Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 20:15
Winchester
Prénom(s) : Vaughn, Leroy
Âge : 40 ans
Date de naissance : 5 janvier 1979
Lieu de naissance : Seattle
Nationalité : Américaine
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Thanatopracteur
Célébrité : Josh Hartnett
Égoïste
Lunatique
Rancunier
Solitaire
Calme
Direct
Méthodique
Patient
Calme. C'est la première chose qu'on remarque en observant Vaughn. Il est pas du genre nerveux ni agressif, il est même relativement rare de le voir angoissé, comme si rien l'atteignait réellement. Son air blasé accentue d'ailleurs ça. Las de la vie ? Peut-être bien, à trop fréquenter la mort on fini par perdre le goût de toutes choses, mais si c'était déjà le cas pour lui avant, tout le monde est désormais logé à la même enseigne. Bienvenue dans son monde ! Il a toujours été relativement solitaire aussi, loin d'être bavard, sauf s'il a vraiment quelque chose à dire. Et quand c'est le cas ça sort, sans fioriture ni enjolivement. Trop direct il paraît. Il ne l'était pas, avant, parce-qu'il devait faire bonne figure dans son boulot, faire preuve d'empathie et de compréhension, mais maintenant qui en a encore quelque chose à foutre des belles paroles ?
Vous le verrez que rarement demander de l'aide à quelqu'un, il a appris très tôt à devenir autonome. Une enfance compliquée, des camarades de classe un brin abusifs, on s'en fout au fond des raisons, il l'est, point. Peut-être que tout ça a été en partie la cause de son égoïsme, parce-que tout le monde le sait, on est jamais aussi bien servit que par soi-même et tout le tintouin. La veuve et l'orphelin doivent mieux pas compter sur lui. Et il est rancunier en plus de ça. Vous lui faites une crasse une fois, vous comprendrez rapidement qu'il sera celui qui vous poussera dans la fosse plutôt que de vous en sortir. Se protéger plutôt que les autres, c'est comme ça, et ça vaut pour le mental aussi.
Son boulot l'aura aidé dans pas mal de choses. Si gamin il était du genre à trop s'éparpiller, il a vite appris qu'il fallait être méthodique s'il voulait arriver à son but, et il a pas perdu cette capacité avec le temps. C'est comme une seconde peau, tout comme la patience. Vaughn peut se poser des heures à attendre Dieu seul sait quoi, juste parce-que c'est la meilleure chose à faire à l'instant T. Quelques qualités quand même sous cette carapace mais y a un dernier défaut dans le lot : il est lunatique. Vaut mieux le jauger un peu avant de venir taper la discute, s'il est mal luné il mâchera clairement pas ses mots.
Vaughn se trouve nettement au dessus de la moyenne de taille avec son mètre quatre-vingt dix. Autant dire que malgré l'apocalypse, il a su garder une carrure correcte qui, couplée à sa taille, peut le rendre relativement intimidant. Ajoutez à ça son air las, des sourires qui se font que trop rares, et des prunelles marrons qui semblent être suspicieuses à tout ce qui l'entoure et vous le trouverez. Ses cheveux bruns ne sont quasiment jamais coupés courts, tout comme il garde quasi constamment son bouc. Ses tenues sont assez variées, la vérité étant surtout qu'il prend ce qu'il trouve bien qu'il s'arrange pour ne pas avoir l'air d'un clochard. Chemises à carreaux, tee-shirt, pulls, qu'importe. Les seules choses qui ne changent pas sont les jeans et les bonnes chaussures. Pas de baskets, pas de short.
Il est pas trop lourdement armé, juste un couteau de chasse et un Beretta, tous les deux récupérés chez son beau-père avant qu'il y passe. Depuis il trimbale le couteau partout parce-qu'il faut le dire, c'est une bonne sécurité, même si sur l'île il a moins besoin de s'en servir. Le flingue a été rangé bien en sûreté, sait-on jamais ce qu'ils pourraient en faire s'ils les gardaient. Il a un sac où il garde quelques trucs tout préparés, au cas où. Quelques fringues de rechange, une trousse de soin, son porte-feuille avec des photos de sa famille. Y a le doudou de son gamin aussi, il a pas mal vécu mais c'est tout ce qu'il lui reste vraiment alors... Ça et son alliance qu'il porte autour du cou, bien planquée la plupart du temps pour éviter les questions auxquelles il a pas envie de répondre.
Au tout début, il n'y avait rien. C'est au début du mois du janvier 1979 que Vaughn a poussé ses premiers cris dans l'hôpital central de Seattle. Il aurait dû naître plus tôt, Vaughn, à la fin de l'année précédente, mais faut croire qu'il avait aucune envie de se tirer du confort qu'il avait dans le bide de sa mère, ou peut-être juste qu'il voulait pas naître un putain de 31 décembre. Même si, au fond, ç'aurait été cool, des feux d'artifice rien que pour lui, tout le monde en rêve pas vrai ? Il a rattrapé le coche rapidement parce-qu'il respirait pas de suite le gosse, il s'est retrouvé déclaré mort cliniquement pendant une minute, étranglé par le cordon qu'ils disaient. On repassera pour le rapport sain à la mère. C'était un feu d'artifice ouais, de larmes et de cris. Jusqu'à ce que ce soient les siens qui emplissent l'air, comme un foutu miracle. Un miracle ouais, la bonne blague.
Puis il y eut la vie. Les premières années de son enfance ont été plutôt cool à dire vrai. Maman était là pour s'occuper de lui et papa, quand il était à la maison, était plutôt discret. Jusqu'à ses six ans, en 1985, ça a été tranquille. Il avait plusieurs copains Vaughn, même s'il était plutôt timide, mais au fond il aimait bien jouer avec eux, toujours curieux de découvrir de nouveaux trucs. Passé sa sixième année de vie, il a compris quelques trucs. Maman était toujours avec lui parce-qu'elle bossait pas, c'était une pauvre fille, comme avait dit papa un jour. Papa d'ailleurs, il avait une autre vie, une autre famille, ailleurs, c'était pour ça qu'il était pas trop là. Vaughn ça l'intriguait, de savoir qu'il avait d'autres frères et sœurs ailleurs, il voulait bien jouer avec eux, mais papa lui avait dit qu'il pouvait pas, parce-qu'il était pas comme eux. Il a pas compris le gosse mais qu'est-ce qu'il pouvait dire de toute façon ? Il a bêtement hoché la tête et il a continué à vivre comme si de rien n'était parce-qu'au moins, contrairement à un de ses copains de classe, il avait encore son papa, lui.
Enfin, vint la mort. Il lui aura resté trois ans de vie plus ou moins normale jusqu'à ce que tout parte en vrille. C'était pas au mauvais gosse à l'école, il était sage même s'il était pas mal distrait, comme beaucoup de gamins de son âge. Un soir de 1988 alors qu'il rentrait à la maison, il a entendu maman menacer papa, lui dire qu'elle allait tout révéler à la presse, qu'il serait obligé de faire des tests sanguins et qu'il pourrait plus se planquer. Vaughn a pas tout compris mais quand il est arrivé dans la cuisine et qu'il a vu les bleus sur les bras de sa mère, il a rien su dire. Comme il a rien dit quand elle l'a accompagné chez le voisin pour qu'il y passe la nuit. Le lendemain elle était morte. Trop de cachets d'après les médecins. Vaughn saura jamais ce qu'il s'est vraiment passé mais il a appris quelques trucs : papa est policier, haut placé il paraît, et il affirme à tout le monde qu'il est pas son papa, que maman était juste une ancienne prostituée, une indic. Sûr que ça ferait mauvais genre pour un capitaine d'engrosser une prostituée. Il voulait pas du gosse papa, alors on l'a placé dans un orphelinat jusqu'à ce que quelqu'un veuille bien de lui.
Et après ? Peu après son onzième anniversaire, en 1990, une gentille famille de Seattle l'adoptait et il changeait son nom de famille pour le leur. Ils avaient vraiment l'air sympa, et ils avaient été prévenus que le gamin devait suivre un psy, qu'il était pas mal renfermé mais pas dangereux. Trop calme pour son âge qu'ils disaient, trop peu joyeux. Mais ils avaient voulu relever le défi pour donner une chance à ce pauvre gosse qui semblait avoir un lourd passé. De bons parents, réellement, ils lui avaient donné tout ce dont il avait eu besoin pour être heureux et découvrir que la vie était pas si dure qu'elle lui avait semblé être jusqu'alors. Vaughn avait appris à les aimer bien qu'il était incapable de réellement leur montrer ce qu'il ressentait, comme s'il semblait aseptisé par tout cela. Mais il les aimait et se sentait heureux. Ils avaient pourtant pas pu le préserver de ses nouveaux camarades d'école qui le raillaient à longueur de journée. Parce-qu'il était le petit nouveau. Qu'il était trop timide. Qu'il avait plus ses vrais parents. Le jeune s'en était retrouvé que plus renfermé, en venant à la conclusion que, de toute façon, il devait apprendre à se débrouiller tout seul, comme à l'orphelinat.
Après il y a les souvenirs. Les années passant, Vaughn avait fini par se faire quelques amis et, s'il considérait les Winchester comme ses parents, il oubliait pas sa mère, pas même son père. Sa nouvelle famille lui avait simplement permis d'avoir une vie meilleure. Il avait même été accepté par ses nouveaux grands-parents et se trouvait être proche de son grand-père paternel. Lorsqu'il eu seize ans, en 1995, ce dernier mourut. Un cancer qu'ils disaient. Belle merde quand on y pensait, et encore la mort qui s'invitait dans la vie du jeune. S'en suivit de nouveaux pleurs, l'inacceptation, la veillée funéraire, et un avenir définit. Voir son grand-père de la sorte, comme si rien était arrivé, comme si la maladie l'avait pas rongé depuis toutes ces années, le poussa vers un objectif bien clair : il voulait faire cela, donner une dernière beauté aux défunts, comme une marque de respect. Le respect de la mort plutôt que de la vie en elle-même. Il s'orienta donc vers une formation en thanatopraxie à ses dix-huit ans et obtenu son diplôme deux années plus tard, en 1999. Il trouva un poste chez son maître de stage, dans une morgue de la ville, et devint rapidement autonome. Un an plus tard il emménageait dans un appartement en ville, pas trop loin de ses parents adoptifs pour continuer à les voir régulièrement.
Le reste de sa vie aura pas été trop mal. En 2003 il se mariait avec Mona qu'il avait rencontré via des amis en commun. Elle était jolie Mona, et il voulait lui donner une vie à la hauteur de ce qu'elle représentait pour lui. Excepté un gamin, parce-qu'il était pas prêt à élever un gosse, pas encore, pas alors que les souvenirs de ses premières années de vie étaient encore là. En 2007, après huit ans à son poste initial, ils déménageaient à Portland où il ouvrait son propre salon funéraire dans la maison qu'il achetait par la même occasion avec sa femme. Pourquoi Portland ? Parce-que la belle famille y vivait, et que dans ces cas là, mieux vaut dire oui à madame. La vie suivait son cours, tranquillement. Il gérait le salon, elle était photographe, ils s'étaient parfaitement trouvé et tous deux suivaient la voie qui leur était destinée. En 2011 elle tombait enceinte. Vaughn était pas très sûr d'en vouloir mais il l'aimait, elle, et ses parents adoptifs étaient contents alors... parfois faut faire des concessions, même si la fibre paternelle avait mis du temps à arriver.
• 14 OCTOBRE 2015 / Portland : A quoi ça ressemble de tout perdre ? Y en a qui le sauront jamais. Vaughn, lui, il sait. Il avait entendu parler de ces infos sordides à la télé ou à la radio, il avait vu quelques images de ces émeutes, mais ça l'avait jamais trop perturbé et, de toute façon, il était en vacances alors la morgue était fermée. Mais il a bien fallu rouvrir, récupérer le premier gars. Celui-là même qui s'est relevé alors qu'il avait le bide ouvert sur la table. S'il se rappelle d'avoir eu peur quand le type a rouvert les yeux et qu'il a essayé de le bouffer ? Pour sûr ouais. Sauf qu'il a mis quelques secondes à cogiter, de longues secondes. Il a bien essayé de le repousser, lui faire entendre raison, mais ça avait rien changé et l'autre avait sérieusement l'air déterminé à s'en prendre à lui. Il s'est défendu, Vaughn, du mieux qu'il a pu. C'est un coup de scie chirurgicale dans le crâne qui lui aura sauvé la mise. Pas bien commun hein, mais on fait avec les moyens du bord, et c'était pas à coup de formol qu'il s'en serait tiré. Inutile de parler de la putain de panique de Mona quand elle a vu les dégâts.
• FEVRIER 2016 / Portland : La petite famille était arrivé chez les beaux-parents de Vaughn au début du mois de novembre. Il avait pu avoir des nouvelles de ses propres parents jusqu'à ce que les lignes soient coupés, près de deux semaines auparavant. Ils étaient à l'abri apparemment, ils partaient dans l'un de ces camps de réfugiés, pas de quoi s'inquiéter pas vrai ? L'hiver avait été plutôt rude sans chauffage mais au moins étaient-ils ensemble. Ensemble oui, jusqu'à ce que la mort frappe encore. Quoi de nouveau ? C'était son quotidien à lui de toute façon, d'être entouré de cadavres. Triste ironie. Ils pensaient pouvoir quitter la maison à temps avant que les revenants entrent mais faut croire que les happy ending c'est pas pour lui. Tout s'est passé vite, trop vite. Et c'est pas avec le couteau de chasse et le Beretta de son beau-père qu'il aurait pu sauver tout le monde. Ils y sont tous passés. Tous sauf lui et son fils, Harris, même s'il s'en était fallu de peu. Mona s'était faite prendre en essayant de le protéger. Et Vaughn avait fuit avec le petit. Pas une réelle volonté de laisser sa femme derrière lui, mais elle l'avait supplié de sauver leur enfant alors ç'avait été la meilleure chose à faire. Pas vrai ?
• ETE 2016 / Castle Rock : Le gosse recommence tout juste à rire un peu. Il a pas l'air d'oublier sa mère mais au moins il a encore son père. Ce dernier gère nettement moins bien ses émotions intérieures même s'il laisse rien transparaître pour protéger son gamin. Seul avec lui, comme ça, il a juste l'impression de rejouer une partie de sa propre histoire. Parce-que lui aussi il a perdu sa mère, son pilier, lui aussi il sait ce que c'est de devoir se battre pour se reconstruire après tout ça. Mais c'est pas pareil, lui il a pas abandonné son fils, il s'efforce même de faire des trucs avec lui, du mieux qu'il peut avec tous les dangers qui rôdent. Parfois le jeune est figé en voyant les revenants, mais quand ils sont tous les deux, le soir, il parle d'un monde plein de rêves et de normalité. Une normalité dont il a trop peu pris conscience à dire vrai, alors Vaughn lui apprend quelques trucs, il lui lis des bouquins pour enfants. Ils s'occupent comme ils peuvent le temps de se retaper émotionnellement.
• HIVER 2016 / Olympia : Qui a dit que la vie faisait des cadeaux ? Un sombre connard qui en savait rien, sans doute. À moins que le cadeau soit précisément d'arracher la vie à un gosse de cinq ans. De l'arracher à son père. Vaughn et Harris étaient en route vers Seattle dans l'espoir de trouver l'un de ces fameux camps de survivants où, peut-être, il pourrait retrouver ses parents adoptifs. Mais faut pas se leurrer, faire tant de route, à pied la plupart du temps, avec un gamin, c'était pas de tout repos, et surtout il avait moins d'endurance que son père. Ils devaient s'arrêter souvent et peu après le début de l'hiver, le trentenaire en est venu à la conclusion qu'il valait mieux trouver un coin où se poser pour les mois à venir, notamment pour que le jeune meurt pas d'une pneumonie. Très ironiquement très précisément ce qui arriva. Ils en étaient à quoi ? Noël ? Nouvel-an ? Peut-être à l'anniversaire du thanato ? Quel putain de super cadeau de devoir foutre une lame dans le crâne de son gosse pour qu'il devienne pas un revenant. Mémorable. Ça vous change un type, et aussi égoïste et indépendant qu'il soit, le gamin était tout ce qu'il lui restait. Maintenant ? Il laisse derrière lui une coquille vide.
• AUTOMNE 2017 / Seattle : Il y en a eu des mois avant d'arriver jusqu'à Seattle, au début de l'été, principalement parce-qu'il a pas su gérer la mort de son gamin. On s'en remet jamais vraiment pas vrai ? Il a cru crever ce jour là, et il se sent tout aussi vide maintenant. En prenant du recul, c'est peut-être pas si mal. Plus d'attache, plus que sa propre petite personne à se soucier dans ce monde empli par la mort. Son monde. Au fond, il sait pas pourquoi il continue à avancer, Vaughn, il le fait, c'est tout, parce-que se laisser crever réellement est pas une option. Au moins Harris est avec sa mère, pour ceux qui croient encore en un foutu paradis. Arrivé au début de l'automne il avait toujours pas retrouvé ses parents. Personne à la maison, impossible de trouver un camp. Trop tard. Et le séisme qui survint lui aura laissé une belle cicatrice. Il les compte plus trop depuis le temps, mais là il s'est carrément retrouvé avec une entaille au flanc. C'est à ce moment là qu'il est tombé sur ce groupe de trois personnes, deux femmes et un homme. Pas en super état non plus mais suffisamment pour l'aider à se rafistoler, son ancien boulot l'aidant pas mal à dire vrai. Peut-être que d'autres seraient morts. Sans doute qu'y en a qui ont eu moins de chance que lui à ce moment là.
• JANVIER 2018 / Seattle : L'hiver a pas été simple, comme le précédent, même en compagnie de ce groupe. Et comme tout Homme un minimum normal, Vaugh a pas pu s'empêcher de faire le rapport avec l'anniversaire de la mort de son gosse. Son anniversaire à lui ? Qu'est-ce que ça peut foutre, il est comme figé dans le temps depuis que tout est arrivé. Malgré tout, il fait au mieux pour aider ses partenaires d'infortune en chassant ou trouvant des vivres. L'ambiance est plutôt bonne et ça lui fait du bien de se sociabiliser un peu, même si c'est un grand mot vu ses silences et cet air renfermé qu'il arbore quasi constamment. Ils ont pas posé de question et il a rien dit, parce-que tout le monde a perdu des proches pas vrai ? Il est pas le seul, et peut-être pas le plus à plaindre qui sait.
• AUTOMNE 2018 / No Man's Land : Il est pas dupe, Vaughn, il a déjà croisé des Hommes pas corrects, il a déjà dû fuir pour sa vie face à des vivants, mais jamais comme ce jour là. Comme si les morts suffisaient pas. Et son instinct de survie a pris le pas sur le reste, encore. Il s'est tiré avant de se faire avoir, c'était de toute façon déjà trop tard pour les trois autres. Du moins c'est ce qu'il se dit pour se donner bonne conscience, ou plutôt pour vivre avec. Rien pourra être pire que la mort de Mona et Harris de toute façon, le reste c'est juste des gens de passage, comme ces défunts qu'il avait sur sa table avant qu'ils se mettent à arpenter les rues comme si, d'un coup, la Terre était devenu leur monde. C'était à la fin de l'été ça, depuis il traîne dans un hangar en ville, le No Man's Land comme ils disent. Il se fait discret et on vient pas trop l'emmerder même s'il parle de temps en temps avec quelques personnes. Au fond, il est pas méchant si on lui cherche pas de noises, il attaque pas pour rien, mais c'est pas lui qui va vers les autres.
• MARS 2019 / No Man's Land : Il y est resté un temps dans ce hangar, le brun, jusqu'à ce qu'une fois encore, la situation dégénère. Des mises à mort, un groupe de types masqués qui a pris d'assaut le coin, comme si tout leur était dû. Il a voulu l'ouvrir, Vaughn, mais le canon braqué sur lui lui a rapidement fait ravaler sa langue. De la simple logique : s'il l'ouvrait il mourait, et il voulait pas crever pour tous les autres. Les gars sont partis, lui aussi. Hors de question de rester là avec tous ces risques, c'est pas comme s'il y avait des attaches de toute façon alors autant reprendre son avancée pour Dieu savait où. Peut-être qu'un jour il tomberait sur un coin sympa, ou sur ses parents, même si depuis le temps il y croyait plus. Y a que les fous qui se raccrochent encore à de tels espoirs
• MAI 2019 / Fort Ward : Rejoindre un groupe c'était pas dans les plans, pas après tout ce qui était déjà arrivé, mais parfois y a quelques propositions qu'on peut pas refuser et il est pas fou, Vaughn, il sait trouver son intérêt quand y en a un. Quand il est tombé sur une partie de ce groupe qui l'a emmené sur leur île sécurisée et où la vie semblait pas si éloignée d'avant, il a mis en avant ses connaissances en médecine. Ok, plus personne a besoin d'un thanato maintenant, on s'en fout d'embaumer les morts et de les faire beaux, mais rafistoler les morts c'est pas tant loin de rafistoler les vivants alors c'était un bon plan. Il se cache pas, il dit clairement ce qu'il faisait avant, il sait qu'il peut pas tout régler, mais il en sait sans doute plus dans le domaine que les pelés bureaucrates qui se traînent encore ici, à vivre au crochet de ceux qui savent mieux d'eux.
• JUILLET 2019 / Fort Ward : Pas longtemps qu'il est là et pourtant déjà des remous. À commencer par cette histoire de vaccin trouvé par les scientifiques du camp. Il les a jamais pris pour des guignols, mais tout ça, c'est pas son taf alors chacun son domaine. Qui sait si y aura pas des effets secondaires ou une couille dans le potage ? Peut-être plus prudent d'attendre de voir et de pas faire partie de la première vague mais ça, c'est pas lui qui décide. Les débuts sont toujours ratés, c'est sans doute pas ça qui va déroger à la règle, rien qu'à voir la gueule de ses premiers défunts, en début de formation, et y a de quoi comprendre. Mais ce jour où les vaccins ont été refilés, y en a d'autres qu'ont débarqué en hélico. Il a été blessé, Vaughn, une putain de balle dans son épaule alors qu'il aidait à défendre le camp. Malgré les morts, ils ont réussi à éliminer la menace, il semblerait. Pour autant, le thanato est pas décidé à partir d'ici. C'est sans doute l'endroit le plus sûr qu'il a trouvé depuis le début de l'ère des revenants alors tant que ça a le garde en vie...
Faut pas se leurrer, qu'importe l'étrangeté du quotidien, tout fini par devenir normal à un moment ou à un autre, tout fini par devenir une routine. Et Vaughn a trouvé la sienne, ici.
Quand il aide pas au dispensaire, il se charge de monter la garde aux différents points de l'île. C'est pas un mauvais tireur, il a apprit depuis le temps, même s'il se débrouille mieux au corps à corps. En tous cas il rechigne pas à porter son aide là où il peut, participer à la vie du camp tant pour y trouver sa place que pour pas trop cogiter sur tout le reste. En somme, il se laisse un peu porter par la vie, si on peut appeler ça comme ça.
Il est pas du genre à trop se mêler aux autres et va pas aller leur taper la discute juste pour le fun, parfois même quand on vient lui parler on sent qu'il est pas d'humeur, mais dans l'ensemble il trouve doucement sa place. Peut-être que le fait de se foutre de l'autorité en place aide aussi. Pas qu'il les respecte pas, loin de là, simplement qu'il se donne pas la peine de dire son petit mot sur le sujet. Il est en vie, et la gestion des infrastructure ici y est pour quelque chose, suffisant pour accepter pas vrai ? Chacun son domaine, comme toujours, et la diplomatie c'est pas le sien.
• Âge irl : L'âge de ta mère
• Présence : Je suis partout et nul part à la fois !
• Personnage : Inventé [x] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Selene porte des petites culottes roses
C'est ma maison ici
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Bah vivre dans la rue c'est pas foufou alors je reviens à la maison
• Crédits (avatar et gifs) :
Jeséplu
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Josh Hartnett • <bott>Vaughn L. Winchester</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Vaughn
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• Winchester
≡ recensement du métier. - Code:
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Re: Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 20:52
Content de te revoir <3
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Re: Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 21:13
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Re: Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 23:03
J'pense pas que tu as besoin du message d'accueil alors juste rebienvenue à la maison.
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Re: Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 23:22
Quelle fiche prometteuse, faut que je lise tout ça moi
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Re: Vaughn - We kill our way to heaven
Dim 8 Sep 2019 - 23:27
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