You Can Be So Unfair
Mer 31 Juil 2019 - 14:40
Finalement, les coups de feu avaient cessé ce qui était une super nouvelle. Nous n’étions plus en combat pour le moment, du moins c’était ce que j’avais envie de croire. C’est après avoir posé les recherches sur le vaccin chez moi que je m’étais approché de la grande place, il était hors de question de mettre nos connaissances en danger. Je voyais de la fumée s’élever par endroit et ce n’était pas du tout rassurant. Il y avait presque une impression de fin du monde par moment. C’est au pas de course tous en restant discrète que je m’approchais de la zone.
Alors que j’arrivais sur place, j’avais l’impression de mettre les pieds sur un champ de bataille, mais en même temps c’était ça. Il y avait eu beaucoup trop d’échange de feu ici et ça faisait froid dans le dos. Je m’approchais doucement espérant ne pas croiser le visage d’un des rares membres du groupe que j’appréciais réellement, heureusement ce n’était pas le cas. J’aurais eu l’air franchement déplacé si j’avais commencé à pleurer le corps de quelqu’un de toute façon. Au milieu de tout ça, en train de donner des ordres, je voyais Arizona. Ce n’était pas June, mais je ne la voyais pas dans le coin, elle pourrait sans doute donner la première directive à propos des vaccins.
Je m’approchais doucement pour ne pas la faire sursauter, je sentais la tension dans l’air et vu le spectacle qu’il y avait autour de moi, il n’était pas difficile de comprendre pourquoi tous les habitants du fort étaient tendus. Nous avions sans doute gagné, mais cela ressemblait presque à un échec surtout quand je voyais certaines maisons à moitié effondrées et les pertes que nous avions subies, elle était sans doute un peu minime, mais dans le fond, je me sentais responsable de tout ça. Je n’avais pas pris la décision d’emmener ses gars avec nous, mais j’avais contribué à ce qu’ils viennent et résultat, ce n’était vraiment pas joli à voir. Je soupirais en m’approchant de la militaire avant de prendre la parole d’un ton qui se voulait neutre. Il était inenvisageable de l’agresser verbalement après ce qui venait de se passer.
- J’ai bien sécurisé les vaccins, mais je suppose que le danger n’est plus. Vu l’état du lieu, je suppose que je peux aller les remettre dans le complexe, la suite de la vaccination ne se fera pas aujourd’hui.
Il était évident que le groupe avait d’autres choses à faire plutôt que de penser à ça. Je restais un peu dépiter, mais attendait tout de même qu’elle me donne des informations supplémentaires. J’avais loupé la fusillade, j’avais peut-être loupé des morts importants ou des choses que je devrais savoir. Je pourrais mieux transmettre une information ou ne pas refaire une bourde stupide.
Alors que j’arrivais sur place, j’avais l’impression de mettre les pieds sur un champ de bataille, mais en même temps c’était ça. Il y avait eu beaucoup trop d’échange de feu ici et ça faisait froid dans le dos. Je m’approchais doucement espérant ne pas croiser le visage d’un des rares membres du groupe que j’appréciais réellement, heureusement ce n’était pas le cas. J’aurais eu l’air franchement déplacé si j’avais commencé à pleurer le corps de quelqu’un de toute façon. Au milieu de tout ça, en train de donner des ordres, je voyais Arizona. Ce n’était pas June, mais je ne la voyais pas dans le coin, elle pourrait sans doute donner la première directive à propos des vaccins.
Je m’approchais doucement pour ne pas la faire sursauter, je sentais la tension dans l’air et vu le spectacle qu’il y avait autour de moi, il n’était pas difficile de comprendre pourquoi tous les habitants du fort étaient tendus. Nous avions sans doute gagné, mais cela ressemblait presque à un échec surtout quand je voyais certaines maisons à moitié effondrées et les pertes que nous avions subies, elle était sans doute un peu minime, mais dans le fond, je me sentais responsable de tout ça. Je n’avais pas pris la décision d’emmener ses gars avec nous, mais j’avais contribué à ce qu’ils viennent et résultat, ce n’était vraiment pas joli à voir. Je soupirais en m’approchant de la militaire avant de prendre la parole d’un ton qui se voulait neutre. Il était inenvisageable de l’agresser verbalement après ce qui venait de se passer.
- J’ai bien sécurisé les vaccins, mais je suppose que le danger n’est plus. Vu l’état du lieu, je suppose que je peux aller les remettre dans le complexe, la suite de la vaccination ne se fera pas aujourd’hui.
Il était évident que le groupe avait d’autres choses à faire plutôt que de penser à ça. Je restais un peu dépiter, mais attendait tout de même qu’elle me donne des informations supplémentaires. J’avais loupé la fusillade, j’avais peut-être loupé des morts importants ou des choses que je devrais savoir. Je pourrais mieux transmettre une information ou ne pas refaire une bourde stupide.
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Re: You Can Be So Unfair
Mar 6 Aoû 2019 - 10:37
Et ça recommençait.
D'un revers de la main, Arizona s'essuyait la sueur qui perlait sur son front et piquait douloureusement les yeux. Le sable et les projectiles provoquaient par les rafales de balle ne l'avaient pas épargné. Elle renifla et toussa sur cet ancien terrain de guerre en laissant les autres s'occupaient des corps et des otages, de ramasser les débris et d'autres éteindre le feu qui embrasait un bâtiment. Une chose était sûr, les vaccins n'étaient plus à portée pour la simple et bonne raison qu'elle avait envoyé quelqu'un les mettre en sûreté.
« Reçu. » lâcha t-elle dans le talkie-walkie. La prison allait être un lieu qu'elle allait côtoyer beaucoup plus souvent Les ordres étaient donnés, les unités de surveillance avaient repris leur ronde, comme si rien ne s'était passé. En balayant les alentours du regard pour s'assurer que les ordres étaient respecté. « J'ai bien sécurisé les vaccins, mais je suppose que le danger n'est plus. » Le regard peu tendre se posa sur la scientifique, des tas d'idées lui traversaient l'esprit à ce moment-là et elle n'avait pas envie de parler outre pour hurler ses ordres : « Vu l'état du lieu, je suppose que je peux aller les remettre dans le complexe, la suite de la vaccination ne se fera pas aujourd'hui. »
Il fallait rester calme, elle ne voulait craquer tout de suite, Arizona avait besoin de son sac de frappe mais elle savait que ça ne serait pas suffisant et ne voyait que les têtes enfarinées des otages qu'elle rêvait de... martyriser. tout simplement. Ce n'était pas possible, elle avait créé cette zone d'incertitude, elle avait créé ce taudis et les morts avec ce manque de prudence. Arizona s'en voulait à elle-même et à toutes personnes qui lui avait causé cet imprudence. Clarke en faisait partie, elle avait désobéi en donnant sa position. Sans aucune notion pouvant aider le groupe déjà pris en tenaille par un groupe d'individu armé et non-identifié. Il allait falloir que ça change.
- C'est évident, non ? C'est une question qui ne demandait pas de réponse alors elle prit une profonde respiration et enchaîna. Arizona fit quelque pas en arrière en fixant le sol : « Tu peux me dire ce que veux dire : restez à l'abri ? » demanda la militaire en tenant son talkie-walkie le long de sa hanche. Toisant la jeune femme de sa hauteur, en colère, elle bouillonnait de l'intérieur.
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Re: You Can Be So Unfair
Mar 6 Aoû 2019 - 12:01
Le ton qu’Arizona employa pour me répondre me choqua. Je ne comprenais pas ce que me valait un air si mauvais. Il y avait quelques choses qui n’allait pas, mais vu la journée qui passait c’était facilement explicable. Je veux dire, on avait des morts sur les bras un groupe possiblement agressif qui était venu avec deux hélicos, sachant également qu’ils n’en avaient un troisième qui c’était scratché. C’était vraiment la merde, genre littéralement. Et ce ton me répondant que c’était évident ne l’était pas.
- Non, on aurait très bien pu continuer la vaccination au laboratoire en demandant aux personnes qui n’étaient pas vaccinées de s’y rendre, ou à l’infirmerie. Il ne reste plus qu’une vingtaine de doses à distribuer et ce n’est pas bon pour le sérum d’attendre trop longtemps, ça augmente les chances d’effet secondaire.
Tout le monde le savait ça non ? Que quand on se faisait vacciner on garde le vaccin dans son frigo et on le sort une ou deux heures avant non ? Et là, ça va faire un long moment qu’il est dehors le bordel. Je la regardais avec un air de défis, oui, c’était une militaire, mais ce n’était pas pour autant que je lui donnerais du respect si elle en retour ne m’en montrait pas un minimum. Mais visiblement il n’était pas dans son habitude de respecter les civils vus comment elle était en train de me toiser en me demandant ce que voulait dire rester à l’abri. Je veux dire, il y avait plus de danger maintenant, les civils aidaient à nettoyer le massacre alors je ne comprenais même pas d’où sortait cette remarque.
- Il est où le danger là ? Tu voulais que je reste planqué jusqu’à ce que quelqu’un vienne me chercher ? Je ne suis pas ici pour jouer à cache-cache, j’ai quand même mieux à faire…
Bon, il y avait éventuellement deux ou trois bâtiments qui représentaient un danger, mais c’était loin d’être immédiat. Je la regardais toujours avec défiance essayant de comprendre ce qu’elle attendait de moi parce qu’en toute bonne foi c’était flou. Ma part du boulot, je l’avais faite, maintenant, cette histoire était en train de devenir personnelle parce que je ne supportais pas d’être prise pour une buse. Je la fixais sans ciller attendant de voir ce qu’elle allait bien pouvoir me reprocher encore.
- Non, on aurait très bien pu continuer la vaccination au laboratoire en demandant aux personnes qui n’étaient pas vaccinées de s’y rendre, ou à l’infirmerie. Il ne reste plus qu’une vingtaine de doses à distribuer et ce n’est pas bon pour le sérum d’attendre trop longtemps, ça augmente les chances d’effet secondaire.
Tout le monde le savait ça non ? Que quand on se faisait vacciner on garde le vaccin dans son frigo et on le sort une ou deux heures avant non ? Et là, ça va faire un long moment qu’il est dehors le bordel. Je la regardais avec un air de défis, oui, c’était une militaire, mais ce n’était pas pour autant que je lui donnerais du respect si elle en retour ne m’en montrait pas un minimum. Mais visiblement il n’était pas dans son habitude de respecter les civils vus comment elle était en train de me toiser en me demandant ce que voulait dire rester à l’abri. Je veux dire, il y avait plus de danger maintenant, les civils aidaient à nettoyer le massacre alors je ne comprenais même pas d’où sortait cette remarque.
- Il est où le danger là ? Tu voulais que je reste planqué jusqu’à ce que quelqu’un vienne me chercher ? Je ne suis pas ici pour jouer à cache-cache, j’ai quand même mieux à faire…
Bon, il y avait éventuellement deux ou trois bâtiments qui représentaient un danger, mais c’était loin d’être immédiat. Je la regardais toujours avec défiance essayant de comprendre ce qu’elle attendait de moi parce qu’en toute bonne foi c’était flou. Ma part du boulot, je l’avais faite, maintenant, cette histoire était en train de devenir personnelle parce que je ne supportais pas d’être prise pour une buse. Je la fixais sans ciller attendant de voir ce qu’elle allait bien pouvoir me reprocher encore.
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Re: You Can Be So Unfair
Sam 7 Sep 2019 - 11:23
Elle avait des comptes à régler avec quelqu'un et ce quelqu'un allait très bien faire l'affaire. En tout et pour tout, la première personne qui n'avait pas respecté ses ordres, c'était bien cette scientifique, probablement en quête de sensation forte puisqu'elle ne sortait pas beaucoup de son complexe. La réponse de Clarke fit hausser les sourcils de la militaire. « Continuer la vaccination ? » Forcément, les visions des choses pouvaient diverger suivant l'humanité de certaine personne ici, présente : « Si l'évidence ne te frappe pas, c'est sûrement parce que tu n'as personne à enterrer. » Elle mima un mouvement comme de céder le passage : « On n'est pas à un jour près, même si toi et ton équipe doivent en refaire, ce n'est pas si terrible. Mais t'as l'air au-dessus de tout ça, alors, je t'en prie, prends l'initiative d'emmener des personnes dans ton labo pour éviter la perte du sérum. »
Arizona n'était pas une scientifique et plus elle en côtoyait et plus elle avait l'intime conviction qu'entre la science et le droit, il n'y avait pas grand chose de différent. Une fois sortie de leur bureau, ils n'avaient rien d'autre dans la tête. C'était assez surprenant provenant de cette femme, qui semblait un peu plus évolué que la plupart des scientifiques. Peut-être que la militaire s'était trompée. Possible, elle n'était certainement pas proche du personnelle du sous-sol.
- Et juste pour information peuvent toujours survenir suivant les différents organismes ou en rapport aux réactions de tout à chacun, ton vaccin est hors frigo depuis combien de temps, rappelle le moi ?
Et évidemment, il fallait bien qu'Arizona revienne sur ce qu'il s'était passé à l'extérieur mais de tout évidence, la scientifique n'était pas du tout sur la même longueur d'onde de la militaire : « Il est où le danger là ? » Ne comprenant pas, la brune laissa Clarke approfondisse sa façon de pensée. Après avoir compris, elle se pinça l'arrêt de son nez avant de reprendre. Elle soupira : « Tu parles dans ces murs, je te parle de l'extérieur. » Fatiguée, n'ayant pas beaucoup dormis, la pression de cette attaque sur les épaules ainsi que le poids des morts qui devaient s'élever à la hausse, Arizona souffla : « Je ne te veux plus dans une équipe d'excursion jusqu'à nouvel ordre. »
Arizona était en colère, quelque chose la rongeait de l'intérieur : « Je fais appel aux personnes capable de se défendre, tu n'étais venue qu'à titre informatif et pas pour jouer les héros. Qu'est-ce que j'aurai dit à la cheffe si on t'avait tiré une balle dans la tête avant même que tu es pu dire quoique ce soit ? Clarke ne comprenait pas qu'Arizona était responsable de sa sécurité. Estime toi heureuse que je n't'envoie pas à l'ombre le temps que tu réalises ta connerie ! Tu as pu tout foutre en l'air, putain t'étais même pas armée bordel !! » Dehors, chaque détail pouvait compter. Avant de partir, elle avait mis au parfum Clayton que si ça dégénérait, la principale personne à ramener au Fort, la seule et unique personne qui avait de la valeur dans leur groupe, c'était cette scientifique. Clarke ne se rendait pas compte du danger dans lequel elle était s'était tout simplement jeté.
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Re: You Can Be So Unfair
Sam 7 Sep 2019 - 21:50
Les excuses qu’elle était en train de me fournir me rendaient folle. Comment pouvait-elle dire des choses comme ça? Il était évident qu’elle ne s’intéressait qu’à sa petite personne et moi qui lui trouvais des différences avec les militaires je pouvais revoir cette théorie à la baisse parce qu’elle était comme eux.
- Et moi quand j’ai perdu quelqu’un qui était venu me réconforter ? Je vais te le dire, pas grand monde… Est-ce que la vie dans le camp s’est arrêtée pour autant ? Je t’assure que non…
C’était avec colère que j’avais répondu parce que pour le coup, il n’y avait qu’une personne qui était vraiment venue me voir le jour de sa mort, j’avais pleuré un temps j’avais noyé mon chagrin dans le boulot pendant un temps qui avait été infini, il n’avait que Fried qui m’avait aidé, lui et lui seuls. J’attendais de voir ce qu’elle avait à me dire et quand elle parla de refaire des vaccins je m’étranglais.
- En refaire ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ce n’est pas un gâteau ou tu peux trouver des ingrédients aux pifs n’importe où. Il s’agit de substance chimique qui ne pousse pas sur un arbre ou le cul d’une poule…
Si on n’en avait pas fait assez pour tout le monde, c’est qu’il y avait une raison, on ne pouvait pas en faire plus. Elle était ou quand l’information avait été donnée, il me semblait que June l’avait transmis aux personnes "importantes" peut être que j’avais tort, et que ce n’était pas le cas d’Arizona, il faudrait peut-être que je révise ce que je savais sur elle. Voilà qu’elle m’expliquait comment un vaccin fonctionnait, je fronçais les sourcils, elle me prenait pour qui à la fin ?
- Tu veux m’apprendre mon métier peut-être ? Tu crois m’apprendre un truc ? On doit facilement être à trois ou quatre heures maintenant.
Et il ne faudrait pas que ça augmente plus si on ne voulait pas que ce soit dangereux. Mais le sujet changea rapidement et voilà qu’elle gueulait parce que je n’avais pas compris qu’elle parlait de ce qui c’était passé avant, mais comment comprendre qu’on parle d’un truc qui s’est déroulé bien longtemps. Je ne suis pas dans sa tête et on vient d’avoir deux hélicoptères qui nous ont tirés dessus, j’étais plutôt focalisé sur ça.
- Je dois deviner que tu me parlais de y a 4 heures alors que tu ne poses pas le contexte ? Je suis une scientifique pas un médium...
Peut-être que j’allais trop loin, mais sa façon de me regarder de haut, ce n’était pas possible, j’étais un être humain comme tout le monde pas un chien. Je la regardais avec un air de défis alors qu’elle était en train de m’annoncer qu’elle refuserait de m’avoir en sortie jusqu’à nouvel ordre ce qui m’arrangeait bien d’une certaine façon. Je me contentais donc de hausser les épaules avant de lui répondre avec un sourire narquois.
- On est au moins d’accord sur un truc, je n’ai pas ma place dehors et je n’avais pas envie d’y être alors si tu m’empêches de sortir, ça me fera une belle jambe. Tu n’as de toute façon pas le pouvoir de m’envoyer au trou. Lawrence ne l’aurait pas laissé faire.
Sa réaction était démesurée et j’avais toujours mon immunité de scientifique, peut être que je dépassais les bornes, mais je savais que j’avais des amis influents qui ne me laisserait pas tomber alors elle pouvait bien essayer.
- Et moi quand j’ai perdu quelqu’un qui était venu me réconforter ? Je vais te le dire, pas grand monde… Est-ce que la vie dans le camp s’est arrêtée pour autant ? Je t’assure que non…
C’était avec colère que j’avais répondu parce que pour le coup, il n’y avait qu’une personne qui était vraiment venue me voir le jour de sa mort, j’avais pleuré un temps j’avais noyé mon chagrin dans le boulot pendant un temps qui avait été infini, il n’avait que Fried qui m’avait aidé, lui et lui seuls. J’attendais de voir ce qu’elle avait à me dire et quand elle parla de refaire des vaccins je m’étranglais.
- En refaire ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ce n’est pas un gâteau ou tu peux trouver des ingrédients aux pifs n’importe où. Il s’agit de substance chimique qui ne pousse pas sur un arbre ou le cul d’une poule…
Si on n’en avait pas fait assez pour tout le monde, c’est qu’il y avait une raison, on ne pouvait pas en faire plus. Elle était ou quand l’information avait été donnée, il me semblait que June l’avait transmis aux personnes "importantes" peut être que j’avais tort, et que ce n’était pas le cas d’Arizona, il faudrait peut-être que je révise ce que je savais sur elle. Voilà qu’elle m’expliquait comment un vaccin fonctionnait, je fronçais les sourcils, elle me prenait pour qui à la fin ?
- Tu veux m’apprendre mon métier peut-être ? Tu crois m’apprendre un truc ? On doit facilement être à trois ou quatre heures maintenant.
Et il ne faudrait pas que ça augmente plus si on ne voulait pas que ce soit dangereux. Mais le sujet changea rapidement et voilà qu’elle gueulait parce que je n’avais pas compris qu’elle parlait de ce qui c’était passé avant, mais comment comprendre qu’on parle d’un truc qui s’est déroulé bien longtemps. Je ne suis pas dans sa tête et on vient d’avoir deux hélicoptères qui nous ont tirés dessus, j’étais plutôt focalisé sur ça.
- Je dois deviner que tu me parlais de y a 4 heures alors que tu ne poses pas le contexte ? Je suis une scientifique pas un médium...
Peut-être que j’allais trop loin, mais sa façon de me regarder de haut, ce n’était pas possible, j’étais un être humain comme tout le monde pas un chien. Je la regardais avec un air de défis alors qu’elle était en train de m’annoncer qu’elle refuserait de m’avoir en sortie jusqu’à nouvel ordre ce qui m’arrangeait bien d’une certaine façon. Je me contentais donc de hausser les épaules avant de lui répondre avec un sourire narquois.
- On est au moins d’accord sur un truc, je n’ai pas ma place dehors et je n’avais pas envie d’y être alors si tu m’empêches de sortir, ça me fera une belle jambe. Tu n’as de toute façon pas le pouvoir de m’envoyer au trou. Lawrence ne l’aurait pas laissé faire.
Sa réaction était démesurée et j’avais toujours mon immunité de scientifique, peut être que je dépassais les bornes, mais je savais que j’avais des amis influents qui ne me laisserait pas tomber alors elle pouvait bien essayer.
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Re: You Can Be So Unfair
Ven 20 Sep 2019 - 11:43
Arizona fulminait pour de nombreuses raisons, toutes justifiées puisqu'elle en connaissait la cause. Elle. Ce n'était pas une mince affaire que de calmer sa culpabilité et lorsque la scientifique s'était tout simplement rué sur elle pour lui envoler sa joie et sa réussite, et au mieux, la suite des vaccinations, la militaire n'avait pas vraiment réussi à cacher sa fureur. Il y avait déjà tant de mort à déplorer, qui avait le cœur de se faire vacciner contre un mal qui pourrissait la tête alors qu'ils devaient tous se rendre compte : qu'il n'y avait pas que les morts qui pouvaient tuer, mais aussi les vivants. Existait-il des vaccins contre ce fléau ? Pas à sa connaissance.
Même furieuse, elle écoutait la scientifique parce que même dans un état de rage, elle continuait d'étudier, de sonder les personnes qui étaient toujours dans l'environnement de sa boss. Ce n'était pas compliqué, elle donnerait sa vie pour June et pour personne d'autre. « Et moi quand j'ai perdu quelqu'un qui était venu me réconforter ? » Arizona n'eut pas besoin de se mordre la langue pour ne pas répondre à cette affirmation en se morfondant sur son propre sort. Pour elle, il pouvait y avoir une centaine de personne qui aurait pu venir la réconforter, elle aurait toujours été seule face à la perte d'Adrian. La scientifique semblait peut-être croire que le réconfort d'une épaule pouvait être plus fort que la douleur de la mort d'un être cher : « Tu ne m'apprends rien. » lâcha t-elle froidement, notamment parce qu'elle se fermait toujours lorsque son mentor décédé lui revenait à l'esprit. Voilà qu'un fossé encore plus grand se forgea entre elle et la militaire. Loin de là l'idée d'aller tapoter l'épaule d'une personne endeuillée mais beaucoup plus dans l'action d'inhumer les corps, tiré une balle dans la tête de ceux qui n'avaient pas encore été fait, par exemple.
Ce que Clarke pouvait bien lui dire ne lui changerait pas sa journée. « En refaire ? » Fixant loin au-dessus de la tête de la scientifique, elle croisa les bras et chercha un moyen de temporiser ses nerfs qui étaient de toute évidence, à fleur de peau. « Bien sûr que je m'en rends compte. Ne joue pas à ça avec moi. Quand bien même tout votre bordel n'est pas quelque chose qui se trouve à chaque coin de rue, tu ne vas quand même pas me dire que vous aviez dans l'idée d'en rester là ? Que vous auriez joué les salvateurs du monde en sauvant que 5% de la population. » Et c'était là un bien grand mot. Même si elle avait tuer les mots qui étaient prêt à sortir non seulement auprès de June mais également auprès de la scientifique, Arizona n'arrêtait pas de penser que toutes ses personnes n'étaient que des cobayes. Si elle n'avait pas été bien loin dans ses études, elle avait eu l'occasion d'observer les grands manitous qui se croyaient tout permis parce qu'ils avaient le pouvoir. Et pour peu d'entre eux, l'intelligence. Et d'un autre côté, elle espérait que ce liquide, Sauveur de l'Humanité, pouvait donner un semblant d'espoir pour la suite. Voilà la raison de son silence.
Voilà qu'une migraine menaçait d'emporter toute la raison de la militaire. Et lorsque Clarke hurlait presque qu'ils avaient largement dépassé le temps pour le vaccin, la militaire souffla : « On ne pouvait pas prévoir ce genre d'attaque, Clarke. Tu vas risquer la vie de ses innocents pour ne pas gâcher les vaccins ? » Arizona devenait dingue ou son interlocutrice contredisait les normes de sécurité. Il aurait été question des vaccins connues mais ce n'était pas le cas. Ce produit destiné à s'immuniser contre les morts-vivants n'étaient pas du tout quelque chose de naturel.
Et puis de toute façon, ce n'était pas pour cette raison qu'elle était furieuse contre Clarke. Qu'elle veuille en faire qu'à sa tête dans son laboratoire, ce n'était pas son problème mais lorsqu'elle était sous sa responsabilité, c'en était une autre : « Médium ou non, tu devrais te poser des questions concernant ton utilité à l'extérieur. »
- On est au moins d’accord sur un truc, je n’ai pas ma place dehors et je n’avais pas envie d’y être alors si tu m’empêches de sortir, ça me fera une belle jambe. Tu n’as de toute façon pas le pouvoir de m’envoyer au trou. Lawrence ne l’aurait pas laissé faire.
Et voilà qu'elle se permettait de prendre cet attitude supérieur avec Arizona : « Grand bien me fasse, ton hypothétique supériorité ne vaut absolument rien à l'extérieur et je me demande bien... » Elle s'approcha de Clarke la toisant de toute sa hauteur. « ...ce que Lawrence aurait bien pu faire dans le cas où tu te serais pris une jolie balle entre les deux yeux, par ce Marcus ou, éventuellement par les G.I.Joe. » A son tour d'hausser les épaules : « Je ne sais même pas s'il pleurerait ta perte ou s'il serait déjà passé à autre chose. N'oublie pas qu'on est tous... » Ari s'engloba dans sa généralité : « remplaçable dans ce futur ou on a tout juste le temps d'enterrer les morts qu'à consoler les vivants.. »
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Re: You Can Be So Unfair
Sam 21 Sep 2019 - 13:53
J’aurais pu répliquer alors qu’elle parlait de seulement 5% de la population, elle ne comprenait alors pas l’impact et le temps que pourrait prendre le fait de retrouver les ressources que nous avions utilisé à notre disposition, mais qu’est-ce que je pouvais bien dire elle était une militaire et avait l’esprit limité. Visiblement, elle ne comprenait pas que les quelques doses qui restaient auraient pu sauver des gens supplémentaires. Je voyais la vie alors qu’elle ne voyait que la mort. Je pris une profonde inspiration.
- Je dis simplement que les doses qui restent auraient pu servir à protéger des gens qui sont encore en vie et qui sortiront peut-être dans le futur et qui se feront mordre à cause d’une mauvaise manœuvre, l’erreur et humaine et ça arrive. Les vaccins sont encore dans leurs conditions optimales, mais on ne peut pas les recongeler et peuvent être utilisé sereinement encore pendant une bonne heure.
Cela ne servait à rien de se voiler la face, ce genre de chose était courante, je le savais, j’avais vu des expéditions revenir avec un membre en moins et ce n’était pas pour autant que la vie du camp arrêter de tourner. On avait tué des gens et certains des nôtres n’étais plus, cela n’empêchait rien à mon avis, mais je ne dis rien. Son histoire était stupide, elle ne voulait et bien souhaite, je n’allais pas continuer à me battre contre quelqu’un qui avait l’esprit trop fermé pour comprendre. Je n’aimais pas trop sa façon d’être ni d’agir, mais j’étais bien décidé à rester digne. Elle aurait surement préféré que je m’aplatisse, mais il était hors de question de lui donner raison. Alors qu’elle fit mine de me regarder de haut, je ne réagis pas vraiment, je ne pouvais pas réellement la prendre au sérieux puisqu’elle faisait exactement la même taille que moi, si elle se voulait impressionnante c’était raté. Peut que j’aurais dû le signaler, mais je pense qu’elle se serait vraiment énervé et j’avais d’autres choses à faire que de voir ça.
- Vivre ou mourir ? C’est les deux seuls choix qu’on ait, ce n’est pas nouveau. Si je ne suis pas morte, c’est simplement parce que j’ai eu de la chance et alors ? Ce n’est pas en surprotégeant tout le monde que la mort arrêtera de nous prendre.
Je ne comprenais pas son délire, voilà qu’elle m’engueulait parce que j’aurais pu mourir, c’était un risque j’avais pris en compte, un choix que j’avais fait. J’aurais peut-être été triste de mourir, mais de l’autre côté, j’aurais sans doute était plus paisible à présent. Je la regardais avec une certaine froideur alors qu’elle me parlait de Lawrence. Elle voulait m’apprendre quel genre d’homme il était ou quoi ? Bien évidemment que je le savais, je travaille avec lui. Surtout que je n’attendais pas grand-chose de sa part, la seule chose que je sais, c’est qu’il protège son équipe et que tant qu’on est en vie et en capacité de travailler il nous veut à ses côtés et moi ça me convient parfaitement.
- Lawrence, pleurer la perte de quelqu’un ? Il y a plus de chance que la civilisation revient comme avant si tu veux mon avis. Non, il ne serait pas affecté par ma mort et ferait en sorte de me remplacer, mais est-ce que je devais me sentir faible à cause de ça ? Est-ce que je vais me restreindre à cause de ça ? Je ne pense pas parce qu’en attendant je suis utile. Le militaire que j’ai remis en place t’a considéré comme un semblable et à commencer à te parler après mon intervention, donc c’était le mieux à faire.
C’était un con, mais un con qui savait manier les hommes qu’il avait à sa solde, avec qui on se surprenait et on apprenait tous les jours. Il n’était pas question pour moi de me laisser abattre, je savais très bien que je n’étais qu’une employée, mais c’était une valeur qui me convenait bien.
- Je dis simplement que les doses qui restent auraient pu servir à protéger des gens qui sont encore en vie et qui sortiront peut-être dans le futur et qui se feront mordre à cause d’une mauvaise manœuvre, l’erreur et humaine et ça arrive. Les vaccins sont encore dans leurs conditions optimales, mais on ne peut pas les recongeler et peuvent être utilisé sereinement encore pendant une bonne heure.
Cela ne servait à rien de se voiler la face, ce genre de chose était courante, je le savais, j’avais vu des expéditions revenir avec un membre en moins et ce n’était pas pour autant que la vie du camp arrêter de tourner. On avait tué des gens et certains des nôtres n’étais plus, cela n’empêchait rien à mon avis, mais je ne dis rien. Son histoire était stupide, elle ne voulait et bien souhaite, je n’allais pas continuer à me battre contre quelqu’un qui avait l’esprit trop fermé pour comprendre. Je n’aimais pas trop sa façon d’être ni d’agir, mais j’étais bien décidé à rester digne. Elle aurait surement préféré que je m’aplatisse, mais il était hors de question de lui donner raison. Alors qu’elle fit mine de me regarder de haut, je ne réagis pas vraiment, je ne pouvais pas réellement la prendre au sérieux puisqu’elle faisait exactement la même taille que moi, si elle se voulait impressionnante c’était raté. Peut que j’aurais dû le signaler, mais je pense qu’elle se serait vraiment énervé et j’avais d’autres choses à faire que de voir ça.
- Vivre ou mourir ? C’est les deux seuls choix qu’on ait, ce n’est pas nouveau. Si je ne suis pas morte, c’est simplement parce que j’ai eu de la chance et alors ? Ce n’est pas en surprotégeant tout le monde que la mort arrêtera de nous prendre.
Je ne comprenais pas son délire, voilà qu’elle m’engueulait parce que j’aurais pu mourir, c’était un risque j’avais pris en compte, un choix que j’avais fait. J’aurais peut-être été triste de mourir, mais de l’autre côté, j’aurais sans doute était plus paisible à présent. Je la regardais avec une certaine froideur alors qu’elle me parlait de Lawrence. Elle voulait m’apprendre quel genre d’homme il était ou quoi ? Bien évidemment que je le savais, je travaille avec lui. Surtout que je n’attendais pas grand-chose de sa part, la seule chose que je sais, c’est qu’il protège son équipe et que tant qu’on est en vie et en capacité de travailler il nous veut à ses côtés et moi ça me convient parfaitement.
- Lawrence, pleurer la perte de quelqu’un ? Il y a plus de chance que la civilisation revient comme avant si tu veux mon avis. Non, il ne serait pas affecté par ma mort et ferait en sorte de me remplacer, mais est-ce que je devais me sentir faible à cause de ça ? Est-ce que je vais me restreindre à cause de ça ? Je ne pense pas parce qu’en attendant je suis utile. Le militaire que j’ai remis en place t’a considéré comme un semblable et à commencer à te parler après mon intervention, donc c’était le mieux à faire.
C’était un con, mais un con qui savait manier les hommes qu’il avait à sa solde, avec qui on se surprenait et on apprenait tous les jours. Il n’était pas question pour moi de me laisser abattre, je savais très bien que je n’étais qu’une employée, mais c’était une valeur qui me convenait bien.
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