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My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:05


Eddie (Edward) Jake Cohentell me more about you

prénom(s) : Edward Jake
nom : Cohen
date de naissance : 11/08/1988
âge : 32 ans

ville de naissance : Salt Lake City
métier : Militaire
groupe : Remnant

avatar : Aaron Johnson

what i am

qualites
Rêveur
Efficace
Joueur/Amusant
Loyal
Actif
defaults
Irréfléchi
Timide
Distrait
Taquin/Mesquin
Revanchard
Equipement :
* Fusil de Sniper (MK13 Mod 7), ou son bébé. Il en prend plus soin que lui.
* Arme de poing (Berretta 92)
* Couteaux de lancer.
* Poignard de chasse.
       
Details physiques :
Un visage plein de sourires, c'est comme ça que sa mère le décrivait. Parce que, tout petit déjà, quand il souriait, il avait des fossettes de partout. En grandissant, des rides se sont creusées très rapidement au coin de ses yeux et sur ses joues, et à présent, lorsqu'Eddie sourit, c'est tout son visage qui vous sourit. S'il est assez à l'aise avec vous, il vous dévoile sans gêne ses dents presque bien alignées et ses canines trop longues et trop pointues.
C'est un beau tableau, dans l'ensemble, qu'il nous présente. Des yeux clairs qui sont – lorsqu'ils ne sourient pas avec le reste -, pleins de tristesses. Des lèvres en formes de cœur qui ont l'air de faire constamment la moue. Des cheveux châtains qui forment des boucles lorsqu'ils poussent trop, mais qu'il s'obstine à coiffer encore et à garder courts le plus clair de son temps. Une peau claire mais qui prend facilement le soleil.

1m83 pour 80kg. Caché sous des vêtements larges et confortables, une silhouette finement dessinée, robuste avec une masse graisseuse pratiquement inexistante. Eddie met un point d'honneur à s'entretenir du mieux possible, et il se défend dans tous les sports qu'il a pratiqué et qu'il pratique encore. Il s'entretient, pas pour le physique, mais pour la forme. Et s'il est assez timide pour s'ensevelir sous ses vêtements trop grands d'adolescent – quand il ne porte pas ses uniformes -, il reste assez content de la silhouette qu'il a encore aujourd'hui.
Sa voix n'est pas ce genre de voix 'grave' et 'chaude'. La sienne est expressive, chaleureuse, chantante pour certains, chiante pour d'autres. Relativement fluette, et qui le rajeunit.

Si on se concentre sur les petits détails, on se rend compte que ses ongles sont malgré tout rongés jusqu'au sang et que ses mains possèdent plus de plaies et de cicatrices que la norme. Sur tout son corps, c'est le même schéma. Bleus, hématomes, plaies, vieilles ou moins vieilles cicatrices, ainsi qu'une sale trace brune de brûlure qui lui mange toute l'épaule gauche et une partie de l'homoplate, souvenir de son séjour en Irak. Ça, il le montre pas trop non plus.

Il lui faut porter des lunettes pour lire ou pour les activités calmes. Autour de son cou, une chaîne fine et étrangement féminine ne le quitte jamais et reste cachée sous ses habits au même titre que ses plaques militaires.

Psychologie

Vous voyez, le type, au fond, là ?  Non, l'autre, celui qui est planté comme un i avec un vague sourire sur le visage, un verre à la main et le regard qui vole partout sans s'accrocher nul part. Voilà, c'est Eddie. Non, il ne viendra pas vous parler pour l'instant. Il n'osera jamais. Et n'y allez pas non plus, ça sera comme se heurter à un mur. Attendez quelques verres, et vous découvrirez un autre homme, vachement plus amusant, avec un rire communicatif et un bel humour que vous ne soupçonniez pas. Il aime bien même taquiner, parce qu'il accepte facilement la taquinerie en retour.  Après, ça plaît … ou pas. Certaines personnes aiment pas trop trop l'autodérision, faut de tout, hein.

Ou alors, si vous préférez la manière douce, apprenez à le connaître. Sur plusieurs jours. Peut-être qu'à force de voir votre visage, il finira par l'imprimer dans son crâne, assez pour s'ouvrir un peu et cesser de juste sourire bêtement – au moins il a un beau sourire ! - sans oser ouvrir la bouche.

À partir du moment où vous parvenez à briser la barrière du mec timide et effacé, vous découvrirez quelqu'un qui bouge pas mal, qui a toujours besoin de s'occuper l'esprit et le corps, pas un hyperactif, mais presque. En un peu moins chiant, je dirais.
C'est aussi ce genre d'ami fidèle et dévoué, celui qui vous sauve la mise en débarquant de nul part ou qui vous tient les cheveux quand vous vomissez, si on part dans un autre registre.
Le bon pote qui s'allonge dans l'herbe pour regarder les nuages ou les étoiles pendant des heures, celui qui se perd dans des contemplations un peu énigmatiques ou dans des théories un peu trop recherchées pour êtres comprises. Dans le genre rêveur, mais rêveur pas spécialement productif. Juste, il rêve, quoi. Ça lui permet sans doute de s'échapper un peu de la réalité. C'est pas plus mal.

C'est bien, qu'il soit rêveur, ouais. Mais ça en fait aussi quelqu'un de distrait. Pas quand il bosse, heureusement. Quand il bosse, il devient quelqu'un d'autre et utilise toute sa concentration pour ne pas se laisser manipuler par son environnement. Un élément efficace, terrrrriblement efficace, même, selon certaines personnes.

Hors de son travail par contre, il peut être parfois difficile de le suivre et de le tenir concentré sur une seule tâche. Alors parfois, on doit claquer des doigts devant ses yeux pour le ramener à la réalité, ou juste arrêter de parler pour qu'il se rende compte que le doux son de notre voix n'est pas là que pour le bercer mais qu'il est censé écouter plus que d'entendre.
Cette propension à rêver le fait parfois agir de manière irréfléchi, et ça peut aussi être valable au sein de son travail. S'il n'a pas d'ordre précis, s'il doit agir par lui-même, ce sera par instinct, sans prendre toujours le temps de se poser et de réfléchir. Heureusement pour lui, il a un bon instinct, et ça lui a sauvé la mise quelques fois.

Oooh mais c'est pas qu'un enfant de choeur, hein ! Il peut être fourbe parfois, le garçon. Personne l'emmerde, c'est pas que parce que tout le monde l'aime, mais c'est surtout parce qu'il se laisse pas faire. Il se venge, ouais, par derrière. Il a fait ça toute sa vie, et vu que ça a toujours marché jusqu'à présent, il continue. Comme ça, soit les gens ne savent pas que c'est lui mais sont calmés pour un moment, soit ils savent, mais ne peuvent rien dire ou faire car ils n'ont aucune preuve. C'est un peu mesquin, oui. Chacun son truc.
Et malgré tout ça, il n'a pas non plus peur de jouer au méchant flic. Selon les ordres, il met son cerveau de côté, et agit, simplement. Peut-être que ce n'est pas une bonne chose. Peut-être.




Story of survival


Je suis née sans père. Ma mère, Amelia, fait partie des trop nombreuses jeunes femme à être tombée enceinte très jeune – dix-sept ans pour elle -, par accident, et qui s'est faite lâchée par son mec. Je n'ai jamais connu mon père, et je n'ai jamais voulu le connaître. Pas évident, d'un point de vu extérieur. Mais j'ai eu la chance d'être le fils d'une maman aimante et dotée d'une très grande force. Elle m'a gardé, m'a aimé, et, aidée de ses parents, m'a élevé du mieux qu'elle pouvait. Elle a travaillé dès qu'elle a pu, chez son père en tant que jardinière, et elle faisait régulièrement des extras dans un bar. Je la voyais pas trop, au final, mais elle prenait toujours du temps pour moi. J'étais devenu sa raison de vivre et sa vie.

J'ai eu conscience très jeune de ce qu'il se passait, et j'ai toujours fait en sorte de lui faciliter la vie. J'étais un gamin gentil, calme et respectueux. Un good boy, comme me le répétait toujours ma grand-mère en m'ébouriffant la tignasse. Au fond de moi, même du haut de mes quelques petites années de vie, je culpabilisais de voir ma mère s'oublier pour moi, alors je voulais pas déranger plus que ce que je faisais déjà.

J'ai longtemps été seul, à l'école, sans copain. Je savais pas comment faire, et avec le bégaiement qui m'empêchait de m'exprimer correctement, ça n'aidait pas.
Y'avait tous mes camarades qui jouaient entre eux, qui s'amusaient, riaient, dansaient, faisaient les fous, et moi je les regardais toujours un peu de loin sans trop savoir comment m'y prendre. Fallait-il s'incruster et faire comme si je les connaissais depuis toujours ? Fallait-il demander la permission ? Passer un concours ? Vraiment … J'avais beau être en maternelle, je me posais toutes ces questions idiotes qui me faisaient rester dans mon coin. J'emportais des jouets, généralement, et je me cachais pour pas me faire attraper par les adultes qui me disaient que je n'avais pas le droit de les amener à l'école. Parfois, quand même, des camarades venaient me voir, et j'étais content, même si j'osais pas trop m'imposer, comme si on me faisait une fleur en me faisant exister. J'ai eu quelques fois droit à des moqueries sur mon bégaiement, mais, au final, les autres enfants se montraient toujours assez compatissants, ou dans le pire des cas, ils ne me parlaient pas. J'ai commencé très jeune l'orthophoniste, et pour ça aussi, je m'en voulais : ma mère dépensait de l'argent pour ça, alors que j'aurais pu être 'normal'. Je faisais donc de gros efforts, au point de m'épuiser et de devoir écourter les séances car les exercices finissait par ne plus rien donner de concluant.

J'ai appris à chantonner pour canaliser ma voix. En situation de stress ou de peur en particulier. Aujourd'hui encore, je continue parfois, pendant les missions difficiles, à marmonner des paroles de chansons, histoire de me donner du courage.

En parallèle pourtant, et même en grandissant, je me suis rendu compte que je n'étais pas pour autant l'enfant qu'on embêtait, et pour cause : je ne me laissais pas faire, et les quelques fois où j'aurais pu me transformer en tête de turc, il y avait toujours une souris morte à mettre dans des capuches, des vers de terre à glisser dans le sac ou des lacets qui s'emmêlaient inopinément sous une table. Bref, je me vengeais toujours, et si les gens ne voyaient pas que c'était moi, ça ne faisait aucun doute. Alors on me foutait la paix.

J'ai eu un nouveau père à mes neuf ans. Hector. Un pédiatre apparemment réputé. Grâce à lui, on a pu quitter pour de bon le domicile de mes grands-parents pour emménager un peu plus loin, toujours à Salt Lake City.
Je l'aimais pas trop, au départ, Hector. Mais il a su se montrer pédagogue avec moi, et très patient. Il ne s'énervait même pas quand je mettais des animaux morts sous son oreiller. Il comprenait, qu'il me disait. De fil en aiguille, je me suis ouvert à lui, et j'ai appris à l'aimer. Et j'ai été heureux, finalement. Une vraie famille, comme dans les films. Il ne manquait plus que j'ai un frère et une sœur et …

Et Millie vit le jour quand j'avais dix ans, le 6 avril 1998 très exactement. J'ai été bien préparé pour cette naissance, et de toute manière, j'étais le garçon le plus heureux du monde. Nous étions une famille recomposée, mais une famille parfaite.

À mon entrée au collègue, à mes douze ans, je commence la boxe thaïlandaise, sport de combat que je pratiquerai jusqu'à l'épidémie deux fois par semaine, jamais en compétition mais toujours avec passion. J'en garde un très bon niveau, essentiellement au niveau des réflexes et de la résistance, et ça m'a beaucoup servi dans l'armée. En parallèle, mon bégaiement disparaît presque totalement, n'apparaissant plus que lors de fortes émotions. Difficile donc pour moi de m'énerver sans me couvrir de ridicule.
À l'école, je me retrouve avec une petite bande de copains. On forme un groupe assez hétéroclyte. On y trouve le mec sportif et populaire, le gamer gros geek qui porte des lunettes, l'intello, et moi, qui suis un peu tout et rien. Qui me fait toujours un peu oublier.
On se fond un peu dans la masse, nous tous, mais ça nous convient. Je me découvre une passion pour la physique, la chimie et la biologie. À cette époque, mon rêve, c'est de devenir astronome.

On a continué un petit bout de chemin, tous ensemble comme ça, jusqu'à la fin du lycée, en 2005. Même si on était pas dans les mêmes classes, on se retrouvait toujours. On était pas les meilleurs amis du monde, enfin, je crois pas, mais y'avait qu'entre nous qu'on parvenait à être nous-même et qu'on se sentait bien.

Malheureusement, nos chemins ont fini par se séparer. Trop de différences, fallait s'y attendre. L'un qui part dans un autre pays par besoin de voyager, l'autre qui va dans une école prestigieuse dans le jeu vidéo … Et moi, avec mon rêve d'astronomie, mes résultats moyens et mes revenus encore plus que moyens, je faisais rien.
Je me suis trouvé un job d'été dans un fast-food, et le job d'été s'est un peu allongé jusqu'à l'hiver. J'y ai eu ma première copine, mes premières histoires, tous ces trucs d'adolescent normal. Jusqu'à ce que ma mère me dise qu'il faudrait peut-être que je me trouve un vrai travail. J'ai cherché, hein. Mon idée étant de mettre de l'argent de côté pour me payer des études supérieures.
En parallèle, j'ai dû faire une longue pause en boxe à cause de grosses douleurs au dos. On a jamais trop su ce que j'avais, peut-être à force d'être courbé en avant, à force d'encaisser des coups au visage … Mais j'ai repris, après six mois d'arrêt, tout en continuant régulièrement d'aller chez le kiné pour surveiller tout ça. J'ai un peu ralenti le rythme, mais je me suis accroché jusqu'au bout.

Je m'entendais bien avec Millie. Non, en fait, nous étions les meilleurs amis du monde. C'était presque trop idyllique, comme relation. Je l'aimais de tout mon cœur, je ne pouvais pas m'empêcher de la câliner sans arrêt malgré ses dix ans. Elle n'était pas pénible non plus, peut-être plus capricieuse que moi. Une petite princesse, quoi. Étrangement, nous n'avons pas eu cette entente difficile entre frère et sœur, même à son adolescence. Elle avait besoin de plus d'intimité, de liberté, c'était simple à comprendre. J'ai été présent pour elle quand ça n'allait pas, je l'aidais pour ses devoirs – ce n'était pas que nos parents ne l'aidaient pas, c'était juste un moment qu'on aimait partager ensemble -, j'essuyais ses larmes et je la laissais seule quand elle le voulait … Même les rares fois où nous nous disputions, tout s'arrangeait très vite. J'aimais être cette épaule solide sur laquelle elle se reposait. Avec elle, j'étais quelqu'un, j'étais important. Et elle l'était pour moi aussi. Je crois, malgré tout l'amour que j'avais pour ma mère et pour mon beau-père, que Millie était la personne que j'aimais le plus au monde. Je l'avais vu grandir, je l'avais élevé aussi, à ma façon, alors même que j'étais encore qu'un p'tit gars.  

À ma majorité, j'étais barman depuis deux ans, dans le bar où ma mère a bossé, quand j'étais gamin. Mais j'aimais pas ça. Ça bougeait pas assez pour moi. J'ai découvert aussi à cette période que je pourrais jamais faire un travail qui fait travailler les méninges à cause de ma proportion à devoir me dépenser sans arrêt.
Après avoir longuement hésité, et de longues discussions avec mes parents, j'ai finalement décidé de me lancer dans l'armée de terre.

C'était en 2010, j'avais vingt-deux ans quand j'ai été engagé et que j'ai dû partir pour la première fois loin de ma famille.
Ça a été difficile, mais c'était une épreuve que je voulais passer pour grandir et m'affirmer un peu plus. J'ai été directement envoyé au Fort Irwin, en Californie.
Une fois par mois, j'avais des permanances, où je rentrais à chaque fois chez moi. De temps en temps, j'allais en mission, rien de bien terrible, des surveillances, des gardes … Je prenais des cours à la base, je continuais de me former. J'étais une petite fourmie dans la fourmillère, et j'avais apparemment besoin d'apprendre beaucoup de choses, tant sur le plan mental que physique. Je prenais cher, j'en ai pleuré, j'ai voulu plusieurs fois arrêter. Mais j'ai tenu bon. J'avais apparemment quelque chose à me prouver. Je pensais que je pourrais soulever des montagnes si je gardais le mental.

J'ai finalement été 'prêt'. Selon leurs termes à eux.
En 2015 pour être exact. Où j'ai été envoyé en guerre, en renfort, en Irak. Je m'y attendais, à ça. Je savais que ça serait dur. C'était plus qu'une épreuve. Au final, j'ai dû rentrer après cinq mois, avec une jambe cassée à cause d'une très mauvaise chute. Le souffle d'une explosion m'avait envoyé sur plusieurs mètres, comme une poupée de chiffon. Je m'en suis sorti sans vraiment savoir comment, mais quand je rouvris les yeux, j'étais à l'hôpital et je sortais du coma. On m'a renvoyé chez moi sans plus de cérémonie, et je n'ai ensuite eu d'autres choix que de retourner chez ma mère le temps de me remettre sur pieds.


Autômne/Hiver 2015 :
* Appelé d'urgence sur l'Île de Brainbridge. Obligé de lâcher ma famille pour partir. Avant de partir, Milllie m'offre son collier, que je n'enléverai plus jamais. Je l'embrasse, j'embrasse ma mère et mon beau-père. Je pars, sans savoir que c'est pour ne jamais revenir.
* Affilié à la sécurité de l'Île. J'exécute les ordres. Je ne bronche pas. J'abats sans réfléchir ces hommes qui ont muté en créature démoniaque. Je tire. Je tire. Je tire. Et je cache aux civils ce qu'ils ne doivent pas voir. Sans réfléchir. Je ne comprends pas, mais, comprendre, ce n'est pas mon travail.

Août 2016 :
* On sait, soldats, ce qu'il se passe. On connaît notre chance d'être sur cette Île et d'avoir si bien réagi dès le départ.
* Des pilleurs attaquent. Nous attaquons. Beaucoup de pertes sont à déplorer, je n'en fais pas parti. Nous les tuons jusqu'au dernier. Je n'y pense pas. C'est mon métier. Si ce n'était pas eux, ça aurait été moi.
* J'ai tenté de contacter ma famille. Jamais de nouvelles. On me dit de ne pas y penser. Je fais semblant d'obéir.

Avril 2017 :
* Nous sommes chargés de recruter des civils de l'extérieur. Si certains nous rejoignent sans broncher, heureux d'avoir un foyer sécurisé, d'autres préfèrent rester dehors. Je ne comprends pas pourquoi choisir le danger. Je me dis, en premier lieu, qu'il vaut mieux les laisser tranquille. On nous ordonne de tuer, alors je tue. Après coup, je comprends : si ce ne sont pas eux qui meurent, ce sera nous. Et je comprends que ce sera toujours comme ça à présent, le jeu du loup, où nous sommes tous les loups.

Juillet 2017 :
* Un autre groupe sera décimé et je suis de nouveau de la partie. Je ne ressens pas de tristesse ou de culpabilité vis à vis de cela. Je comprends cette manière de faire, et si j'agis, c'est que je la partage. Je comprends que nous sommes dans une époque étrange, difficile et meurtrière. J'agis. Car je veux le meilleur pour mes proches, et qu'il n'y a plus de place pour ceux qui restent vivre dans la misère.

Novembre 2017 :
* Le séisme est d'une puissance remarquable. Je manque de perdre l'un de mes plus proches amis, Stan. Par miracle, je me trouve au bon endroit au bout moment. J'aime me dire qu'il est encore en vie aujourd'hui un peu grâce à moi.

Janvier 2019 :
* Hector fait parti du groupe qui rejoint l'Île. Je dois me réjouir, il paraît. Mais quand je le vois seul, sans ma mère et sans ma sœur, je n'y arrive pas. Lui me prend dans ses bras, il pleure, pleure de toute son âme, et me dit qu'il me pensait mort. Ses mains m'attrapent le visage, ses yeux m'observent sous toutes les coûtures. Et je me sens vidé. Quand je lui pose la question qui me brûle les lèvres, ses larmes s'arrêtent, il secoue la tête. Millie n'a pas passé les premiers mois de l'épidémie. Maman est morte il y a trois semaines des suites d'une maladie. Et lui … est toujours là. Il se confond en excuses, et j'essaie de parler, mais je bégaie. Alors je me tais.
* De longues semaines passent avant que je n'ose revenir vers lui. Il semble avoir trouvé rapidement sa place ici. En tant que pédiatre, il fallait s'y attendre. Devant lui, je pleure. Et lui me réconforte. Comme un père. Ça ne fait pas revenir ma mère et ma sœur. Mais lui est toujours là.

Juillet 2019 :
* L'Eden. Cet Eden a failli coûter la vie à bien plus de huit personnes. Mais en même temps … N'aurait-il pas fallu les écouter ? N'aurait-il pas fallu, pour une fois, courber un peu l'échine, juste pour entendre ce qu'ils avaient à dire ? Je n'avais pas envie de me battre contre eux. Pas contre des hélico. Maintenant … On est beaucoup à s'attendre à des représailles. J'espère, ce jour-là, être loin de l'Île, en mission en extérieur, pour ne pas avoir à m'y frotter de nouveau.


Eddie est, à la base, un grand dormeur, capable de rester sous la couette quinze heures de suite sans remuer d'un pouce. D'un sommeil de plomb, il lui faut, pour se réveiller, un réveil digne de ce nom, de ce genre de réveil à l'ancienne totalement strident qui rend sourd, et encore, ledit réveil peut s'égosiller un moment avant qu'il sorte finalement des bras de Morphée.
Malgré ça, il est parvenu à s'imposer un rythme, et se lève tous les jours – ou presque – aux alentours de huit heure du matin.
Il commence sa journée avec une tasse de café qui ressemble plus à un seau – sans café, il y a de fortes chances pour qu'il soit d'une sale humeur -, avant de sortir courir quinze minutes au minimum pour enchaîner avec des exercices de renforcement musculaire, souplesse et résistance qui peuvent durer entre trente minutes et deux heures selon les jours et surtout, selon sa motivation. Parfois, il les fait seul. D'autres fois, il est accompagné. Chacun est libre de venir avec lui, il fait office de très bon coach.

C'est un élément bosseur et efficace, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du camp. Il fait parti de ceux qualifiés de 'gros bras', qui ne râlent pas face aux tâches ingrates et qui ne contestent aucun ordre. Un bon petit soldat, qui ne se fait pas remarquer, et qui ne réfléchit pas vraiment lorsqu'on lui dit quoi faire.
Il préfère, en règle générale, sortir de l'Île, histoire de bouger, d'avoir la sensation de ne pas être enfermé entre quatre murs.
Mortellement efficace au Sniper mais ayant également fait ses preuves en armes de poing, il n'hésite pas à jouer de la gâchette selon les ordres reçus. Il peut rester plusieurs heures posté sur un toit, l'oeil dans le viseur si on le lui demande. Son record de rôdeurs abattus en restant couché de sa hauteur ? Vingt-cinq en dix minutes à peine. De quoi soutenir ses camarades restés en bas.
En corps à corps, même si sa corpulence mince peut lui jouer défaut, il a appris à se servir de ses réflexes et de sa vitesse. Il n'est pas le plus efficace mais se débrouille assez pour ne pas se faire tuer au premier ennemi croisé. Il préfère jouer de son habilité plutôt que de sa force.

Eddie passe aussi beaucoup de temps avec ses proches. Effrayé à l'idée de se retrouver seul ou de les perdre, il met un point d'honneur à aller les voir régulièrement, juste pour s'assurer que tout va bien, pour entendre leur voix, être rassuré, en somme.
Même s'il n'est pas du genre loquace ou excentrique, il sera toujours présent aux soirées ou juste pour boire un verre. Être avec les autres, c'est sa thérapie. Quand il se retrouve seul et hors mission, il ne peut pas s'empêcher d'angoisser et de penser au passé. La solitude est possiblement sa plus grosse phobie, et il n'en a même pas conscience. Ses fins de journées se font donc le plus possible accompagné.

Il est ce que l'on appelle un couche-tôt, même s'il peut rester éveillé jusqu'à tard selon les circonstances. Il sait, seulement, qu'il en pâtira le lendemain s'il n'a pas un minimum de sept-huit heures de sommeil.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : Grim
• Âge irl : 24ans
• Présence : Tomates cerises
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? La troisième à gauche
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Les lutins
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [X] / Non [ ]
• Crédits (avatar et gifs) /

• Code du règlement Envole-moi, envole-moi, envole-moi

fiche (c) langouste.
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:08

Wiii My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island 1342238320
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:10

Connoooooor :smile34:

I saw what you did with the title My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island 4215398240


From this mountain I can see so far, rivers running like deep deep scars, carrying the lifeblood through my veins. Is it crazy that I’m grateful for all the pain
May L. Goldenberg
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:16

Je crois pas que tu as besoin du message d'accueil.
Bonne rédaction!

Spoiler:
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:16

Tu as l'air de faire des heureux. Lol. Bienvenu a toi et bonne continuation pour ta fiche.
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:18

Connooooor My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island 1442386177

Par contre...


Edward Cohen, Edward Cullen... je ne dis pas que ce sont les mêmes personnes, mais je dis juste qu'on ne les a jamais vu ensembles dans la même pièce.
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

Dim 11 Aoû 2019 - 23:27

Waaaaaaah Bryan ! :smile6: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island 1442386177 (et cette ref à Connor dans le titre ahah !)
Bienvenue à ce personnage, trop hâte de le voir en jeu !
Valérian Zacharias
Valérian Zacharias
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Re: My name is Edward Jake Cohen. I'm the soldier sent by Brainbridge Island

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