It's time to turn the page
Dim 2 Juin 2019 - 16:30
Avril 2019
Aujourd’hui, les températures étaient plutôt clémentes. Peut-être un peu fraîches pour la saison mais tout de même agréable quand on travaillait au grand air. Duncan s’était justement levé tôt aujourd’hui. Prioritairement pour parce que son fils Wyatt s’était réveillé en pleurs. Sans doute à cause d’un cauchemar ? Mais aussi parce que le magasinier était aujourd’hui de corvée de bois. Bois qui servirait, bien entendu par la suite, à alimenter les nombreux poêles des différents bâtiments du Fort.
Après s’être occupé du petit et surtout après l’avoir rendormit, Duncan ne tarda donc pas à aller faire sa toilette. Ensuite, il grignota un petit quelque chose avant de finalement plaisanter quelques minutes avec Shawna tout en lui confiant la garde de son enfant. Ce n’est qu’ensuite qu’il se dirigea à l’endroit où l’on coupait et où l’on entreposait le bois. Motivé, l’homme commença donc à fendre les premières bûches en plusieurs morceaux. Puis, à les ranger à l’endroit prévu avant de finalement en mettre quelques-unes de côté afin de les rapporter ensuite dans les divers foyers.
Sifflotant, le musicien œuvra donc pendant un long moment jusqu’à ce que celui-ci se décide à s’arrêter un moment pour affuter la lame de sa hache. S’asseyant sur un siège improvisé, Duncan commença donc à affuter cette dernière. Pensif, l’homme songea alors, tout en continuant à affuter la lame, à tout ce qu’il avait vécu depuis le début de cette apocalypse. Nostalgique, il songea d’ailleurs immédiatement à sa défunte femme enceinte Alessa. Puis, à sa première rencontre avec Selene. Avant de se souvenir de cette pourriture d’Atticus et de sa sale bande de cannibales dégénérés qui avaient mutilé le corps d’Andrea. Ce n’est qu’ensuite, qu’il se rappela le visage défiguré de Sarah le jour de son décès à Renton.
Perdu dans de sombres pensées l’homme se déconcentra alors soudainement. C’est d’ailleurs justement à cause de cette déconcentration soudaine que la main gauche du barbu entra en contact avec la lame tranchante de son arme contondante. S’écriant celui-ci lâcha donc instantanément son arme avant de s’empresser de se saisir d’un vieux morceau du tissu puis de le positionner sur la plaie d’où le sang commençait à jaillir.
Se levant précipitamment de son siège, Duncan se précipita donc directement en direction de l’infirmerie. Quelle personne s’y trouverait ? Peut-être Lisandro ? Ou Caroline ? Ou alors peut-être Erika qui se réfugiait bien souvent dans cette infirmerie depuis que Finan l’avait lâchement trompé avec Ashley ? En même temps, la personne qui soignerait la blessure du musicien importait peu. L’important, c’était surtout de soigner cette blessure au plus vite pour ne pas qu’elle s’infecte.
Duncan s’empressa donc d’ouvrir la porte de l’infirmerie. Puis, d’y pénétrer en s’écriant : - « Il y a quelqu’un ? Je viens de me blesser avec la lame de ma hache, je pense que je vais avoir besoin de quelques points de suture ?! »
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- Duncan Donhadams
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Re: It's time to turn the page
Lun 3 Juin 2019 - 19:01
It's time to turn the page
Le soleil avait réveillé Erika de manière un peu violente. Les rayons l'avaient mis à l'amende et sortit du lit, elle avait rapidement fait sa toilette pour rejoindre l'infirmerie, en catimini. Heureusement que c'était son tour de garde, elle s'arrangeait toujours pour nettoyer la pièce pour la tranquillité de l'après-midi. Pas beaucoup de changement depuis ce qu'il s'était passé le jour de sa rupture. Plusieurs choses avaient brisé Erika et dans plusieurs domaines en même temps. Tout, absolument tout, était devenu difficile à gérer au point de déboussoler complètement la jeune femme.
Sa tante Addi avait été là et malgré le caractère de feu de cette dernière, Erika lui avait demandé de la laisser gérer ça à sa manière. Même si cela avait été dur, la Harper avait fini par comprendre tout en restant triste pour la Madsen. Elle ne pouvait pas lui en vouloir, oui parce qu'Erika aurait été pareille si quelqu'un venait à briser le cœur de sa tante. Quoiqu'il en soit, si elle voulait s'en sortir, c'était bien de le faire seule, et elle avait la ferme attention de remonter la pente par ses propres moyens. Le tout était dit, il ne lui restait plus qu'à mettre la machine en marche.. mais comment faire..
Toujours entrain d'astiquer l'arrière salle où ils stockaient les médicaments et autres, elle essayait de se motiver. Allait-elle devoir faire elle-même le premier pas pour bousculer, de ce qui restait encore de son amitié avec Ashley. Cette dernière l'avait fuit, complètement, sans remords, depuis son retour au Fort. La mère-fille ne s'était même pas donnée la peine de venir lui en parler, de ce moment devenu si précieux à leurs yeux. Cela dit, il était surement judicieux qu'elles évitent de se croiser tout de suite. Sinon, un ring serait de mise et elle était tellement en colère qu'elle pourrait outrepasser ses limites et devenir violente.
Elle souffla d'exaspération et humidifia de nouveau son chiffon pour passer à nouveau la lavette sur l'étagère quand la porte d'entrée de l'infirmerie s'ouvrit : « Il y a quelqu'un ? - Je suis derrière, j'arrive. » annonça t-elle en laissant le chiffon dans le produit dilué et arriva devant Duncan, un homme d'une quarantaine d'années, barbu à la mine du papa ours blessé, pour cette fois-ci. Il se tenait la main « Je viens de me blesser avec la lame de ma hache, » commença t-il à expliquer, chose qu'elle conclua aussi en voyant le linge rougit de sang entre sa main : « Je pense que je vais avoir besoin de quelques points de suture ?! » termina t-il et Erika annonça : « Bonjour, Duncan » commença t-elle, toujours aussi intimitée par sa carrure impressionnante : « Je suis désolée Lisandro n'est pas là. »
C'était un peu compliqué lorsque deux clans fusionnaient. Erika avait bien vu que les deux clans appelaient leur doc respectif et pour l'instant, Duncan avait mal choisi le jour pour se blesser mais rapidement elle ajouta : « Si ça n'te dérange pas, je peux m'occuper de cette blessure. » Elle attrapa une petite bassine prête à aller chercher de l'eau claire pour nettoyer la plaie. « Installe-toi, j'arrive dans deux secondes. » Nerveuse, elle alla pomper l'eau qu'elle avait besoin et était revenue le plus vite possible.
Duncan n'aimait pas sa tante. Addison était quelqu'un de nature, vive, elle ne mâchait jamais ses mots et la cohabitation était un peu tendu. Erika restait dans l'ombre, suivant ce que Caroline lui disait ou demandait de faire à l'infirmerie. Le reste, et bien le reste n'était pas son problème. Sur une petite table haute improvisées, elle demanda : « Pose ta main ici, je vais la nettoyer avec un peu de savoir... » Quelques minutes plus tard, et lorsqu'elle avait constaté que la blessure était net mais profonde, elle valida : « En effet, je vais devoir te faire quelques points. » D'une oeillade, elle regarda le barbu et sortie le matériel tout en le préparant.
Gant en main, elle commença les points. Le grand gaillard allait probablement serrer les dents : « Alors comme ça, tu... » L'aiguille chauffé à blanc par une bougie, elle piqua la peau nettoyée, elle sourit gênée. Comment lui dire qu'il l'intimide sans passer pour une folle, une idiote ou pire encore. « Comment en es-tu arrivée là ? » demanda alors, pour faire la conversation.
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Re: It's time to turn the page
Sam 8 Juin 2019 - 20:14
- « Salut Erika ! » A ce moment de la discussion, le barbu aurait bien demandé à la jeune femme si elle allait bien mais … il se doutait très bien que ça ne devait pas être le cas ? Primo parce qu’une rupture n’était jamais facile à encaisser. Deuxio parce que son ex petit ami l’avait trompé et trahit avec une de ces bonnes amies. Et tertio parce qu’elle était plus ou moins contrainte et forcée de les croiser et de les côtoyer tous les jours. C’est pourquoi le magasinier s’empressa de reprendre : - « Lisandro ? Il doit être certainement encore être occupé à autre chose ? » Avant de continuer : - « Bien sûr que tu peux t’occuper de cette blessure. J’ai une entière confiance en toi ! »
L’homme s’installa donc à l’endroit où la jeune femme lui avait dit d’attendre. Pendant ce temps, celui-ci regarda brièvement mais attentivement la plaie qui continuait à saigner. L’entaille n’avait pas l’air d’être bien profonde ? Par contre, elle était impressionnante. Et elle ne cessait de le vider de son sang. Nul doute qu’Erika lui recommanderait de ne pas se servir de cette main pendant un certain temps. Songeur le barbu releva toutefois très vite la tête lorsque la jeune femme revint le voir. Posant sa main comme elle le lui avait demandée, il lui déclara alors : - « C’est pas très beau à voir, hein ! » Avant que la jeune femme ne lui nettoie cette plaie.
Regardant l’aiguille se rapprocher de sa peau, Duncan déclara ensuite à Erika qui semblait hésitante à le recoudre : - « Tu peux y aller. N’aies pas peur de me faire mal, j’en ai vu d’autres » Et pour en avoir vu d’autres, il en avait vu d’autres. Les nombreux impacts de balles et autres cicatrices de coups de couteaux sur son corps en étaient d’ailleurs la preuve. Souriant Duncan s’empressa ensuite de répondre à la question d’Erika : - « Si tu parles de la blessure, c’était en pensant à autre chose » Il marqua ensuite une courte pause en fronçant les sourcils lorsque l’aiguille s’enfonça sous sa chaire.
Mais, l’homme continua bientôt : - « Pour être franc avec toi, je pensais à tout ce que j’ai vécu depuis le début de cette apocalypse. Et surtout tout ce que j’ai dû faire pour survivre. Ainsi que les personnes que j’ai perdues » S’arrêtant un bref instant, il continua cependant presque immédiatement : - « Et des proches, crois moi j’en ai perdu beaucoup » Ne souhaitant pas plomber l’ambiance, Duncan ne tarda pas à reprendre : - « Et de ton côté, tu arrives à t’acclimater à cette nouvelle vie ? Enfin, je veux dire à ce nouveau camp ? »
L’homme s’installa donc à l’endroit où la jeune femme lui avait dit d’attendre. Pendant ce temps, celui-ci regarda brièvement mais attentivement la plaie qui continuait à saigner. L’entaille n’avait pas l’air d’être bien profonde ? Par contre, elle était impressionnante. Et elle ne cessait de le vider de son sang. Nul doute qu’Erika lui recommanderait de ne pas se servir de cette main pendant un certain temps. Songeur le barbu releva toutefois très vite la tête lorsque la jeune femme revint le voir. Posant sa main comme elle le lui avait demandée, il lui déclara alors : - « C’est pas très beau à voir, hein ! » Avant que la jeune femme ne lui nettoie cette plaie.
Regardant l’aiguille se rapprocher de sa peau, Duncan déclara ensuite à Erika qui semblait hésitante à le recoudre : - « Tu peux y aller. N’aies pas peur de me faire mal, j’en ai vu d’autres » Et pour en avoir vu d’autres, il en avait vu d’autres. Les nombreux impacts de balles et autres cicatrices de coups de couteaux sur son corps en étaient d’ailleurs la preuve. Souriant Duncan s’empressa ensuite de répondre à la question d’Erika : - « Si tu parles de la blessure, c’était en pensant à autre chose » Il marqua ensuite une courte pause en fronçant les sourcils lorsque l’aiguille s’enfonça sous sa chaire.
Mais, l’homme continua bientôt : - « Pour être franc avec toi, je pensais à tout ce que j’ai vécu depuis le début de cette apocalypse. Et surtout tout ce que j’ai dû faire pour survivre. Ainsi que les personnes que j’ai perdues » S’arrêtant un bref instant, il continua cependant presque immédiatement : - « Et des proches, crois moi j’en ai perdu beaucoup » Ne souhaitant pas plomber l’ambiance, Duncan ne tarda pas à reprendre : - « Et de ton côté, tu arrives à t’acclimater à cette nouvelle vie ? Enfin, je veux dire à ce nouveau camp ? »
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- Duncan Donhadams
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Re: It's time to turn the page
Dim 9 Juin 2019 - 16:32
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Difficile de savoir ce qui se passait réellement dans la tête des Messiah. Ils étaient si imprévisible et surtout, méfiant envers les membres des Issaquah Ranch. Pour le coup, Erika était sur l'entraide, peu importait qui venait d'où, toujours est-il que certaine personne favorisait leur propre médic. « Lisandro ? » Oui, forcément qu'elle avait nommé ce doc, après tout, il était des leurs mais le fait que Duncan lui fasse entièrement confiance concernant les soins, la revigora. En même temps, il était ce qu'elle pouvait comparer à un papa ours. Alors si Papa ours avait confiance, pourquoi hésiter et se montrer buter ? L'excitation d'une newbi à son poste, elle couru avec un petite coupelle pour aller chercher de l'eau clair et une fois, revenue, elle blêmit.
La plaie saignait beaucoup et le fait qu'elle se trouvait au creux de sa main n'était pas non plus une très bonne nouvelle. Ses cours sur les extrémités lui revenaient en tête et ainsi que les différentes terminaisons nerveuses et petits vaisseaux sanguins. La finalité n'allait pas être très joyeuse pour cet homme manuel. « Ah oui, tu ne t'ai pas loupé.. » rétorqua t-elle lorsqu'il avait dit ce qu'il pensait au sujet de sa blessure. « On va nettoyer, on sait jamais. » dicta t-elle même si la priorité était de refermer l'entaille pour qu'il ne se vide pas de son sang.
Après ça, il fallait recoudre et n'ayant aucun moyen de lui faire passer la sensation brûlante de l'aiguille qui transperce sa peau, la forçait à hésiter encore. « Tu peux y aller. N'aies pas peur de me faire mal, j'en ai vu d'autres. » Une petite moue renfrognée s'afficha sur le visage de l'aide-soignante et pour penser à autre chose, durant les nombreux petits points qu'elle allait soigneusement pratiquer : « Quand tu dis : « j'en ai vu d'autres » Qu'est-ce que tu veux dire par là ? » demanda t-elle quand même ensuite, sa curiosité piquée à vif.
Ensuite, elle demanda comment il avait pu se faire une chose pareille. Il répondit : « Si tu parles de la blessure, c'était en pensant à autre chose. - A quoi tu pensais ? » La réponse était vague au point qu'elle ne pouvait pas s'en contenter. « Excuse moi, je suis indiscrète. » se reprit-elle avec un petit sourire d'excuse alors qu'en piquant, les doigts émettaient des petits gestes de contractions inévitable pour lui. Cela dit, il répondit quand même à sa question : « Pour être franc avec toi, je pensais à tout ce que j'ai vécu depuis le début de cette apocalypse. Et surtout tout ce que j'ai dû faire pour survivre. » Après trois points, elle leva les yeux vers son nouveau patient et lui offrit une oeillade attentive, comme pour l'inciter à aller plus loin : « Ainsi que les personnes que j'ai perdu. » Elle reprit les points, masquant son malaise concernant ce sujet : « Et des proches, crois moi j'en ai perdu beaucoup. » Erika plisse le nez : « Je crois qu'on en a tous perdu, par la force des choses.. Si tu veux parler, rien ne sortira de ses murs ! » assura t-elle.
Concentrée, elle ne remarqua trop le vif changement de sujet de la part de Duncan mais elle y répondit quand même, comme si de rien n'était : « A cette nouvelle vie ? » répéta t-elle. Il fallait dire : à cette nouvelle situation. Celle qui était beaucoup trop malaisant pour en parler entre deux points de suture. « Oh, euh.. » hésita t-elle lorsqu'il avait précisé sa question : « Je vais être franche, c'est sécurisant, je ne peux pas dire le contraire. » Elle s'arrêta un instant pour passer un peu de coton, légèrement imbibé d'alcool pour éviter l'infection. Il lui permit également de nettoyer les petits filets sanguins et vérifier son travaille. « J'ai connu la vie dehors, sans mur, sans rien. Avec tante.. Avec Addison. » Elle reprit les trois derniers points de suture. Il ne s'était pas loupé alors elle veillait à rester propre : « Je ne dis pas que j'ai l'âme d'une guerrière.. » elle ria : « Ça se saurait.. » se moqua d'elle-même : « Alors quand les deux clans se sont réunis, j'ai vu là une opportunité d'une nouvelle unité, d'une entraide réciproque. Au fond, j'ai toujours voulu que ça marche. » termina la brune au même moment où elle coupa le fil de l'aiguille. « Et toi ? Et vous ? Vous ne nous voyez pas trop comme des boulets de prisonnier accroché à votre cheville quand même ? » lâcha t-elle sur le ton de la plaisanterie, soudainement plus à l'aise. Elle lui demanda de ne pas bouger tandis qu'elle allait chercher la compresse et le bandage. Elle n'allait pas loin alors Duncan pouvait très bien s'exprimer tranquillement, sans hausser la voix.
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Re: It's time to turn the page
Sam 15 Juin 2019 - 21:04
Effectivement, le magasinier ne s’était pas loupé. Inquiet face à une éventuelle longue indisponibilité, l’homme demanda alors instinctivement à la jeune femme : - « Tu penses que la plaie cicatrisera rapidement ? » Avant de laisser Erika désinfecter la blessure ouverte puis commencer à regarder l’aiguille s’enfoncer dans sa chaire. C’est d’ailleurs après le deuxième coup d’aiguille que le musicien répondit à l’interrogation d’Erika : - « Je voulais dire qu’on m’a tiré dessus à plusieurs reprises. Et qu’on m’a également donné plusieurs coup de couteaux »
Souhaitant justifier ses propos, le barbu continua alors très vite : - « La dernière blessure en date est une blessure par balle. Elle est juste là. C’est le dénommé Zack, qui me l’a infligé » Son index droit se dirigea aussitôt au niveau de son épaule gauche. Visage sérieux, le barbu continua : - « Tu vois de qui je parle ? Zack, c’est l’homme qui est à l’origine de beaucoup de nos problèmes » Souriant, Duncan s’empressa ensuite de poursuivre : - «J’ai même été blessé par une flèche dans la cuisse. Et encore, je ne te parle pas des divers hématomes que j’ai subis lors de divers combats en corps à corps »
La jeune femme le prendrait peut-être pour un vantard ? Ou carrément pour un menteur ? Mais tout ce qu’il venait de lui dire était, pourtant, malheureusement vrai. C’est pourquoi, Duncan continua dans la foulée : - « Je n’affabule pas, rassures toi » Avant de sourire à nouveau à Erika et de continuer avec un ton plaisantin : - « Mais si jamais tu ne me crois pas, tu peux toujours aller demander à Lisandro ou à un des anciens Messiah pour voir si je ne te raconte pas de bêtises »
Quoiqu’il en soit, l’infirmière s’excusa d’être aussi curieuse. Le barbu s’empressa alors de lui dire : - « Ne t’excuse pas. Je n’ai rien à cacher » Avant d’écouter la jeune femme lui confier qu’elle aussi avait perdue de nombreux proches. - « On a malheureusement tous connus ça ! » Déclara-t-il alors spontanément. - « Et ça ne me dérange pas de te parler. Bien au contraire. Quand à te confier quelques confidences me concernant, je veux bien. Comme je te l’ai dit, j’ai confiance en toi. Même si on ne se connait pas vraiment »
Mais à défaut de se confier à Erika, c’est Erika qui se confia la première à Duncan. Primo, sur le niveau de sécurité du camp. Secundo en lui parlant de sa tante Addison et de ce qu’elles avaient vécus, brièvement, toutes les deux dehors. Puis, en évoquant l’alliance entre leurs deux camps tout en lui demandant si eux, les anciens Messiah, considéraient les anciens membres d’Issaquah comme des « boulets ».
Esquissant un sourire à la jeune femme, Duncan ne tarda donc pas à lui répondre : - « Je ne vais pas te cacher qu’entre ta tante et moi, c’est loin d’être le grand amour » Ce n’était un secret pour personne qu’Addison et Duncan ne s’appréciaient guère. Sourire aux lèvres, le barbu continua donc : - « Ne t’en fais pas, je n’ai aucun grief contre toi. Bien au contraire. Je te trouve plutôt très impliquée sur le camp. Au niveau du travail que tu fournis mais aussi au niveau de la bonne humeur » Même si ces derniers temps, Erika avait perdu le sourire. La faute en était à ce crétin de Finan.
Fixant l’infirmière continuer à recoudre la plaie, l’homme continua ensuite presque aussitôt : - « Quand à savoir si tu as l’âme d’une guerrière, je n’en sais rien. Mais si tu es encore de ce monde, c’est que tu as été capable de survivre à cette apocalypse. C’est donc que tu es une battante » L’alliance des deux groupes était, par contre, une question piège. Duncan sembla alors pensif un court instant mais, il continua cependant très vite : - « Au départ, cette alliance était une bonne idée. Sauf que quelques personnes ont été réticentes à en faire partis, dès le départ » Il aurait pu citer Finan, Adisson et Ashley. Mais il n’en fit rien.
Par contre, il s’empressa de répondre à sa question : - « Bien sûr que non, vous n’êtes pas « des boulets » ! C’est juste que vous autres, vous n’avez jamais eu à vous battre comme nous nous l’avons fait. Vous n’avez jamais eu à affronter une bande de cannibales. Ou encore à égorger des types de sang froid pour … » Il ne termina pas sa phrase de peur d’effrayer Erika par ses propos. Par contre, il s’empressa de reprendre avec calme : - « Enfin ce que je voulais dire c’est qu’on vous a offert une opportunité de repartir à zéro, loin du danger et que certains d’entre vous n’arrêtes pas de se plaindre. Finan par exemple ! Il n’arrête pas d’ouvrir sa grande gueule mais, quand il faut se salir les mains, il est souvent aux abonnés absents ! » Cette fois-ci, il parlait de l'irlandais.
Après ces paroles plutôt abruptes envers Finan, Duncan ne tarda pas reprendre : - « Excuse-moi mais, le comportement de ce type commence à sérieusement me taper sur les nerfs » La demoiselle devait bien évidemment être du même avis que le sien ? Pour des raisons diamétralement opposées aux siennes, bien sûr. Mais identiques sur le comportement du jeune homme. C’est pourquoi Duncan lui demanda finalement : - « Mais de ton côté, comment tu nous considère nous autres, les anciens Messiah ? As-tu réussie à sympathiser avec certains d’entre nous ? »
Souhaitant justifier ses propos, le barbu continua alors très vite : - « La dernière blessure en date est une blessure par balle. Elle est juste là. C’est le dénommé Zack, qui me l’a infligé » Son index droit se dirigea aussitôt au niveau de son épaule gauche. Visage sérieux, le barbu continua : - « Tu vois de qui je parle ? Zack, c’est l’homme qui est à l’origine de beaucoup de nos problèmes » Souriant, Duncan s’empressa ensuite de poursuivre : - «J’ai même été blessé par une flèche dans la cuisse. Et encore, je ne te parle pas des divers hématomes que j’ai subis lors de divers combats en corps à corps »
La jeune femme le prendrait peut-être pour un vantard ? Ou carrément pour un menteur ? Mais tout ce qu’il venait de lui dire était, pourtant, malheureusement vrai. C’est pourquoi, Duncan continua dans la foulée : - « Je n’affabule pas, rassures toi » Avant de sourire à nouveau à Erika et de continuer avec un ton plaisantin : - « Mais si jamais tu ne me crois pas, tu peux toujours aller demander à Lisandro ou à un des anciens Messiah pour voir si je ne te raconte pas de bêtises »
Quoiqu’il en soit, l’infirmière s’excusa d’être aussi curieuse. Le barbu s’empressa alors de lui dire : - « Ne t’excuse pas. Je n’ai rien à cacher » Avant d’écouter la jeune femme lui confier qu’elle aussi avait perdue de nombreux proches. - « On a malheureusement tous connus ça ! » Déclara-t-il alors spontanément. - « Et ça ne me dérange pas de te parler. Bien au contraire. Quand à te confier quelques confidences me concernant, je veux bien. Comme je te l’ai dit, j’ai confiance en toi. Même si on ne se connait pas vraiment »
Mais à défaut de se confier à Erika, c’est Erika qui se confia la première à Duncan. Primo, sur le niveau de sécurité du camp. Secundo en lui parlant de sa tante Addison et de ce qu’elles avaient vécus, brièvement, toutes les deux dehors. Puis, en évoquant l’alliance entre leurs deux camps tout en lui demandant si eux, les anciens Messiah, considéraient les anciens membres d’Issaquah comme des « boulets ».
Esquissant un sourire à la jeune femme, Duncan ne tarda donc pas à lui répondre : - « Je ne vais pas te cacher qu’entre ta tante et moi, c’est loin d’être le grand amour » Ce n’était un secret pour personne qu’Addison et Duncan ne s’appréciaient guère. Sourire aux lèvres, le barbu continua donc : - « Ne t’en fais pas, je n’ai aucun grief contre toi. Bien au contraire. Je te trouve plutôt très impliquée sur le camp. Au niveau du travail que tu fournis mais aussi au niveau de la bonne humeur » Même si ces derniers temps, Erika avait perdu le sourire. La faute en était à ce crétin de Finan.
Fixant l’infirmière continuer à recoudre la plaie, l’homme continua ensuite presque aussitôt : - « Quand à savoir si tu as l’âme d’une guerrière, je n’en sais rien. Mais si tu es encore de ce monde, c’est que tu as été capable de survivre à cette apocalypse. C’est donc que tu es une battante » L’alliance des deux groupes était, par contre, une question piège. Duncan sembla alors pensif un court instant mais, il continua cependant très vite : - « Au départ, cette alliance était une bonne idée. Sauf que quelques personnes ont été réticentes à en faire partis, dès le départ » Il aurait pu citer Finan, Adisson et Ashley. Mais il n’en fit rien.
Par contre, il s’empressa de répondre à sa question : - « Bien sûr que non, vous n’êtes pas « des boulets » ! C’est juste que vous autres, vous n’avez jamais eu à vous battre comme nous nous l’avons fait. Vous n’avez jamais eu à affronter une bande de cannibales. Ou encore à égorger des types de sang froid pour … » Il ne termina pas sa phrase de peur d’effrayer Erika par ses propos. Par contre, il s’empressa de reprendre avec calme : - « Enfin ce que je voulais dire c’est qu’on vous a offert une opportunité de repartir à zéro, loin du danger et que certains d’entre vous n’arrêtes pas de se plaindre. Finan par exemple ! Il n’arrête pas d’ouvrir sa grande gueule mais, quand il faut se salir les mains, il est souvent aux abonnés absents ! » Cette fois-ci, il parlait de l'irlandais.
Après ces paroles plutôt abruptes envers Finan, Duncan ne tarda pas reprendre : - « Excuse-moi mais, le comportement de ce type commence à sérieusement me taper sur les nerfs » La demoiselle devait bien évidemment être du même avis que le sien ? Pour des raisons diamétralement opposées aux siennes, bien sûr. Mais identiques sur le comportement du jeune homme. C’est pourquoi Duncan lui demanda finalement : - « Mais de ton côté, comment tu nous considère nous autres, les anciens Messiah ? As-tu réussie à sympathiser avec certains d’entre nous ? »
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Re: It's time to turn the page
Mer 19 Juin 2019 - 12:48
It's time to turn the page
Erika avait préparé le matériel de manière consciencieusement. Elle restait très scolaire dans ses méthodes de préparation mais en bonne étudiante de Caroline, et l'enseignement que cette femme lui apportait, la jeune femme se sentait de plus en plus à l'aise dans la pratique. Malgré les nombreuses heures d'insomnies qu'elle s'enchaînait à se ressasser tout ce que Finan avait bien pu lui dire. Il se pourrait même que Duncan lui donne la distraction nécessaire pour occuper son esprit quelques minutes. En gros, la jeune femme ne dormait pas des masses alors quand le barbu lui demanda s'il allait devoir patienter trop longtemps : « Écoute, je pense que tu vas devoir prendre ton mal en patience, tu ne t'es pas loupé, tu vas avoir besoin de point de suture. Faudra que tu reviennes pour retirer les fils dans une petit semaine et vérifier le pansement tous les jours en cas d'infection. » Évidemment, s'il jouait un peu trop avec sa main, le fil pouvait sauter et créer une infection mais elle allait attendre pour les précautions.
Au deuxième petit point de suture, Duncan se dénoua la langue mais il ne semblait pas agacer, bien au contraire. Il passait vraiment au crible certaines cicatrices tout en mêlant les souvenirs peu reluisants de ses anciennes rencontres : « Zack ? Oui, j'en ai plus qu'entendu parlé oui. » Tout ce qu'elle se souvenait, c'était d'avoir dû batailler avec Finan qui avait complètement perdu les pédales. Il fallait dire qu'en ce moment tout tournait autour de lui « Oh, des flèches, sérieusement ? » C'était presque irréel et pour dire, elle avait l'impression que sa tante l'avait vraiment tenu à l'écart de la réalité pour la protéger. En entendant tout ça, elle n'allait pas lui en tenir rigueur. En dehors de la faim et de la déshydratation, ou encore des putrides, elle n'avait pas rencontré ce genre de personnage tout droit sortit d'un film.
« Oh mais je ne te prends pas pour un menteur ! » Elle enchaînait les points, avec le temps et la pratique, elle avait fini par prendre l'habitude et une aisance inconsciente : « Pour être honnête, jusqu'à ce qu'on débarque au Ranch avec Addison, je n'imaginais pas que les gens pouvaient être aussi cruel surtout maintenant. » Avant leur arrivée, il n'y avait que de l'entraide entre personnes civilisées contre les morts qui venaient toujours au moment où on s'y attendait le moins. Forcément, leur départ du Refuge n'était pas de bonté et de cœur, elle en voulait terriblement à Jax cela dit, il n'y avait pas eu de sang, d'agression ou d'horreur. « Pourquoi j'irai voir Lisandro si je peux en savoir plus avec toi, maintenant ? » Erika prenait bien souvent tout ce que les autres lui disaient pour argent comptant lui donnant ce petit enfantin comme lorsqu'on racontait une histoire féerique aux petites filles avant de s'endormir. Toujours est-il que Duncan semblait vraiment chercher dans sa mémoire et non dans son imagination. Il était difficile de mentir à Erika car elle lisait bien dans le langage corporel pour comprendre qu'il racontait la vérité.
Cependant, elle avait comprit qu'elle avait sûrement été trop loin et préféra s'excuser sur le champ pour avoir été intrusive. D'ordinaire, ça s'achevait dans une silence gêné ou par une fuite, suivant la situation, comme ce qui avait pu se passer avec Oliver. Il avait été l'une des preuves dans ses constations silencieuses.Toujours concentrée, réduisant l'espace des points le plus possible pour minimiser les risques sans pour autant lui donner l'impression d'être Monsieur Jack du film : « L'étrange Noël de Monsieur Jack. » Elle prit une profonde respiration pour calmer les battements de son cœur. Il était tellement rare qu'un Messiah s'ouvre de cette manière. Rika était habituée à la froideur implacable de Selene mais surtout à son silence, cette jeune maman n'avait pas sa langue dans sa poche mais uniquement lorsque cela s'imposait. C'était glaçant. « Et ça ne me dérange pas de te parler. » Sur ce coup-là, elle quitta la main ensanglantée des yeux pour le plonger dans le bleu des siens : « Moi non plus. » s'écria t-elle et puis, un peu plus bas : « Moi non plus. » Un petit sourire suivi d'une moue étira ses lèvres jusqu'à ce qu'elle replongea dans sa couture.
Erika se savait agaçante. Elle en avait découragé plus d'un avec son flot de parole incessant mais elle était loin d'être désagréable. Ou alors, elle n'était plus elle-même. Erika se déboulonnait la tête depuis sa rupture, qui avait prit une voie plutôt brutale, et forcément, elle se remettait beaucoup en question. La jeune femme reprit le fil de la conversation comme si elle n'avait pas eu de black out : « Addison est particulière. C'est que... Je lui dois beaucoup, même avant l'apocalypse d'ailleurs. » Les choses ne pouvaient pas être aussi claire pour Duncan. Rien n'allait descendre l'estime que la nièce donnait aveuglement à sa tante : « Si je suis encore envie aujourd'hui, c'est vraiment grâce à elle. » Les derniers points de suture s'approchaient de plus en plus du nœud « Je te trouve très impliquée sur le camp. » Elle eut le bon réflexe ne pas piquer parce que son pied rappa sur le pied du tabouret. Après avoir été lâchement descendue par son ex, Erika n'approuvait plus vraiment ce type de compliment. Elle préférait le remercier dans un petit sourire d'excuse. Erika ne le faisait pas non plus pour gagner le respect du camp mais surtout de se sentir utile, de montrer qu'elle n'était pas une bouche à nourrir, une simple.. comment avait dit Finan déjà : « une musicienne à la con qui ne sert qu'à recoudre les plaies. » Ce dernier avait tout simplement oublié qu'elle lui avait sauvé la mise plusieurs fois non seulement aux yeux du clan mais aussi, en lui donnant son sang ou à l'aider à remonter la pente quand il pleurait ses propres fantômes. Quand Duncan évoqua la bonne humeur, il avait sûrement vu le visage d'Erika blêmir face aux souvenirs encore vivants dans son esprit. « C'est gentil. »
Elle se détourna avec le matériel à désinfecter ou à jeter pour cacher un peu plus ce trouble : « Comme je te me disais, si Addison n'avait pas été là, je ne serais pas vivante aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne peut pas m'faire confiance, je sais.. » Elle mima le geste d'un canif entrant dans la boite crânienne sur elle-même : « m'occuper des putrides. » Une pause. « Mais je suis complètement inutile contre les humains.. Tu me parles de flèches, de balles, de corps à corps. » Elle soupira : « Je n'ai pas d'expérience en... corps à corps ; Je me débrouille très bien avec mon arme et mon couteau mais.. » Elle se souvenait de la manière où Finan l'avait prise de court par sa violente interaction, à la manière démente où il l'avait secoué comme un prunier. Elle s'était débattue mais n'avait eut aucun impacte jusqu'à ce que sa tête heurte accidentellement le nez de ce dernier. Il avait saigné mais elle n'avait rien prémédité sauf erreur de sa part. Pour le coup, elle parlait d'elle lorsqu'elle évoquait le terme boulet et la réaction forte de Duncan fit réagir encore plus la jeune femme : « J'aimerai savoir et pouvoir me défendre, ça c'est certain. On sait jamais si je me retrouve à l'extérieur... » En faisant le nœuds, la jeune femme s'était laissée aller à ses propres réflexions à haute voix. Pour elle, il était tout simplement impossible qu'elle cohabite avec lui et... elle tout à côté. Cela lui faisait beaucoup trop mal et son avenir dans le camps se comptait pour l'instant car elle ne savait pas elle-même si elle allait pouvoir supporter leur nouveau couple et le regard des autres.
« ...Loin du danger. » Elle écoutait Erika mais c'était comme si elle était loin. Posée devant sa tablette qui contenait l'aiguille et le reste du fil, elle eut une réaction lorsqu'elle entendit : « Finan, par exemple. » Dans quel galère s'était-il encore mis maintenant jusqu'à ce qu'elle se rappelle qu'elle n'était plus responsable de ses faits et gestes, qu'elle allait devoir apprendre à s'en détacher. « Il n'arrête pas d'ouvrir sa grande gueule mais, quand il faut se salir les mains, il est souvent aux abonnés absents ! » « Oh ! » lâcha t-elle en attrapant un bandage assez grand pour la poigne du barbu. Contre toute attente, elle n'avait pas de mot parce qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle n'avait ni envie de le descendre ni envie de le racheter aux yeux de Duncan. Elle bouillonnait encore de colère contre l'irlandais et c'en était devenu à la faire vomir tant elle souffrait de la situation. « Excuse-moi mais, le comportement de ce type commence à sérieusement me taper sur les nerfs. » Elle se gratta le front avec le dos de sa main et lâcha un rire gêné : « Si tu veux savoir, je trouve que tu es plutôt patient s'il commence seulement. » lâcha t-elle seulement en riant à moitié mais elle riait jaune. « Et ne t'excuse pas pour ça. Tu n'as rien dit de mal ni rien de faux, quand on regarde bien. » « Mais de ton côté, comment tu nous considère nous autres, les anciens Messiah ? As-tu réussie à sympathiser avec certains d'entre nous ? »
Erika termina par mettre un morceau de sparadrap : « Comment je... ? » La jeune femme rougissait aussitôt : « Disons que ça se voit que vous avez vécu des choses difficiles sans aucun doute. Et -maintenant- après toutes ces histoires de cannibales et de fou dangereux, je ne peux plus vous en vouloir d'avoir été aussi... brutal. » Plongée dans son analyse, elle bandait la main du barbu « Mais quand on apprend à vous connaître, c'est différent, c'est sûr. » termina t-elle, en passant entre son index et son pouce et elle enchaîna sur l'autre question : « Et oui, bien sûr, Lisandro, on se croise assez souvent ici et puis, il y a Selene, je n'ai pas réussi à briser sa coquille mais je tiens bon. » Elle reprit : « Les autres... » Elle hésita en terminant sur le poignet : « Il y a toi aussi même si on n'a pas beaucoup parlé depuis la fusion des deux clans. Quand tu disais « corps-à-corps », et tout ça, ça veut dire que tu sais te défendre non ? » Elle prit une profonde respiration tout en prenant un air plus grave : « Bon voilà. Je te conseillerais de ne pas l'utiliser du tout. Je t'ai mis un désinfectant mais faudrait que tu reviennes à l'infirmerie demain matin pour vérifier... » Elle médita quelques secondes : « Qu'avais-tu à faire aujourd'hui ? »
Au deuxième petit point de suture, Duncan se dénoua la langue mais il ne semblait pas agacer, bien au contraire. Il passait vraiment au crible certaines cicatrices tout en mêlant les souvenirs peu reluisants de ses anciennes rencontres : « Zack ? Oui, j'en ai plus qu'entendu parlé oui. » Tout ce qu'elle se souvenait, c'était d'avoir dû batailler avec Finan qui avait complètement perdu les pédales. Il fallait dire qu'en ce moment tout tournait autour de lui « Oh, des flèches, sérieusement ? » C'était presque irréel et pour dire, elle avait l'impression que sa tante l'avait vraiment tenu à l'écart de la réalité pour la protéger. En entendant tout ça, elle n'allait pas lui en tenir rigueur. En dehors de la faim et de la déshydratation, ou encore des putrides, elle n'avait pas rencontré ce genre de personnage tout droit sortit d'un film.
« Oh mais je ne te prends pas pour un menteur ! » Elle enchaînait les points, avec le temps et la pratique, elle avait fini par prendre l'habitude et une aisance inconsciente : « Pour être honnête, jusqu'à ce qu'on débarque au Ranch avec Addison, je n'imaginais pas que les gens pouvaient être aussi cruel surtout maintenant. » Avant leur arrivée, il n'y avait que de l'entraide entre personnes civilisées contre les morts qui venaient toujours au moment où on s'y attendait le moins. Forcément, leur départ du Refuge n'était pas de bonté et de cœur, elle en voulait terriblement à Jax cela dit, il n'y avait pas eu de sang, d'agression ou d'horreur. « Pourquoi j'irai voir Lisandro si je peux en savoir plus avec toi, maintenant ? » Erika prenait bien souvent tout ce que les autres lui disaient pour argent comptant lui donnant ce petit enfantin comme lorsqu'on racontait une histoire féerique aux petites filles avant de s'endormir. Toujours est-il que Duncan semblait vraiment chercher dans sa mémoire et non dans son imagination. Il était difficile de mentir à Erika car elle lisait bien dans le langage corporel pour comprendre qu'il racontait la vérité.
Cependant, elle avait comprit qu'elle avait sûrement été trop loin et préféra s'excuser sur le champ pour avoir été intrusive. D'ordinaire, ça s'achevait dans une silence gêné ou par une fuite, suivant la situation, comme ce qui avait pu se passer avec Oliver. Il avait été l'une des preuves dans ses constations silencieuses.Toujours concentrée, réduisant l'espace des points le plus possible pour minimiser les risques sans pour autant lui donner l'impression d'être Monsieur Jack du film : « L'étrange Noël de Monsieur Jack. » Elle prit une profonde respiration pour calmer les battements de son cœur. Il était tellement rare qu'un Messiah s'ouvre de cette manière. Rika était habituée à la froideur implacable de Selene mais surtout à son silence, cette jeune maman n'avait pas sa langue dans sa poche mais uniquement lorsque cela s'imposait. C'était glaçant. « Et ça ne me dérange pas de te parler. » Sur ce coup-là, elle quitta la main ensanglantée des yeux pour le plonger dans le bleu des siens : « Moi non plus. » s'écria t-elle et puis, un peu plus bas : « Moi non plus. » Un petit sourire suivi d'une moue étira ses lèvres jusqu'à ce qu'elle replongea dans sa couture.
Erika se savait agaçante. Elle en avait découragé plus d'un avec son flot de parole incessant mais elle était loin d'être désagréable. Ou alors, elle n'était plus elle-même. Erika se déboulonnait la tête depuis sa rupture, qui avait prit une voie plutôt brutale, et forcément, elle se remettait beaucoup en question. La jeune femme reprit le fil de la conversation comme si elle n'avait pas eu de black out : « Addison est particulière. C'est que... Je lui dois beaucoup, même avant l'apocalypse d'ailleurs. » Les choses ne pouvaient pas être aussi claire pour Duncan. Rien n'allait descendre l'estime que la nièce donnait aveuglement à sa tante : « Si je suis encore envie aujourd'hui, c'est vraiment grâce à elle. » Les derniers points de suture s'approchaient de plus en plus du nœud « Je te trouve très impliquée sur le camp. » Elle eut le bon réflexe ne pas piquer parce que son pied rappa sur le pied du tabouret. Après avoir été lâchement descendue par son ex, Erika n'approuvait plus vraiment ce type de compliment. Elle préférait le remercier dans un petit sourire d'excuse. Erika ne le faisait pas non plus pour gagner le respect du camp mais surtout de se sentir utile, de montrer qu'elle n'était pas une bouche à nourrir, une simple.. comment avait dit Finan déjà : « une musicienne à la con qui ne sert qu'à recoudre les plaies. » Ce dernier avait tout simplement oublié qu'elle lui avait sauvé la mise plusieurs fois non seulement aux yeux du clan mais aussi, en lui donnant son sang ou à l'aider à remonter la pente quand il pleurait ses propres fantômes. Quand Duncan évoqua la bonne humeur, il avait sûrement vu le visage d'Erika blêmir face aux souvenirs encore vivants dans son esprit. « C'est gentil. »
Elle se détourna avec le matériel à désinfecter ou à jeter pour cacher un peu plus ce trouble : « Comme je te me disais, si Addison n'avait pas été là, je ne serais pas vivante aujourd'hui. Je ne dis pas qu'on ne peut pas m'faire confiance, je sais.. » Elle mima le geste d'un canif entrant dans la boite crânienne sur elle-même : « m'occuper des putrides. » Une pause. « Mais je suis complètement inutile contre les humains.. Tu me parles de flèches, de balles, de corps à corps. » Elle soupira : « Je n'ai pas d'expérience en... corps à corps ; Je me débrouille très bien avec mon arme et mon couteau mais.. » Elle se souvenait de la manière où Finan l'avait prise de court par sa violente interaction, à la manière démente où il l'avait secoué comme un prunier. Elle s'était débattue mais n'avait eut aucun impacte jusqu'à ce que sa tête heurte accidentellement le nez de ce dernier. Il avait saigné mais elle n'avait rien prémédité sauf erreur de sa part. Pour le coup, elle parlait d'elle lorsqu'elle évoquait le terme boulet et la réaction forte de Duncan fit réagir encore plus la jeune femme : « J'aimerai savoir et pouvoir me défendre, ça c'est certain. On sait jamais si je me retrouve à l'extérieur... » En faisant le nœuds, la jeune femme s'était laissée aller à ses propres réflexions à haute voix. Pour elle, il était tout simplement impossible qu'elle cohabite avec lui et... elle tout à côté. Cela lui faisait beaucoup trop mal et son avenir dans le camps se comptait pour l'instant car elle ne savait pas elle-même si elle allait pouvoir supporter leur nouveau couple et le regard des autres.
« ...Loin du danger. » Elle écoutait Erika mais c'était comme si elle était loin. Posée devant sa tablette qui contenait l'aiguille et le reste du fil, elle eut une réaction lorsqu'elle entendit : « Finan, par exemple. » Dans quel galère s'était-il encore mis maintenant jusqu'à ce qu'elle se rappelle qu'elle n'était plus responsable de ses faits et gestes, qu'elle allait devoir apprendre à s'en détacher. « Il n'arrête pas d'ouvrir sa grande gueule mais, quand il faut se salir les mains, il est souvent aux abonnés absents ! » « Oh ! » lâcha t-elle en attrapant un bandage assez grand pour la poigne du barbu. Contre toute attente, elle n'avait pas de mot parce qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle n'avait ni envie de le descendre ni envie de le racheter aux yeux de Duncan. Elle bouillonnait encore de colère contre l'irlandais et c'en était devenu à la faire vomir tant elle souffrait de la situation. « Excuse-moi mais, le comportement de ce type commence à sérieusement me taper sur les nerfs. » Elle se gratta le front avec le dos de sa main et lâcha un rire gêné : « Si tu veux savoir, je trouve que tu es plutôt patient s'il commence seulement. » lâcha t-elle seulement en riant à moitié mais elle riait jaune. « Et ne t'excuse pas pour ça. Tu n'as rien dit de mal ni rien de faux, quand on regarde bien. » « Mais de ton côté, comment tu nous considère nous autres, les anciens Messiah ? As-tu réussie à sympathiser avec certains d'entre nous ? »
Erika termina par mettre un morceau de sparadrap : « Comment je... ? » La jeune femme rougissait aussitôt : « Disons que ça se voit que vous avez vécu des choses difficiles sans aucun doute. Et -maintenant- après toutes ces histoires de cannibales et de fou dangereux, je ne peux plus vous en vouloir d'avoir été aussi... brutal. » Plongée dans son analyse, elle bandait la main du barbu « Mais quand on apprend à vous connaître, c'est différent, c'est sûr. » termina t-elle, en passant entre son index et son pouce et elle enchaîna sur l'autre question : « Et oui, bien sûr, Lisandro, on se croise assez souvent ici et puis, il y a Selene, je n'ai pas réussi à briser sa coquille mais je tiens bon. » Elle reprit : « Les autres... » Elle hésita en terminant sur le poignet : « Il y a toi aussi même si on n'a pas beaucoup parlé depuis la fusion des deux clans. Quand tu disais « corps-à-corps », et tout ça, ça veut dire que tu sais te défendre non ? » Elle prit une profonde respiration tout en prenant un air plus grave : « Bon voilà. Je te conseillerais de ne pas l'utiliser du tout. Je t'ai mis un désinfectant mais faudrait que tu reviennes à l'infirmerie demain matin pour vérifier... » Elle médita quelques secondes : « Qu'avais-tu à faire aujourd'hui ? »
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Re: It's time to turn the page
Sam 22 Juin 2019 - 20:22
Vu l’entaille qu’il s’était fait, le magasinier se doutait bien qu’il serait obligé de ne pas faire d’efforts avec cette main. Le temps d’indisponibilité par contre, il n’en savait rien. A part peut-être qu’une semaine ne suffirait pas à guérir totalement sa main ? Alors lorsque la jeune femme lui annonça son verdict, celui-ci ne tarda pas à lui répondre : - « Ouais, je m’en doutais un peu » Avant de soupirer et de continuer : - « On dirait bien qu’il va falloir que j’occupe mes journées autrement alors ? » Il passerait très certainement une majeure partie de son temps à surveiller les environs ? Ou à parler avec certaines des nouvelles recrues avec qui il n’avait pas encore réellement fait connaissance ? Ou alors à s’occuper de son fils avec Shawna ? La dernière idée étant bien évidemment sa préférée.
L’homme écouta ensuite l’aide-soignante lui dire qu’effectivement elle connaissait bien Zack. En même temps, il était difficile de ne pas avoir entendu parler de lui puisque lui et sa bande de dégénérés étaient à l’origine de tous leurs problèmes. La jeune femme lui confa ensuite qu’elle et sa tante, qui avait entre parenthèse un sale caractère, n’avaient en effet jamais vécu les mêmes galères que Selene et les siens. Amusé, le musicien lui déclara alors : - « C’est sûr qu’elle a un caractère particulier ! » Avant de ricaner un court instant avant de continuer : - « C’est tout à fait normal que tu tiennes à elle. C’est ta tante, c’est ta famille » Souhaitant justifier ses propos, Duncan continua donc : - « Je voulais simplement te prévenir qu’entre elle et moi, le courant ne passera jamais. Et quand je dis jamais, ça veut vraiment dire jamais. Mais ça ne m’empêchera pas de discuter avec toi, rassures-toi »
Le barbu observa ensuite attentivement le visage d’Erika lorsqu’il la « félicita » pour son implication sur le camp. La jeune femme sembla d’ailleurs quelque peu gênée qu’il la complimente ? C’est en tout cas timidement qu’elle le remercia avant d'avouer au musicien qu’elle savait parfaitement se défendre contre les morts mais absolument pas contre les vivants. L’homme s’apprêta alors à lui demander si des cours de self-défense pourraient l’intéresser. Après tout, Duncan était un spécialiste des combats en corps à corps. Mais dans son élan, la demoiselle l’en empêcha sans le vouloir puisqu’elle déclara spontanément un « oh », lorsque le magasinier commença à lui parler de ce crétin d’irlandais.
Etant au courant de la situation entre les deux adultes et ne souhaitant pas brusquer d’avantage l’aide-soignante, le barbu s’empressa alors de lui dire calmement : - « Je ne l’aimais déjà pas beaucoup lorsque nos deux groupes se sont unifiés mais depuis que j’ai appris qu’il t’a brisé le coeur … » Le barbu fronça alors les sourcils avant de finalement poursuivre : - « … j’ai encore plus envie de lui démolir sa sale tête de co ... de clown ! » Et l’homme disait vrai. Ce stupide irlandais, Duncan ne pouvait absolument pas le supporter. Il avait d’ailleurs manqué de lui « voler dans les plumes » à maintes reprises. Mais à chaque fois le magasinier avait su contrôler la colère qu’il avait en lui. Fort heureusement pour Finan.
Fixant la jeune femme, le musicien ne tarda pas à poursuivre : - « Si je ne lui ai pas encore mis la main dessus c’est surtout parce que je sais très bien que ce serait moi qui passerais pour le méchant de l’histoire si je le frappe. Mais s’il continue ses conneries de cette manière, il se pourrait très bien qu’il lui arrive de trébucher dans les escaliers si tu vois ce que je veux dire » Le musicien ne plaisantait pas. Il était d’ailleurs persuadé qu’un jour ou l’autre il lui collerait une bonne correction à ce sale ivrogne. Esquissant un sourire à Erika Duncan continua : - « En tout cas, s’il vient de chercher des « poux » dans la tête, n’hésites surtout pas à venir me trouver. J’irai m’expliquer avec lui. Je suis certain que ça le calmera vite fait ! » Et c’était une certitude qu’il irait lui en toucher deux mots. Voir peut-être même lui faire sauter quelques dents au passage pour lui remettre les idées en place ?
Quoiqu’il en soit, Erika continua ensuite à lui dire ce qu’elle pensait des Messiah avant de demander à Duncan s’il savait se défendre. Spontanément le musicien lui déclara alors : - « Tu veux savoir si je sais me défendre ?! » Avant de la fixer étrangement puis de continuer : - « Non mais tu veux vraiment savoir si je sais me défendre ?! » Cette fois-ci, il éclata littéralement de rire. Non pas par manque de respect pour la jeune femme mais plutôt parce que la plupart de ceux qui le connaissaient savaient très bien qu’il pouvait être une arme à lui tout seul. - « Bien sûr que je sais me défendre. Je suis ceinture marron d’aïkido et ceinture noire 1er Darga de Krav-maga. Si avec ça je ne suis pas capable de me défendre, je ne saurai jamais me défendre ! » Lui répondit il avant de poursuivre dans la foulée :- « Et oui, je suivrai tes consignes. Pas d'efforts inutiles avec cette main »
Le magasinier s'apprêta ensuite à dire à la jeune femme ce qu'il avait prévu de faire de sa journée et à également de lui proposer quelques cours de self-defense. Mais, celui-ci remarqua subitement, lorsque la manche de la demoiselle se releva, que sur son poignet et sur son avant bras des traces de bleus en forme de doigts y étaient imprimés. Instinctivement, l'homme déclara alors à la demoiselle : - « Excuses-moi Erika mais... c'est quoi ces marques ?! C'est des marques de coups ?! » Avant de s'arrêter un bref instant et de reprendre presque aussitôt : - « Il t'as violenté ?! C'est ce connard qui t'as fait ça ?! » Le barbu commença alors à froncer les sourcils. Puis à serrer fortement le poing de sa main encore valide avant de finalement reprendre : - « Ce coup-là, je vais aller lui casser la gueule ! » Est-ce que le musicien irait défoncer le portrait de l'irlandais ? C'était fort probable. A moins qu'Erika ne s'interpose ? Mais pourquoi le ferait elle ?
L’homme écouta ensuite l’aide-soignante lui dire qu’effectivement elle connaissait bien Zack. En même temps, il était difficile de ne pas avoir entendu parler de lui puisque lui et sa bande de dégénérés étaient à l’origine de tous leurs problèmes. La jeune femme lui confa ensuite qu’elle et sa tante, qui avait entre parenthèse un sale caractère, n’avaient en effet jamais vécu les mêmes galères que Selene et les siens. Amusé, le musicien lui déclara alors : - « C’est sûr qu’elle a un caractère particulier ! » Avant de ricaner un court instant avant de continuer : - « C’est tout à fait normal que tu tiennes à elle. C’est ta tante, c’est ta famille » Souhaitant justifier ses propos, Duncan continua donc : - « Je voulais simplement te prévenir qu’entre elle et moi, le courant ne passera jamais. Et quand je dis jamais, ça veut vraiment dire jamais. Mais ça ne m’empêchera pas de discuter avec toi, rassures-toi »
Le barbu observa ensuite attentivement le visage d’Erika lorsqu’il la « félicita » pour son implication sur le camp. La jeune femme sembla d’ailleurs quelque peu gênée qu’il la complimente ? C’est en tout cas timidement qu’elle le remercia avant d'avouer au musicien qu’elle savait parfaitement se défendre contre les morts mais absolument pas contre les vivants. L’homme s’apprêta alors à lui demander si des cours de self-défense pourraient l’intéresser. Après tout, Duncan était un spécialiste des combats en corps à corps. Mais dans son élan, la demoiselle l’en empêcha sans le vouloir puisqu’elle déclara spontanément un « oh », lorsque le magasinier commença à lui parler de ce crétin d’irlandais.
Etant au courant de la situation entre les deux adultes et ne souhaitant pas brusquer d’avantage l’aide-soignante, le barbu s’empressa alors de lui dire calmement : - « Je ne l’aimais déjà pas beaucoup lorsque nos deux groupes se sont unifiés mais depuis que j’ai appris qu’il t’a brisé le coeur … » Le barbu fronça alors les sourcils avant de finalement poursuivre : - « … j’ai encore plus envie de lui démolir sa sale tête de co ... de clown ! » Et l’homme disait vrai. Ce stupide irlandais, Duncan ne pouvait absolument pas le supporter. Il avait d’ailleurs manqué de lui « voler dans les plumes » à maintes reprises. Mais à chaque fois le magasinier avait su contrôler la colère qu’il avait en lui. Fort heureusement pour Finan.
Fixant la jeune femme, le musicien ne tarda pas à poursuivre : - « Si je ne lui ai pas encore mis la main dessus c’est surtout parce que je sais très bien que ce serait moi qui passerais pour le méchant de l’histoire si je le frappe. Mais s’il continue ses conneries de cette manière, il se pourrait très bien qu’il lui arrive de trébucher dans les escaliers si tu vois ce que je veux dire » Le musicien ne plaisantait pas. Il était d’ailleurs persuadé qu’un jour ou l’autre il lui collerait une bonne correction à ce sale ivrogne. Esquissant un sourire à Erika Duncan continua : - « En tout cas, s’il vient de chercher des « poux » dans la tête, n’hésites surtout pas à venir me trouver. J’irai m’expliquer avec lui. Je suis certain que ça le calmera vite fait ! » Et c’était une certitude qu’il irait lui en toucher deux mots. Voir peut-être même lui faire sauter quelques dents au passage pour lui remettre les idées en place ?
Quoiqu’il en soit, Erika continua ensuite à lui dire ce qu’elle pensait des Messiah avant de demander à Duncan s’il savait se défendre. Spontanément le musicien lui déclara alors : - « Tu veux savoir si je sais me défendre ?! » Avant de la fixer étrangement puis de continuer : - « Non mais tu veux vraiment savoir si je sais me défendre ?! » Cette fois-ci, il éclata littéralement de rire. Non pas par manque de respect pour la jeune femme mais plutôt parce que la plupart de ceux qui le connaissaient savaient très bien qu’il pouvait être une arme à lui tout seul. - « Bien sûr que je sais me défendre. Je suis ceinture marron d’aïkido et ceinture noire 1er Darga de Krav-maga. Si avec ça je ne suis pas capable de me défendre, je ne saurai jamais me défendre ! » Lui répondit il avant de poursuivre dans la foulée :- « Et oui, je suivrai tes consignes. Pas d'efforts inutiles avec cette main »
Le magasinier s'apprêta ensuite à dire à la jeune femme ce qu'il avait prévu de faire de sa journée et à également de lui proposer quelques cours de self-defense. Mais, celui-ci remarqua subitement, lorsque la manche de la demoiselle se releva, que sur son poignet et sur son avant bras des traces de bleus en forme de doigts y étaient imprimés. Instinctivement, l'homme déclara alors à la demoiselle : - « Excuses-moi Erika mais... c'est quoi ces marques ?! C'est des marques de coups ?! » Avant de s'arrêter un bref instant et de reprendre presque aussitôt : - « Il t'as violenté ?! C'est ce connard qui t'as fait ça ?! » Le barbu commença alors à froncer les sourcils. Puis à serrer fortement le poing de sa main encore valide avant de finalement reprendre : - « Ce coup-là, je vais aller lui casser la gueule ! » Est-ce que le musicien irait défoncer le portrait de l'irlandais ? C'était fort probable. A moins qu'Erika ne s'interpose ? Mais pourquoi le ferait elle ?
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