Ismaël est né le 3 novembre 1964 à Harrisburg en Pennsylvanie, sous ce que l'on peut appeler une mauvaise étoile. Enfant unique d'un couple modeste, il a sans doute connu le bonheur durant ses trois premières années de vie. Autant dire qu'il ne s'en rappelle pas. Si un psychologue s'attardait à étudier Ismaël, sans doute mettrait-il le doigt sur le rôle déterminant de son enfance dans l'homme qu'il est devenu aujourd'hui. Son père, dépressif notoire, devint alcoolique alors qu'il n'était encore qu'un petit garçon de quatre ou cinq ans. Simple ouvrier, celui-ci dilapidait le peu d'argent de la famille dans le jeu et l'alcool. Une fois bien imbibé, le paternel révélait au grand jour la nature violente qui restait cachée en temps normal. Il se mit à battre son fils ainsi que sa femme, qu'il rendait tous deux responsables de tous les maux de la Terre dès que quelque chose n'allait pas. Les années passant, la mère d'Ismaël n'eut jamais le courage de se dresser face à son mari, sans doute amadouée par les remords qu'il exprimait parfois lorsqu'il était à jeun. Tandis que le jeune Ismaël grandissait, marqué par les coups, il se raccrochait à l'amour maternel qui était cependant incapable de le protéger. Bientôt, son père n'eut plus besoin de l'alcool pour être violent. De plus en plus, il avait la main leste à la moindre occasion. Devenu adolescent, Ismaël changeait et se forgeait un point de vue radical sur les choses. Il haïssait son père, qui lui répétait à longueur de temps qu'il n'était qu'un incapable, un raté, tout en le frappant à tout va. Quant à sa mère, il passa de l'amour au mépris, considérant qu'elle était incapable de faire ce qu'il fallait et de les protéger tous les deux. Au fil des années, Ismaël acquis des marques dues à ces maltraitances, allant de simples ecchymoses à des cicatrices indélébiles, certaines plus importantes que d'autres correspondant à des passages marquants des épisodes violents qu'il avait connus. L'une zébrait son dos et marquait le passage sanglant d'une ceinture qui avait maintes fois frappé son dos mouillé. Une autre témoignait de la rencontre de sa tête avec le rebord d'une table basse contre laquelle son père l'avait fait basculer. Et une encore résultait d'une fracture ouverte à la cheville, lorsque celui-ci l'avait balancé dans les escaliers. La pire de toutes était sans doute celle qui marquait à jamais son âme, et qui l'influença durant toute sa vie.

Paradoxalement, Ismaël était un excellent élève à l'école, il était même brillant. Enfant, lorsqu'il ne s'était pas encore rebellé contre l'injustice de sa situation, il était plutôt discret. À l'adolescence, il se forgea une nouvelle manière de penser sous les insultes et les coups de son père, qui lui serinait à longueur de temps qu'il était un raté et un bon à rien. Il se fixa comme but dans la vie de s'élever au-dessus de tous, d'atteindre une excellente situation et d'écraser ce père haï, même si pour cela il lui fallait marcher sur les autres et les écraser. Face à la violence, il dressa la culture et l'intelligence. Il lisait énormément, surtout en cours, et chez lui en cachette. Pour se défendre, il fit l'acquisition sous le manteau d'un couteau papillon, prêt à s'en servir contre son père. Il ne le fit jamais.
Dans la tourmente, il avait malgré tout des proches qui veillaient sur lui. Ses grands-parents et son oncle maternel firent en sorte de le tirer de là à la fin du lycée en lui payant ses années d'université. Et pas n'importe lesquelles, puisque Ismaël avait décidé de se lancer dans la médecine. Sans doute sa famille aurait-elle pu faire plus pour lui, mais ses grands-parents avaient déjà essayé de l'héberger avant de faire face au père tyrannique venu chercher son fils par la peau du cou, armé pour faire bonne mesure. L'université lui permit au moins de quitter l'appartement familial pour se détacher de cet environnement toxique. Dès lors, il se dévoua tout entier à ses études qu'il réussit brillamment après des années de travail acharné.

En 1989, alors qu'il avait vingt-cinq ans, son père fut finalement arrêté, jugé puis condamné pour ses actes. Sa mère avait fini par porter plainte. Qu'est-ce qui l'avait décidée ? Peut-être le fait qu'un jour il manqua de peu de la tuer. Ismaël se sentit libéré de voir partir ce croquemitaine qui lui servait de géniteur. Dans le même temps, il resta à distance de sa mère et ne noua pas de nouveau contact avec elle. C'était comme s'ils étaient morts tous les deux à ses yeux.
Il s'attacha plutôt à se construire une nouvelle vie. Devenu un excellent chirurgien, sa voie professionnelle n'était absolument pas guidée par la nécessité de prendre soin des autres mais plus par celle de montrer qu'il était le meilleur et qu'il était supérieur à la plupart de ses semblables. Dans la plupart de ses relations, il était froid et hautain. Ce n'était pas forcément qu'il détestait les gens : pour cela, il aurait fallu qu'il leur accorde de l'importance et s'intéresse à eux. Il se contentait juste de mépriser la plupart des êtres humains de cette planète. Pour faire exception, il fallait être quelqu'un d'intellectuellement supérieur et estimable pour mériter un tant soi peu de respect. Ismaël choisit de prendre un nouveau départ en allant finalement s'installer à Seattle, où il s'acheta un grand et bel appartement avec vue et tout le confort dernier cri. En matière de voiture ou de goûts vestimentaires, il s'attachait toujours à avoir le meilleur, ne regardant pas au prix. Son salaire plus que confortable le mettait en effet très largement à l'abri du besoin. En matière de loisirs, il se tournait tout entier vers une culture élitiste : musique classique, littérature, sciences, philosophie... Il pratiquait également le tir avec une froide délectation, sans oser avouer que la cible aurait à jamais le visage de son père à ses yeux. En outre, il était également un fervent golfeur et boxeur.

D'un point de vue sentimental, Ismaël avait une vie compliquée. De son point de vue, il y avait deux sortes de femmes. Celles qui n'étaient là que pour prendre un plaisir sexuel tant que cela l'amusait, et celles qui étaient intellectuellement supérieures et donc dignes d'intérêt. Cette seconde catégorie avait l'avantage de pouvoir prétendre à des relations plus longues, tout en gardant à l'esprit qu'Ismaël n'avait aucune intention de s'engager sérieusement. De fait, sa plus longue relation avec une femme atteignit un an, tout au plus. D'une de ses rares relations suivies avec une chercheuse en laboratoire nommée Sarah naquit en 1996 une fille, Ashley. Son ex-compagne vint le lui annoncer quelques années plus tard, lorsque la petite avait environ cinq ans. Ismaël refusa catégoriquement de la reconnaître, persuadé qu'il s'agissait d'un excellent moyen de lui soutirer de l'argent, et peu enclin à s'occuper de quelqu'un d'autre que de lui-même.

Durant les années qui suivirent, il s'attacha à consolider sa confortable situation. Il était plus qu'heureux dans sa situation, et avait surtout la satisfaction d'avoir accompli sa revanche sur la vie et sur son géniteur. Il avait largement surpassé celui-ci, et était devenu quelqu'un. La mort de ses grands-parents entre les années 2000 et 2010 lui causa cependant un chagrin véritable. Ceux-ci et son oncle maternel étaient sans doute les seules personnes qu'il aimait authentiquement et inconditionnellement. Il avait d'ailleurs tout fait pour les rembourser de la peine qu'ils s'étaient donnée pour lui offrir un avenir, et avait toujours fait en sorte d'être là pour eux. Ce fut sans doute ce qui lui laissa pour une unique fois un goût amer dans la bouche, sachant que même en étant un brillant chirurgien il avait été impuissant face au côté inéluctable de la mort.

Octobre 2015 : L'étrange épidémie qui allait précipiter la fin du monde a commencé plutôt discrètement. Ismaël, cependant, a peut-être réussi à décrypter les signes plus rapidement qu'une bonne part de la population. En recoupant ce qui se passait avec des patients à l'hôpital et les informations qui étaient divulguées par les médias, il en avait rapidement conclu que ce qui se tramait était bien pire que ce qu'on essayait de leur faire croire. N'ayant guère que de sa propre personne à se soucier, son oncle étant récemment décédé dans un accident de la route, il se fit un devoir de rapidement préparer ses affaires pour se tenir prêt à faire face à ce qui ne tarderait pas à arriver. Outre ses affaires qu'il prépara dans un sac, il avait également prévu des armes, de quoi boire et manger ainsi que de l'argent. Quant à ses biens dans son appartement, il comptait sur son système de sécurité et sur le coffre-fort de la banque pour les tenir à l'abri le temps que tout se calme. Quand l'épidémie éclata pour de bon, avec la dégradation rapide qu'on lui connaît, le chirurgien ne rejoignit pas les grands camps de réfugiés mais se paya plutôt une place dans un bunker souterrain qu'il partageait avec une dizaine d'autres personnes aisées, protégés par une milice privée. Les aménagements étant de qualité grâce à la prévoyance de la société qui l'avait construit en se basant sur le mouvement survivaliste, Ismaël y vécut relativement sereinement durant quelques mois.

Décembre 2015 : Le bunker tomba au début de l'hiver. La raison en était simple : un des résidents était mort d'une crise cardiaque, avant de se relever pour s'attaquer aux autres. Dans le chaos absolu, alors que la milice ne pouvait faire son travail à cause des habitants paniqués qui couraient dans tous les sens, la situation devint dramatique, les morsures se multipliant. Ismaël dut sa survie au fait d'avoir donné un coup de pouce au destin : comprendre, poussé un de ses voisins dans les bras tendus du rôdeur pour éviter de se faire mordre. Rester dans ce mouroir n'était pas possible, et il choisit la solution la moins terrible : sortir. Il attrapa son sac à dos, ses armes et quelques affaires avant d'ouvrir la porte vers l'extérieur et de filer. Le temps n'était pas clément, dehors, et ce fut là qu'il prit conscience de la réalité de l'apocalypse. Il semblait bien que ce qu'il n'espérait voir durer que quelques mois avant de rentrer dans l'ordre était parti pour durer. Décidé à s'en tirer, il s'arracha à la contemplation de la désolation ambiante pour trouver un nouvel abri. Dans son entreprise, il fut suivi par un jeune couple sorti du bunker qui lui avait emboîté le pas. S'il ne les renvoya pas, ce fut sans doute par confort et en voyant les avantages que pouvait représenter la survie en extérieur à plusieurs.

Décembre 2015 à juillet 2017 : Ismaël bougea beaucoup durant ces presque deux années de survie. Méticuleux, méthodique, décidé à ne pas mourir, il prenait toujours soin de tout bien étudier et de tout planifier avant de se lancer dans quelque chose. Ce fut sans doute ce qui lui permit de survivre alors que ceux qui l'entouraient tombaient. Au début, il survécut pendant deux mois avec le jeune couple en plein Seattle, malgré la ville envahie de rôdeurs. Ils changeaient fréquemment d'abri et vivaient de ce qu'ils pouvaient piller dans les habitations ou les magasins abandonnés. Ce furent les rôdeurs qui tuèrent ses compagnons, et il fallait bien l'avouer il n'avait pas mis sa vie en jeu pour les sauver. Il conserva seulement d'eux un couteau de chasse bien utile. Sa solitude ne fut que de courte durée, puisqu'il fit par la suite partie de plusieurs petits groupes de survivants, auxquels il s'intégrait sans mal grâce à ses talents de chirurgien. Un médecin valait de l'or, en ces temps encore plus que tout autre. En échange, il faisait en sorte de laisser les autres prendre les risques et faire le sale boulot. Ce qui se justifiait... Mettre en danger la vie de l'unique médecin n'était-il pas terriblement stupide ?

Août 2017 : A nouveau seul et dans l'errance en plein cœur de l'été, le hasard voulut mettre Ismaël sur la route d'inconnus en plein ravitaillement, qui l'apostrophèrent pour en connaître plus sur lui. Apprenant qu'ils avaient un camp de survivants bien protégé sur une île, ce fut sans la moindre contrainte que le chirurgien les suivit. Il ne voyait que des avantages à rejoindre un groupe qui selon tout apparence était développé et nombreux. Il ne fut pas déçu du potentiel de ce qu'il découvrit, et il décida donc de rester auprès des Remnants aussi longtemps que cela lui serait possible. Faire valoir ses talents de chirurgien n'était sans doute pas inutile, aussi ne s'en priva-t-il pas.

Février 2018 : Depuis son installation sur l'île, Ismaël s'était aménagé son chez-lui selon ses goûts (à base de livres, de musique classique et de vêtements convenables notamment) et avait pris ses marques et ses habitudes au sein du groupe. Sa première volonté fut de faire payer ses services de médecin en échange de services ou d'objets utiles, mais il constata rapidement que la position était intenable et il renonça. En revanche, il n'hésitait jamais à rappeler à quelqu'un qu'il avait soigné et tiré d'un mauvais pas qu'il lui en devait une, en quelque sorte, si cela pouvait lui offrir quelques avantages. Malgré tout, la vie au sein du camp n'était pas toujours rose, le chirurgien l'avait remarqué durant le tremblement de terre du mois de novembre précédent qui avait livré l'île au chaos. Cela se confirma avec les mouvements contestataires face au sénateur Chambers. Ismaël suivit l'affaire avec intérêt mais sans trop se mouiller, surtout désireux de voir la tournure que les choses allaient prendre. Néanmoins, dans le fond il était assez d'accord avec l'opinion populaire, puisqu'il considérait plus ou moins le sénateur comme un idiot et qu'il n'était pas venu s'installer là pour côtoyer la mort de trop près.

Septembre 2018 : Un événement catastrophique débouche sur un miracle. Alors qu'un bateau de croisière rempli de morts-vivants s'échoua sur les berges, les efforts pour se débarrasser des macchabées permit de découvrir la présence d'un immunisé dans le groupe. Cette découverte suscita le plus vif intérêt dans l'esprit d'Ismaël. Comme beaucoup sans doute, il y vit l'occasion de renverser la vapeur et de rebâtir le monde d'avant. Selon d'autres règles, peut-être, mais il ne s'en souciait pas réellement. Aussi s'intéressa-t-il de très près à la création du remède qui fut bientôt une priorité pour les autorités scientifiques du camp. Très vite, il devint inenvisageable pour lui de ne pas prendre part à tout cela, et il se mit donc à établir un descriptif médicalement très précis de toutes les données qu'il possédait et observait concernant les personnes mordues. Il fit sans doute un certain nombre de nuits blanches pour parvenir à ses fins, mais dans la frénésie intellectuelle qui l'avait pris cela n'avait guère d'importance. Il eut la satisfaction du travail accompli lorsqu'il livra les fruits de son travail aux laborantins.

Novembre 2018 : Le groupe dut ravaler ses crocs au cours d'un affrontement avec le ranch qu'il convoitait et un autre groupe de survivants. Ismaël ne prit pas directement part aux affrontements, même si dans le fond il aurait été prêt à prendre les armes pour une fois et à faire parler la poudre. En revanche, il fut parmi ceux en première ligne en ce qui concernait les soins. À vrai dire, il voyait cette défaite plutôt d'un mauvais œil, non seulement pour des raisons d'orgueil mais également plus pragmatique. De son point de vue, cette défaite pouvait clairement représenter un danger en remettant en question la force du groupe. Si certains avaient réussi, d'autres pouvaient être tentés par un affrontement. Le chirurgien n'était pas assez bête pour ignorer qu'il y avait de plus gros poissons encore dans ce vaste océan. C'était selon toute probabilité parfaitement possible que d'autres soient plus développés, mieux armés, plus puissants... et cela ne lui disait rien qui vaille.

Juillet 2019 : Le vaccin enfin créé, Ismaël songeait pouvoir prétendre à une dose en récompense de l'aide apportée. Il en fut pour ses frais, puisque la distribution se fit équitablement, par tirage au sort. Le destin ne lui sourit d'ailleurs pas, et cela le mit dans une colère noire. Peu importait dans le fond que du fait de ses sorties plus rares il n'était pas le premier exposé aux morsures. Il n'était pas le genre d'homme à cracher sur des garanties et une bonne assurance... Surtout lorsqu'il était question de sa vie. Pour couronner le tout, des étrangers bien armés les attaquèrent durant ce même mois, avec notamment l'usage d'hélicoptères que personne n'avait vus depuis longtemps. Le chirurgien voyait ses pires prévisions se confirmer, ce qui ne faisait qu'agiter de noires pensées dans son esprit...

Ismaël a sans doute un talent certain pour organiser sa journée presque comme si l'apocalypse n'avait pas eu lieu. Généralement, il tâche de se lever tôt et de prendre un petit-déjeuner qui lui permettra d'avoir le corps et l'esprit en forme, même si quantité ou qualité ne sont pas systématiquement au rendez-vous. Comme ses journées sont presque toujours occupées par du temps passé dans le camp, son programme peut naturellement varier un peu dans son organisation d'un jour à l'autre.

Il fait toujours en sorte d'avoir du temps pour lire, faire des recherches et écouter de la musique. Il compulse notamment tout ce qui a trait à la médecine, et n'hésite pas à emprunter des ouvrages aux chercheurs qui en possèdent. Il se documente également sur tout ce qui peut contribuer à améliorer sa survie, et donc par extension ce qui peut être utile au camp. Il garde bien à l'esprit que rien n'est éternel et que son refuge actuel pourrait ne pas tenir indéfiniment.
Ismaël consacre également une partie plus ou moins importante de sa journée à dispenser des soins, en fonction de l'importance de la demande. S'il ne le fait pas toujours de gaieté de cœur, il garde néanmoins à l'esprit que c'est une condition nécessaire à sa pérennité sur l'île.

Il lui arrive de prendre part à des corvées si c'est réellement nécessaire, mais il ne faut pas oublier que son principal atout est son intelligence. Il ne cessera jamais de se pencher sur des plans, des tactiques, des stratégies qu'il améliore ou propose à ceux qui sortent. Enfin, il veille à se maintenir un minimum en forme et se garde quelques heures par jour pour faire un peu d'exercice physique, sachant l'importance que peut avoir le fait de savoir courir un moment pour survivre dans certaines situations. Il saisit également toute occasion de maintenir son niveau en s'entraînant au tir.

Ismaël voit en général son heure de coucher varier en fonction de si l'on a besoin de lui ou non. Il essaye de veiller à ne pas se coucher trop tard pour rester en forme et être réactif, mais il lui arrive toutefois de passer des nuits d'insomnie où il ne parvient pas à fermer l'oeil, et où il tue alors le temps en lisant inlassablement des livres.

Ce camp est finalement ce qui lui a permis de survivre dans une relative sécurité, bien plus importante que ce qu'il avait pu connaître jusqu'alors. Sans doute peut-il affirmer qu'il s'y plaît, mais qu'il y a encore une marge de progression notable à ses yeux. La présence de certains survivants dont le niveau intellectuel fraye tout juste pour lui à celui des chimpanzés a parfois le don de l'agacer. Néanmoins, il se plie aux décisions de l'autorité sans faire de vagues, sachant qu'il n'a aucune envie d'être mis à la porte. Peu importe dans le fond s'il le fait de bonne ou de mauvaise grâce.