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U.S. Code : 1464 - Broadcasting obscene language

Lun 15 Juil 2019 - 14:28

La vie à Fort Ward était paisible en ce début d’été, presque trop pour Denis. Tout se passait pour le mieux chez les Remnants, la vie faisait son bonhomme de chemin et les aléas plus ou moins violents de l’année passée semblaient maintenant bien loin dans l’esprit de tout le monde. Il n’y avait plus spécialement de conflit à l’extérieur du camp depuis que June avait redéfini l’axe de conduite des survivants dont elle avait la charge et cela portait ses fruits. Il régnait sur l’île un calme plat, comme une insouciance repoussant très lointainement les affres de l’extérieur. Si beaucoup de survivants appréciaient ce calme apparent, Denis lui tournait en rond. Il ne souhaitait pas le chaos et la discorde, bien au contraire, mais il avait l’impression de vaquer à des tâches sans aucun intérêt et que ses talents n’étaient pas soumis à l’action qu’ils méritaient.

C'était une journée comme les autres, après la patrouille du matin sur les contreforts du camp à vérifier qu’une fois de plus tout allait bien, il avait pris la direction de la maison de Clayton pour s’assurer que rien ne lui arriverait aujourd’hui. Il était toujours en charge de sa protection, depuis des mois mais le calme des lieux lui autorisait un peu plus de latitude concernant sa présence auprès de lui. Il lui lâcher la grappe en somme et ce n’est pas Clayton qui allait s’en plaindre. Il avait donc salué le routier avant d’inspecter comme à son habitude la maison pour vérifier que tout allait bien et puis le Marshal avait repris la direction des baraquements, afin de voir si quelques missions ne s’étaient pas dessinés dans la soirée de la veille ou dans la matinée.

Chemin faisant sur les allées du camp, un bruit inhabituel attirait son attention au détour d’une ruelle. Ce n’était qu’une chamaillerie entre deux habitants à priori mais cela suffisait à aiguiser sa curiosité et à le pousser à faire un détour rapide pour voir de quoi il en retournait. Arrivant sur une petite placette entre plusieurs habitations, Denis aperçut une femme aux cheveux longs bruns vêtue comme une « loubarde » en train d’invectiver une autre femme face à elle. Il avait déjà vu cette brune plusieurs fois dans le camp et elle avait la réputation d’avoir un sale caractère. Elle n’avait jusque-là posé aucun problème majeur de sécurité et là encore ce n’était rien, mais au moins cela donnait à Denis l’occasion de faire un petit rappel des règles élémentaires de politesse et surtout de respect de l’ordre public.

Approchant de la femme par derrière, le Marshal essayait de se souvenir de son prénom ou de son nom, il l’avait déjà entendu plusieurs fois dans le camp mais n’avait pas jugé nécessaire d’en faire un nom à noter dans son esprit. Les yeux rivés sur ses longs cheveux noirs comme un … ah oui c’était ça !

- Miss Raven !

Les mauvaises langues du camp auraient dit que le nom de cette femme était un signe … de mauvaise augure quant à sa personnalité mais le Marshal ne voulait pas s’arrêter à cela, et même si cette Victoria avait une réputation qui n’était plus à faire en terme de grossièreté voir de violence, Denis tenait quand même à user de diplomatie … tout du moins au début.

- Est-ce que je peux savoir ce qu’il se passe ici Miss Raven ? Qu’est-ce qui vous pousse à vous faire entendre depuis l’autre côté du camp ?
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Re: U.S. Code : 1464 - Broadcasting obscene language

Mar 16 Juil 2019 - 9:16

- Hey, mais chat the motherfuck ?!

Elle ne rêvait malheureusement pas, le clébard de cette nénette venait bien de pisser sur ses chaussures. Victoria avait déjà vu cette rouquine : c’était une de ces rats de laboratoire qui ne sortait quasiment jamais de son labo. Elle n’avait jamais l’air dans son assiette, genre tiraillée par un mélange de timidité maladive et de culpabilité. Aujourd’hui n’échappait pas à la règle : la petite Sacha – car c’était elle – se rependait en excuse en rentrant la tête dans les épaules. Son toutou n’était soi-disant pas très bien et…

- Mais j’m’en bats les couilles qu’il soit malade meuf ! D’une c’t’un putain d’clebs – donc j’estime qu’il a d’jà eu un beau sursis – et puis merde, est-ce qu’j’lui chie sur les pattes moi ?!

C’était dégoûtant, non ? Ou bien elle était déjà énervée ; faut dire que ces derniers jours, ses nerfs étaient toujours à vif – ET QU’ON NE LUI SORTE PAS L’EXCUSE DES RAGNAGNA ! C’était juste… un tout. La fatigue, le fait de ne pas avoir quitté l’île depuis huit mois, le départ de ses anciens alliés qu’elle voyait toujours comme la stupidité du siècle et surtout – SURTOUT – le manque d'endorphine. Sans Lance, elle n’avait plus que ses deux mains et un sextoy en mal de piles et… disons que ce n’était pas pareil. Il avait réussi à la rendre accroc ce con.

- T’sais quoi ? On va d’mander à GI.Jane c’qu’elle en pense d’ton clébard pisseur, elle se détourna de la rouquine pour héler la quarantenaire qui passait par là, hey ! Euh…, merde son nom c’était quoi déjà ? Un état américain non ? Genre Iowa ? Ou Illinois ? Ou…, Dakota, t’peux v’nir voir deux minutes ?!

Comme toute l’attention de la pigiste était monopolisée par la responsable de la sécurité, elle n’entendit pas venir l’homme dans son dos qui interpella. Elle se retourna pour le voir et lui jeter un œil impertinent. Et merde, monsieur le shérif. Pourquoi il se mêlait pas de son cul le grand-père ? C’était pas lui qu’elle avait appelé – et elle avait rien fait de mal.

- C’qui s’passe c’est qu’le clebs de poil de carotte m’a pissé sur les bottes, putain ! J’vais quand même pas la r’mercier !
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Re: U.S. Code : 1464 - Broadcasting obscene language

Jeu 18 Juil 2019 - 13:41

Debout depuis l'aube, Arizona se sentait toujours aussi mal, le cœur échauffé par un désir brûlant de vengeance et d'action.  Malheureusement, ou heureusement, cela dépendait du point de vue dans lequel il fallait se trouver, tout se passait pour le mieux dans le camp de Fort Ward. Il n'y avait plus d'élément déclenchant un désastre ou de risque à déplorer. L'origine même des conflits avait presque complètement disparu et faisait même oublié l'horreur de l'extérieur amenant le clan à jouir d'une routine plus que confortable. S'ajoutant à cela, les nouveautés amenant un confort plus qu'appréciable.
La quasi-quarantenaire prenait un malin plaisir à taper aussi fort que possible sur le sac de frappe dédié à cet effet. Non pas qu'il lui était dédié mais qu'il était expressément là pour se prendre des coups. Si cela lui permettait de se défouler au début, elle ne pouvait pas en dire autant aujourd'hui. D'un désir irrationnel, Winslet semblait avoir besoin d'un répondant.

Arizona Winslet aimait beaucoup sortir de son bureau dans le but de se dégourdir les jambes. Elle en avait assez de tourner en rond entre quatre mur et faire ça dehors, semblait apaiser la tension qui lui jouait encore des tours. Favorisant l'organisation sur le tas alors que les ordres étaient distribués en avance pour une organisation bien rodée. Son calepin à la main, elle vaquait à ses occupations quand elle entendit un affrontement plutôt puérile se faire non loin d'elle. Fatiguée de ces civils qui oubliaient à quel point ils avaient encore de la chance d'être en vie, elle décida d'ignorer l'affaire.

Les civils. Les civils, ils n'avaient peut-être pas peur d'elle mais ils se méfiaient de cette femme au regard froid et dense, insufflant une sorte de danger. Ils ne savaient pas du tout comment s'adresser à elle alors ils allaient faire des réclamations vers quelqu'un de plus de abordable. tant mieux.. j'ai pas que ça à faire... souffla la jeune femme en lançant un regard neutre à une pauvre femme qui passait dans son champs de vision. « Dakota, t'peux v'nir voir deux minutes. » Elle entendait, de là où elle était les gazouillis d'excuses d'une scientifique qui avait eu le malheurs de tomber sur une grande gueule mais si elle n'avait pas réagit maintenant, c'était parce qu'elle refusait de se montrer altruiste aujourd'hui. N'ayant aucune idée de qui pouvait bien être cette Dakota, et ayant tous les dossiers de capacités de tous civils présents dans le camps, elle se tordit le cou pour voir ce qui se passait.

- Oh putain, je veux une clope... marmonna Arizona en comprenant qu'elle allait probablement devoir se mêler de cette chamaillerie à laquelle la militaire ne prêtait jamais d'attention particulière. Cela n'allait jamais mettre en péril la vie du camps mais en voyant Preacher prendre les choses en main, elle rangea son petit calepin dans une poche de son treillis et croisa les bras en approchant à pas lent.

Cela dit, une voix qu'elle reconnaissait lui tira l'oreille : « Est-ce que je peux savoir ce qu'il se passe ici Miss Raven ? Qu'est-ce qui vous pousse à vous faire entendre depuis l'autre côté du camp ? » En arrivant à leur hauteur, Arizona leva un sourcil perplexe en comprenant un peu mieux le problème, en fixant la tâche humide sur les bottes de la brune. En voyant le fautif, qui avait l'air aussi coupable que sa maîtresse :
- C’qui s’passe c’est qu’le clebs de poil de carotte m’a pissé sur les bottes, putain ! J’vais quand même pas la r’mercier !
- Non, j'vois mal les choses se terminer aussi « bien » !  lâcha Arizona pour signaler sa présence, se plaçant du côté de la scientifique. Salut, Denis. Bon, on va pas y passer la journée... souffla t-elle, blasée.

Elle jeta un regard vers la brune : « C'est qui qu't'appelle Dakota au juste ? »
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Re: U.S. Code : 1464 - Broadcasting obscene language

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