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The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 15:35

Ada
Vargas

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Vargas
Prénom(s) : Ada
Âge : 28 ans
Date de naissance : 15/09/1991
Lieu de naissance : Jacó (Costa-Rica)
Nationalité : Costaricaine
Groupe : The Remnants
Ancien métier : Serveuse
Célébrité : Ana de Armas
- Défauts -
Distraite
Fausse
Jalouse
Gueularde
Sans-gêne
- Qualités -
Active
Bavarde
Joviale
Protectrice
Réfléchie

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -

Si vous croisez la costaricaine et qu'elle tire la gueule, inquiétez-vous car elle fait partie de ce genre de personnes à toujours avoir le sourire et rire de bon cœur malgré les épreuves de ces dernières années. Depuis toujours, sa mentalité est que si nous ne profitons pas de chaque instant, il est alors inutile de continuer à vivre. Pourtant, il ne faut pas non plus se fier à cette expression illuminant son visage car Ada en joue beaucoup pour se préserver et masquer ses émotions. Oui, elle se montre fausse, que ce soit pour se préserver ou pour éventuellement obtenir une chose convoitée car, oui, ressentir de la jalousie en tout genre même de nos temps est tout à fait possible pour elle. Passons la jalousie amoureuse qui n'a pas spécialement besoin d'explication pour passer à la plus dure à gérer, celle sur les biens d'autrui. Se rapprochant de la trentaine, d'aussi loin qu'elle se souvienne, elle a toujours voulu plus. Si pour certaines personnes cela représente une motivation afin de les pousser à aller de l'avant et voir cela comme un objectif à atteindre, ce n'est pas le cas pour Ada qui envie réellement ces gens et qui pourra alors tenter d'obtenir ce qu'elle désire.

Si ces derniers comportements seraient à blâmer, bien que pratique à l'extérieur, vous ne pourrez pas la traiter de feignasse car la brune est une véritable pile pleine d'énergie, y compris dans les périodes dures, que ce soit physiquement de part son activité débordante que par le débit de paroles dont elle fait preuve. Lorsque ces traits sont couplés simultanément, autant dire qu'elle peut vous fatiguer et même vous taper sur les nerfs, mais au moins, vous ne vous ennuierez pas ! Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est pas terminé, oh non, puisqu'elle adore gueuler. Ça peut être au sens propre du terme, donc hurler, mais aussi sous forme de mécontentement d'un ton plus élevé que la normale. Il faut dire que chez les Vargas, ils aiment mettre de côté toute règle classique de politesse en se montrant sans-gêne. Ce dernier ne concerne pas uniquement les mots, malheureusement, ce serait plus une manière de vie alliée à l'éducation reçue où on allait et venait chez les gens sans même se soucier de ce qu'ils faisaient. Des gens isolaient discutent entre eux ? Dommage si la costaricaine souhaite venir, elle se tapera l'incruste en trouvant cela tout à fait normal. Vous vous changez et avez besoin d'intimité ? Assurez-vous qu'elle ne soit pas dans les parages.

Malgré ce débordement d'énergie et cette forme de culot d'un point de vue purement nord-américain, Ada ne fonce pas tête baissée, préférant réfléchir avant d'agir en évaluant du mieux possible les risques encourus. S'ils sont inférieurs aux gains et pas trop élevés, alors elle ira. Toujours peser le pour et le contre en faisant preuve de logique donc. Autant dire qu'en fonction de l'objectif, la costaricaine ne se frottera pas trop à ces choses, mais s'il en va de la vie de l'un de ses proches, la donne change. « La famille avant tout » correspond bien à la manière dont elle voit la vie depuis toujours. Déjà à l'adolescence elle travaillait au black pour en grande partie aider ses parents, alors la famille au sens large, incluant les amis, n'aura pas à craindre un quelconque défilement de sa part. Si Ada devait un jour se sacrifier pour protéger ou sauver l'un des siens, elle le ferait les yeux fermés.

Pour terminer sur une note plus légère, ne soyez pas étonnés si au détour d'un arbre, d'une rue ou en plein milieu d'une activité plus statique vous avez ce sentiment de la voir ailleurs mentalement étant donné que la brune a la fâcheuse tendance à se laisser aller dans ses pensées pour des choses futiles, lorsqu'elle n'est pas totalement concentrée sur ce qui se passe. Un mot entendu et la voilà partie à des milliers de kilomètres en train de repenser à son Costa-Rica chéri ou un quelconque pays dont elle connaît que le nom et de rapides images vues sur Internet. Une odeur familière et Ada retourne dans le passé. Quelque chose évoquant une chanson ? Vous aurez alors l'honneur de l'entendre chantonner voire même de la voir se dandiner. Distraite la dame ? Un peu.


WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

Ada se juge ni petite, ni grande malgré son mètre soixante-deux qui, au Costa-Rica, se situerait plutôt au-dessus de la moyenne chez les femmes. Pourtant, depuis son arrivée à Seattle, il lui arrive de se sentir comme une enfant face aux locaux. Niveau corpulence, la jeune femme a toujours été ce qu'on qualifierait de svelte bien qu'en fonction des périodes elle tende vers une certaine maigreur. Brune aux yeux marrons, il lui arrivait dans son ancienne vie de se teindre les cheveux le plus souvent en blond, mais la costaricaine est déjà passé par du bleu, du rose pétant ou du rouge.

En dehors de cet aspect purement physique visible au premier regard, les personnes les plus chanceuses pourront alors voir deux tatouages. Le premier, le long de ses côtes droites où est encré Noble patria, tu hermosa bandera, le nom de son hymne national, le second, sur sa cuisse gauche représentant le drapeau costaricain, non pas de forme rectangulaire, mais de la forme de son pays. Ada amoureuse de ses terres ? En effet ! Autre particularité, malgré ses simples quatre années et demies de vie aux États-Unis, et le fait qu'on s'attende à entendre un accent plutôt prononcé, elle n'en a pas grâce à Mia une amie lui ayant appris et avec qui elle pratiquait l'anglais la moitié de l'année et ce, durant presque cinq ans avant son arrivée à Seattle.

Niveau armement, la jeune femme n'en a jamais eu un conséquent et surtout, changeant. Pas du tout habituée aux armes à feu, elle dût tout de même apprendre et trouva son bonheur dans un Sig Sauer P938 trouvé au printemps 2018 en fouillant une énième habitation. Avant cela, elle se contentait d'en emprunter un auprès de ses différents compagnons de route qui lui apprirent le maniement d'un pistolet. En revanche, dès octobre 2015, elle eut de la part de Mia comme cadeau un couteau de chasse que cette dernière acquit bien des années auparavant pour une semaine de camping sauvage en pleine nature. Depuis, la costaricaine ne s'en est jamais réellement séparé. Pour le reste, elle garde précieusement caché un tee-shirt ayant appartenu à son amie qu'elle fourre dans le sac en cas de sortie. Elle n'a pas un équipement bien spécifique et prend simplement le nécessaire en fonction des besoins, mais elle aura toujours une gourde d'eau avec elle qu'elle partagera volontiers.


HEAR MY STORY


Née le 15 septembre 1991 dans une ville costaricaine peuplée d'un peu plus de 15 000 habitants située sur la côte Pacifique, Jacó plus précisément, Ada est l'enfant unique de Hernando et Maria tout juste âgés de vingt ans tous les deux. Le jeune couple n'avait pas spécialement prévu de devenir parents aussi tôt alors qu'ils se connaissaient depuis seulement six mois lorsque la future mère se retrouva enceinte. Sûrs de leur amour, ils ne se posèrent aucune question sur la suite à donnée, pour le plus grand bonheur des futurs grands-parents, du moins presque. Issus de familles croyantes, une obligation devait se faire le plus rapidement possible ; le mariage. C'est ainsi qu'ils officialisèrent leur union le mois suivant l'annonce de la grossesse.

Le trio évolua de manière des plus classique, rien de bien notable. Certes, ils ne roulaient pas sur l'or, Hernando travaillait dans un garage, tandis que Maria enchaînait les ménages chez des particuliers bien plus aisés. Ada ne ressentait pas un réel manque, du moins, pas à cause de ses parents, en revanche, une certaine jalousie l'animait par moment vis-à-vis de certains de ses camarades de classes comme déjà évoqué. Très vite cela lui donna qu'une seule envie ; travailler pour aider ses parents et se faire plaisir, avec comme rêve ultime de se rendre aux États-Unis. Dès fin 2005, à 14 ans donc, elle se fit embaucher dans un hôtel pour suivre les traces de sa mère si l'on peut dire. Elle occupa un poste de femme de chambre, au black bien évidemment, mais cela n'était en rien surprenant au Costa-Rica à cette époque.

Si au premier abord Jacó paraît être une petite ville tranquille au vue de sa faible population, elle est pourtant très active et attractive, que ce soit au niveau de parcs nationaux, des paysages et du surf qui est très développé. Ce n'est pas pour rien que dès son plus jeune âge, son père lui appris cette discipline et qu'ils aimaient également tous les deux se promener dans la nature. Qui dit adolescence dans une ville de ce genre, dit sorties alcoolisées dès l'adolescence pour elle, en même temps, en passant son temps libre à la plage même tard le soir, il ne fallait pas s'attendre à autre chose. Entre les fêtes et ses envies d'obtenir de l'argent, elle eut l'opportunité à plusieurs reprises d'entrer dans le monde de la petite délinquance via des amis et le vol de biens de touristes imprudents. Ada s'y refusa catégoriquement, ce n'était pas dans sa vision des choses et encore moins dans l'éducation reçue.

Au niveau de sa scolarité, la brune se situait dans la moyenne basse, peu importait les classes, c'était toujours comme ça. C'est à la fin de l'année scolaire 2007, et suite à une discussion très animée avec ses parents, qu'elle mit fin à ses études pour entrer pleinement dans le monde du travail et dans la parfaite légalité. Se faisant embauchée dans l'hôtel où elle travaillait déjà, Ada y resta une année complète quasiment jour pour jour avant de s'orienter dans la restauration en tant que serveuse. La raison ? Le tourisme. Qui dit tourisme dit plage, clientèle fortunée en comparaison à son propre niveau de vie et donc pourboires très intéressants, sans oublier la vie nocturne pour laquelle la brunette avait un faible.

De part ses activités professionnelles ou personnelles, la bouteille devint une amie bien trop proche d'elle au point d'être rarement séparés y compris dès le réveil. La drogue douce, elle y toucha également en se contentant d'en prendre à de rares occasions, ayant conscience de sa dépendance à l'alcool et trouvant déjà cela de trop. Durant trois ans, le rythme de vie d'Ada se résumait à se lever, aller au travail et faire la fête avant de se coucher, le tout, avec les vapeurs d'alcool constamment présentes. Le déclic fut sa rencontre avec Mia en 2011, une américaine blonde de son âge passant la moitié de sa vie à Seattle lui permettant ainsi de passer l'autre sur les plages de Jacó. Les deux jeunes femmes se ressemblaient sur beaucoup de choses, tant au niveau du caractère que de leur parcours. Une ambiguïté certaine planait dans leur relation tendant tantôt vers une amitié très forte avec un lien quasi fraternel, tantôt vers une relation intime qui, d'un point de vue extérieur paraissait être une relation amoureuse. Pourtant, ni l'une ni l'autre ne ressentait un quelconque malaise en fonction de quel côté balançait leur relation, elle leur convenait parfaitement et elle ne les empêchait pas d'avoir à côté des relations dites classiques avec d'autres personnes.

Doucement, mais sûrement, Ada se détacha de l'alcool, buvant par simple plaisir quelques fois par semaine avec l'aide de son amie. Le plus dur pour la costaricaine se joua lors du premier départ de Mia. Six mois à attendre son retour fut un véritable défi pour la jeune femme que ce soit sur le plan émotionnel et le manque ressenti, mais aussi sur le fait de ne pas retomber dans ses vieux démons. Durant quatre ans, elles vécurent le même cycle encore et encore. Lorsqu'elles se retrouvaient, un bonheur incommensurable les animés et grâce à la blonde, Ada put apprendre l'anglais jusqu'à devenir bilingue étant donné qu'entre elles, elles discutaient le plus souvent dans cette langue. Le but était simple, vivre le rêve américain et quoi de mieux en parlant celle du pays tout en ayant la chance de ne pas se retrouver seule dans une grande ville grâce à Mia ? 2015 fut alors une année extrêmement riche en nouveautés et le dépaysement total. Le grand saut se produisit en mars de la même année, direction Seattle !

Une nouvelle fois, la brune se reposa sur son amie qui l'aida dans toutes ses démarches, mais également à se faire à sa nouvelle vie. On ne change pas une équipe qui gagne, pas vrai ? Elles bossèrent dans le même restaurant du centre-ville avec comme objectif de retourner au Costa-Rica pour les fêtes de fin d'année. Bien qu'économiser soit nécessaire pour financer le voyage, cela ne les empêchait pas de faire régulièrement des sorties dont certaines en mode touristes pour la nouvelle arrivante notamment dans les terres.


• fin-octobre 2015 / Seattle : Terrées dans leur appartement depuis quelques jours, Mia et Ada n'osèrent plus sortir face à la panique régnant. Vivant dans un petit immeuble, elles furent surprises de l'entraide présente entre les colocataires qui n'hésitaient pas à se regrouper pour partager les repas. Au total, cela représentait tout de même une dizaine de personnes allant de 6 à 77 ans, la doyenne étant Madame Jenkins, toujours coquette et restant une femme jolie. Sauf qu'avec la loi martiale de mise en place, les premières tensions apparurent. Certains désiraient rejoindre un des camps tandis que d'autres trouvent l'idée absurde tant par leur conviction que tout redeviendrait comme avant bien rapidement, soit car ils envisageaient de partir loin de la ville en pensant se trouver plus en sécurité. La costaricaine n'avait qu'une envie ; retourner sur ses terres. Oh c'était plus que tentant et réconfortant comme idée, mais il aurait été bien pour cela de s'y prendre plus tôt afin de ne pas subir le gèle du trafic aérien. Cette passivité la hantera jusqu'au bout de sa vie, mais il était temps de penser à elles.
A défaut de rejoindre la famille d'Ada, et au vue de la dégradation de l'ambiance, les deux jeunes femmes décidèrent de rejoindre celle de la blonde. Mia proposa aux voisins, surtout la doyenne qui n'avait plus de famille dans l’État, de les accompagner. Cette dernière refusa, persuadée que son fils ne tarderait pas à venir la chercher même s'il habitait à l'autre bout du pays. Seule Kate, une étudiante anglaise, accepta volontiers. La veille du grand jour, elles préparèrent leurs affaires emportant un sac de voyage chacune rempli de quelques vêtements, du peu de nourriture qui leur restait et de petits objets leur tenant à cœur. Mia, en bonne américaine qui se respecte, possédait un pistolet. Les deux autres, étrangères et pour lesquelles une arme restait du domaine de l'inconnu, eurent le droit à des couteaux. Celui de chasse pour la costaricaine et un couteau à viande pour la plus jeune. Bien qu'étant restées au chaud, elles purent avoir un aperçu direct en regardant par les fenêtres de la sauvagerie dont les gens faisaient preuve. Elles s'étaient levées dès les premiers premiers rayons de soleil se disant que ce serait plus sûr, mais elles furent surtout confrontées pour la première fois, à l'une de ces créatures. Oh Matt, un des voisins leur en avait bien parlé, mais entre le fait d'entendre et le fait de constater par soi-même les choses, un sacré fossé existe. Une tentative de dialogue fut tentée, mais le sang de Mia ne fit qu'un tour lorsque cette chose agrippa la main d'Ada et un coup de feu se mit à résonner dans le quartier plutôt calme en ce début de matinée.


• Janvier 2016 – Palmer Junction : Trois mois maintenant qu'elles se trouvèrent ici. Trois longs mois et un hiver compliqué, pourtant bien loin d'être le pire qu'elles connaîtraient puisque grâce à la vie en campagne, Donovan et Suzanne, les parents de Mia, avaient pour habitude d'avoir des réserves dont des conserves maisons en nombre via leurs cultures. Mais ces fameuses nombreuses conserves l'étaient en temps normal, pas dans cette nouvelle vie, alors il fallut se rationner rapidement et des sorties familiales s'organisèrent afin de ne pas vider complètement le stock. Le plus dur ne résidait pas dans le manque de nourriture, mais bien la saison en elle-même car ce premier hiver fut un véritable calvaire pour la costaricaine qui n'était clairement pas habituée à vivre avec des températures si basses, et encore moins avec ce froid constamment présent dans tout son corps. Malgré les couches multiples de vêtements, les couvertures et les quelques feux de cheminée, l'état de santé d'Ada se détériora. Une simple grippe aurait alors dit un médecin, mais le monde n'était plus le même et cette maladie d'ordinaire bénigne avait bien failli causer sa mort, mais elle put compter sur son nouveau foyer qui se montrait aux petits soins pour elle, n'hésitant pas à braver les intempéries et les dangers pour lui fournir ce dont elle avait besoin, parvenant à la remettre sur pied au bout de dix jours.


• Printemps 2016 / Palmer Junction : Jusqu'ici, ils se préservaient des autres hormis des quelques voisins encore présents, mais vu que Palmer Junction était un petit village, autant dire que tout le monde se connaissait, du moins avant. Seules cinq maisons se trouvaient dans les environs proches de la leur, toutes vides. Des départs ? Peut-être, mais au moins deux morts qu'ils virent durant cet été tandis qu'ils s'occupaient de leur potager. Si Donnie et Suzy n'avaient jamais vu de près l'une de ces choses, c'était désormais fait ! Une nouvelle fois, Mia dut s'en charger au grand désarroi de ses parents qui crurent reconnaître les Smith. Une longue conversation plus tard, décision fut prise que pour les deux étrangères, il était temps d'apprendre le maniement des armes.


• Été 2016 / Environs de Georgetown : Il fallut attendre la saison suivante afin de passer à l'acte pour la brune. Non pas à cause d'un manque d'envie, même si elle appréhendait très fortement la chose, mais bien parce qu'elle avait une réelle peur des armes. L'entraînement fut bien plus fastidieux que prévu, et ne se limitait pas au tir. Tous s'essayèrent à frapper et planter des lames. Au début sur des choses immobiles, puis en pensant au réel, restait Ada, la dernière donc. Lors d'une sortie en direction de Maple Valley, la véritable ville la plus proche afin de faire le plein aussi bien de carburant dans des jerrycans, que de médicaments, munitions, outillage et éventuelles denrées alimentaires, Mia, Kate et elle s'arrêtèrent à mi-chemin une fois le choix de la cible fait par la costaricaine. Car oui, elle tentait de repousser encore l'échéance. La créature se trouvait isolée, la vue dégagée, sauf qu'évidemment le moteur attira son attention. Un tir, un second, puis un troisième avant de toucher. Juste toucher. Deux nouveaux tirs dont un en plein cœur, mais sans réel effet, elle continuait d'avancer. Sur les conseils de Mia qui reculait pour permettre à Ada de prendre son temps, cette dernière se concentra, coupa sa respiration après avoir calé son bras afin de contenir au mieux les tremblements et fit feu. Touchée, coulée, la créature s'effondra enfin, mais il lui restait du travail.


• Hiver 2016-2017 / Palmer Junction : Malgré les fortes neiges bloquant le petit groupe et le froid glacial, les sorties devaient tout de même se faire bien que plus rares avec des distances bien plus faibles, mais une fatigue bien plus forte. Les deux amies-amantes étaient de corvée pour vérifier les pièges mis en place. Il y en avait une bonne trentaine dispersée dans les environs de la maison afin d'augmenter les chances et en général lors des relevés, ils parvenaient à revenir avec une ou deux prise, le plus souvent un lièvre ou lapin. Au bout d'un quart d'heure, des cris se firent entendre, puis des tirs d'automatique, arme qu'aucun d'eux ne possédait. Immédiatement, elles pensèrent à Donnie, Suzy et Kate et se précipitèrent tant bien que mal vers l'habitation d'où des voix étrangères sortirent. Ada fut la première à voir un homme, puis un second pour au final identifier à elles deux un total de six individus lourdement armés, dont deux à l'extérieur, surtout en comparant avec leurs petits péteux, le fusil de chasse du paternel et leurs armes blanches. Pour la première fois, les voilà confronter à l'autre danger bien plus menaçant ; l'Homme. Le groupe, bien qu'isolé, n'était pas dupe pour autant et savait pertinemment qu'il devait se méfier de leurs congénères, il faisait d'ailleurs tout pour les éviter au maximum lorsqu'il s'éloignait de la maison.
Le plus dur fut de ne pouvoir rien faire et d'attendre. Attendre tremblantes de haine, de peur et de froid que les individus quittent enfin l'endroit. Voir leurs réserves dévalisées était une chose, mais constater le calme de ces gens glaçait le sang. Et ce silence... Elles comprirent une demie-heure plus tard en pouvant enfin rentrer qu'ils ne s'étaient pas contenter de voler, non, les parents de Mia et Kate étaient au sol, plein de sang et morts...


• Automne 2017 / Newcastle : Si plus d'une fois la costaricaine eut déjà le sentiment de regretter son Costa-Rica natal avant la chute du monde civilisé, il s'agissait davantage d'un dépaysement et d'un manque de certaines choses et personnes, tandis que depuis deux ans, les regrets étaient bien réels. Elle se disait qu'à Jacó, la survie devait être moins pénible tant du côté alimentaire que du côté climatique, sans parler de sa conviction que chez elle, les gens ne se comportaient pas comme des animaux. Après de longs mois à vagabonder tantôt à deux, tantôt en restant auprès d'autres survivants mais jamais plus d'une dizaine de jours, le duo se décida à redevenir sédentaire, surtout avec l'hiver approchant à grand pas. Elles étaient passés notamment par Kent et Renton, mais en croisant Laurie, Ginger, Karl et David, le courant passait plus que bien et leurs nouveaux amis les accueillirent à bras ouverts.


• Juillet 2018 / Newcastle : Cette aventure se passait vraiment bien, ils trouvèrent chacun leur place et les tensions se faisaient rares. Lorsque cela se produisait, elles retombaient bien vite car instauration fut faite de parler tous ensemble et librement tous les soirs si le besoin s'en faisait sentir pour justement éviter pire. Ayant élus dans un logement un peu plus grand et après avoir fait le ménage à l'époque, une certaine routine se jouait quotidiennement leur donnant presque l'impression de revivre normalement. Malheureusement pour eux, leur vigilance baissa involontairement car ladite routine leur procurait une confiance certaine dans leur mode de vie. Ils furent surpris lors d'une partie de cartes commune dans le salon, se laissant trop aller par cette enthousiasme enivrant, si bien que le retour à la réalité vu des plus brutal avec la présence d'une vague de ces créatures. Submergés de toute part, la seule possibilité qui s'offrit à eux était la fuite. Pour cela, ils durent s'équiper à vitesse grand V et se créer comme un couloir d'évacuation parmi toutes ces choses. Ada eut l'idée de se rendre à l'étage pour jeter un fumigène le plus loin possible dans l'espoir que cela serait un succès, mais ce dernier était tout relatif. David s'y mit et tous les deux balancèrent ce qui leur passait sous la main ; lampe de chevet, conserves vides, verres, outils. Tout cela se faisait de manière méthodique et silencieuse alors qu'il s'agissait d'une première, mais le groupe retrouva sa coordination, tout comme ses habitudes silencieuses d'action.
Le signal fut donné une fois la porte d'entrée assez dégagée avec pour mot d'ordre ; courir vite et loin pour se retrouver à l'entrée du golf. Le risque et la peur plus présents ne les faisaient pourtant pas paniquer autant qu'on le croirait, mais dès les premiers mètres, Karl se sacrifia littéralement en partant à l'opposé des autres pour tirer sur des créatures, inutilement vu le nombre, mais le bruit permis aux autres d'en profiter un peu. La costaricaine et Mia parvinrent à rester ensemble jusqu'à la seconde intersection où une vague leur arriva dessus et les sépara physiquement, de plus en plus jusqu'à ne plus pouvoir se voir. Des cris, des larmes, des mots doux à l'encontre de l'autre, des insultes envers les créatures et des tirs... Puis le bruit seul de ses pas jusqu'à rejoindre le lieu de rendez-vous à attendre durant des heures, à rester dans les parages des jours jusqu'à se rendre à la triste évidence que dorénavant Ada se retrouvait seule, elle venait de perdre ses amis et surtout sa Mia, sa guide, celle sans qui elle ne serait jamais arrivée dans ce pays, celle sans qui elle aurait sombré davantage dans l'alcool.


• Janvier 2019 / Bellevue : La brune souffrait une fois encore de cette saison, mais moindrement que les précédentes, peut-être s'était-elle finalement habitué au climat. Physiquement, en revanche, elle était maigrichonne pesant au mieux 40kg. Moralement, au global ça allait car c'était dans sa nature et qu'elle souhaitait vivre, ce qui ne l'empêchait pourtant pas d'avoir de sacré coup de mou surtout le soir. C'est en se retrouvant seule qu'elle apprit à utiliser de ses charmes et son sourire pour attirer l'attention des personnes et se jouer d'elles afin d'obtenir ce qu'elle désirait, ce qui se résumait à de la nourriture, un toit et un endroit chauffé. Il lui est arrivé quelques fois d'aller jusqu'à se vendre de manière corporelle, mais seulement auprès de personnes soigneusement sélectionnées tout de même. Dans tous les cas, elle se refusait de rester auprès d'autres gens même lorsqu'elle s'entendait bien avec et qu'elle restait elle-même par peur de s'attacher et de connaître une fois encore la perte d'un proche.


• Avril 2019 / Seattle : Vagabondant maintenant depuis neuf mois, passant par Bellevue, Redmont, Kenmore et Shoreline, elle contournait le Lake Washington par le Nord afin de rejoindre Seattle, sans réelle raison particulière, mais avancer encore et toujours lui convenait jusqu'à il y a peu. Car neuf mois, cela restait long, très long et extrêmement épuisant, si bien qu'elle se contentait de marcher de quelques blocs dorénavant. Si la vie de solitaire fut pour elle le bon choix avant, elle avait de plus en plus besoin de l'inverse, de se poser, côtoyer des personnes, discuter et tout ce qu'on peut faire en présence d'autres personnes. De plus, cela lui permettrait d'être de nouveau elle, la Ada bavarde, se sentir bien plus en vie.
Si la première impression ne fut pas une réelle réussite avec ses futurs camarades vu le nombre et les dégaines, la costaricaine ne put que se raviser et les remercier par la suite. Surprise dans une boutique d'équipements électroménagers où elle piquait un somme, le réveil brutal et flippant n'avait rien de rassurant. Pourtant, en la voyant seule, le comportement des individus changea et ils se transformèrent en vendeur. A les écouter, ils vivaient comme des princes dans un endroit hors du temps vis-à-vis de tout ce qu'elle connaissait depuis trois ans et demi. Trop beau pour être vrai hein ? Ada voulait tenter le coup, tant pis, mais elle dût se vendre à son tour en arborant son plus beau sourire, en expliquant qu'elle pourrait aider les plus jeunes dans les langues, elle expliqua aussi tous les avantages à vivre seule, mais également à ses expériences passées avec les différents groupes, qu'elle savait chasser, se battre même au corps-à-corps... Elle tentait le tout pour le tout en se montrant sous son meilleur jour, expliquant qu'elle saurait se rendre utile au groupe et accepterait sans rechigner la moindre tâche donnée.

• Juillet 2019 / Fort Ward : Un mois incroyable avec un yo-yo émotionnel pour tous. Il y a en premier la découverte de ce vaccin, chose à la fois inespérée et tant enviée, objet de tous les fantasmes. Sauf que tout le monde n'y aurait pas le droit pour cette première vague et un tirage allait se faire. Ada avait-elle envie de l'obtenir ? Oui. Aussi tôt, pas forcément, mais là, rien de ce qu'elle pouvait tenter ne changerait la donne.
A côté de cette bonne nouvelle, le camp fut attaqué par des hélicoptères, oui, oui. Au début, la jeune femme crut que des membres les avaient récupérés par elle ne savait qu'elle magie, mais non. Autant dire si la costaricaine voyait le camp comme un véritable fort justement, cela changea de part les pertes, mais le fait qu'ils n'étaient malgré pas tout si invulnérablesqu'ils pouvaient le croire.



Six heures de sommeil suffisent à la requinquer, alors autant dire qu'Ada est une lève tôt et que vous ne la trouverez jamais à traîner longtemps au lit. La première chose qu'elle fait en quittant sa chambre est d'aller courir une bonne demie-heure au minimum avant de filer pour une rapide douche, un bonheur. Ensuite, elle va prendre un café et avaler ou non selon l'appétit un petit truc, prête à attaquer pour de bon sa journée. Le plus souvent, elle passe par l'école et y reste si on a besoin de son aide. Si elle n'était pas très douée à l'école, elle se forma d'elle-même au fil du temps pour avoir au final un meilleur niveau et être capable d'aider, en tout cas les plus jeunes. Pour les moins jeunes, il y a l'espagnol qu'elle maîtrise forcément et pour lequel elle aime le faire apprendre.

Sinon, elle va là où elle pourra se rendre utile car elle prend un réel plaisir à participer à la vie du camp, acceptant les différentes tâches avec le sourire. Peu importe qu'il s'agisse de quelque chose paraissant ingrat, comme du ménage, ou une mission de surveillance. Engageant la conversation auprès de ceux qu'elle croise pouvant même être un simple échange de banalités, elle aime prendre le temps de parler à ses camarades car il s'agit, pour elle, d'une chose importante. Au Costa-Rica, ainsi étaient les choses, les gens prenaient le temps avec les autres et tant pis s'ils arrivaient un peu en retard à un rendez-vous. L'humain avant tout.


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Shun (El Tacos de Puertorico, ça fonctionne aussi)
• Âge irl : 32 ans
• Présence : Irrégulière, je peux être très présent 1 mois et beaucoup moins un autre :smile18:
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
Il y a fort longtemps par un suédois The American Dream... Or not really 1442386177
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
L'autre con de Vaughn qui m'a fait craquer wsh ! ouais je suis faible et alors ?
• Crédits (avatar et gifs) :
Avat : Moi / Gif : gargoyles42



passeport :
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 15:39

Bienvenue parmis nous Smile
Invité
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 15:44

Bienvenuuuue ici!
Bon courage pour ta fiche Very Happy


Inachevés
La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.
Levi M. Amsalem
Levi M. Amsalem
The Guardians | Leader
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 15:46

Bienvenue ici! Bonne rédaction.



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

6 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 16:07

Merci pour l'accueil :smile42:
Invité
Anonymous
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 16:17

Bienvenue ici Ada !! Tu as bien fait de craquer, tu ne le regretteras pas =P
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Invité
Anonymous
Invité
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Re: The American Dream... Or not really

Mar 17 Sep 2019 - 16:18

Sois la bienvenue Ada ! Smile
Bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Invité
Anonymous
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Re: The American Dream... Or not really

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