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Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 16:21


OLIVER P. COLEMAN
27 ANS AMÉRICAIN CÉTOLOGUE (étudiant) THE HAVEN

i've got a war in my mind

Oliver n’est pas forcément le genre de personne que l’on remarque au premier coup d’œil, peut-être aussi à cause d’une carrure loin d’être imposante. C’est un garçon très énergique et rieur, qui ne manque – ou plutôt ne manquait – pas une occasion de plaisanter. Une petite remarque par-ci par-là, un sens de la répartie qui cherche à désamorcer une situation stressante ou tendue, Oliver est de ces personnes qui apprécient la présence des autres et qui, en retour, est appréciée des autres. De nature curieuse et avenante, il aimait faire de nouvelles rencontres, apprendre de nouvelles choses et s’intéressait à de nombreux domaines.

Seulement, l’épidémie est passée par là et a apporté avec elle son lot de souffrance et d’épreuves. La perte de son frère jumeau, Jordan, et de ses parents l’ont transformé. Bien qu’il se soit habitué à être constamment entouré de la mort, Oliver a un peu perdu de sa sociabilité. Il éprouve à présent plus que de difficultés à s’ouvrir aux autres, entretenant un fort sentiment de méfiance face à l’inconnu. Il s’est renfermé derrière un air maussade et parfois quelque peu mélancolique.

L’apocalypse a fait ressurgir ses pires côtés, comme chez tant d’autres que lui. Peut-être parce que son jumeau n’est plus, et malgré le fait que tous deux aient été très complices, une sorte de frustration jusque-là cachée a ressurgi. Lui qui avait tout partagé depuis son enfance se découvrait jaloux et rancunier, une nouveauté.

Mais la fin du monde n’a pas fait que saper son enthousiasme contagieux, elle a aussi révélé de bons aspects. Son caractère observateur et méthodique l’a beaucoup aidé à survivre, d’une part en lui permettant de faire la part des choses, mais aussi car son esprit d’analyse était un atout à la fois pour les recherches ou la lutte contre les rôdeurs. Quelle que soit la tâche à accomplir, Oliver s’y attèle avec calme et discipline.

Oliver ne manque également pas de courage, mais son intrépidité se confond parfois avec de l’obstination. Couplé à son audace, sa trop grande persévérance le met parfois en danger tant le jeune homme veut parvenir à ses fins. Son extrême loyauté envers ses proches – chose qui se fait rare – le pousse cependant sur cette voie mais peut également le rendre prévisible car il ferait tout pour les protéger et les garder sains et saufs. Dès lors, il est assez simple pour des personnes mal intentionnées de saisir les intentions du jeune homme. On peut y voir une certaine forme de naïveté, le choix du cœur primera sur le reste.


and blood on my hands

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Oliver n’est pas un monstre de physique. Du haut de son mètre 70 et avec ses 57 kilos, le jeune homme a souvent été raillé pour sa carrure frêle. À croire qu’avoir un frère jumeau le condamnait à partager centimètres et kilos. Lui l’a souvent pris comme un handicap par le passé, mais son agilité et sa vitesse naturelle sont devenus de précieuses alliées depuis l’apocalypse. Parfois un peu trop sûr de ses capacités, Oliver a récolté quelques égratignures et cicatrices çà et là, rappels indéniables qu’il ne faut jamais rien prendre pour acquis et que le monde d’aujourd’hui est un danger permanent.

Son regard autrefois pétillant est à présent plus terne malgré ses iris d’un bleu clair et profond. On peut y lire un mélange entre détermination et mélancolie, méfiance et intrépidité. Fin du monde oblige, l’accès aux coiffeurs et barbiers, ou même à des instruments en état de marche, est plus délicat. S’il arrive encore à prendre à peu près soin de sa coupe brune à coups de ciseaux, Oliver s’est fait une raison pour sa barbe. À vrai dire, une fois passés les premiers grattages, il s’est rendu compte qu’il aimait bien ce style un peu baroudeur.

Style qui se retrouve vestimentairement. Oliver n’a jamais été à la pointe de la mode, n’a jamais collectionné les vêtements et se définissait comme « cool et décontracté ». Quelque chose qui a perduré même après l’épidémie, même s’il tâche d’allier l’utile à l’agréable notamment en portant des habits adaptés à la vie dans la nature. Pour le reste, il a réussi à emporter avec lui – et à ne jamais perdre – son sac à dos, qu’il remplit de tout ce qui peut être utile, notamment quelques fringues de rechange, de la nourriture s’il en trouve et un kit de premiers soins.

En ce qui concerne son "arsenal", il a pu récupérer son couteau de pêche ainsi qu’un M9 (Beretta 92, 9 mm) trouvé sur un soldat mort. Oliver n’avait jamais usé d’une arme à feu jusqu’à l’épidémie.


a storm is coming

17 février 1992 ϟ Seattle

Oliver nait en ce jour d’hiver '92, quelques minutes avant son frère jumeau, Jordan. Fils de Joseph Coleman, garagiste de son état, et de Beth Coleman, née Washington, qui assiste son mari dans les affaires du business familial.

S’en suit une enfance tout ce qu’il y a de plus normal. Oliver et Jordan grandissent côte à côte et développent une complicité propre aux jumeaux qu’ils sont. Les deux frères sont inséparables et se chamaillent très peu, ce qui rend parfois difficile la vie de leurs parents qui voient leurs rejetons faire front commun contre leur autorité. Ils partagent les mêmes amis, pratiquent les mêmes activités, se passionnent pour les mêmes domaines et ne se quittent pour ainsi dire jamais, sinon quand il est l’heure d’aller dormir.

Cette petite entorse à leur vie soudée sera bientôt gommée. Lors d’un dîner somme toute ordinaire, Beth leur apprend qu’ils seront dans quelques mois un de plus autour de la table. D’abord décontenancés, les jumeaux comprennent très rapidement qu’un petit frère ou qu’une petite sœur est en route. Dès lors, ils se montrent très curieux du bébé à venir et aux petits soins pour leur mère, tout particulièrement lorsque les signes de sa grossesse commencent à être bien visibles. Ils se sont même montrés insistant pour faire la comptabilité du garage de leur père Joseph à la place de Beth sous prétexte qu’ils venaient « d’apprendre les multiplications ! »

29 avril 1999 Ϟ Seattle

Le petit dernier de la famille Coleman décide de pointer le bout de son nez par ce beau jour de printemps '99. Les jumeaux accueillent avec une joie non dissimulée James H. Coleman, moment de félicité s’il en est qu’ils partagent avec leurs parents et principalement avec Beth dans sa chambre d’hôpital. Les garçons se montrent attentionnés et bienveillants envers leur mère et leur petit frère, si fragile dans son berceau. Le retour à la maison est accompagné d’un immense gâteau qu’Oliver et Jordan ont tenu à préparer eux-mêmes. Comme le dira bien à propos Joseph : « C’est l’intention qui compte. »

Cette nouvelle vie à cinq dans l’appartement du centre-ville de Seattle sonne aussi le début de la cohabitation entre Oli et Jordan, qui partagent désormais la même chambre – pour leur plus grand bonheur – afin de laisser de la place pour le bébé. Il ne manquait que cette étape pour que les jumeaux soient réunis en tout temps.

Plus proches que jamais, Oliver et Jordan ne laissent cependant pas James de côté. En grands frères protecteurs, ils veillent constamment sur lui, ce qui arrange bien leurs parents qui peuvent alors profiter d'un peu de repos bien mérité. En grandissant, James rejoint ses aînés dans leurs aventures, si bien que même lorsqu'ils se font moins présents à cause des cours et des sorties, le lien qui unit la fratrie ne faiblit pas. Le petit dernier devient la mascotte de leur groupe d'amis, son insolence juvénile et son sens de la répartie font bien rigoler toute la petite bande.

Septembre 2010 Ϟ Seattle

C’est le début d’une nouvelle vie pour Oliver. À plus d’un titre. D’une part parce qu’il se sépare de Jordan pour la première fois de sa vie – son jumeau ayant opté pour des études d’Histoire –, d’autre part car Oli met un pied dans le monde professionnel qui le passionne : l’océanographie. Depuis tout petit, il aime contempler les orques qui croisent dans le Pacifique et lors des expéditions familiales à San Juan Island. Commencent alors des études en biologie à la Seattle University pour le jeune Oliver.

S’il travaille depuis quelques temps déjà aux côtés de ses frères dans le garage du paternel pour gagner quelques dollars, Oliver n’est pas forcément mécontent de pouvoir se tourner pleinement vers un domaine qui l’enthousiasme. Cela ne l’empêchera pas de revenir prêter main forte à Joseph et Beth de temps à autres lors de périodes particulièrement chargées. Les Coleman sont une famille unie, pour le meilleur et pour le pire.

Janvier-février 2011 Ϟ Seattle

Il n’y a pas un nuage à l’horizon pour la famille Coleman jusqu’au tournant des années 2010-2011. Le garage de Joseph marche à merveille, son couple avec Beth n’a jamais semblé aussi soudé, Oliver et Jordan réussissent de manière tout à fait convenable leurs premiers examens et James se montre en avance sur ses camarades à la Middle School. Mais à l’aube de l’année 2011, le ciel s’assombrit considérablement pour les Coleman.

À la suite d’un New Year's Eve particulièrement arrosé, Oliver et Jordan se voient convoqués par leurs parents au Seattle Children’s Hospital. Un moyen rapide de faire passer la gueule de bois s’il en est… Les jumeaux se ruent à l’hôpital et découvrent un James alité, visiblement en bonne santé. D’abord soulagés, ils apprennent un peu après par Joseph et Beth que leur frère souffre d’un mal inconnu et qu’il est donc impossible de le soigner. Même les médecins ne savent pas si son état va demeurer stable ou s’il peut se détériorer sans raison apparente du jour au lendemain. Une situation de flou qui va mettre à rude épreuve les nerfs de chacun dans la famille pour les jours et les semaines – les mois ? les années ? – à venir.

Malheureusement pour les Coleman, la seconde option se révèlera rapidement au personnel de l’hôpital. Aussitôt avertis, Joseph et Beth passent le plus clair de leur temps auprès de James, délaissant le garage familial qu’Oliver et Jordan maintiennent ouvert de leur mieux sur leur temps libre. L’état de James se dégrade à un rythme effrayant, et seules quelques semaines lui sont encore pronostiquées. C’est un véritable choc pour ses proches, d’autant plus qu’aucun signe annonciateur ne s’était auparavant manifesté. Et les médecins n’ont toujours aucune idée précise du mal dont il est atteint.

James s’éteint le 8 février.

Printemps 2014 Ϟ Seattle

La disparition brutale de James bouleverse la famille Coleman pendant des mois. Les affaires de Joseph s’en ressentent, les résultats universitaires des jumeaux également. Pourtant, il n’est pas question pour eux d’abandonner, de se laisser aller. Après une période de deuil difficile, les Coleman se rendent à l’évidence : James n’aurait pas voulu les voir ainsi. Il aurait voulu qu’ils continuent à vivre, à rire, à faire la fête. À être heureux. Pour Oliver et les siens, il s’agit là du plus bel hommage qu’ils puissent donner à James : vivre.

Après la douleur de la perte, les Coleman se retrouvent plus soudés que jamais. Les parents encouragent plus que jamais les jumeaux à suivre leur voie de prédilection quand ces derniers ne lésinent jamais à venir apporter leur aide aussi souvent que possible pour que le garage fonctionne à nouveau à plein régime. Poussés par leurs proches et leurs amis, les Coleman remontent la pente et retrouvent une joie de vie qui les avait délaissés depuis longtemps.

En mai, un jeune Danois débarque dans la vie des Coleman. Frederik Sørensen n’a aucune compétence particulière en mécanique, mais Joseph accepte tout de même de le prendre avec lui au garage. Après avoir été dans le creux de la vague, l’affaire repart tout doucement et Joseph n’est pas contre un coup de main en plus, d’autant qu’il libère ainsi ses fils d’un temps précieux qu’ils peuvent consacrer à leurs études respectives.

Les jumeaux ne tardent cependant pas à se lier d’amitié avec le nouveau venu, de deux ans leur cadet. Puisqu’il travaille aux côtés de leur père et qu’il loue le petit appartement que les Coleman possèdent en plus du leur au-dessus du garage, Oliver et Jordan côtoient très souvent Frederik. Les trois jeunes deviennent des amis proches en un rien de temps, et les parents Coleman prennent le Danois sous leur aile. Il faut dire que Frederik ressemble sur certains points à James et vient alors combler un vide qui s’était creusé avec le décès du garçon.

Une période d’insouciance s’empare du trio nouvellement formé. Même s’ils restent sérieux et appliqués dans leurs études ou leur travail – Oliver a commencé à travailler à temps partiel au Seattle Aquarium tandis que Jordan a, lui, décroché un poste à la Central Library –, les trois amis comptent bien profiter le plus possible de leur jeune vie d’adultes. Ils rencontrent Emmanuel Romano, qui travaille dans le Starbucks de Pike Place Market où tous trois aiment venir se détendre autour d’un bon café, et qui rejoint la petite bande dans ses virées nocturnes dès qu’il en a l’occasion.

Insouciants, intrépides et pas avares de complicité pour ce qui est de faire les quatre cents coups, Oliver, Jordan, Frederik et Emmanuel ne peuvent imaginer l’année à venir autrement que meilleure quand 2014 arrive finalement sur ses derniers jours.

on the highway to hell

Septembre 2015 ϟ États-Unis

Pendant plus d’un an, les quatre compagnons vivent la belle vie. Entre l’arrivée de Frederik et les premiers évènements mystérieux de septembre 2015, la petite bande profite de la meilleure des manières de la vie et de ses joies. Si James est toujours bien présent dans leurs pensées, Oliver et Jordan parviennent à aller de l’avant grâce à l’amitié forte qui les lient tous les quatre, et plus encore au Danois. Il en va de même pour leurs parents, qui retrouvent les couleurs de la vie à mesure que leurs fils vivent la leur.

Les premiers échos qui percent ne sont pas identifiés en tant que tels. Les violences urbaines ne sont pas rares, et ni l’opinion publique ni la presse ne s’intéresse réellement à des cas disparates d’agression ou de morsure. Même les cas de cannibalisme avérés par la suite ne sont que peu ou pas relayés. Utah, Caroline, Texas… Les États-Unis dans leur ensemble préfèrent détourner les yeux face à ces comportements déviants, de toute manière bien vite étouffés par les autorités. Et début septembre dans la cité d’Émeraude, on s’informe plus sur le lancement de la saison des Seahawks que de ces faits divers secondaires.

Octobre 2015 ϟ Seattle

12.10.15 • Jour 4 de l'épidémie

C’est la première fois que les Coleman et Frederik abordent le sujet des violences à Seattle. Depuis quelques jours, une recrudescence d’agressions incompréhensibles est observée, sans qu’aucune véritable explication ne soit avancée par les autorités. Les premières pistes, largement relayées par le net, portent sur de nouveaux stupéfiants. Les cas reportés vont cependant croissants et la thèse d’incidents isolés et détachés les uns des autres prend rapidement du plomb dans l’aile.

Les jumeaux et Frederik relaient un soir leurs découvertes sur internet, ce à quoi Joseph préfère tout simplement réponde : « Ce sont des foutaises d’adolescents qui auraient mieux fait de passer moins de temps devant leur télévision, à visionner ces films d’horreur qui leur ramollissent le cerveau ! » Très pragmatique, le père Coleman ne croit pas un mot des rumeurs du net. Pourtant, les évènements de Seattle trouvent écho aux quatre coins du globe, notamment au Danemark d’où Frederik obtient quelques nouvelles. Tant pis pour l’ordre de Joseph qui leur interdit de pousser plus loin leurs investigations, les trois amis veulent en apprendre plus.

13.10.15 • Jour 5

De leur nuit passée à fouiller les moindres confins du net à la recherche de la moindre information, Oliver, Jordan et Frederik apprennent des choses qui paraissent invraisemblables. Des morts qui reviendraient à la vie et qui seraient à l’origine des agressions. Une sorte de virus inconnu. Quand ils entendent aux nouvelles du jour que l’hôpital en charge des victimes de Seattle est mis en quarantaine, la curiosité l’emporte sur la raison et tous trois décident d’aller voir par leurs propres yeux.

Une manifestation contre les violences policières a éclaté devant le centre hospitalier, et le trio peine à se frayer un chemin au milieu de la foule en colère. Des coups de feu se font entendre et la situation dégénèrent rapidement lorsque les unités anti-émeutes entrent en action. Un chaos indescriptible s’en suit : combats à mains nues, grenades fumigènes, coups de matraque… Oliver, Jordan et Frederik décident alors de prendre la tangente avant de se retrouver malencontreusement pris dans le tourbillon de violence. Eux qui sont venus voir à quoi pouvait bien ressembler la situation, ils sont largement servis.

Ils parviennent à s’extraire par une ruelle adjacente, où ils tombent nez à nez avec un policier accroupi auprès d’un blessé. Les trois compagnons marquent un temps d’arrêt, leurs regards fixés sur l’homme. Lorsque celui-ci se redresse pour faire face aux trois curieux, ils découvrent un regard vide et dément au milieu d’une face maculée de sang. Saisis par l’horreur de l’instant, les trois amis ne demandent pas leur reste et prennent leurs jambes à leur cou au moment où le policier infecté s’avance vers eux, la démarche trainante et la mâchoire émettant un claquement tout sauf naturel.

14-19.10.15 • Jours 6 à 11

Les jours passent et Seattle ressemblent de plus en plus à une ville assiégée. Des barricades sont érigées pour isoler les zones à risques et les premières forces de l’US Army prennent position sous le regard médusés des Coleman et de leur locataire danois. Messages d’alerte et affrontements s’enchainent partout, forçant le Président a divulgué un communiqué pour rassurer une population paniquée. Oliver ne s’y trompe pourtant pas : la situation échappe totalement aux autorités. Depuis le policier ensanglanté de l’hôpital, il a vu le nombre d’infectés se multiplier de jour en jour, et il est à peu près certain que les virologues sont aussi proches de trouver un remède que les Mariners de remporter un titre en MLB.

En parfait (dés)accord avec cet optimisme de façade, la loi martiale est instaurée sur le territoire américain.

20.10.15 • Jour 12

Cette décision du gouvernement entérinée, Joseph reconnait devant Beth, les jumeaux et Frederik qu’il s’était trompé sur la gravité de la situation. « C’est la merde. » le surprennent-ils à dire à mi-voix.

Les forces armées, à grand renfort de tanks et d’hélicoptères, peinent à sécuriser les rares zones encore épargnées par l’épidémie. Un exode massif se met en place, aggravant les cas d’agression par les infectés et offrant la ville aux pillages, destructions et violences de tous genres. Les morts qui reviennent à la vie résistent à tout, jusqu’aux balles et au feu, et déambulent de plus en plus nombreux dans les rues, mués par une faim insatiable de chair humaine. Outre le chaos, c’est la panique qui s’empare de Seattle.

Oliver apprend avec gravité la volonté de Frederik de rejoindre sa famille au Danemark. Comment la situation pourrait-elle être meilleure là-bas si même le pays le plus puissant au monde ne parvenait pas à lutter contre la propagation du virus ? C’est un peu avec un soulagement coupable qu’il apprend que les rues de la ville sont quasiment impraticables et que le trafic aérien est suspendu, entrainant le retour du Danois chez les Coleman.

Le groupe s’organise pour ne pas céder à la panique. Oliver, Jordan et Frederik partent à la recherche de toutes les ressources indispensables, eau et nourriture en premier lieu, tandis que Joseph et Beth barricadent autant qu’ils le peuvent le garage et les appartements. Les garçons doivent prendre garde à chacune de leurs sorties et se rendent vite compte que les vivants peuvent s’avérer aussi dangereux que les morts.

À la fin du mois d’octobre, les communications sont coupées et rares sont les habitations encore aptes à s’éclairer à l’électricité. La mort – et les morts – hantent les rues de Seattle.

Novembre-décembre 2015 ϟ Seattle

Seattle se transforme au fil des jours en véritable champ de bataille. Et les victimes de ces affrontements incessants pour la survie viennent grossir un peu plus les rangs des infectés. Les survivants prennent certainement plus la mesure des évènements que les autorités sanitaires qui continuent de marteler que tout n’est qu’une question de patience.

Parmi tant d’autres groupes, les Coleman s’organisent de leur mieux. Ils ont déjà fait le choix de ne pas quitter leur chez eux. Avec l’aide de Frederik, Oliver et Jordan renforcent les protections des lieux avec tout ce qu’ils peuvent trouver ici et là dans les rues devenues de vrais coupe-gorges. Se retrancher pour mieux résister aux infectés, aux pilleurs et à l’hiver qui s’annonce.

Oliver est très présent pour Frederik, qui souffre de claustrophobie. Les expéditions à l’extérieur sont une échappatoire bienvenue malgré le danger, durant lesquelles Oliver et Jordan continuent d’accompagner leur ami danois. La peur de ne pas le voir revenir est plus forte que celle des périls qui peuvent les attendre.

24 décembre 2015 ϟ Seattle

Noël arrive finalement. L’état de la ville et de ses survivants est exécrable, et la météo fait tout pour les accabler un peu plus. Entre une chute brutale des températures et le manque d’eau et de nourriture, l’hiver s’annonce extrêmement difficile pour les vivants.

Chez les Coleman, on essaye de faire en sorte que le réveillon soit le plus festif possible. Mais puisqu’il ne faut pas faire de bruit ou émettre de lumière pour ne pas attirer les rôdeurs, l’affaire est bien mal embarquée. D’autant plus que Jordan est alité depuis deux jours, victime d’une morsure à la cheville et pris d’une forte fièvre à son retour. Oliver passe le plus clair de son temps aux côtés de son jumeau, manquant de mots pour remercier Frederik qui a sauvé son frère.

Mais alors qu'Oliver, Frederik et Joseph s'affairent au garage pour faire passer le temps – et pour garder un semblant de moral –, celui-ci est subitement pris d’assaut par une bande de pillards. Coups de feu et menaces pleuvent sur les survivants qui s’abritent de leur mieux. Oliver parvient de justesse à se mettre à l’abri derrière un établi quand Joseph tente d’atteindre la manette de commande de fermeture du garage pour leur salut.

Probablement attiré par la fusillade, un groupe de rôdeurs vient sauver les Coleman et Frederik. Ironie quand l’on y pense… Profitant de l’accalmie, Oliver court aux nouvelles de Beth et de Jordan, restés en sécurité dans l’appartement du deuxième étage. En chemin, il peut entendre un nouvel échange de coups de feu et espère que son père et Frederik, restés au garage, ne sont pas les cibles. Au-dessus de lui retentissent des cris. Beth.

À l’étage, c’est une scène d’horreur qu’il découvre. Jordan a muté en l’une de ces créatures et se nourrit paisiblement de la chair de sa mère. Paralysé par la violence de cette vision, Oliver se laisse tomber le long du mur du couloir qui donne sur la chambre. Il ne peut empêcher les larmes de couler et seul deux nouveaux coups de feu viennent le tirer de son état léthargique. Jordan et Beth reçoivent chacun une balle dans la tête. Joseph agrippe son fils et le relève tant bien que mal dans une cacophonie sans nom au milieu de laquelle Oliver parvient à distinguer ces mots : « Le bruit va en attirer d’autres ! On doit partir, maintenant ! »

Janvier-février 2016 ϟ Nord de l'État

Jetés dans un monde impitoyable, Oliver, Joseph et Frederik accompagnent Dylan et Maisie, leurs sauveurs de Noël, sur les routes enneigées. Direction le Nord de l’État, dans l’espoir de trouver d’autres réfugiés.

Le voyage est très éprouvant pour Oliver. Qu’il s’agisse du climat ou de la survie, les conditions sont extrêmes. Les rôdeurs sont partout, comme si la vie s’était arrêtée. Les routes sont encombrées de véhicules abandonnés, de cadavres plus ou moins dévorés – quand ils ne sont pas revenus à la vie – et il faut redoubler de vigilance pour ne pas se faire piéger par ces monstres qui peuvent vous surprendre à tout instant. Oliver peine également à se remettre de la perte de Jordan et de sa mère.

Il a l’impression qu’il a perdu une partie de lui, qui le complétait et le rendait meilleur. Il en veut terriblement à Dylan de l’avoir abattu juste sous ses yeux et se montre froid et méfiant envers lui. Une rancune tenace qui s’estompera par la suite par la force des choses, bien aidé par l’amitié forte qu’Oliver nouera avec Maisie, sa compagne venue avec lui de Portland.

Heureusement pour Oliver, il peut compter sur Frederik qui, s’il n’est pas Jordan, s’efforce de son mieux de combler le vide béant laissé par la disparition du jeune homme. Grâce au soutien de son ami danois, Oliver parvient à garder un peu de la bonne humeur qui l’avait toujours habité, même s’il sait qu’il ne sera plus jamais le même.

Au fil des jours passés à remonter l’Interstate 5 vers le Nord, les survivants de Seattle apprennent à connaitre un peu mieux les arrivants de Portland. Oliver nourrit toujours sa rancune à l’encontre de Dylan, mais il apprend que rien n’aurait pu sauver son jumeau : les morsures des infectés entrainent inévitablement une fièvre mortelle qui conduit à la mutation. Dans une tristesse mêlée d’un certain soulagement, Oliver est néanmoins reconnaissant que ni Jordan ni Beth ne finissent par devenir un monstre inhumain assoiffé de sang.

Les nerfs mis à rude épreuve pendant le trajet, le chagrin et la fatigue accumulée bien marqués sur le visage d’Oliver, les survivants atteignent finalement le Mill Inn de Lynden, un hôtel transformé en refuge par des survivants et quelques militaires. Pour la première fois depuis des jours, Oliver et ses compagnons goûtent au confort d’un véritable lit et de l’abri d’un toit.

Printemps 2016 ϟ Lynden

Le Mill Inn se présente comme un havre de pays pour Oliver. À mesure que l’hiver cède sa place au printemps, il perd un peu de la morosité qui l’avait envahie depuis Noël et se montre actif pour faire vivre l’ancien hôtel. S’il n’a pas de talent en particulier qui puissent être utiles à la survie, son esprit méthodique et organisé lui vaut d’être affecté à la bonne gestion des stocks. La vie s’organise peu à peu et les survivants retrouvent leurs marques dans un semblant de civilisation. Si tout reste fragile, c’est une première étape qui réchauffe le cœur d’Oliver.

Il rencontre aussi Christopher et Karen, leurs voisins de palier, avec leurs deux enfants : Alice, 12 ans, et Sam, 10 ans. Karen est médecin, donc centrale dans la communauté qui commence à se mettre en place au Mill Inn. Une amitié se tisse bien vite entre les deux groupes.

Juillet 2016 ϟ Lynden

Mais il faut croire que les bonnes choses ne sont plus faites pour durer. Alors que la vie poursuit doucement son cours pour les survivants du Mill Inn, le sort décide de s’acharner. À la mi-juillet, un incendie se déclenche en ville sans que personne n’en connaisse la raison. Des centaines d’infectés sont attirés là par les flammes de l’incendie et prennent au dépourvu les réfugiés.

Réveillés en pleine nuit par les râles des rôdeurs, les cris et les coups de feu, Oliver et les autres habitants du Mill Inn sont plongés dans le chaos le plus total. Les survivants tentent de fuir ou de se mettre à l’abri de manière confuse, désorganisée. Certains lancent des initiatives personnelles pour protéger les plus vulnérables mais sont rapidement déchiquetés par les rôdeurs. Christopher et Sam se retrouvent acculés. Oliver ne les reverra jamais. Avec Frederik, son père, Dylan et Maisie, Karen et Alice, il parvient à s’échapper et observe au loin les flammes qui ravagent Lynden et le Mill Inn dans l'obscurité de la nuit.

Hiver 2017 ϟ Seattle

Voilà plusieurs mois qu’Oliver et les autres sont de retour sur les routes. Les nuits sont agitées, les lendemains hypothétiques. La survie du groupe se fait au jour le jour, une tension constante les maintient sous pression et risque de faire éclater les conflits. Heureusement pour eux, ils ont Karen. Outre le fait qu’elle soit médecin, ce qui constitue un avantage indéniable, Karen s’impose peu à peu comme la maman des membres du groupe. Elle parvient à désamorcer les crises avant qu’elles n’éclatent et pour ça, Oliver est à peu près certain qu’ils n’auraient pas survécu si elle n’avait pas été là.

Sur leur route pour rejoindre à nouveau Seattle – que le groupe attendra en octobre –, Oliver se rapproche de Maisie. Le grief passé qu’il entretient avec Dylan, son compagnon, est toujours latent, mais Oliver l’a plus ou moins pardonné. Cependant, par l’attachement qu’il noue avec la jeune femme, il ne peut s’empêcher de jalouser malgré lui son compagnon. Pour autant, le petit groupe reste soudé à travers les épreuves. Et le retour à Seattle ne marque pas la fin du calvaire, bien au contraire.

L’hiver qui s’installe est rude. Froid et impitoyable. Les conditions de survie au milieu des tours de verres et de bétons abandonnés sont loin d’être optimales et le groupe peine à trouver de quoi se nourrir et se chauffer. Quand il ne faut pas fuir les rôdeurs ou les vivants…

En décembre, ils perdent la fille de Karen, Alice. Par une nuit glaciale pendant laquelle Oliver peine à trouver un peu de repos, la jeune fille ne se réveillera jamais. Frederik l’achève quand elle commence à muter, un acte éprouvant pour le Danois comme pour Oliver et le reste du groupe. Karen l’impressionne par son détachement. Elle est la dernière survivante de sa famille, et elle accueille cette triste réalité avec un réalisme glaçant.

Peu de temps après, c’est à Oliver de se retrouver dans cette même situation. Joseph est pris au dépourvu par un infecté recouvert de neige – un autre fléau de cet hiver cruel – et se fait dévorer vivant sous les yeux de son dernier fils. Oliver l’abandonne à sa demande, sa survie est ce qui a toujours compté pour son père. Déchiré, le jeune homme lui tourne le dos avec le reste du groupe.

Été 2017 ϟ Seattle

Les derniers survivants du Mill Inn, Oliver, Frederik, Dylan, Maisie et Karen, se sont installés depuis la fin de l’hiver sur les quais de Seattle, prenant pour domicile un yacht abandonné amarré là. Puisque les rôdeurs ne savent pas nager, ils sont en sécurité de ce côté-ci de leur demeure. Pour le reste, Oliver et les autres ont fini par s’y habituer. Après de longues semaines de deuil et de douleur pendant lesquelles il ne s’est guère montré prudent, Oliver est redevenu plus raisonnable et réfléchi. À force de confrontations, tous ont fini par prendre le coup de main pour se débarrasser des infectés : viser la tête.

Tout se passe plutôt bien pour le groupe pendant plusieurs mois. Pêche et expédition rythment leur train de vie, ils manquent rarement de nourriture et leur équipement s’accroit un peu plus à chaque sortie. Ce qu’il redoute le plus à présent, ce sont les autres survivants, ceux qui ne montrent aucune pitié et qui veulent régir ce nouveau monde par la violence.

À la fin de l’été, quand les jours commencent à réellement décliner, alors qu’elle pêchait comme des centaines de fois auparavant, Karen est victime d’un rôdeur qui voulait se prendre pour Michael Phelps. Mordue à l’avant-bras, Karen rejoint les autres ensanglantée mais extrêmement lucide et déterminée. Elle donne ses instructions pour qu’ils lui amputent le bras, ce qu’ils refusent dans un premier temps. C’est finalement Oliver qui lui retire son membre à grands coups de hachette. Karen, elle, sombre dans l’inconscience.

Les heures qui suivent sont déterminantes. Non seulement Karen survit en dirigeant ses propres soins, mais elle prouve surtout que l’on peut survivre à une morsure. C’est une petite victoire d’une grande importance pour le groupe.

Novembre 2017 ϟ Seattle

Oliver aurait préféré que les morts et les vivants restent leurs seuls soucis. Comme si les éléments ne les accablaient pas suffisamment depuis le début de l’épidémie plus de deux ans plus tôt, un séisme vint secouer les environs de Seattle et de la ville. Oliver se trouve à ce moment-là avec Frederik et Karen en expédition de ravitaillement. La recrudescence des clans et des conflits ne facilite pas la tâche des survivants du groupe qui prennent jour après jour le risque d’être abattu par des inconnus, mais rien ne les avait préparés à faire face à Dame Nature elle-même.

Alors qu’ils s’apprêtent à quitter un  bâtiment délabré et visiblement déjà inspecté de fond en comble après une fouille, les secousses font s’écrouler celui qui les domine de l’autre côté de la rue. Quelques secondes d’un temps suspendu pendant lesquelles les trois amis se regardent, trop surpris pour bouger. Le reste se déroule à la vitesse de l’éclair. Oliver se jette sur le côté et se retrouve entouré d’une épaisse fumée blanche faite de poussière et de débris en tous genres. Il se retrouve plaqué sur le sol, pris entre le béton et l’amas de gravats qui le recouvre désormais.

Désorienté et rendu à-moitié sourd par le vacarme de la chute, Oliver est blessé mais en un seul morceau et vivant. Impossible pour lui de savoir où il se trouve. Impossible aussi de bouger. Non loin de lui, il entend le clapotis de l’eau qui coule. Tant bien que mal, Oliver tourne la tête pour apercevoir une canalisation percée et des câbles arrachés. Il se dit alors que l’écroulement de l’immeuble a dû emporter avec lui une partie de la chaussée et qu’il se trouve, selon toute vraisemblance, dans une ancienne partie du métro. Sa gorge est sèche, ses lèvres collées par la poussière. Il ne peut pas crier qu’il est en vie, il ne peut pas appeler Frederik ou Karen. Oliver est seul.

Mais son cœur bat toujours. Ce constat fait, Oliver reprend courage. Il n’a pas traversé tout ça, perdu toute sa famille, pour crever comme ça ! Au prix d’un effort qui lui semble surhumain, il se dégage et parvient à se remettre sur pied. Il fait peur à voir : son corps est recouvert de bleus et de blessures peu profondes, ses habits sont tachés de sang et de poussière. « FRED ! » crie-t-il à pleins poumons. « KAREN ! » Mais seul le silence lui répond. Et bientôt les râles des rôdeurs que le bruit et les cris ont attiré.

Il s’extirpe comme il peut des ruines et fouille rapidement les décombres autour de lui. Rapidement, la présence des infectés le menace et il décide de retourner au bateau où sont restés Dylan et Maisie. Si Frederik et Karen s’en tirent eux aussi, c’est forcément là-bas qu’ils iront.

Décembre 2017 ϟ Seattle

Frederik et Karen manquant à l’appel quand Oliver rejoint Dylan et Maisie, tous trois décident d’attendre un peu avant de partir à leur recherche. Celles-ci ne donnent rien dans un premier temps. Ni dans un second. Ni jamais.

Oliver rencontre Corey Torrance lors d’un énième fouille au milieu des décombres. Ce dernier n’hésite pas une seconde à donner un coup de main à Oliver malgré qu’ils ne se connaissent ni d’Ève ni d’Adam. Une aide bienvenue même si elle s’avère infructueuse. Au moins Oliver peut se dire qu’il y a encore un certain espoir dans l’Humanité. Car depuis quelques mois, les Hommes semblent avoir décidé de s’entredéchirer, comme si les rôdeurs ne suffisaient pas à leurs malheurs.

En revenant d’un après-midi de recherches, Oliver, Dylan et Maisie se rendent compte que le bateau a été dévalisé de fond en comble. Heureusement qu’ils avaient emporté avec eux leurs sacs et quelques précieuses ressources. Après un temps de discussions, ils décident de ne pas y rester de peur de s’y faire surprendre la prochaine fois. L’hiver qui arrive est plus doux que les années passées – même s’il sera balayé par une tempête de neige – et les trois compagnons s’entendent sur le fait que la mobilité reste leur meilleure chance de survie. Ils passent alors quelques jours avec Corey. Puisqu’il a l’habitude d’aller de place en place, le jeune homme leur est de précieux conseil. Et même s’il se montre parfois un peu trop exubérant, Corey a cette joie de vivre contagieuse qui redonne le sourire à Oliver, Dylan et Maisie.  

Mars-Juin 2018 ϟ Seattle

Le groupe passe une bonne partie de l’hiver chevauchant 2017 et 2018 à mettre en pratique ce que leur a appris Corey. Ils ne s’attardent jamais plus de quelques jours à un endroit, s’équipent avec légèreté et portent en permanence quelques rations. Surtout, ils apprennent à ne plus se fier aux autres. Ils avaient déjà essuyé des tirs en guise de bienvenue deux ans plus tôt, mais cela était devenu la norme. Les communautés se renfermaient sur elles-mêmes, les petits groupes de survivants également.

Quand ils entendent parler du No Man’s Land à l’orée du printemps, ils n’y croient pas dans un premier temps. Il leur faut aller voir de leurs propres yeux pour se rendre à l’évidence qu’un tel endroit existe. Une zone sûre et neutre pour tous les vagabonds comme eux. Pas de règles – la seule en vigueur est de fermer la porte en entrant et en sortant –, pas de chef, simplement un lieu pour s’abriter et échanger avec d’autres si on en a envie. Évidemment, l’endroit n’est pas le plus sûr, mais au moins Oliver et le couple ont le sourire aux lèvres de pouvoir rencontrer d’autres survivants.

Oliver profite des moments passés au No Man’s Land pour parfaire son équipement. Grâce à Jake Sullivan, qui tient une espèce de point de vente, il peut s’alourdir de quelques précieuses munitions et de matériels divers et variés bien utiles. Jake est surprenant pour trouver fringues, nourritures, armes et toute autre babiole utile ou non. Tous deux entretiennent une relation "commerciale" qui leur vaut de bien s’entendre et même de partager quelques bonnes histoires.

Automne 2018 ϟ Seattle

Le printemps laisse place à l’été, l’été à l’automne. À la tombée des premières feuilles, Oliver a acquis de précieuses connaissances en matière de marchandage et de ravitaillement. Les années passent et la nature reprend chaque année un peu plus ses droits au milieu du béton et du verre. Les conserves industrielles se font rares ou deviennent hors de date, les survivants n’ont donc plus d’autres choix que de marchander ou de s’essayer à la chasse et la cueillette.

Dylan et Maisie sont toujours à ses côtés. Malgré les difficultés, les trois amis les traversent à peu près sans encombre. Ils écopent parfois au passage de jolies cicatrices, mais ils survivent coûte que coûte. Rester ensemble est une nécessité et ils rejoignent de temps à autre de petits groupes qui, comme eux, tentent leur propre chance dans les rues de la ville et de ses banlieues. Une existence précaire qui leur évite cependant les affrontements à plus grande échelle qui déchirent les communautés plus importantes. Pour autant, Oliver sait que tôt ou tard, leur survie dépendra de leur capacité à s’adapter à ce nouveau système. Plus que jamais, la loi du plus fort règne.

Mars 2019 ϟ Seattle

Durant l’hiver précédent, le No Man’s Land était devenu moins sûr pour les réfugiés. En mars, il est attaqué par un groupe d’hommes armés. Oliver, Dylan et Maisie, qui avaient décidé de s’y reposer quelques jours après un hiver difficile, participent à la défense des lieux aux côtés des autres occupants. Les solitaires et vagabonds s’unissent sous une bannière commune le temps du conflit et parviennent à repousser l’ennemi.

Mais la lutte n’a pas été sans conséquences. De nombreuses personnes sont mortes, massacrées par les pillards, parfois dans des conditions macabres. Le No Man’s Land en sort vainqueur mais taché du sang de ceux à qui il offrait un abri. Ce symbole pour les égarés ne sera plus jamais le même.

À l’heure de pleurer leurs morts, les solitaires s’unissent à nouveau dans le deuil. Oliver, lui, trouve parmi les corps celui sans vie de Dylan. Maisie, prostrée, se tient à quelques mètres derrière lui, adossée contre le mur. À terre. Elle-même saigne abondamment d’une blessure au flanc mais s’en tirera sans autre dommage qu’une belle cicatrice. Oliver la rejoint et tous deux restent plantés là, les yeux rivés sur Dylan. Ils ne pleurent pas. Ils ne pleurent plus. Ils ont appris à accepter la perte, même celle d’un être proche.

Quand il commence à muter, c’est Oliver qui se charge de lui planter la lame dans le cerveau. « Ironie du sort. » murmure-t-il au moment de passer à l’acte. Pourtant, la rancune tenace qu’il avait pu nourrir à l’encontre de Dylan s’était évaporée depuis bien longtemps.

Avril 2019 ϟ Vers l'inconnu...

Oliver et Maisie sont les deux seuls survivants d’un groupe qui était parti à sept du Mill Inn deux ans et demi plus tôt. Ils décident d’éviter le No Man’s Land et reprennent la route. Destination inconnue. Les deux compagnons empruntent le premier axe qui va vers le Sud. Les panneaux indiquent Tacoma. « Va pour Tacoma. » lâche Maisie avant de poser le pied sur l’Interstate 5.

time to meet the devil

• pseudo › Hadhafang
• âge › 28 ans

• comment avez-vous découvert le forum ? › Top Site me semble-t-il
• et vous le trouvez comment ? › Visuellement très attrayant, le contexte et l'univers ont l'air d'être en perpétuel développement... et puis Seattle  :smile34:  Oliver Coleman ϟ Whatever it takes 1342238320
• présence › Régulière
• personnage › créé [...] - scénario [X] - prédéfini [...]

• code du règlement › Code validé par Morgan
• crédit › Daniel Radcliffe
passeport :

fiche (c) elephant song.
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 16:33



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !


Bienvenue parmi nous !

Chouette choix de scénario ^^
Bon courage pour la rédaction de ta fiche o/

N'hésite pas à contacter l'auteur du scénario par MP si tu as des questions concernant Oliver.
Ou le staff par MP si tu en as d'autres ^^
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 16:51

Bienvenue Oliver!
Amuse-toi bien ici! Very Happy




Je sais pas si ça m’est déjà arrivé, enfin, on va essayer de ramasser tous les morceaux et de recommencer à zéro, ça va pas être facile mais on est tous ensemble maintenant et je me sens bien.
Yulia Iojov
Yulia Iojov
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 16:54

Bienvenue à toi Smile
Bonne rédaction pour ta fiche !
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 17:59

Welcome welcoooome !
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 18:47

Bienvenue ! Bonne rédaction ! =)
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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

Mar 9 Avr 2019 - 19:06

Ohhhh coucou ! Et bienvenue ! Bon courage pour ta fiche ! Ravie de voir un nouveau du groupe !!!

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Re: Oliver Coleman ϟ Whatever it takes

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