville de merde à la recherche de nourriture, de vie, de survie, seul. Je n'ai besoin de personne, je m'en sors très bien avec la solitude, je crois. Aujourd'hui la douce brise hivernale d'un monde qui a changé du tout au tout caressa mon visage à la recherche d'attention. La nature a repris ses droits, les morts aussi et pourtant ils sont si insignifiant à mes yeux. Pourquoi n'ai-je peur que des vivants ? Est-ce ma profonde paranoïa, source de mes conflits internes qui me pousse à agir ainsi ou juste une insatiable frustration ? Suis-je né pour vivre cette vie ? Peut-être n'est ce qu'un simple coup de pute du destin. Je ne sais pas. Je ne sais plus. Maman, Jane, ce qui me tenait en vie n'est plus, mais je suis toujours là. J'ai peur, à chaque instant de vivre, j'ai tout aussi peur de poser cette arme sur ma tempe et d'appuyer sur la détente, aujourd'hui je suis sobre, demain je suis fou. Ne plus vivre ne signifie pas être mort, j'en suis le triste exemple.
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• Votre pseudo : Maxime McCafferty
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• McCafferty
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• Étudiant en médecine fondamental
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Re: Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 16:36
Je suis ravi de savoir que notre forum semble convenir à une catharsis mais j'espère tout de même que tu iras mieux et que tu vas - surtout - t'amuser avec nous
Sois le bienvenu, bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Sois le bienvenu, bon courage pour la rédaction de ta fiche !
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Re: Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 16:49
Bienvenuue!
Le choix d'avatar est totalement validé, Mr Robot est trop cool <3
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Re: Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 17:02
Bienvenue ! Très bon choix d'avatar, en espérant que tu te plaises ici =)
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Re: Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 17:43
Merci pour votre accueil, ma foi, fort chaleureux.
JUNE D. PHELBS => Tout le monde l'espère :')
FRANCES M. WHITAKER, OLIVIA COOPER => Merci, ce personnage m'inspire étrangement.
FINAN O'MALLEY => A vrai dire, non, mais "Mc" porte à confusion en effet (après tout rien ne dis le contraire mais bon...). C'est juste un clin d’œil à un de mes groupes favoris (pour la petite histoire).
J'ai bientôt fini mon histoire (ayant du mal à m'attelé à la description du physique) et j'ai lu ceci : "Nous n'imposons pas un nombre de ligne minimum mais sachez que des fiches trop peu détaillées ou trop longues (trop de narration avec du contenu par forcément nécessaire et révélateur) ne seront pas validées." L'histoire est un peu longue ("ON THE HIGHWAY TO HELL") et certains moments ne sont pas forcement utile mais permettent de donner, à mon goût, plus de profondeur psychologique à Max, j'espère que ça ne gène pas tant que ça ?
JUNE D. PHELBS => Tout le monde l'espère :')
FRANCES M. WHITAKER, OLIVIA COOPER => Merci, ce personnage m'inspire étrangement.
FINAN O'MALLEY => A vrai dire, non, mais "Mc" porte à confusion en effet (après tout rien ne dis le contraire mais bon...). C'est juste un clin d’œil à un de mes groupes favoris (pour la petite histoire).
J'ai bientôt fini mon histoire (ayant du mal à m'attelé à la description du physique) et j'ai lu ceci : "Nous n'imposons pas un nombre de ligne minimum mais sachez que des fiches trop peu détaillées ou trop longues (trop de narration avec du contenu par forcément nécessaire et révélateur) ne seront pas validées." L'histoire est un peu longue ("ON THE HIGHWAY TO HELL") et certains moments ne sont pas forcement utile mais permettent de donner, à mon goût, plus de profondeur psychologique à Max, j'espère que ça ne gène pas tant que ça ?
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Re: Maxime McCafferty
Mer 30 Jan 2019 - 18:29
Bienvenue Maxime chouette choix d'avatar et bon courage pour ta fiche !!
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