Tenter de résumer un caractère n’est pas chose simple … encore plus quand il s’agit de celui de Denis. Cet homme est une véritable bombe à retardement, mais le genre de bombe qui ciblerait certaines personnes précises dans une foule dense. Il ne vit que pour une chose, la Loi et l’Ordre (notez les majuscules !). Sa vie entière a été une longue histoire de loyauté envers son pays et les lois qui le composent. Cette loyauté est à toute épreuve quand il s’agit d’avoir à faire à une personne dépositaire de l’autorité. Le courage et l’instinct protecteur dont il fait preuve en ont fait un excellent Marshall. Il a toujours pris ses missions de protection de témoins très à cœur. Non seulement parce que c’était des ordres de sa hiérarchie mais surtout parce que protéger des personnes menacées alors qu’elles essaient de faire le bien (notamment en témoignant contre des criminels) est pour lui un acte héroïque qui mérite tous les égards.

Denis est quelqu’un de très débrouillard, là aussi un héritage de sa carrière. Il sait faire avec peu, même dans les pires conditions. Il ne perd jamais confiance en lui, il ne doute jamais de lui et de ses capacités. Il sait ce dont il est capable, et de par l’entrainement qu’il a reçu, il est capable de beaucoup, il a une endurance supérieure à la moyenne, que ce soit au niveau physique mais aussi au niveau psychologique. Il en faut énormément pour le briser, beaucoup s’y sont essayer mais aucun n’y est arrivé … pour le moment.

Cependant, s’il a une confiance aveugle en lui, cela en fait une personne arrogante et bornée. La sociabilité n’est pas réellement son fort. Il a tendance à prendre les gens de haut (sauf ceux qu’il considère comme ses supérieurs évidemment) et il fait preuve d’autorité très facilement. C’est quelqu’un de très directif, qui prendra les choses en main très souvent sans laisser le choix aux autres et qui pourra même s’offusquer qu’on ne lui remette pas les commandes.

Mais son plus grand défaut … il ne ressent rien. Denis est quelqu’un d’apathique. Que l’on puisse souffrir ou être joyeux à côté de lui ne lui fait absolument aucun effet. Il est d’un froid glacial. Il n’éprouvera jamais aucune compassion pour une personne en difficulté ou en danger, il ne verra toujours que le côté rationnel de la situation et n’intégrera jamais le côté émotionnel. Pour couronner le tout Denis est taciturne, comprenez par-là que ce n’est pas vraiment le genre de personnes qui passe son temps à parler. Les longues discussions sans fin et sans intérêt l’ennuient. Il va droit au but et choisi toujours ses mots avec soin afin d’être compris le plus rapidement possible et pour ne pas avoir à se répéter. Il déteste se répéter. Et en soit, ce n’est pas plus mal parce qu’il a tendance à utiliser un vocabulaire assez « riche » en ce qui peut concerner les insultes et les noms d’oiseaux, son langage est à l’image de sa personne, franc et sans détour, en somme si vous l’emmerdez il vous le dira très certainement sans prendre de gants.

→ qualities.
Loyal
Confiant
Courageux
Protecteur
Débrouillard
Endurant → flaws.
Borné
Apathique
Autoritaire
Arrogant
Taciturne
Malpoli

Denis (à prononcer Dénis) est un gaillard d’1m75 et assez trapu. Du haut de ses 52 ans il a un physique assez carré et solide, suffisamment pour qu’on comprenne au premier regard qu’il est du genre à avoir une endurance assez conséquente. Des cheveux blonds très court, presque rasé, des yeux noisettes, son apparence générale n’impose peut-être pas le respect mais elle dissuade d’entrée de jeu de toute blague pourrie.

Généralement il est habillé très simplement, avec un jean, un t-shirt noir et une veste en cuir par-dessus. Il ne se sépare jamais de son Glock 22 (avec munitions .40 S&W) qui a été son arme de service depuis les années 2000. Il a toujours aussi sa plaque à la ceinture de son jean, même si celle-ci n’a plus de grande valeur maintenant, mais il y tient profondément.

En plus de son arme et de sa plaque, il possède un sac à dos avec le minimum vital à l’intérieur. Gourde d’eau, corde de quelques mètres, sac de couchage et quelques rations militaires lui permettant de tenir plusieurs jours entre chaque fouille pour de la nourriture.

Peu de gens le verront mais Denis est marqué par plusieurs cicatrices dans le dos, 4 pour être précis. Souvenirs d’une fusillade contre des fugitifs au début de sa carrière de Marshall. Aucun organe vital n’avait été touché à ce moment-là mais cela l’avait conduit plusieurs mois à l’hôpital.

Nom : Preacher
Prénom : Denis James

Date de naissance : 4 juillet 1966
Lieu de naissance : Baltimore (Maryland)

Père : Michael Preacher – Officier de Police (BPD) – décédé le 12 mars 1988
Mère : Lydia Annabel Preacher – Secrétaire – présumée décédée en octobre 2015

Situation familiale : Divorcé
Épouse : Sarah Eliza Underwood (anciennement Preacher) – Avocate – présumée décédée en octobre 2015
Enfants : Aucun

Date d’entrée dans le service : 4 juillet 1991


Denis J. Preacher est né à Baltimore le 4 juillet 1966, d’une mère secrétaire et d’un père officier de police. Il ne possède ni frère, ni sœur. Il a grandi très simplement dans un quartier résidentiel quelconque au sein de la ville qui l’a vu naître.

D’un niveau moyen à l’école, il n’a jamais réellement trouvé sa voie. Il a enchainé les travails notoires tout au long de son adolescence sans suivre de cursus universitaire particulier. Cependant il a toujours été impressionné par le métier de son père, qu’il a toujours vu comme un modèle. Il a toujours vu son père comme la figure de l’Ordre dont avait besoin toute ville et tout citoyen américain. Il a toujours respecté son père en ce sens, estimant qu’il faisait LE métier le plus important pour une nation.


Lors d’une patrouille nocture de l’unité numéro 155, le véhicule de police avec à son bord l’officier Michael Preacher repère un fourgon suspect circulant sur Washington Street. L’unité s’engage alors à sa suite sans éveiller les soupçons jusqu’à Fells Point dans le port de Baltimore. Seulement quelques minutes après, l’unité 155 se retrouve impliquée dans une fusillade avec des trafiquants de drogue sur les docks. Bien que les renforts soient en route pour rejoindre les docks, les deux officiers de l’unité 155 sont abattus par plusieurs individus armés. Michael Preacher décèdera dans la nuit à l’hôpital des suites de ses blessures, son coéquipier est tué sur le coup lors de la fusillade. Plusieurs trafiquants sont tués dans la fusillade avant l’arrivée des renforts de police.
Après enquête, il sera établi que le père de Denis Preacher a fait acte de bravoure lors de la fusillade en essayant (en vain) de protéger son coéquipier blessé par balle. Il l’aura vu mourir dans ses bras avant d’être lui aussi blessé fatalement. L’étude balistique de la fusillade apportera la conclusion que Michael Preacher a abattu quatre trafiquants avant d’être mortellement blessé. Il sera décoré, à titre posthume, de la médaille du courage.

Denis est alors âgé de 22 ans. Le rapport psychologique établi post-recrutement décrit cet évènement comme un véritable traumatisme dans la vie du jeune homme. Il devient froid et distant avec sa mère et ses amis, semblant se fermer à tout sentiment. Le rapport fait également mention de l’engouement de Denis pour les Forces de l’Ordre et de sa propension à voir la Loi comme le seul élément inébranlable d’une nation et d’une société.

Seulement quelques jours après le décès de son père, Denis fait sa demande pour entrer à l’Académie de Police de Baltimore. Il se décide à suivre les traces de son père (au plus grand désarroi de sa mère).


Trois ans après son entrée à l’Académie de Police de Baltimore, le jour de ses 25 ans, Denis Preacher est officiellement intégré au sein du corps des U.S. Marshall. Sa volonté inébranlable à l’Académie et ses résultats hors normes lui ouvrent les portes de cette institution du Département de la Justice qui a su compter les meilleurs dans ses rangs et dont la réputation n’est plus à faire, notamment depuis la traque du célèbre couple Bonnie & Clyde.

Il prête serment sous la bannière étoilée en compagnie de nombreuses recrues, sous les yeux fiers de sa mère. Bien qu’elle n’ait jamais voulu accepter le souhait de son fils de se mettre en danger comme a pu le faire son père, elle n’en reste pas moins fière. A dater de ce jour, Denis Preacher ne reverra plus sa mère. Il se concentrera sur son travail et sa mission, occultant totalement le fait d’avoir encore une famille.


Le 1er novembre 1994, Denis Preacher et son coéquipier Johnson Certoni sont assignés à la protection de la famille Jonas à Philadelphie (Pennsylvanie). Leur mission est de les protéger dans un appartement sécurisé au centre de la ville en attendant que la mère de famille témoigne contre son employeur, accusé de fraude et de corruption sur plusieurs hauts fonctionnaires.

Le 11 novembre au soir, veille du procès, l’appartement est pris d’assaut par plusieurs mercenaires entrainés. L’intégralité de la famille Jonas est assassinée sans que Denis ou son coéquipier puisse intervenir. Sous le feu des balles, Johnson Certoni est blessé plusieurs fois au bras et à la jambe. Denis s’en sort indemne et réussit à mettre son coéquipier en lieu sûr avant de prendre en chasse (seul) l’équipe d’assaut qui se replie jusqu’à un entrepôt abandonné dans la banlieue de la ville.

A son arrivée sur place, Denis voit les mercenaires rejoindre un autre homme qui était déjà sur place. Celui-ci leur remet plusieurs enveloppes. Assistant à une scène classique de corruption, il alerte le bureau local des U.S. Marshall de la situation mais décide d’intervenir avant l’arrivée des renforts afin de ne pas laisser le temps aux mercenaires et à l’autre homme de se disperser.

Le 12 novembre à 3h35, les U.S. Marshall appelés en renfort arrivent sur site et retrouve Denis Preacher blessé de plusieurs balles dans le dos ainsi que plusieurs corps sans vie non loin. Il est conduit en urgence à l’hôpital fédéral pour y être soigné. L’enquête consécutive à cette affaire établira que lors de la fusillade dans l’entrepôt, Denis Preacher a abattu deux mercenaires ainsi que le « civil » qui s’avérera être l’Inspecteur de Police David Burns. Cet officier de police avait été mandaté par l’employeur de la mère Jonas afin de donner les renseignements nécessaires à son élimination auprès de l’équipe de mercenaires.

Pour son acte de courage et la neutralisation d’assaillants, Denis recevra les félicitations officieuses de la part du bureau des U.S. Marshalls. Pour son acte irréfléchi, solitaire et pour avoir abattu plusieurs hommes au lieu de les appréhender, Denis sera mis à pied de l’unité pendant 5 mois. Ces 5 mois correspondront à sa convalescence à l’hôpital de la ville suite à ses blessures.

Une rumeur circulera dans les couloirs du bureau local des Marshalls faisant état de la « nécessité d’avoir plus de Denis Preacher au sein de l’unité ». La version officielle sera toute autre.


Lors de l’été 1996 Denis Preacher se marie avec Sarah E. Underwood, avocate au barreau d’Atlanta. Il a fait sa rencontre quelques mois avant lors d’une affaire sur laquelle il devait assurer la protection d’un témoin clé. La mise à jour du profil psychologique de Denis indiquera que ce mariage n’est qu’une manière pour lui de « faire comme tout le monde ». Bien qu’il éprouve des sentiments pour Sarah, rien ne peut certifier que c’est de l’amour. Son comportement apathique est en totale opposition avec le fait de se marier. Cette relation avec Sarah ne trouvera jamais son apogée.

Le divorce sera prononcé le 12 décembre 1996 après moins de 6 mois de mariage.


Denis Preacher est assigné à comparaitre le 10 avril 2000 devant la Commission Sénatoriale suite à des accusations de détournements de fonds et de corruption. Les mois précédents la comparution, plusieurs pièces à conviction, notamment de grosses sommes d’argent, ont disparues du bureau des scellés du bureau des Marshall de Washington D.C. Ses disparations concernent toutes l’affaire M. Brinx, trafiquant d’héroïne bien connu des services de police, évadé récemment de la prison d’état et dont Denis Preacher était en charge. Les chefs d’accusation sont nombreux et la défense de Preacher est compliqué. Tout porte à croire qu’il a effectivement des liens étroits avec Brinx. Cependant après son témoignage auprès de la Commission et au vu de ses états de service, il bénéficie de la présomption d’innocence.

Quelques jours après la comparution, le corps sans vie de M. Brinx est retrouvé dans un parc de Washington. Les chefs d’accusation contre Denis Preacher sont abandonnés après une enquête complémentaire et que les pièces à convictions qui avaient disparues aient été retrouvées chez la petite amie de Brinx.

Cette affaire n’a pas entaché la volonté de Denis Preacher de faire respecter la loi, cela l’a même renforcé.


L’agent Preacher n’est pas en service le jour où le monde découvre avec horreur le « terrorisme » de masse. Il séjourne à Philadelphie. Il découvre comme bon nombre d’américains le spectacle des tours jumelles qui s’effondrent dans les rues de New York à la télévision et assiste impuissant à ce qu’il définira plus tard comme « la chute de l’ordre établi ». Il quitte Philadelphie dans l’après-midi pour rejoindre New York et prêter assistance au secours et à l’enquête.

Deux jours après les attentats il demande à quitter les U.S. Marshall pour rejoindre les unités de contre-terrorisme du Département de la Défense. Sa demande sera rejetée en conséquence de l’affaire Brinx de l’an passé. Denis Preacher le vit comme une atteinte à sa loyauté, ayant été blanchi des accusations portées contre lui. Il se concentrera alors encore plus sur ses missions de Marshall.


Pour sa dernière mission connue Denis Preacher est chargé de traquer un fugitif de la prison de Folsom (Californie). Il s’agit de Pedro Cornello, porto-ricain de 27 ans accusé et condamné pour le meutre de plusieurs personnes dans les villes de Los Angeles et San Francisco. Cornello s’évade de la prison d’état de Folsom le 4 octobre avec l’aide de plusieurs complices, dont un gardien de la prison qui a été soudoyé. Il s’échappe de la prison en compagnie de deux autres détenus qui sont retrouvé morts le lendemain (le 5 octobre) dans la ville de Redding au nord de Folsom.

La traque de Cornello est confiée à Denis Preacher, un des plus U.S. Marshall les plus réputés du pays. Il décolle de Chicago le 6 octobre au soir pour rejoindre Eugene (Oregon), ville la plus proche de la dernière position de Cornello qui semble se diriger vers le Nord, sûrement pour rejoindre le Canada.

Le 9 octobre, Cornello est repéré dans le centre de Seattle par des policiers du Seattle Police Department. Denis Preacher se rend au centre-ville pour essayer de l’appréhender. En arrivant en ville le soir, Preacher informe ses supérieurs que des évènements « bizarres » ont lieu.

Les évènements qui suivent ne peuvent être considérés comme officiels. Le manque de corroboration et de témoins suite aux évènements ayant démarrés en octobre 2015 à Seattle empêche toute validation totale des faits et des actions.


Après son arrivée à Seattle pour la traque de Cornello et après avoir alerté ses supérieurs sur les évènements tragiques ayant lieu dans la ville de Seattle, Denis Preacher fouille le centre-ville à la recherche de sa « cible ». Sa traque est mise à mal pendant plusieurs jours par le climat qui règne en ville. Les meurtres sanguinaires ayant lieu et se multipliant ne lui facilitent pas la tâche et le pousse même à dévier de sa mission pour tenter de faire régner l’ordre au centre de Seattle.

Alors que plus aucun ordre ne lui parvient de Washington D.C. et que toutes les communications tombent une à une au fur et à mesure des jours, il prend la décision de rester sur Seattle ne sachant pas ce qu’il en est de la côte Est. Il propose son aide au SPD, laissant de côté Cornello. Il arpente les rues, assistant impuissant à la montée de la violence et des pillages.

Il assiste plusieurs fois à des meurtres « cannibales » en pleine rue et doit faire usage de son arme de service plusieurs fois pour assurer sa propre protection pensant abattre des assaillants pris de crise de démence. Il réalise que les armes à feu ne sont pas aussi efficaces qu’il le pensait et il voit à plusieurs reprises des personnes se « relever » alors qu’elles devraient être mortes. Il réalise alors que ce qu’il pensait être dû à une nouvelle drogue synthétique est beaucoup plus grave que prévu.


De la vie habituelle d’une grande cité comme Seattle il ne reste rien. Les rues sont désertes, il ne subsiste que le chaos à chaque coin de rue. Denis Preacher et plusieurs officiers de police se sont réfugiés dans le West Precinct sur Virginia Street. Ils ont barricadé le bâtiment et se débrouillent comme ils peuvent pour survivre et sortir le moins possible. Les rares informations qui lui parviennent ne sont pas bonnes. Plus aucun gouvernement aux commandes, l’armée dépassée par l’ampleur du chaos, les « morts » qui se relèvent. En terme biblique, l’Apocalypse est dans les rues. La seule bonne nouvelle qui subsiste dans ce monde est le fait qu’il existe un moyen de « tuer » les morts. Plusieurs rumeurs et échos font état de tir à la tête pour empêcher les corps de se relever.

A l’extérieur les derniers survivants n’ayant pas d’abri se font massacrer par ce que le monde appelle désormais les « rôdeurs ».

Au cours d’une sortie pour trouver des munitions non loin du Olympic Sculpture Park il décèle une activité de l’autre côté de la baie, sur Bainbridge Island. Selon les dernières rumeurs entendues un camp aurait été établi sur l’île. Après plusieurs jours de réflexion Preacher décide de prendre la direction de Bainbridge, en solitaire. Aucun des survivants avec qui il avait trouvé refuge dans le West Precinct ne souhaite l’accompagner. Il les laisse à leur propre sort dans le bâtiment, qui sera submergé par la mort deux semaines après.


Le trajet jusqu’à l’île se montre plus compliqué que prévu. Les ferrys ayant cessé de fonctionner, Denis est obligé de faire le grand tour par le Sud et Tacoma. Les rares véhicules encore en état de marche sur les routes ne sont pas une solution. Le bruit semblant attirer les rôdeurs. Il fait donc le choix de voyager de jour uniquement et à pied afin d’avoir plus de mobilité en cas de danger. La nuit, il passe d’appartement en appartement, prenant soin de se barricader à chaque fois afin de n’attirer personne, les morts comme les vivants. Tout est une menace.

Les rares survivants qu’il croise sont soit en fuite vers l’extérieur de la ville, soit acculés par la Mort sans espoir de survie. Denis n’éprouve aucune compassion pour le sort de ces personnes. Il assistera plusieurs fois à la fin de groupe de survivants sans tenter de les aider. Sa seule aide et son nombre limitée de munitions n’aurait fait que retarder l’inévitable selon lui.


Après six mois d’errance et de trajet à travers la désolation et le chaos, Denis fini par arrivée à Bainbridge. La vue de l’île est surprenante. Elle semble sécurisée, plus que n’importe quel lieu qu’il ait pu visiter jusque-là. Les quelques forces armées qu’il peut apercevoir en train de patrouiller semble indiquer que le lieu subsiste face à la menace extérieure. De l’extérieur il semble régner un semblant d’ordre et cela aiguise sa curiosité.

Alors que le monde s’est effondré, Denis observe ici ce qui se rapproche le plus d’une « société » voire d’une « nation ». Heureux de retrouver un semblant de société il fait le choix de se présenter à l’entrée de l’île. Il sait que l’accueil sera glacial et tendu, il n’a déjà que trop assisté à la méfiance des survivants les uns envers les autres. Aussi il décide de se présenter en toute clarté auprès des habitants de l’île. Il exhibe presque fièrement sa plaque d’U.S. Marshall à la ceinture et avance les mains levées, son arme de service suspendue aux doigts, comme s’il se rendait.


Après des premiers temps tendus, Preacher commence à prendre la mesure de ce qu’est le camp de Fort Ward. Il y voit une organisation stable avec des règles précises. Plus que tout il retrouve une chaîne de commandement, qui si elle n’est pas parfaite, existe. Il s’adapte vite à ce nouveau rythme et se mets au service du commun pour les tâches routinières comme les patrouilles ou les sorties de ravitaillements.

Il ne contredit aucun ordre et exécute mécaniquement les tâches qu’on lui demande. Il reprend confiance rapidement dans cette société qui correspond à ce qu’il a toujours aimé.


Un an après son arrivée au camp de Fort Ward, Denis Preacher s’est parfaitement acclimaté au mode de fonctionnement de celui-ci. Les règles ne sont pas forcément égalitaires mais la fin justifie les moyens et il vaut mieux des lois inégales qu’aucune loi. Malgré certaines errances de la part du commandement de l’île le fonctionnement tient la route et convient à la mentalité du Marshall.
Lors de l’évènement d’Emerald Freedom, Denis ne prends pas part à la marche sur le lycée mais il acquiesce complètement au dénouement de cette histoire et ne se privera pas de faire savoir sa façon de voir les choses. Le monde fonctionne comme cela maintenant et les personnes qui ne veulent pas l’entendre ne peuvent pas devenir un frein ou un obstacle.


Le maintien de l’ordre et de la société, voilà ce qui a toujours était le moteur de Denis. Et il est à même de montrer sa motivation lors du séisme qui touche le camp. Il est un des premiers à partir au front pour repousser les rôdeurs qui envahissent l’île. Bien qu’obligé de battre en retraite dans les premiers temps, Denis ne cessera pas de se battre face aux morts. Il s’interdit de céder quoi que ce soit et de mettre en péril la stabilité du camp. Les Remnants et Fort Ward sont les seuls vestiges du monde passé et il ne peut concevoir que cela cesse. Il a assisté à la chute du monde une fois sans pouvoir rien y faire, cela n’arrivera plus.


La chute du Sénateur Chambers est un tournant dans la vie de Preacher. Même s’il n’était pas toujours en accord avec la politique de celui-ci, Chambers était le dépositaire de l’autorité au sein de Fort Ward. Et de par ce fait Denis lui vouait une loyauté indéfectible. La chute de Chambers dans les circonstances connues et la montée en puissance d’une nouvelle chaine de commandement lui font se poser la question de son avenir au camp. Le nouveau commandement trouve rapidement grâce à ses yeux. Chambers n’était qu’un politicien perdu dans un monde où il faut une poigne de fer. Le nouveau duo de gouvernance semble pile dans cet axe là et Denis apprécie ce changement de vision.


Le jeu des alliances est une chose compliquée et si celle avec liée avec les American Dream semble une excellente chose, celle proposée à Issaqua Ranch prend une tournure désastreuse. Bien que les premiers mois se passent sans accroc Denis sait que cela finira tôt ou tard par casser. La débâcle de l’automne et la bataille perdue en sont la preuve. Denis est bloqué à Fort Ward lors de la retraite forcée des troupes sur l’île et de l’arrivée des American Dream. Il s’en veut pendant plusieurs jours de ne pas avoir été sur place et d’avoir préféré sa routine sur l’île. Il se rend disponible au maximum pour aider, que cela soit les blessés ou alors à la sécurisation du camp pour éviter tout assaut sur l’île.


Fort Ward a retrouvé son calme. L’axe a été mis sur les recherches médicales et d’ingénierie pour donner au camp une stabilité plus forte et surtout être moins dépendant de l’extérieur. Les journées se suivent et se ressemblent et si certaines expéditions ne rappelaient pas ce dont est fait le monde actuellement on pourrait presque croire que rien ne s’est passé ces dernières années. Denis procède chaque jour à des patrouilles dans le camp, vérifiant que tout se passe bien et que personne ne trouble l’ordre public. Il a « presque » retrouvé sa vie d’avant et apprécie grandement de pouvoir accomplir ce pour quoi il est fait.

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.

Bonne rédaction !