Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 13:28
VERHOEVEN
Prénom(s) : Franck
Âge : 53
Date de naissance : 24/02/1966
Lieu de naissance : Baltimore, Maryland
Nationalité :
Groupe : THE HAVEN
Ancien métier : Entraineur de boxe
Célébrité : Henry Rollins
SANGUIN
INTIMIDANT
EXIGEANT
BORNÉ
COURAGEUX
LOYAL
DROIT
TRAVAILLEUR
Contrairement à ce que son visage dur pourrait laisser croire, Franck Verhoeven est quelqu’un d’attentionné, dès lors que son attention et son affection sont acquises. Lorsqu’il s’investit d’une une relation quelle qu’elle soit, c’est tout entier. Si Franck est votre ami, il ne vous laissera jamais tomber et sera toujours là pour vous épauler. En contrepartie, ce bonhomme s’attends à ce que ses proches et son entourage se donnent tout autant que lui. Il est très exigeant avec le monde et les gens qui l’entourent, sans forcément se rendre compte que tout le monde n’a pas le même inflexibilité que lui.
Franck est rude, abrupt, diraient certains. Si il a quelque chose à dire, il le dit, sans prendre de pincettes et sans ménager son interlocuteur, il n'est pas toujours conscient du mal que les mots peuvent causer. Ironiquement, c’est également une personne susceptible et sanguine qui en vient facilement aux mains si on le provoque ou lui fait des reproches. Oui, Franck n’a pas peur d’aller au charbon, c’est quelqu’un de courageux. Non pas qu’il ne connaisse pas la peur, mais il a appris à la dompter au fur et à mesure de la vie qu’il a mené. Pour lui la vie est un combat, quelle que soit la forme que celui-ci prendra. Franck est intimidant, en raison de ses traits peu engageant et de ses manières. Les gens se sentent rarement à l'aise en sa présence tant qu'ils n'ont pas appris à le connaitre, quand bien même ce n'est pas du tout son but de gêner son entourage ainsi.
C’est quelqu’un de travailleur, il ne rechigne jamais à mettre la main à la pâte, détestant rester oisif, refusant de vivre au dépens des autres, ou en tout cas pas sans mettre sa participation à contribution. Il est honnête et droit, mensonges et manigances, très peu pour lui. Il a besoin de justice dans une communauté et s’emportera dès lors qu’il estime ses droits ou ceux des autres bafoués, sans se soucier des conséquences. Il peut devenir très borné dans ses convictions, ne changeant d’avis que rarement.
Depuis le début de l’épidémie, Franck n’a jamais pris le temps de réfléchir vraiment à long terme. Lorsque les morts ont commencé à se relever, il a d’abord fermé les yeux avant d’aider les siens comme il pouvait. Au final, la contagion n’a fait que simplifier le monde. Il y a les morts et les vivants. Il y a Franck, les siens, et les autres. C’est tout ce qui compte.
La perte de son épouse, Nisha l'a dévasté, elle était quasiment tout pour lui, et il n'a dû sa survie qu'a son ami Mike, à ses côtés pendant cette période. Il ne sait plus trop comment concevoir les relations aux autres dans un monde tel que celui-la, l'attachement lui faisant de plus en plus peur.
Franck est de taille moyenne, autour d’1m70. Sa carrure est plutôt imposante, malgré son âge il continue d’entretenir son corps, à la fois par habitude grâce à son activité professionnelle et par besoin, une bonne condition physique restant un avantage dans ce monde devenu dingue.
Ce gaillard se distingue par son visage carré, aux traits agressifs, à son regard noir et inquisiteur qui en a mis mal à l’aise plus d’un quand bien même ce n’était pas son intention. Ses cheveux grisonnants sont coupés très courts, et il est rasé de près, une habitude qu’il a gardé même après la chute du monde.
Son corps arbore quelques marques. Une cicatrice le long du bras, une autre sur le côté, toutes deux écopées durant sa vie à Baltimore, l’une dû à un coup de couteau, l’autre à un coup de surin lors de son incarcération. Dans son dos, un grand rond noir est tatoué. Auparavant, un soleil noir était tatoué dans son dos, n’ayant pas les moyens d’effacer ce symbole, il l’a camouflé comme il pouvait.
Il porte un débardeur, une chemise en laine à carreaux grise, un jean ainsi qu’une paire de rangers. Il essaye bien de garder un peu d’hygiène de vie en lavant ses vêtements dès qu’il en a l’occasion, mais dieu sait que ces occasions sont rare. Il a en général toujours son pied de biche avec lui, son meilleur ami que ce soit pour ouvrir des trucs ou ouvrir des crânes. Il porte en permanence autour du cou un médaillon renfermant une photo de lui et de Nisha, son épouse ayant quitté ce monde il y a bientôt un an. Il possède également un rasoir droit ainsi qu'une pierre a aguiser.
Franck est né à Baltimore, dans le Maryland, le 3 Janvier 1966. Issu d’une famille modeste, son père était ouvrier, sa mère femme au foyer. Son enfance fut plutôt paisible, bien que pas toujours simple, la situation financière de sa famille n’étant pas au beau fixe. Ce n’était pas rare pour lui de rater l’école pour faire des petits boulots comme la livraison de journaux ou des courses pour des personnes âgées. Sa relation avec ses parents était plutôt bonne, bien que son père lui ai mis quelques coups, lui apprenant à sa façon à respecter l’autorité, et à se tenir. Sans être à la rue, Franck a grandi dans une situation précaire. Très jeune, il a appris à faire sa part du travail et à se serrer les coudes avec ses proches. En tant qu’enfant unique, sa mère et son père plaçaient beaucoup d’espoir en lui. Ne voulant pas les décevoir, il pris pour habitude de toujours s’investir totalement dans ses actions.
C’est vers ses 15-16 ans que sa vie prend un tournant qu’il regrette encore aujourd’hui. Élève médiocre, il commence à fréquenter de plus en plus souvent d’autres jeunes de sa classe, dont certains sont proche d’un mouvement néo-nazi. L’un d’eux l’a protégé alors qu’il se faisait racketter à la sortie du lycée, lui disant que “Entre américains purs, il fallait se soutenir”. A cette époque, Franck était perdu, sa famille galérait depuis toujours, il voyait de plus en plus « d’étrangers » s’installer dans son quartier, et ses relations lui soufflaient que c’était à cause de gens comme ça que les vrais américains souffraient autant.
N’ayant d’autres sons de cloche que celui là, Franck s’enfonça de plus en plus dans cette doctrine. Toujours entraîné par son groupe d’amis, il commença la boxe, on lui disait que bientôt, il faudra faire justice soi même, qu’une guerre raciale allait éclater tôt ou tard. Il était plutôt doué pour frapper, que ce soit dans le sac ou au visage. Désormais, il se promenait dans son quartier, en treillis militaire, ranger, crâne rasé, formant un genre de milice avec ses connaissances. Ses parents ayant également un léger fond de xénophobie, sans être aussi extrêmes, ils laissèrent passer.
Le temps passait, cette haine devient sa routine. Dès qu’il eu ses 21 ans, il se tatoua un soleil noir dans le dos, sous les congratulations de ses camarades, fiers de le voir arborer ce symbole SS. Il se mit à participer à des championnats clandestins de boxe, non sans un certains succès. Il aimait gagner, sentir le contact entre ses poings et un corps, le goût du sang dans sa bouche.
Un soir, alors que lui et quelques-unes des brutes l’accompagnant arpentaient leur quartier, une bagarre éclata entre eux et des dealers de Baltimore. Franck se fit arrêter à ce moment là, après avoir presque tué l’un de ses adversaires, alors âgé de 17 ans. Sous ses coups, celui-ci perdit un oeil en plus de subir un trauma crânien. Franck lui, s’en sort avec une blessure au bras suite à un coup de couteau. Le résultat fut sans appel, peine d’emprisonnement de 8 ans. Il avait alors 23 ans.
Son incarcération débutat en 1989 et fut difficile. Il n’y avait que peu d’adeptes du white power en ce lieu, il passa 8 ans le dos au mur, à faire attention chaque fois qu’il croisait quelqu’un. Il manqua de mourir là bas, lorsqu’un des proches du type qu’il avait tabassé tenta de le suriner dans la cour de la prison. Pour la première fois depuis son endoctrinement, il dû se résoudre à faire des compromis avec les convictions qu’il croyait siennes, s’arrangeant avec une communauté latinos de la prison pour avoir un semblant de protection. Cette rupture entre le réel et l’image qu’il s’était construite, le fait d’être isolé de son entourage xénophobe et ses différentes lectures commencèrent à lui faire prendre du recul sur ses positions.
C’est vers la fin de son incarcération, alors qu’il approchait des 31 ans qu’il rencontra Nisha, travailleuse sociale dans le milieu carcéral, pour l’aide à la réinsertion des détenus. La jeune femme de 27 ans, d’origine indienne, ne tiqua pas lorsque Franck lui manifesta son mépris à la première rencontre. Nisha était gentille, la compassion et l’altruisme incarnée dans une personne. Jamais quelqu’un n’avait été aussi attentionné envers Franck, elle s’intéressa à sa vie, voulant en savoir plus. Elle avait l’air terriblement désolé pour lui, le désarmant complètement, fissurant ses convictions. Lui qui détestait tout ce qui n’était pas blanc se surprenait par moment à apprécier la compagnie de cette fille, si souriante. Il n’était pas facile à aider, à 31 ans, son expérience professionnelle se limitait à du racket de commerçants en échange d’une “protection” et à de la boxe clandestine.
Lorsqu’il sorti de prison, elle était là, l’air désolé de n’avoir pu vraiment l’aider. Pas grand monde à Baltimore ne voulait employer un néo-nazi sorti de prison. Il se souviendra toute sa vie de son expression, quand, avant de sortir du pénitencier, il lui balbutia un “Merci quand même”. Son regard à la fois surpris et heureux se posa sur lui, et elle lui répondit “Si vous avez besoin de parler Franck, vous pouvez. Vous ne devez pas garder toute cette colère en vous.”
A sa sortie, en 1997, il retrouva ses camarades du white power. Mais plus rien n’était comme avant. Il n’était plus du tout sûr de lui. Il pensait à Nisha, et ne pouvait en parler. Personne autour de lui ne l’aurait compris. Il aurait été un “traître à sa race”. C’est en secret qu’il commença à aller la voir, en devenant presque paranoïaque, passant des heures à s’assurer qu’il n’était pas suivi pour passer de longs moments à simplement discuter avec elle, il se sentait apaisé en sa présence.
C’est environ une année après sa sortie de prison, alors qu’il galérait à joindre les deux bouts, faisant des boulots à la journée sur des chantiers, qu’il l’embrassa pour la première fois. Il s’excusa presque aussitôt, terriblement gêné avant qu’elle ne lui rende ce baiser. Il avait trouvé quelqu’un avec qui être heureux. Mais cette relation avait un coût, il ne pouvait vraiment la vivre, pas à Baltimore. Une partie de la ville le détestait pour avoir agressé un jeune afro-américain, l’autre le vénérait presque pour ça.
Il se remit alors à participer à des tournois de boxes, certains légaux, d’autres non. Il le fit contre l’avis de Nisha, qui ne pouvait s’empêcher de le regarder avec un regard triste chaque fois qu’il revenait abimé. Il mit de l’argent de côté grâce à ça, et encore un an après, il proposa à Nisha de partir. Loin. De l’autre côté des Etats-Unis. Là ou on ne le connaissait pas. A Seattle. La seule chose qui le retenait ici, c’était elle, et ils n’avaient qu’à partir tout les deux. Elle demanda un peu de temps pour réfléchir. Et finit par accepter.
Et c’est ainsi que Franck et Nisha quittèrent Baltimore pour Seattle, durant l'an 1999. Il pu laisser derrière lui toute sa haine, sa xénophobie et repartir a zéro. Il quitta tout sans regret, laissant juste un mot à ses parents, sans leur dire ou il se rendait, les remerciant et s'excusant de partir comme ça. Ils trouvèrent un petit appartement, dans un immeuble miteux dans leur nouvelle ville. Au début, ils dormaient sur un matelas à même le sol, pauvres qu’ils étaient. Nisha trouva un travail en tant qu’assistante sociale dans le quartier. Franck continuait de faire des petits boulots par-ci par là. C’est comme ça qu’il rencontra Mike, un boxeur comme lui, qui tenait une salle de boxe, mais qui travaillait aussi à côté pour compléter ses fins de mois. Il évoqua avoir déjà pratiqué la boxe, et se proposa pour l’aider à tenir sa salle. D’abord, bénévolement, puis, Mike reconnaissant son talent et son travail, ils devinrent associés.
Les deux compères étaient plutôt appréciés dans leur quartier, venant tous deux de milieux défavorisés, ils faisaient leur possible pour aider les jeunes de leur club, que ce soit en les encourageant moralement, ou en mettant quelques coups à des individus leur cherchant des noises. Au final, la vie de Franck connu une longue période de paix suite à sa décision de quitter Baltimore. Deux ans après s’être installé, il se maria avec Nisha, et ils vécurent ensemble, jusqu’aux récents évènements.
En Octobre 2015, lorsque l’épidémie s’est déclarée, Franck était à Portland, avec Nisha et Mike, ainsi que Duarte et Pablo, deux jeunes de son club de boxe qu’ils accompagnaient pour un championnat se déroulant dans la ville. Peu avant l’évènement, le gouvernement annonça la présence de ce nouveau virus et sous l’injonction des autorités d’éviter de sortir de chez soi, le tournoi fut annulé et Franck et son groupe restèrent dans le petit hotel en ville dans lequel ils avaient leurs chambres. Ils se disaient que ce n’était qu’une question de temps avec que la situation ne soit maîtrisée. Lorsque les premières émeutes éclatèrent quelques jours plus tard, ils restèrent cloîtrés dans le bâtiment, restant confiant dans les capacités des forces policières et militaires qui, à défaut de guérir l’infection, se montrèrent plutôt efficace pour rétablir un semblant d’ordre en matant les fauteurs de troubles.
Malgré les efforts fournis pour maintenir les infectés en quarantaine, la situation se dégrada progressivement, jusqu'à la loi martiale et c’est là que les militaires firent évacuer la plupart des bâtiments pour rassembler les civils dans des camps. Franck ne croyait pas du tout à ces histoires de morts qui se relevait, pensant qu’il s’agissait d’une simple maladie. En raison de leur forme physique, lui et Mike furent désignés par les militaires pour aider à renforcer les défenses du camp. C’est là qu’il rencontra son premier rôdeur. Il le vit de loin, du haut de la barrière entourant son camp. La vision de cet être décharné, errant dans les rues le déstabilisa profondément. Pensant toujours que ces gens avaient juste besoin d’aide, il voulut traverser la barrière pour lui porter secours, mais fut retenu par un des militaires. Celui-ci, compatissant, fit cogner son fusil contre la barrière, attirant le rôdeur jusqu'à eux, permettant à Franck de mieux voir le cadavre ambulant. Il compris, en contemplant le visage décomposé et le regard vide de la créature que ces choses ne pouvaient être sauvés. Que l’on ne pouvait qu’abréger leurs souffrances. Ce que fit le militaire, à l’aide d’une baïonnette improvisée fixée au bout de son fusil.
Le camp, composé d’environ 200 réfugiés, tint bon pendant presque un an, jusqu’en septembre 2016. C’est la négligence de certains militaires, pris dans une routine et désabusés par la situation, qui le fut chuter, en raison d’un accès mal refermé par lequel quelques morts purent s’engouffrer, semant le chaos dans ce qui était peut-être un des derniers havres de paix de la ville. Dans le chaos suivant l’évacuation du camp, Franck réussit à rester en compagnie de Nisha, Mike et Duarte, mais perdirent Pablo dans la foule. Il tenta d’y retourner, ne pouvant se résoudre à abandonner le jeune garçon de 19 ans à son sort, mais fut retenu par Mike et Duarte, plus lucides que lui sur le destin de Pablo, les cris de ceux étant restés coincé dans le camp s’étant déjà tus. Ils quittèrent alors le centre de Portland.
Durant les mois suivant et pendant l’hiver, ils allèrent de maisons en maison dans la banlieue de la ville, ne restant jamais au même endroit plus d’une semaine ou deux. L’hiver fut rude, mais la chance leur sourit lorsqu’ils tombèrent sur une maison ayant sans doute appartenu à un survivaliste au vu de la quantité de conserves stockés dans son sous-sol, un véritable miracle pour le petit groupe qui commençait à souffrir de la faim. Ils restèrent dans cette maison pour l’hiver. Duarte perdit deux doigts à cause du froid, et Franck tomba sévèrement malade, obligeant Mike à aller échanger des provisions contre des médicaments avec d’autres survivants des environs. Il se remit sur pied au printemps, au grand soulagement de ses compagnons. Après avoir pris les quelques conserves qu’ils leur restaient, il quittèrent la banlieue, s'enfonçant un peu plus à l’intérieur des terres et des montagnes.
Durant l’été 2017, Duarte se fit mordre au bras, lors de la fouille d’une maison à proximité de Carson River Valley, à l’est de Portland. Déterminé à ne pas le perdre comme Pablo, Franck lui trancha le bras. L’opération eu cependant lieu trop tard, et Duarte finit par mourir, et se changer. Ne pouvant se résoudre à le faire, c’est Mike qui se chargea d’abréger les souffrances du jeune garçon, alors que Franck berçait doucement Nisha qui sanglotait, épuisée de cette survie dans ce monde horrible.
Ils survécurent un autre hiver dehors, dans un petit village en montagne, occupant un chalet et se nourrissant à partir de nourriture trouvée péniblement dans les habitations alentour. En février 2018, un groupe de survivants pénétra dans leur refuge, espérant y trouver quelques denrées utiles. Après discussion et sous la pression de Nisha, le groupe accepta de les conduire à leur camp, composé d’une quinzaine de personnes, se disant qu’ils pourraient peut-être être utiles. La bas, Franck, Nisha et Mike rendirent service autant que possible refusant de devenir des poids morts. Ils participèrent tous trois à des expéditions pour approvisionner le camp en nourriture, eau, médicaments, etc. Durant l’été 2018, une horde de rôdeur força le groupe a se déplacer et à trouver un nouvel abri dans une ferme à l’abandon, heureusement pour eux, il ne perdirent que deux membres dans l’opération.
C’est à la fin de l’année 2018 que le monde de Franck s’écroula une deuxième fois. Comme souvent à la fin de la journée, il attendait à l’entrée de la ferme le retour des expéditions. L’expédition à laquelle participait Nisha rentra. Sans Nisha. Mike s’approcha de Franck, le prenant dans ses bras, lui répétant encore et encore qu’il était désolé, qu’il n’avait rien pu faire. Ils avaient croisés le chemin de pillards durant leur sortie. Le ton était monté entre les deux groupes, la situation a dégénéré, et avant que quiconque n’ai pu comprendre quoi que ce soit, un des pillards avait tiré. La balle avait touché Nissa en pleine tête, avant que leur groupe ne prennent la fuite.
Franck quitta le camp le soir même en compagnie de Mike. La femme qui l’avait changé et rendu si heureux n’était plus. Ca ne pouvait pas rester impuni. Pourquoi elle? Si quelqu’un méritait de mourir, c’était plutôt lui. Il était dévasté. Et tellement en colère. Tous deux, ils retrouvèrent la piste des pillards. Ils étaient peu nombreux, 4 ou 5. Mike lui désigna le responsable. Franck se montra patient, et attendit que l’individu s’éloigne du groupe. Et sans réfléchir, alors que ce pillard urinait en sifflotant, Franck lui brisa la nuque, le jeta au sol, et le frappa au visage jusqu’à ce que celui ci ne soit plus qu’une bouillie sanguinolente avant de s’enfuir.
Ils ne retournèrent pas avec le précédent groupe. Franck ne voulait plus voir personne. Avec Mike, ils échangèrent à peine quelques mots pendant de longs mois, jusqu'à ce que Franck s’ouvre à nouveau à lui, partageant son immense peine avec son ami. Il lui raconta sa rencontre avec Nisha, comment elle l’avait sauvé. Mike écouta, compatissant.
C’est pendant l’été 2019 que Mike proposa à Franck de remonter vers Seattle, espérant y retrouver des connaissances. Peut-être des gens du club, ou du quartier. N’importe quel visage familier en fait. Franck accepta de l’accompagner, n’ayant nul part d’autre où aller. Ils commencèrent donc à remonter vers Seattle, mais alors qu’ils traversaient Tacoma, ils furent séparés par un groupe de rôdeurs. Franck eu juste le temps d’apercevoir son ami acculé par 4 rôdeurs et cherchant à se réfugier dans une voiture avant de devoir s’enfuir, d’autres morts s’intéressant également à lui. Il s’enfuit, courant sans se retourner, pensant Mike déjà perdu, il arrive aux abords d’une forêt, et la, il chuta du haut d’un petit ravin, de quelques mètres de hauts. Deux marcheurs s’approchaient de lui, et il ne dut alors sa survie qu’à trois membres du groupe The Haven, il eu a peine le temps de voir leur visage qu’il sombra dans l’inconscience, sentant du sang couler d’une plaie sur sa tête. Lorsqu’il se réveilla, en sursaut, son visage était bandé, il était dans ce qu’il semblait être un camp de survivants. Fort Nisqually lui dira-t-on plus tard.
Franck se réveille en général de bonne heure, il est plutôt matinal et ne se réveillera jamais après 8h. Il commencera par manger un morceau si c’est possible avant de pratiquer des exercices physiques. Si il y a possibilité de frapper dans un sac, il le fera avec plaisir. Il finira son début de journée en se rasant méticuleusement.
Il essayera de se rendre utile autant que possible, hors de question pour lui de rester oisif. Il se proposera pour participer aux expéditions, pour entretenir le camp, pour monter des gardes, ou pour faire la cuisine. De par sa carrure, il a une prédilection pour les tâches demandant une bonne forme physique.
Si il s’avère qu’il n’y a pas spécialement besoin de son aide dans l’immédiat, il tiendra à rester disponible si besoin il y a, et restera dans le camp, s’occupant simplement, en lisant, faisant de l’exercice. Il n’ira pas naturellement vers les autres pour discuter, mais ne refusera pas une bonne conversation.
Franck n’a pas de problèmes avec l’autorité, tant qu’il l’estime légitime et qu’il croit au bien fondé de ce qu’on lui demande. Si il a des doutes, il remettra en question les décisions de manière frontale et sans détour. Et si les réponses ne lui plaisent pas, il pourra en venir aux mains.
• Âge irl : 23 ans
• Présence : Quasi quotidienne
• Personnage : Inventé [ ] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement :
Google!
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Après avoir fait un peu de JdR, j'avais envie de pur rp
• Crédits (avatar et gifs) :
ÉCRIRE ICI
passeport :≡ recensement de l'avatar. - Code:
Henry Rollins • <bott>Franck Verhoeven</bott>
≡ recensement du prénom. (prénom utilisé uniquement)- Code:
• Franck
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• Verhoeven
≡ recensement du métier. - Code:
• Entraineur de boxe
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 13:31
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 13:33
Clarke Norton a écrit:Bienvenue ici. Cette bouille est super cool. J'aurais jamais pensé a l jouer.
Merci!
J'y aurais sans doute jamais pensé non plus si j'avais pas revu Sons of Anarchy récemment, ou ce brave garçon joue dans une saison aha!
F.V.
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 13:57
Bienvenue à toi
Bonne rédaction !
N'hésite pas si tu as des questions
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 14:08
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 14:31
Bon courage pour ta fiche
- Levi M. Amsalem
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Administratrice
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Re: Franck Verhoeven
Ven 11 Oct 2019 - 17:58
- Valérian Zacharias
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