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3 participants

Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 16:53

JIM
GORDON

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Gordon
Prénom(s) : Jim
ge : 21 ans
Date de naissance : 2 décembre 1997
Lieu de naissance : Montréal
Nationalité : Canadien
Groupe : The Revival
Ancien métier : Etudiant
Célébrité : Cole Sprouse
- Défauts -
Têtu
Revanchard
Impulsif
Arrogant
Susceptible
- Qualités -
Astucieux
Téméraire
Futé
Déterminé
Ambitieux

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Jim était un sale gosse. Et il en était fier. Après tout, il s’était donné du mal. Bien que l'aîné (de quelques minutes, mais ça compte non ?) de la fratrie, Jim s’était en quelque sorte construit en opposition à son frère. L’un était calme, l’autre impulsif. L’un était compréhensif et ouvert, l’autre têtu et méfiant. L’un était le fils parfait, sportif et intelligent, l’autre était devenu le sale gosse pénible et turbulent. Et cela ne dérangeait pas du tout Jim d’avoir laissé le beau rôle à son frère, bien au contraire ! Il était très heureux comme ça, et selon lui, il s’ennuyait nettement moins. Quelle pression que la perfection ! Une fois qu’on était considéré comme un cas désespéré, on vous foutait relativement la paix au moins. Ainsi, Jim faisait tout pour se montrer pénible, carrément chiant même, et il n’avait pas besoin de fournir plus d’efforts que ça pour y parvenir. Être insupportable était un art chez lui, et dès que l’occasion se présentait pour contredire, être moqueur ou se montrer de mauvaise foi, Jim se faisait un plaisir de sauter dessus. Il ne l’admettrait probablement jamais, mais son sale caractère faisait écho à celui de son père, à qui il aimait tant s’opposer. Les deux hommes partageaient une haute estime d’eux-mêmes et de leurs opinions, et chacun était prêt à l’affirmer et la défendre haut et fort, quelque soit le prix des mots qui en découleraient. Les deux hommes étaient ainsi aussi susceptibles l’un que l’autre, prompt à en découdre dès que quelqu’un osait les remettre en question. Et si Jim semaient les crasses derrière lui, c’est que les autres l’avaient bien mérités après tout. Provoquer le jeune homme était une mauvaise idée, il avait acquis au fil du temps une inventivité monstre pour vous en faire baver ensuite. Et si avant l’apocalypse, cette créativité à toute épreuve était le plus souvent utilisée à mauvais escient, elle lui était désormais bien utile. Jim n’était peut-être pas aussi intelligent que son frère mais il était tout de même malin et débrouillard, du genre à toujours retomber sur ses pattes. Sa passion dévorante pour les jeux vidéos compétitifs lui a permis d’acquérir une certaine résistance à la pression, faisant du jeune homme quelqu’un d’efficace dans l’action, capable de sang-froid dans les moments d’urgences. Ainsi, son attitude défiante envers son père fondait comme neige au soleil dès qu’il s’agissait de survivre, devenant soudainement obéissant et calme, prêt à réagir à la moindre demande de son paternel. Après tout, s’ils avaient survécu jusqu’à présent, c’était grâce à lui, et Jim tenait suffisamment à sa vie pour l’admettre et agir en conséquence.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Jim n’était pas un jeune homme remarquable de par sa corpulence. Ses 1m82 ne parvenait pas à compenser une corpulence pas épaisse, toute en longueur. Le sport, il l’avait laissé à son frère et le contraste était frappant lorsque les deux jeunes hommes étaient côte à côté. Mais s’il n’avait pas une force physique incroyable, il l’a compensait par d’excellents réflexes, ainsi qu’une habileté au tir plus que respectable. A vrai dire, ce qui frappait chez Jim, c’était son regard. Il avait des yeux sombres, profonds. Tantôt scrutateur, tantôt méprisant, rarement sympathique. Quelque soit la façon dont il vous regardait, c’était toujours avec une insistance un peu gênante, comme s’il essayait de pénétrer au plus profond de vous-même, en extraire ce qu’il jugeait intéressant chez vous. Oui, plus que sa taille, c’était son regard qu’on remarquait en premier chez lui. Chose qui n’était nullement adoucie par son nez droit, le pli sarcastique de ses lèvres, ni par sa tignasse sombre et ondulée (autrefois, il avait été aussi blond que son frère, bien que cela paraissait difficile à croire aujourd’hui). Cette dernière était souvent couverte d’un bonnet de laine grise, cadeau de son père pour un de ses anniversaire et un des rares objets personnels qu’il avait pu conserver dans leur long périple.

Aujourd’hui, la privation et les exercices imposés par son père avait taillé dans le gras juvénile, jusqu’à tracer des muscles qu’il n’aurait jamais espéré obtenir. Cependant, il restait sec, paraissant presque maigre, ce qui ne faisait qu’accentuer son côté longiligne. Mais il préférait ça. Il se sentait rapide, habile. La corpulence parfaite pour les coups en douce qu’il appréciait tant. Il n’était pas de ceux qui fonçait dans le tas tête baissée. Le côté bourrin, très peu pour lui. Après tout, sa classe préféré dans les jeux vidéos avait toujours été celle du voleur, et parfois il ne pouvait s’empêcher de penser avec satisfaction et suffisance qu’il en était devenu un en quelque sorte.

Équipement :
• Un fusil à pompe ST12 Taurus, récupéré par son père
• Un couteau Leatherman, offert par sa mère, objet le plus précieux en sa possession
• Un sac à dos solide
• Une gourde
• De la corde
• Un briquet
• Un porte-clé avec l’emblème de sa guilde, gri-gri lui rappelant son ancienne vie et sa passion pour les jeux vidéos.


HEAR MY STORY


2 décembre 1997 - Montréal - Enfance heureuse

Mais s’il était un sale gosse, Jim n’était pas pour autant un connard. Cela n’était certainement pas visible au premier abord, d’autant plus depuis l’apocalypse... Enfant, Jim était casse-cou, turbulent, et il lui arrivait même de faire preuve d’une légère insolence teintée d’innocence… Mais il n’avait certainement pas un fond méchant. Taquin, peut-être… Mais jamais cruel. Très entouré, il avait tendance à être considéré comme le garçon populaire, surtout au collège où ses frasques sans cesse plus créatives amusaient beaucoup ses camarades. Et il aimait ça, être le centre de l’attention. Si à la maison, Wyatt brillait de par son caractère plus calme et mature, Jim lui vivait ses heures de gloire à l’école.

Chez les Gordon par contre, ses pitreries amusaient beaucoup moins ses parents, qui s’inquiétaient bien évidemment pour son avenir. Que ferait-il de sa vie s’ils ne parvenaient pas à le canaliser maintenant ? Jim était d’un naturel curieux, mais il ne parvenait pas à s’arrêter sur un seul sujet, papillonnant d’une passion à l’autre, mais n’ayant de réelle appétence pour aucune, si ce n’est les jeux vidéos qui eux, étaient une constante. Bien évidemment, son père ne pouvait entendre qu’on pouvait gagner sa vie grâce à cette source d’amusement en particulier, ce qui conforta Jim dans son idée plutôt que de l’en éloigner.
Mais si ce n’était les nombreuses punitions qu’il essuyait, l’ambiance était tout de même au beau fixe chez les Gordon. Jim adorait faire rire ses deux petites soeurs, et il s’appliquait à faire le pitre dès qu’il se trouvait dans le champs de vision de l’une d’elles, pour le simple plaisir d’entendre leur rire enfantin. Mélynda pouffait plus discrètement, essayant de ne pas l’encourager, mais tout de même sensible à la jovialité débordante de son fils. Ils s’aimaient, et ils étaient heureux.

15 juin 2009 - Montréal -> Seattle - Adolescence troublée

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et l’âge d’or de Jim s’effondra lorsqu’il apprit la maladie de sa mère. Les Gordon était une famille très soudée, et le jeune garçon vécu le cancer de Mélynda comme la fin de son monde et de la constance rassurante qu’il avait toujours connu. Ce qui fut d’ailleurs le cas quand son père décida de laisser le Canada derrière eux, direction Seattle. Le déchirement fut terrible pour le jeune garçon forcé d’abandonner son royaume, mais le maigre espoir de guérison qu’ils poursuivaient tous suffi à lui faire accepter son sort. Il tenait à sa mère plus que tout, et s’il ressemblait à son père dans son côté impulsif, c’était de sa mère qu’il avait prit les qualités. La soldate en elle avait transmis des valeurs fortes à ses deux garçons, ainsi qu’une envie de toujours se dépasser quelque soit le domaine. Elle lui avait aussi transmise sa passion du tir, ses sessions d'entraînement à ses côtés faisant parti des souvenirs les plus heureux du jeune homme. Mais malheureusement pour elle, son cancer vint assombrir le caractère autrefois si jovial de son fils. L’injustice qu’il ressentit pendant cette période, allié au désoeuvrement face à sa toute nouvelle vie, où il n’était plus rien pour personne en dehors de sa famille, le firent se refermer sur lui-même comme une huître. Les adolescents qui approchaient les jumeaux Gordon avaient tendance à se casser les dents sur sa carapace en béton armé. A ce moment là, il devint jaloux de son frère, qui gérait apparemment bien mieux que lui la maladie de sa mère. Wyatt ne la décevait pas avec ses conneries lui au moins. Au contraire même. Mais Jim était incapable de faire autrement. Il ressentait trop de colère et d’amertume, trop injustice envers son sort, trop de tristesse et d’angoisse pour sa mère, pour avoir envie de se lier avec les autres. Et si autrefois ses blagues n’étaient pas méchantes, ses remarques devinrent acerbes. Ses réponses insolentes plus fréquentes. Son caractère plus explosif. Ses fréquentations moins bonnes. Mais la culpabilité ressenti le poussait à s’ouvrir à sa mère, s’effondrant souvent en larme contre elle, car c’était là la seule façon pour lui de s’excuser de son comportement, de lui montrer que c’était plus fort que lui. Des deux jumeaux, c’était Wyatt le plus doué pour l’introspection. Pour Jim, ce n’était qu’un maelstrom d’émotions négatives se cognant dans son crâne, le rendant amer et désabusé lui qui était autrefois si insouciant.

Il trouva dans les jeux vidéos un défouloir efficace, le forçant à s’y plonger corps et âme. Cela lui permettait d’évacuer sa colère et sa rancoeur, de stimuler son esprit stratège, mais surtout de lui donner un but vers lequel tendre, une façon de focaliser son esprit sur autre chose que la mort de sa mère. Jim se montra très doué, animé d’une rage de vaincre et d’un acharnement à toute épreuve, bien déterminé à être le meilleur. Il avait ainsi l’impression de se rapprocher de sa mère, même si pour lui le champs de bataille était virtuel.

Sa passion pour l’e-sport, pour laquelle il alla jusqu’à abandonner ses études supérieurs au grand dam de son père, le canalisa suffisamment pour l’adoucir quelque peu avec ses proches. La mort de Mélynda souda la famille Gordon d’une étrange manière, et même si sa relation avec son père était des plus explosives, Jim était prêt à tout pour ses proches. Il était hors de question qu’il perde un autre membre de son clan, car c’était tout ce qu’il avait désormais.


Automne 2015
Les forums étaient en effervescence. Quelque soit l’endroit où son regard se posait sur internet, il était question d’agressions étranges, de maladie bizarre, de photos floues et effrayantes, de complot du gouvernement manipulé par une organisation secrète voulant épurer le monde… Jim adorait ça. Il ne savait pas s’il devait y croire ou non, mais en tout cas, il surfait sur la tendance et comme beaucoup de gens de son âge, il la suivait assidûment. C’était trop gros, trop mystérieux, trop excitant pour se permettre de rater ne serait-ce qu’une seule information. Lui et Wyatt étaient comme des fous, à se partager la moindre image un peu bizarre qu’ils trouvaient à ce sujet, s’amusant même à effrayer Abi et Jo. Même si, pour être honnête, effrayer leurs soeurs c’était plus l’idée de Jim. Mais il trouvait ça particulièrement drôle. Parce qu’après tout, ça ne pouvait pas être vrai non ?

13/10/2015
Mikael s’était fait attaquer. Mikael était mort.
Il s’était fait attaquer. Et il était mort.
Jim ne le connaissait pas tant que ça, ils n’étaient pas dans la même classe. Mais il l’avait côtoyé quelques fois, ils avaient échangé quelques mots à propos de la dernière mise à jour de leur MMORPG préféré. Et maintenant, il était mort. A l’annonce de la nouvelle, sa première pensée fut que Mikael ne verrait pas le stream du champion en titre, qui devait avoir lieu dans deux jours. Il était choqué, et confus. Et ce qui auparavant l’avait beaucoup amusé, subjugué même, aujourd’hui l’effrayait au delà de ce qu’il aurait pu imaginé. C’était trop. Trop gros, trop improbable, trop choquant. C’était forcément faux. Ca devait l’être. Mais alors, si ça l’était, pourquoi son père ressortait le matériel militaire de maman ..?

14/10/2015
Son oncle Raf et sa femme Caitlin arrivèrent dès le lendemain, les bras chargés de boîtes de conserves. Jim avait toujours admiré son oncle pour sa froide intelligence et son pragmatisme. Si même lui jugeait bon de faire des réserves, c’est que l’heure était grave. Et une fois passé le choc de la mort de Mikael, Jim fit de son mieux pour analyser les faits objectivement, faire le tri dans la multitude d’informations qu’il amassait depuis octobre. Il se passait quelque chose de grave et de toute évidence, le gouvernement n’en était pas vraiment responsable. Alors une entité mystérieuse jouant au marionnettiste dans l’ombre pour manipuler l’opinion publique encore moins… Bien que la théorie du complot comportait une certaine dose de plaisir coupable, il était temps de la laisser de côté. L’heure n’était plus aux pitreries, qui d’ailleurs ne faisaient plus rire personne.

21/10/2015
Jim venait de vivre les trois jours les plus angoissants de sa vie, mais il ne l’admettrait certainement jamais. Son père avait disparu. Il aurait pu lui arriver n’importe quoi. Il aurait pu le perdre. Lui, Wyatt, Jo et Abi auraient pu être orphelin pour de bon. Et sans son oncle et Caitlin, Jim aurait complètement vrillé. Plusieurs fois il avait été prêt à partir à la recherche de son père, seul. Il avait monté multitudes de plans, de plus en plus fous, pour voler une arme et sortir du stade. Mais ce fut Raf qui s’en occupa. Et qui ramena Richie presque sain et sauf. Pour la seconde fois de sa vie, Jim pleura dans les bras de son père.

15/11/2015
Les Gordon choisirent de s’enfuir. Les parents de Caitlin possédaient une ferme non loin de la ville, dans la campagne. C’était une alternative bien plus attrayante que celle de rester dans ce stade horrible, où tous s’entassaient dans la peur, la colère et bientôt la crasse et la maladie. Wyatt et Jim avaient récupéré les armes qui leurs appartenaient, il faudrait au moins ça pour survivre à l’extérieur… Le plan avait été finement calculé, minutieusement mis en place par Richie et Raf, prêt à tout pour sortir leur famille de là… Avec succès.

Enfin sorti de la ville, Jim ressenti un immense soulagement. Ils l’avaient fait. Ils avaient réussi à s’enfuir de Seattle, de ce lieu infernal, là où la mort guettait à chaque coin de rue. Là où son père avait failli laisser sa peau dans un bête ascenseur de bureau. Loin du stade, dans lequel la violence et la peur prenaient peu à peu possession des esprits.
Le soulagement fut intense, mais si bref… Il prit fin quelques heures plus tard, après une simple halte dans une épicerie. Ce qui auparavant était une action anodine se teinta d’une horreur sanglante. Caitlin se fit avoir par un rôdeur. Le premier auquel Jim fut réellement confronté, bien que brièvement. Il perdit sa tante si lumineuse, sa tante qu’il adorait, qui avait fait tant d’effort pour eux après la mort de sa mère. Les Gordon perdirent un des rares rayons de soleil qui leur restait, et le trajet vers la ferme se fit dans une ambiance étouffante de tristesse. Le silence choqué de son oncle prenait toute la place, épuisant tous les membres de sa famille à son contact. Ils avaient tous le coeur lourd, et leur esprit étaient sous le choc, face à la violence mais surtout la soudaineté des événements. Jim prit enfin réellement conscience de ce que l’apocalypse pouvait impliquer. De ce qu’elle pouvait lui prendre. Du mal qu’elle ferait, qu’elle avait déjà commencé à faire.

Fin 2015 - Février 2017
Après un périple éprouvant pour rejoindre la ferme de la famille de Caitlin, Jim eu l’impression de retrouver un semblant de calme, quasiment de normalité. Bien loin de l’effervescence angoissée régnant dans Seattle et son stade, premier refuge qu’ils aient connus, la ferme leur offrit un cadre et une tranquillité bienvenue. Bien entendu, son quotidien n’avait plus rien à voir avec sa vie d’avant, mais Jim s’y fit rapidement et se montra étonnamment discipliné lors de ces premiers mois. Il accompli les tâches confiés par son père ou Raf avec zèle, fit de son mieux pour être efficace, ne pas se plaindre et être un modèle pour ses deux jeunes soeurs, plus atteintes que lui par ces nombreux chamboulements.

Jim a l’impression d’avoir enfin trouvé sa place, dans l’apocalypse. Plus en phase avec lui-même, moins tourmenté et colérique, toutes ses actions ne tendent que vers un seul but : protéger sa famille, la faire survivre le plus longtemps possible. S’il n’a pas pu sauver sa mère, il fera tout ce qui est en son possible pour protéger les autres membres de son clan, qui sont tout ce qu’il lui reste, sa seule raison de continuer, de s’avancer plus loin dans ce monde en train de s’éffondrer.

02/2017
Jusqu’à présent, Jim ne faisait que peu cas du couple s’étant installé avec eux, Alison et Jeffrey. Devenu méfiant et renfermé, il n’avait pas vu d’un bon oeil l’accueil de ces deux bouches de plus à nourrir. Mais l’énergie du couple et leur volonté de mettre la main à la pâte l’avait quelque peu adouci, sans pour autant lui donner envie de se montrer réellement sympathique et ouvert.

Alors quand ils tentèrent de s’enfuir, après les avoir volé, Jim ne fut pas surpris. Réveillé par les cris de son père, il était prêt à intervenir afin de lui venir en aide. Mais ce ne fut pas nécessaire. Le réflexe de Richie fut soudain, froid, percutant. Aussi violent dans ce qu’il représentait que son père fut glacial en les abattant à bout partant. Richie n’avait pas cillé, n’avait pas hésité. Il avait fait ce qu’il jugeait bon pour sa famille. Et bien que Jim fut profondément ébranlé de voir son père agir de la sorte, il ne put s’empêcher de le comprendre. Richie plus que tout autre avait compris ce qu’impliquait cette apocalypse, et les sacrifices qu’elle demanderait à chacun. Il avait regardé la vérité en face et prit ses responsabilités. Jim ne put s’empêcher d’admirer son père pour ça, et fit de son mieux pour ne pas lui tenir rigueur. Il fut étonnamment silencieux dans les jours qui suivirent, et ne participa à aucune dispute à ce sujet, là où il était habituellement le premier à s’en mêler ou même à les déclencher.

08/2017
Le brasier. la chaleur étouffante. La fumée suffocante. Sa vie partant en fumée une fois de plus. Son havre de presque-paix, refuge où les Gordon avait difficilement réussi à construire un semblant d’équilibre, entre effort de ravitaillement, entraînement physique, et activité nécessaire à leur survie. Tout ceci s’effondra en une après-midi, dévoré par les flammes voraces de cet été caniculaire.
Le dernier souvenir que Jim conserverait d’Abi et Jo fut leurs cris. Dans la panique et le chaos, elles ne parvinrent pas à les suivre. Une fois de plus, Jim perdait des membres de sa famille, un morceau du maigre socle qui maintenait sa santé mentale à peu près stable dans ce maelstrom d’horreur. Il ne subsistait désormais plus aucune femme dans la famille Gordon. Jim en conclut qu’elles étaient trop faibles pour survivre. S’attacher à elles, c’était une souffrance en sursis. Il se promit de ne plus réitérer cette erreur désormais. Les autres n’étaient pas des Gordon après tout, et seul les Gordon comptait pour lui.

Contrairement à son père, Jim refuse de croire à la survie de ses deux soeurs. L’espoir sans cesse déçu était un poid trop douloureux à porter. Il préféra se résigner à leur mort. Deux de plus ou de moins après tout… Cette apparente froideur et détachement quant au sort de Jo et Abi fut l’objet de nombreuses disputes, toutes plus violentes les unes que les autres, entre Jim et Richie. Ce qu’ils étaient incapables de voir chez l’autre, c’est que chacun affrontait ce deuil à sa manière. Tous partageaient la même plaie, mais chacun l’affrontait différemment. Et Jim n’était pas prêt à faire face au décès de ses petites soeurs chéries. Pas encore.

05/2018
”Je te l’avais dit.”

Il avait suffi d’une phrase. Une seule petite phrase pour mettre le feu au poudre de la tension trop longtemps accumulée. Mais cette phrase signifiait trop. Elle n’était qu’un euphémisme suffisant dont la véritable signification était ”Tes filles sont mortes.”. Et bien que Jim partageait le point de vue de son oncle, l’entendre prononcer cette sentence avec une telle froideur et un tel détachement lui fit l’effet d’un coup de poing. Qui ne fut pas aussi réel que celui que se prit Raf l’instant d’après. Et sur le coup, Jim approuva la réaction de son père. Il aurait eu la même après tout. Il en avait même eu envie, sur le coup, de faire taire son oncle qu’il admirait mais haïssait parfois, quand son air glacial reprenait le dessus.
Seulement, Jim n’aurait pas pensé que la dispute dégénère à ce point, et si vite. Si cette maladie étrange faisait se relever les cadavres, rendait les morts sauvages… La tension et la peur constante, elles, rongeaient les esprits jusqu’à la folie. Raf et Richie étaient aussi malade que ne pouvait l’être les Rôdeurs en ce moment même. Deux bêtes sauvages dont le seul but était la souffrance de l’autre, la morsure de la douleur, le déferlement de rage. Wyatt et lui avaient beau hurler, rien n’y faisait. Ils étaient sourds à tout autre sons que leurs grognements bestiaux. Les jumeaux tentèrent désespérément de les séparer, il n’en résulta que des bleus sur leur bras, des griffures sur leurs joues et même une trace violacée sur la pommette de Jim, cadeau rageur de son père qui n’avait certainement pas remarqué le coup de coude violent qu’il avait envoyé à son fils. Ce coup, en plus de le sonner légèrement, le choqua profondément. Jamais son père ne l’avait frappé. Et même s’il ne l’avait pas fait exprès, trop obnubilé par son combat contre Raf, le résultat était le même. Jim ne pourrait donc pas compter sur son père si jamais ce dernier pétait les plombs à nouveau. Il n’était pas infaillible.
Wyatt eu le réflexe, salvateur sur le coup mais dangereux par la suite, de tirer en l’air. La détonation calma les deux hommes d’un coup. Ils paraissaient hébétés, perdus, choqués de leurs actes. Mais ils n’eurent que peu de temps pour retrouver leurs esprits, les cris des Rôdeurs les ramenant à la réalité bien mieux que ce qu’auraient pu dire Jim et Wyatt.

Jamais Jim ne pourrait oublier ce combat, le plus sauvage qu’il ai connu. Il n’avait jamais vu les Rôdeurs d’aussi près, et il s’en serait évidemment abstenu. La mêlée fut soudaine, violente, confuse, sauvage. Le jeune homme en garde un souvenir indistincts de cris rauques ou effrayés, d’ordres bref, de détonations, de mains sales et pourrissantes, aux griffes noires de sang séchés, aux ongles cassés et tordus, de gerbes de sang sombre.

Il ne comprit jamais par quel miracle ils s’en étaient tous sorti sain et sauf. Si les blessures étaient bénignes, la marque dans les esprits était vivace. A la fois confrontés à la folie des vivants puis celle des morts, Jim perdit le peu de foi qu’il avait encore en l’humanité. Peut-être était-il lui aussi comme ça au fond. Aussi sauvage que son père, aussi desséché que son oncle. Aussi violent que les deux hommes pouvaient l’être. Après tout, c’était eux qui l’avait élevé. Seul restait Wyatt, unique bastion contre le désespoir et la résignation. La bonté et l’altruisme de son jumeau empêchait Jim de sombrer dans un cynisme dont il ne résulterait rien de bon. Son jumeau était la seule touche de couleur qu’il lui restait dans la vie et il faudrait du temps à Jim pour étouffer la rancoeur qu’il ressentait contre son père et son oncle.

Août 2019
Après un an de cavale, de déplacement, de voyage, de bivouacs et de rencontres… Richie avait décidé qu’il était temps de se poser. De trouver un lieu qui leur servirait de refuge, à la manière de la ferme dans laquelle ils sont restés un an. Et l’USS Revival, ce bateau abandonné dans un chantier naval désert paraissait un endroit idéal. Place forte spacieuse, bien cachée, facile à protéger… C’était l’endroit rêvé pour trouver un peu de repos dans le chaos constant qu’était leur vie. Mais Jim ne put s’empêcher d’être déçu. Il ne se voyait pas rester enfermé là, à se noyer dans l’immobilisme. Oh, il ne manquerait pas de choses à faire, ils avaient tous du pain sur la planche…
Mais lui, il préférait la route. Avancer sans cesse, bouger d’un endroit à l’autre, vivre au jour le jour. La fuite en avant. Aller toujours plus loin pour semer les fantômes. S’il s’arrêtait, les morts, aussi tangibles qu’évanescents, finiraient pas le rattraper. Et il n’était pas de taille à lutter contre tout ce qu’il avait enfoui.

Jim se sentait constamment au bord de l’explosion.

Le plus grand danger dans l’apocalypse, ce n’était pas les Rôdeurs. C’était les Hommes. C’était la folie qui les rongeait. C’était lui-même et le gouffre qui l’envahissait peu à peu.

Et dans lequel il finirait certainement par plonger.




Jim déteste l’immobilisme. Incapable de rester en place, il s’active du levé du jour à la tombée de la nuit. Ainsi, il attaque dès le matin avec des exercices physiques, habitude bienvenue inculquée par son père. Il court sur le pont du bateau, fait des pompes, des abdos, répète les mouvements de self-défense avec son frère quand ce dernier veut bien se prêter au jeu.

Une fois trempée de sueur et satisfait de ses exercices du jour, Jim retourne dans sa cabine afin de faire le peu de toilettes qui lui est possible pour conserver l’eau. Chaque jour est accompagné du même rituel : l’inventaire de ses affaires. Bien qu’il ne possède pas grand chose et qu’il soit peu probable qu’on les lui vole à l’intérieur de l’USS Revival, Jim apprécie ce rituel qu’il a mis en place. Il sort les objets de son sac à dos, les étale sur son lit et les scrute un à un pour vérifier que tout est en état.

Etant donné le manque de compétence de Jim lié à son âge et son apprentissage de la vie interrompu (du moins, celui d’une vie normale), il navigue d’un poste à l’autre, engrangeant un maximum de connaissance auprès des différents membres de la faction. Ainsi, il se rend disponible à qui en a besoin, tout en montrant une volonté farouche à faire parti des expéditions de ravitaillements, que ce soit en mer ou à l’extérieur. Tout pour sortir de ces quatres murs bétonnés déprimants et étouffants.
Il apprécie beaucoup regarder Salem travailler, n’hésitant pas à assaillir cette dernière de question sur la mécanique et le bricolage.
Quand son père lui laisse le choix, il privilégie les expéditions au No Man’s Land plutôt que celle en mer. La pêche lui demandant une patience et une immobilité assez difficile à vivre pour la boule de nerfs qu’est Jim. Il fait tout son possible pour éviter de se retrouver avec Lucia. Bien qu’il n’ai rien contre elle, s’occuper du potager et des repas l’ennui à mourir et il laisse très volontiers cette place à son frère, ce dernier se satisfaisant de cette activité plus calme.

Le soir, il apprécie trainer sur le pont pour prendre l’air ou mieux encore, escalader le mur de la vigie pour se poster sur le toit. Ces moments de calme presque méditatifs lui sont nécessaire pour trouver le sommeil par la suite, Jim ayant appris à ses dépends à quel point le manque de sommeil pouvait être handicapant, voir fatal en ces temps troublé.



Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Moriartea
•  ge irl : 22 ans
• Présence : Du mieux que je peux entre les cours et le reste
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [X]
• Code du règlement : Validé Wyatt

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Pôpa Richie me l'a montré ! :v
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Pôpa Richie m'a forcé ! :v
• Crédits (avatar et gifs) :
Google




passeport :
Jim Gordon
Anonymous
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 16:59

Ah bah ! C'était rapide ^^
Bienvenue parmi nous, j'ai hate de te voir jouer et de te croiser en faction Jim Gordon - Made of fuel 1342238320
Invité
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Invité
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 17:14

Bienvenue parmi nous Jim :MisterGreen: bon courage pour la rédaction de ta fiche!
Invité
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Invité
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 17:18

Bienvenue Jim! Tu gères! Bon courage pour ta fiche!





So high
ANAPHORE
Casey Maverick-Summer
Casey Maverick-Summer
The Rogues
Administratrice
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 17:19

Surprised
Bienvenu ici frérot.
Invité
Anonymous
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 18:12

Ooooh coucou !! Laughing

Bonne rédaction ! A très vite !
Invité
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

Dim 1 Sep 2019 - 18:40

Je rebondis pour te dire que si tu le souhaites, tu peux prendre Colin Ford aussi pour des jumeaux identiques. À toi de voir.
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Re: Jim Gordon - Made of fuel

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