Metallic hide to share feat Valérian
Dim 11 Aoû 2019 - 11:23
Après avoir apporté son aide à Jack, Tiago avait envie de rester dans les environs du No man's land pendant quelques jours. Pourtant trouver un endroit plus ou moins sécurisé n'était pas vraiment une tâche facile. Il y avait pas mal d'entrepôt dans les environs, mais la plupart avait des trous béants sur les murs et rendre les lieux sûr en devenait une tâche impossible à relever. Tiago fut tout de même heureux de remarquer une remorque sans cabine derrière un de ses bâtiments dont il n'arrêtait pas de ce demander ce qui avait bien pu se produire pour que des trous de la sorte soit visible sur autant de murs. Pourtant, il y avait un probleme avec la remorque, car cette dernière était cerné par une dizaine d'infecté. Tiago en croisait de plus en plus en ce moment et il n'aimait vraiment pas cela. Avant, il y en avait qu'un ou deux à chaque fois et s'en débarrasser était simple, mais dans ce cas, il allait falloir être des plus prudent et heureusement, il avait ce qu'il lui fallait dans son sac.
Tiago en sorti son lance pierre qu'il avait fabriqué de ses propres mains. Cet objet avait été des plus utile pour faire diversion et il allait encore s'en servir dans ce but afin d'avoir assez de temps pour atteindre la porte de la remorque, l'ouvrir, y entrer et enfin refermer derrière lui. Il allait avoir besoin d'une bonne minute pour faire ces quatre étape. Tiago ramassa un caillou de bonne taille et le plaça sur l'élastique avant de viser une fenêtre encore intact sur le bâtiment de gauche. Le projectile atteignit sa cible avec force et le bruit qui en résultat attira les infectés de l'autre côté de la rue. Il attrapa son couteau afin de ne pas se faire surprendre avant de longer le mur de droite qui laissait une toute petite interstice entre la remorque et le mur au niveau de la remorque. Tiago avançait avec lenteur pour ne pas faire trop de bruit. Il ouvrit la porte qui grinça un peu, mais pas assez fort pour que les infectés qui étaient en train d'emprunter une ruelle a côté du bâtiment à la vitre brisée. Une fois à l'intérieur, il fit une déchirure dans la toile épaisse sur le côté se trouvant prêt du mur afin de faire entrer la lumière avant de refermer la porte.
Bon, la lumière n'était pas vraiment puissante, mais cela était suffisant pour que Tiago voit où il mettait les pieds. Il y avait quelques cartons qui, après inspection, s'avéraient totalement vide. Il en mit un dans un coin qui lui servirait de toilette. Il n'était pas tard encore et Tiago avait encore du temps avant de se retrouver dans le noir en même temps que le soleil disparaîtrait du ciel pour aller éclairer l'autre côté de la Terre. Il venait tout juste de poser son cul sur le sol qu'il entendit le bruit métallique qu'il avait entendu lorsqu'il avait ouvert la porte de la remorque. Il se jeta sur son sac pour attraper son flingue et pointa la porte avec ce dernier en attendant de voir qui allait y entrer.
lumos maxima
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Re: Metallic hide to share feat Valérian
Mar 20 Aoû 2019 - 19:40
Son sac à dos sur l'épaule, Valérian se dirigeait vers le No Man’s Land avec l'intention d’y échanger des bricoles trouvées dans la journée contre quelque chose d'utile. Il ne s’agissait pour la plupart que d’objets de la vie quotidienne : une brosse à cheveux, un rouleau adhésif, un marteau et son jeu de clous, des pansements… Pourtant ce véritable bric-à-brac avait acquis avec les années une valeur certaine, à l’instar de reliques d’un monde disparu.
Les liasses de billets, les bijoux, les pierres précieuses… S’ils avaient un jour évoqué trésors et richesse dans l’imaginaire collectif, tous étaient à présent considérés pour ce qu’ils étaient réellement. Des bouts de papier et des cailloux clinquants. Le luxe auquel ils avaient un jour été associés était désormais dépourvu de sens. Ne subsistait en effet que la survie au sein d’un monde dénué de fioritures. Une existence somme toute bien morne, où une montre de luxe était sans hésitation abandonnée au profit d’un chargeur rempli ou d’un ouvre-boîte.
Cette réalisation arracha un sourire sans joie à Valérian. Attentif à son environnement, le grec remonta son sac sur son épaule et força le pas, désireux d’atteindre le hangar avant la tombée de la nuit. Depuis le crash de l’hélicoptère, les environs de l’entrepôt étaient infestés de morts. Ce qui compliquait significativement le va-et-vient constant des habitués, contraints à redoubler de prudence et à limiter (voire mettre un terme à) leurs déplacements nocturnes aux abords du No Man’s Land. Avec le temps, une bonne partie de ces morts viendrait probablement à migrer vers des contrées plus vertes. En attendant, il leur fallait cependant prendre leur mal en patience et s’accommoder tant bien que mal de cette nouvelle menace.
Ce qui, tout compte fait, ne paraissait pas inquiéter outre mesure les habitants du hangar. La plupart était effectivement des durs à cuir qu’un groupe de morts aurait à peine fait sourciller. Yulia, par exemple, se dépêchait à la vue d’un rôdeur d’aller chercher sa masse pour lui refaire le portrait sans y regarder à deux fois. Comme si le geste, au demeurant machinal, avait été en soi libérateur pour elle. Et, à dire vrai, Valérian préférait de loin voir la russe passer ses nerfs sur les morts plutôt que sur sa personne. Il s’inquiétait simplement de la propension qu’avait Yulia à foncer tête baissée et sans réfléchir vers le danger. Quoique, celui ou celle capable de venir à bout de sa grande gueule n’était probablement pas encore né.
Merde.
Valérian s’immobilisa, tendu comme la corde d'un arc. À trente mètres de lui, se tenait un groupe de morts qui se pressait autour d’un bâtiment proche. Les sourcils froncés, le grec s’interrogea sur l’engouement des rôdeurs pour celui-ci. Un survivant se cachait-il à l’intérieur ? Difficile à dire, d’autant plus que Valérian ne comptait pas s’en approcher pour le découvrir. Il avisait en effet une remorque, non loin de là, avec la ferme intention de s’y cacher jusqu’à que le danger soit écarté.
Son cutter en main, Valérian se dirigea vers la remorque et ouvrit prudemment la porte de celle-ci pour se glisser dedans. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il aperçut soudain, dans la pénombre de l’habitacle, une silhouette massive qui se tournait vers lui et esquissait un geste dans sa direction : « Quiestlà ? » dit-il aussitôt en brandissant son arme.
- Valérian Zacharias
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Re: Metallic hide to share feat Valérian
Sam 24 Aoû 2019 - 12:54
Tiago était tapi dans la peine ombre de la remorque lorsque la personne qui voulait entrer était devenu visible et il voyait nettement qu'il avait quelques années de moins que lui. Il avait un avantage d'être dans l'ombre, car il n'était pas vraiment identifiable alors que toutes personnes se mettant dans la porte l'étaient totalement à ses yeux. Le nouveau venu avait un cuter à la main et cette arme semblait des plus ridicule aux yeux de Tiago qui agrandit ses yeux avant de s’adresser à cette homme.
- Tu devrais te manier de monter ton cul dans cette remorque et de fermer la porte. Je n'ai pas envie de me faire bouffer.
Tiago savait aussi que si cet homme se faisait becqueté, il ne l'aiderait pas préférant de loin le pousser hors de la remorque et le laisser se démerder. Bon, il est vrai que si cela se passait réellement, il aurait du mal à sortir de là sans danger. La nourriture risquait de manquer aussi alors ils devaient tout deux s'en sortir entier. lorsque Tiago se stoppa sur le visage et la tignasse de l'inconnu, il eut une sensation de déjà vu comme s'il connaissait cet homme, mais cela n'était pas le cas, alors il ne comprenait pas vraiment ce que cela signifiait. Toutefois, Il reprit la parole :
- Tu devrais ranger cette chose ridicule que tu as en main. Tu n'aura pas le temps de faire quoi que ce soit avec cette merde de toute façon.
Tiago savait tiré depuis qu'il était tout petit alors le moindre geste agressif de la part de cet homme lui faudrait une balle droit dans la cervelle. L'arme toujours fixée sur le nouveau venu, il attendait que ce dernier agisse enfin d'une manière ou d'une autre. Pourtant, si Tiago tirait sur cet homme, le même problème que le becquetage allait se poser de nouveau, mais il avait toujours son lance pierre alors il pouvait trouver un moyen de faire diversion en cas de besoin absolu.
- Pour te répondre, Moi c'est Tiago et toi tu es qui?
Tiago avait une drole de sensation avec cet homme, mais il se devait de rester sur ses gardes et cela même si les choses devenait plus amical.
lumos maxima
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Re: Metallic hide to share feat Valérian
Dim 1 Sep 2019 - 21:25
À la lumière vacillante du jour, les yeux de Valérian se plissèrent. Il répondit alors à l’homme d’une voix basse dont le venin était cependant palpable : « Merci. J’apprécie l’invitation, vraiment. » Conscient de la menace qui le guettait à l’extérieur, le grec fit alors le choix de s’exposer au danger que représentait l’inconnu plutôt qu'à celui de la horde et consentit, par conséquent, à fermer la porte derrière lui.
Clac.
Valérian resserra aussitôt la grippe de ses doigts autour du manche de son cutter. Tandis que ses yeux s’habituaient à l’obscurité régnante, il distingua peu à peu les traits ombrageux de son interlocuteur : balafré, celui-ci paraissait aussi grand qu’il était large d’épaules. Du haut de son mètre soixante-treize et de ses maigres kilos, Valérian réalisa qu’il n’avait aucune chance de vaincre son adversaire s’ils devaient se battre au corps-à-corps. Son cutter, qu’il brandissait d’une main ferme en désespoir de cause, ne lui aurait effectivement été d’aucune utilité face à cette brute. À moins, bien sûr, d’avoir une chance de cocu et de le poignarder au moment où il s’y attendrait le moins. Hmm. Restait une autre alternative : Celle qui consistait à baratiner, ce qui était très certainement sa spécialité, jusqu’à entuber la brute pour tirer son épingle du jeu et prendre sereinement la poudre d’escampette.
L’expression impénétrable, Valérian fixait intensément la brute tandis que les rouages de son esprit s’activaient plus que jamais à déterminer la meilleure attitude à adopter. Tout dépendait finalement de la réaction de son interlocuteur. En dépit de son apparence, peut être ne représentait-il pas une menace telle que son expression peu avenante le laissait présager ? Un maigre sourire fit frémir les lèvres du grec. Il en doutait sincèrement : « J’ai vu ta bande de copains dehors. Je suppose que c’est toi qu’ils cherchent. Vous avez en commun cette expression franchement sympathique. Pourquoi ne sortirais-tu pas les retrouver ? Je peux très bien garder les meubles en ton absence. » Un brin d’humour, un brin de provocation. Juste de quoi tester la réaction de l’autre. Valérian comptait en effet aviser en fonction de celle-ci.
Lorsque l’autre lui intima de ranger son arme, un sourire torve étira les lèvres de Valérian : « Oh, ça ? » Il désigna son cutter : « C’est juste un cure-dent. Inutile de te mettre dans tous tes états ! Bien sûr, il me sert occasionnellement à descendre un ou deux rôdeurs, mais… » Son expression redevint sérieuse : « Tu n’en es pas un, n’est-ce pas ? Je veux dire, malgré ton regard inexpressif et les grognements qui sortent de ta bouche ? Parce qu’on pourrait vraiment s’y méprendre ! » Certes, ses propos viraient de plus en plus à l’animosité. Mais l’assurance de cet inconnu, quant à lui coller une rouste en deux-deux, commençait à sérieusement taper sur le système du grec. Valérian avait par ailleurs conscience que jamais cet homme, à compter qu’il ait un minimum de jugeote, n’aurait fait feu en la présence d’autant de rôdeurs à l’extérieur. C’était bien trop suicidaire ! Si l’inconnu faisait mine de vouloir s’approcher de lui, le grec avait par ailleurs repéré un tabouret qu’il pourrait, en cas de menace, envoyer dans les jambes de celui-ci de sorte à gagner quelques secondes pour se tirer d’affaire.
Enfin, supposément.
Surpris, Valérian haussa les sourcils lorsque l’inconnu consentit finalement à se présenter : « Tiago ? » Le grec n’avait encore jamais entendu ce nom au No Man’s Land. Ce qui indiquait que l’homme n’était probablement pas du coin : « Eh bien, Tiago, je te propose un marché : tu restes dans ton coin et moi le mien jusqu’à ce que disparaisse cette foutue horde et qu’on puisse, à nouveau, poursuivre notre route chacun de notre côté. En tout bien tout honneur et sans effusion de sang. » Petit sourire amusé, un peu plus sincère que les précédents « Et sans larmes de crocodile. Ça te parait faisable ? »
- Valérian Zacharias
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