RÉDIGEZ ICI LA BIOGRAPHIE DE VOTRE PERSONNAGE AVANT L'APOCALYPSE.

ON S'INTÉRESSE PRINCIPALEMENT AUX DIFFÉRENTES ÉTAPES DE SA VIE (enfance, adolescence, études, métier(s), relations amoureuses, relations à la famille, hobbies et activités sportives, ...)

PENSEZ A BIEN DONNER DES REPÈRES TEMPORELLES ET GÉOGRAPHIQUES POUR MIEUX ILLUSTRER LA VIE DE VOTRE PERSONNAGE.

*Grésillement de l'enregistrement*

Bon... J'ai trouvé cet audiophone hier et j'ai rien à faire aujourd'hui à part regarder la pluie tomber et lui poser une nouvelle batterie donc... salut à toi, qui m'écoute. Je suppose que t'as du trouver cette cassette dans la poche de ma veste et que je suis définitivement mort.

Hmm... C'est difficile de se présenter mais... je m'appelle Kyle Hill, les copains me surnomment Pincher, y a plus de copains maintenant mais bon...

*Grande inspiration*

Alors je suis né en 81, le jour de la fête nationale à Spokane. Grand jour pour mes parents puisque j'étais leur premier enfant. Je sais pas trop ce qu'il y a d'intéressant à dire, j'ai grandi dans la même ville, je suis allé à l'école, j'étais calme, l'éducation de mes parents était sévère donc je me tenais à carreaux.
À 18 ans, je suis parti à l'université pour étudier la physique pendant 3 ans avant de m'engager pour une formation militaire. Trois années de plus et me voilà sur le terrain avec un fusil, une pince coupante et un tournevis comme principaux accessoires pour... ils appelaient ça le nettoyage du terrain.

J'ai fais plusieurs services, l'armée, c'était ma vie. Un tour en Afghanistan, un en Irak puis la Lybie et enfin Daesh qui aura eu raison de moi. J'y suis retourné à deux mois de la retraite parce qu'ils cherchaient tous les démineurs possibles, les copains me disaient de ne pas y aller, j'ai jamais eu de relation sérieuse à cause de mon métier et du risque de laisser un orphelin donc ça me semblait logique d'y aller à la place d'un autre. Je suis rentré deux semaines plus tard après avoir laissé les trois doigts extérieurs de ma main gauche sur un morceau de schrapnel.

RÉDIGEZ ICI LA SURVIE DE VOTRE PERSONNAGE.

POUR NE PAS AVOIR A RÉSUMER EN DÉTAILS TOUS LES LONGUES ANNÉES DEPUIS OCTOBRE 2015, NOUS VOUS DEMANDONS DE DÉCRIRE UN MINIMUM DE 5 MOMENTS MARQUANTS DE LA SURVIE DE VOTRE PERSONNAGE.

IL PEUT S'AGIR DE SA PREMIÈRE CONFRONTATION AVEC UN RÔDEUR, DE SA PREMIÈRE RENCONTRE AVEC UN CAMP, D'UN PREMIER ACCIDENT, D'UN PREMIER MEURTRE, ETC...

En octobre 2015, j'habitais à nouveau à Spokane, pas loin de chez mes parents et ma soeur. J'étais pas mal proche de mes deux neveux qui me voyaient un peu comme le G.I Joe qui revient de la guerre. Ils me faisaient toujours rire jusqu'au jour où ils ne sont pas rentrés à la maison. Lyla ma soeur m'a appelé directement après avoir appelé son ex qui était déjà sorti les chercher. Au même moment, l'US Army m'a contacté pour me rapatrier avec ma famille à la base de Lewis-McChord. Ils tenaient à rester pour les enfants donc je suis resté aussi longtemps que possible, un mois, avant que leur papa ne les retrouve finalement les deux morts de faim, enfermés dans une réserve de bureau de poste.

Je t'avoue que j'espère que je ressemble pas à ces deux gosses maintenant que tu m'as pété le cerveau parce que ça m'a littéralement brisé le coeur en deux de les voir comme ça. Ma soeur en a été anéantie et s'est jetée dans une horde de morts avant qu'on ne puisse rejoindre la base. Son ex aussi et finalement, il ne restait plus que mon père quand on est arrivés là-bas.

On s'entend que c'était la guerre, tout le monde en a chié. Je suis retombé sur des gars de mon ancienne unité. T'sais, on se connaissait tous, c'est un petit monde et on était toujours sur les mêmes missions. Du coup, un soir, on s'est mis en tête de se barrer avant que tout parte en c*******. Moi, deux copains de l'unité, deux du génies, un tankiste et mon père, on s'est fait la malle à la nuit tombée direction l'est où il nous serait impossible de se faire bloquer contre la mer par une horde (ma plus grande peur).

*Respiration entrecoupée*

Après ça... le temps à fait son oeuvre, ça fait trois ans maintenant et ils sont tous morts. On a perdu quatre personnes dont mon père la première année à cause des morts. Il nous a fallu du temps pour nous adapter et apprendre à vivre avec ces choses. Puis l'année dernière, on a croisé d'autres survivants...

Ceux-là étaient plus nombreux que nous, moins bien équipés certes mais c'étaient des civils. Ils n'avaient jamais reçu de formation mais après un an à manger des racines, ils étaient devenus bien plus effrayants que n'importe quel monstre réanimé et ils nous ont traqués sur des kilomètres avant de nous rattraper. C'est depuis ce moment que je n'ai plus de balles dans mon fusil...  On a encore perdu quelqu'un de bien ce soir là... Mon dernier pote démineur a reçu un poignard dans la nuque et s'est effondré sur moi avant que je n'ai eu le temps de remarquer l'attaque.

À cette étape, on était plus que deux, on avait vidé Spokane de la population vivante dont on avait entendu parler et les tensions ont commencé à germer. Deux militaires perdus, sans ordres. Jimmy faisait partie du génie donc on s'est mis à construire des trucs pour passer le temps, des barricades pour ralentir une éventuelle horde, des fosses, des pontons... toutes sortes de conneries. Pis comme tout le monde, il a fini par perdre la tête. Pas de but, pas d'avenir, juste des morts qui viennent se fracasser le front contre ta porte tous les jours. Alors... merde!...

Il s'est explosé la boîte cranienne avec son shotgun une nuit. J'ai enterré mon dernier ami le lendemain puis j'ai foutu le feu à notre camp. En vérité, je savais qu'il n'était pas viable mais c'était la maison du mec et à mesure que la situation s'empirait, sa dépression s'aggravait et lui faisait construire des trucs inutiles. Ça aurait pu servir mais le mec n'était juste plus apte. Je suis quand même content de l'avoir aidé dans la fin de sa vie...

Depuis ça, je me suis pas mal promené dans les états aux alentours, je suis même allé voir la frontière canadienne une fois mais sans la traverser. Le temps passe vraiment vite surtout depuis que j'ai abandonné mon auto par manque d'essence utilisable. Je suis arrivé à Seattle il y a une semaine seulement et comme toujours lorsque j'arrive à un nouvel endroit, je ne fais que du repérage pour me familiariser avec le coin avant d'aller au devant des gens et des ennuis.

RACONTEZ ICI A QUOI RESSEMBLE UNE JOURNÉE DE VOTRE PERSONNAGE AUJOURD'HUI. S'IL EST DANS UN CAMP, COMMENT PARTICIPE-T-IL A LA VIE COMMUNE ? QUELLE EST SA RELATION AVEC L'AUTORITÉ ? S'IL EST TRAVELER, QUELLES SONT SES HABITUDES AU JOUR LE JOUR ? ETC...

*Après une minute de silence commémorative pour tous ces morts, je reprends*

Donc voilà! Je sais que c'est un peu con d'écouter les conseils d'un type mort mais tout de même, voici ce que j'ai à te dire, toi qui m'écoute raconter ma vie depuis un bon quart d'heure : la routine, c'est la survie. Tu te lèves le matin, les autres survivants ne sont pas aussi alertes à ces heures et tu auras toujours un avantage sur eux, tu commences toujours par chercher à bouffer et combler tes besoins de survie. Si tu as trois jours devant toi, là tu peux commencer à faire des trucs à la con comme enregistrer une bio.

Le midi, c'est l'heure où il fait le plus chaud, tu bouffes plus d'énergie et la plupart des animaux dorment ce qui rend l'ambiance beaucoup plus silencieuse, c'est pas la bonne heure pour faire du bruit, trouve toi un coin confo et rattrape un peu de sommeil en retard. T'as tout l'après midi pour faire tes trucs, renforcer tes murs, trouver un moyen de ravoir l'électricité... tout ça, c'est utile que si tu as de la nourriture et de quoi te défendre.

Le soir, c'est une bonne heure pour sortir en ce moment. En hiver il vaut mieux éviter de sortir pour ne pas s'égarer dans la nuit mais quand il fait bon, c'est surtout l'occasion de prendre un point de vue élevé pour repérer les feux de camps qui signalent un groupe de gens bien vivants.

Ne t'approche pas des gens, je suis sûr que c'est ça qui m'a tué et tant que tu peux survivre par toi-même, ne te repose pas sur quelqu'un d'autre.

Allez... il est déjà tard, le soleil s'est couché et j'entends une chouette, bon courage l'ami.

*clic d'arrêt d'enregistrement*