Can't Agree With All The Things
Sam 14 Sep 2019 - 10:11
Je regardais le vide d’un air incertain. Il faut dire que le réveil n’était décidément pas la période de la journée que j’aimais le plus. Il me fallait un café pour pouvoir me remettre d’aplomb. Bon on pas, mais bien corsée de préférence. Je mangeais très peu en général tant que je n’avais pas réveillé mes sens Suzie disait toujours que c’était pour cette raison que j’étais resté un nain et que je n’avais pas grandi comme mon père, mais ma taille me convenait alors je n’en tenais pas rigueur. Je me sentais un peu nostalgique en pensant à tout ça, mais qu’importe. Après avoir enfilé une petite veste parce que les matins de septembre commençaient à être un peu frisquets, je sortais de ce qui me servait de lit pour aller à la conquête de café avec mon thermos sous le bras. J’en avais toujours un avec moi, la caféine c’est important dans la vie.
Sur le chemin, je croisais quelques personnes leur offrant un signe de tête en les croisant. J’étais plutôt content de voir que je commençais à avoir ma petite place parmi eux, ils ne me regardaient plus comme un extraterrestre depuis quelque temps. Je souriais en pensant à ça. Cette bête pensée me mettait de bonne humeur, c’était visiblement une journée qui commençait bien. J’avais envie de voir ce que me réserver la suite, mais cela attendrait d’être réveillé. Je finis par atteindre le si précieux café et en boire une bonne tasse. J’étais content, une fois le thermos rempli, mes idées commençaient déjà à s’éclaircir. Je passais une main dans mes cheveux que je n’avais pas encore coiffé et décidais qu’il était temps de faire un brin de toilette.
Une fois propre et réveillé, mon regard tomba sur Elena qui était un peu plus loin et visiblement déjà en train de travailler de bonne heure. En regardant la montre que j’avais au poignet, je réalisé surtout que la matinée était bien entamée et que j’avais beaucoup trop dormis une fois de plus. En arrivant à côté d’elle, je lui fis un sourire, j’avais l’impression que tout n’allait pas comme elle le désirait, mais j’étais présent pour la soutenir en cas de problème.
- Bonjour Elena, tout n’a pas l’air d’aller comme tu veux ce matin, je peux t’aider ?
Ma proposition était valable pour tout et n’importe quoi. Si elle me disait qu’il fallait être dehors dans cinq minutes, j’irais chercher mes affaires d’expédition dans la foulée et je serais présent avant qu’elle n’ait eu le temps de se retourner. J’avais en réalité l’espoir qu’elle me dise un truc comme ça. J’étais dedans depuis si longtemps que j’en avais perdu l’exaltation des sorties. Je savais que j’étais toujours capable de me défendre, c’est des choses qu’on n’oublie pas, mais tout de même, il faut continuer de pratiquer pour garder la forme. Si ce n’était pas le cas et qu’on resterait dedans, ça m’allait aussi bien, mais c’est dernier temps, je n’avais pas eu l’occasion d’échanger avec elle et ça me rendait presque triste. Je savais que de récentes informations avaient bouleversé un peu le camp, peut-être qu’elle n’appréciait pas non plus les nouvelles.
Sur le chemin, je croisais quelques personnes leur offrant un signe de tête en les croisant. J’étais plutôt content de voir que je commençais à avoir ma petite place parmi eux, ils ne me regardaient plus comme un extraterrestre depuis quelque temps. Je souriais en pensant à ça. Cette bête pensée me mettait de bonne humeur, c’était visiblement une journée qui commençait bien. J’avais envie de voir ce que me réserver la suite, mais cela attendrait d’être réveillé. Je finis par atteindre le si précieux café et en boire une bonne tasse. J’étais content, une fois le thermos rempli, mes idées commençaient déjà à s’éclaircir. Je passais une main dans mes cheveux que je n’avais pas encore coiffé et décidais qu’il était temps de faire un brin de toilette.
Une fois propre et réveillé, mon regard tomba sur Elena qui était un peu plus loin et visiblement déjà en train de travailler de bonne heure. En regardant la montre que j’avais au poignet, je réalisé surtout que la matinée était bien entamée et que j’avais beaucoup trop dormis une fois de plus. En arrivant à côté d’elle, je lui fis un sourire, j’avais l’impression que tout n’allait pas comme elle le désirait, mais j’étais présent pour la soutenir en cas de problème.
- Bonjour Elena, tout n’a pas l’air d’aller comme tu veux ce matin, je peux t’aider ?
Ma proposition était valable pour tout et n’importe quoi. Si elle me disait qu’il fallait être dehors dans cinq minutes, j’irais chercher mes affaires d’expédition dans la foulée et je serais présent avant qu’elle n’ait eu le temps de se retourner. J’avais en réalité l’espoir qu’elle me dise un truc comme ça. J’étais dedans depuis si longtemps que j’en avais perdu l’exaltation des sorties. Je savais que j’étais toujours capable de me défendre, c’est des choses qu’on n’oublie pas, mais tout de même, il faut continuer de pratiquer pour garder la forme. Si ce n’était pas le cas et qu’on resterait dedans, ça m’allait aussi bien, mais c’est dernier temps, je n’avais pas eu l’occasion d’échanger avec elle et ça me rendait presque triste. Je savais que de récentes informations avaient bouleversé un peu le camp, peut-être qu’elle n’appréciait pas non plus les nouvelles.
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Re: Can't Agree With All The Things
Dim 22 Sep 2019 - 14:29
Elena gratifia Summer d’un sourire alors que cette dernière s’éclipsait enfin après près d’une demi heure de négociations musclées, à la fois gênée et soulagée de pouvoir enfin aller se reposer et laisser le potager à d’autres. La grecque l’encouragea une dernière fois d’un regard amusé, la saluant même de sa main gantée, avant d’évaluer sa charge de travail. Depuis leur emménagement, le jardin avait pris des proportions plus adaptées au fil des mois. Dernièrement, avec la mise en place des échanges commerciaux, celui-ci allait devenir un acteur essentiel au développement du troc et par conséquent, il était choyé comme jamais. Summer avait repensé l’espace de sorte à optimiser les rendements, elle avait passé commande pour de nouvelles graines et du matériel supplémentaire afin de répondre à une demande plus grande. Seulement, la jeune femme était loin de pouvoir accomplir tout ça seule et tout le monde s’était mis à l’ouvrage. Globalement, en dépit des quelques inquiétudes principalement liées au groupe de New Eden, les habitants du Fort semblaient satisfaits.
La brune passa presque une heure à minutieusement butter les plants de pomme de terre, armée d’une redoutable binette, selon les consignes maintes fois répétées de l’agricultrice. Elle avait bien accroché une ou deux racines mais ça, elle se garderait de le dire à la blonde. Les gants recouverts de terre, agenouillée au milieu des rangées, la jeune femme s’appliquait à recouvrir la base des plants d’une épaisse butte destinée à les protéger. Si le travail en lui même n’était pas très difficile, il était surtout physique. Mais tout ce qui l’occupait avait au moins le mérite de lui évitait de trop penser. Réfléchir l’amenait à des réflexions essentiellement déplaisantes la plupart du temps. C’était comme si elle ne pouvait pas s’en empêcher. New Eden, Connor, Roza, Millow, le troc, les Remnants, Ashley… ça n’avait pas de fin. Quand un problème semblait réglé, un autre faisait surface. Sa tête ressemblait de plus en plus à un corset beaucoup trop serré qui menaçait d’exploser à tout instant.
Finalement, encore une fois, elle s’était laissée piéger. En prise avec son esprit surmené, elle effectuait mécaniquement ses travaux et elle eut un froncement de sourcils agacé alors qu’une veine terreuse était restée accrochée à son outil de jardinage. « Et merde. » marmonna la jeune femme avant de ruminer pour elle même en tentant de limiter les dégâts. Summer avait probablement raison ; butter à la main aurait été plus sage quand on ne maîtrise pas tout à fait l’ustensile. Elena avait enterré de nouveau les précieuses racines avant de passer son avant bras sur son front pour ôter une mèche de cheveux. C’est à ce moment là que Xander avait fait irruption.
« Ce n’est pas bien palpitant mais si le coeur t’en dit il me reste encore pas mal de rangées. » sourit-elle à son ami, le visage relevé vers lui, une main levé pour barrer le soleil qui commençait à frapper plus sérieusement. « J’ai presque dû menacer Summer pour qu’elle aille se reposer. » commenta-t-elle avec un sourire. « Il faut qu’elle se ménage, il va y avoir de plus en plus de travail avec le troc qui se met en place. Et puis, c’est pas si mal, ça vide la tête. » Là encore, elle se ne départit pas de son sourire. Alexander avait un don pour la mettre de bonne humeur curieusement. Peut-être parce qu’il était l’un de ceux qu’elle considérait comme ses proches amis. Et puis aussi parce qu’il trouvait souvent le moyen de l’apaiser.
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Re: Can't Agree With All The Things
Lun 23 Sep 2019 - 9:38
Ce qu’elle faisait été important! Je n’avais que des notions en jardinage, mais je savais tout de même que c’était important. Je l’avais regardé faire analysant ses gestes pour bien comprendre de quoi il retournait. Il était évident qu’il y avait sans doute une technique à améliorer parce que la Grecque n’avait pas la dextérité qu’aurait eue Summer justement. Mais je pouvais bien comprendre ce qui se tramait sans trop réfléchir. Cette dernière ne s’était pas vraiment attendue à ce que les choses prennent une telle ampleur, elle faisait de son mieux pour tout gérer, mais elle était surpassée par les évènements. Je souriais, un peu en voyant sans aucune difficulté qu’Elena n’était pas fait pour ça. J’aurais pu la charrier un peu, mais l’envie n’y était pas du moins pour l’instant.
- Bah si y a que ça, je prends, mais je vais m’équiper comme il faut d’abord.
Je n’avais ni gants ni casquette et je savais que ça pourrait être utile. Il ne me fallait pas longtemps pour m’éloigner et trouver ce dont j’avais besoin. Il était hors de question de travailler au soleil sans avoir un couvre-chef digne de ce nom. J’en profitais alors pour m’équiper d’une casquette supplémentaire dans le but de la mettre sur la tête de mon amie. Elle pouvait bien rechigner que je m’en fichais, je ferais pareil qu’elle avec Summer au besoin. Elle devait se protéger du soleil si elle ne voulait pas risquer une insolation et d’une certaine façon c’était mon rôle de la protéger si elle ne pouvait pas le faire elle-même. En revenant, je lui déposais la casquette sur la tête avant de commencer à travailler à côté d’elle avec les mains parce que même si c’était un peu plus loin, je trouvais ça plus pratique.
- C’est normal de s’investir autant quand on sait des choses, elle se sent vraiment importante et elle a un gros poids sur les épaules, tout le monde ne me pas prendre les responsabilités avec autant de facilité que toi.
La conversation était ouverte de but en blanc. Je n’avais rien dit d’autre, mais Summer me paraissait bien souvent trop classique pour supporter le pouvoir et la pression. Elle était si différente de la plupart des femmes qui avaient du pouvoir. C’était presque risible en comparaison à Serena ou Elena. Mais je n’étais pas là pour me moquer ou remettre en question ses capacités. D’un côté c’était facile de critiquer quand on n’était qu’une personne de l’ombre. C’était sans doute pour ça que je me permettais autant de choses. Cependant, parler de la qualité de vie de Summer ne m’intéressait pas tant que ça. S’il y avait un sujet à aborder, il y en avait un qui me plaisait beaucoup plus.
- Est-ce que je peux te demander ton avis sur le groupe qu’on a rencontré récemment ou c’est un sujet sensible ?
C’était une question très sérieuse, je me disais que mon amie devait se torturer la tête vis-à-vis de ça, ce n’était pas compliqué à imaginer bien au contraire. Elle s’inquiétait toujours pour la sécurité du campement et ce groupe la mettait en péril simplement par leurs existences. Ils ne savaient pas encore où nous localiser, mais s’il avait pu faire fonctionner un hélicoptère, ils devaient être capable de faire plus de choses et je ne serais pas si surpris dans recroiser un haut dessus de nous ou un drone, plus petit et plus discret. L’être humain cherche à détruire ce qu’il ne peut pas posséder alors j’étais préparé à toutes les éventualités mêmes si pour le moment, ils avaient l’air plutôt gentils rien ne prouverait qu’ils le resteraient.
- Bah si y a que ça, je prends, mais je vais m’équiper comme il faut d’abord.
Je n’avais ni gants ni casquette et je savais que ça pourrait être utile. Il ne me fallait pas longtemps pour m’éloigner et trouver ce dont j’avais besoin. Il était hors de question de travailler au soleil sans avoir un couvre-chef digne de ce nom. J’en profitais alors pour m’équiper d’une casquette supplémentaire dans le but de la mettre sur la tête de mon amie. Elle pouvait bien rechigner que je m’en fichais, je ferais pareil qu’elle avec Summer au besoin. Elle devait se protéger du soleil si elle ne voulait pas risquer une insolation et d’une certaine façon c’était mon rôle de la protéger si elle ne pouvait pas le faire elle-même. En revenant, je lui déposais la casquette sur la tête avant de commencer à travailler à côté d’elle avec les mains parce que même si c’était un peu plus loin, je trouvais ça plus pratique.
- C’est normal de s’investir autant quand on sait des choses, elle se sent vraiment importante et elle a un gros poids sur les épaules, tout le monde ne me pas prendre les responsabilités avec autant de facilité que toi.
La conversation était ouverte de but en blanc. Je n’avais rien dit d’autre, mais Summer me paraissait bien souvent trop classique pour supporter le pouvoir et la pression. Elle était si différente de la plupart des femmes qui avaient du pouvoir. C’était presque risible en comparaison à Serena ou Elena. Mais je n’étais pas là pour me moquer ou remettre en question ses capacités. D’un côté c’était facile de critiquer quand on n’était qu’une personne de l’ombre. C’était sans doute pour ça que je me permettais autant de choses. Cependant, parler de la qualité de vie de Summer ne m’intéressait pas tant que ça. S’il y avait un sujet à aborder, il y en avait un qui me plaisait beaucoup plus.
- Est-ce que je peux te demander ton avis sur le groupe qu’on a rencontré récemment ou c’est un sujet sensible ?
C’était une question très sérieuse, je me disais que mon amie devait se torturer la tête vis-à-vis de ça, ce n’était pas compliqué à imaginer bien au contraire. Elle s’inquiétait toujours pour la sécurité du campement et ce groupe la mettait en péril simplement par leurs existences. Ils ne savaient pas encore où nous localiser, mais s’il avait pu faire fonctionner un hélicoptère, ils devaient être capable de faire plus de choses et je ne serais pas si surpris dans recroiser un haut dessus de nous ou un drone, plus petit et plus discret. L’être humain cherche à détruire ce qu’il ne peut pas posséder alors j’étais préparé à toutes les éventualités mêmes si pour le moment, ils avaient l’air plutôt gentils rien ne prouverait qu’ils le resteraient.
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