Break it, Break it, Break it down !
Sam 26 Oct 2019 - 19:09
Lance avait une compréhension assez basique du fonctionnement de Fort Ward. Il n’était pas -outrageusement- simple d’esprit ou encore intoxiqué en permanence – il n’en avait pas les moyens – mais plutôt qu’il n’avait juste jamais vécu dans un endroit d’une telle amplitude. Tout était comme une horloge bien réglée ici. C’était différent de toutes ces années où son emploi du temps suivait une logique bien plus primitive : trouver bouffe, trouver lit, recommencer.
Du coup, s’il y avait un couvre-feu ce soir, il n’en était pas complètement certain, même s’il avait une bonne raison d’être dans les rues, du moins de son opinion personnelle. Il avait besoin d’une pièce spécifique pour sa Subaru et savait que beaucoup de véhicules étaient entreposées dans un coin de Fort Ward.
La quantité de véhicules présent dans le Motor Pool était impressionnante, du moins par rapport à ses expériences passées, et on pouvait trouver un peu de tout. Enfin, impressionnant était le mot qu’il avait eu en tête en voyant tout ça de loin.
Lance était un peu moins ébloui de près, alors que son œil assidu d’un type qui avait passé toute sa vie près des voitures relevait un nombre grandissant d’avarie et de problèmes. Il pouvait voir littéralement une flaque d’huile qui grandissait sous une voiture. Un des camions militaires semblait sur le point de voir sa suspension chuter, ce qui semblait rigolo mais ne le serait pas pour le type qui serait au volant.
La nuit tombait graduellement alors que le soleil se couchait, alors Lance pressait le pas, plutôt mécontent de voir le manque d’entretien des véhicules de la flotte. Si une urgence faisait surface, ce serait l’équivalent de jouer au poker pour trouver une caisse potable.
Un bâtiment un peu en retrait des véhicules semblait servir de bureau et Lance supposait qu’on pouvait y trouver des clés et des pièces de rechange. Si on regardait bien, une petite lumière semblait jaillir de l’intérieur du bureau, qui n’était pas grande de plus qu’un bungalow avec une arrière-nièce. Il n’était pas si tard ; peut-être que quelqu’un tenait encore boutique ?
Si c’était le cas, il aurait un ou deux mots à dire sur l’état des véhicules ici, d’ailleurs.
Sans se faire prier, il entra dans le trailer, qui n’était pas verrouillé. De l’autre côté du comptoir, une petite lampe illuminait les traits d’une personne assise à un bureau au fond de la pièce. La femme semblait être en train de transcrire des notes. Lance s’appuya sur le comptoir, soupirant légèrement.
Pas étonnant que tout soit en pagaille ici. Une femme ! Et Blonde en plus. Lance savait d’expérience que c’était les pires.
« Ma maman m’a toujours dit qu’écrire dans le noir, c’était pas bon pour les yeux ! »
Il n’avait pas vraiment connu sa mère, mais l’idée était la même. Il leva une main en guise de salutation.
« Lance. C’est toi la responsable ? De cet endroit ? »
Une introduction digne d’un pur texan alpha…
Du coup, s’il y avait un couvre-feu ce soir, il n’en était pas complètement certain, même s’il avait une bonne raison d’être dans les rues, du moins de son opinion personnelle. Il avait besoin d’une pièce spécifique pour sa Subaru et savait que beaucoup de véhicules étaient entreposées dans un coin de Fort Ward.
La quantité de véhicules présent dans le Motor Pool était impressionnante, du moins par rapport à ses expériences passées, et on pouvait trouver un peu de tout. Enfin, impressionnant était le mot qu’il avait eu en tête en voyant tout ça de loin.
Lance était un peu moins ébloui de près, alors que son œil assidu d’un type qui avait passé toute sa vie près des voitures relevait un nombre grandissant d’avarie et de problèmes. Il pouvait voir littéralement une flaque d’huile qui grandissait sous une voiture. Un des camions militaires semblait sur le point de voir sa suspension chuter, ce qui semblait rigolo mais ne le serait pas pour le type qui serait au volant.
La nuit tombait graduellement alors que le soleil se couchait, alors Lance pressait le pas, plutôt mécontent de voir le manque d’entretien des véhicules de la flotte. Si une urgence faisait surface, ce serait l’équivalent de jouer au poker pour trouver une caisse potable.
Un bâtiment un peu en retrait des véhicules semblait servir de bureau et Lance supposait qu’on pouvait y trouver des clés et des pièces de rechange. Si on regardait bien, une petite lumière semblait jaillir de l’intérieur du bureau, qui n’était pas grande de plus qu’un bungalow avec une arrière-nièce. Il n’était pas si tard ; peut-être que quelqu’un tenait encore boutique ?
Si c’était le cas, il aurait un ou deux mots à dire sur l’état des véhicules ici, d’ailleurs.
Sans se faire prier, il entra dans le trailer, qui n’était pas verrouillé. De l’autre côté du comptoir, une petite lampe illuminait les traits d’une personne assise à un bureau au fond de la pièce. La femme semblait être en train de transcrire des notes. Lance s’appuya sur le comptoir, soupirant légèrement.
Pas étonnant que tout soit en pagaille ici. Une femme ! Et Blonde en plus. Lance savait d’expérience que c’était les pires.
« Ma maman m’a toujours dit qu’écrire dans le noir, c’était pas bon pour les yeux ! »
Il n’avait pas vraiment connu sa mère, mais l’idée était la même. Il leva une main en guise de salutation.
« Lance. C’est toi la responsable ? De cet endroit ? »
Une introduction digne d’un pur texan alpha…
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Re: Break it, Break it, Break it down !
Mar 29 Oct 2019 - 19:30
Alors que le jour décline, je quitte enfin le dispensaire. Armée de mes lunettes de soleil, je suis bien contente de les avoir malgré la faible lumière. Travailler, une fois la nuit tombée, c’est le seul moyen que nous avons trouvé avec Madame Phelbs pour que je puisse continuer à l’assister. Et je dois dire que ça me fait un bien fou. Passer mes journées, enfermée, ce n’est franchement pas une partie de plaisir. Même si Casey est là pour me tenir compagnie, nous trouvons le temps terriblement long. Les médecins n’ont pas encore trouvé un moyen de nous soigner, espérons qu’ils trouvent rapidement une solution… Heureusement, cela fait bientôt une semaine que je n’ai pas eu d’élan d’agressivité. A vrai dire, c’est ça le plus embêtant. Je croise les doigts pour que ça continue ainsi.
Aujourd’hui, l’avocate m’a demandée d’aller récupérer quelques papiers dans le local qui nous sert à entreposer le matériel mécanique. Elle aimerait que je refasse un point sur l’inventaire de nos véhicules, de leur état, du carburant et des pièces que nous avons en stock. Mais une fois arrivée dans le bureau, je remarque avec dépit que cela ne va pas être si facile que ça. Je trouve bien un carnet où sont répertoriés chacun de nos véhicules, mais je ne suis pas certaine qu’il soit vraiment à jour… Alors je passe une bonne partie de mon temps à fouiller dans les papiers qui se trouvent là, avant de baisser un peu les bras. Il va vraiment falloir mettre les choses en ordre ici, pour que nous nous y retrouvons mieux que ça !
Je me fais de la place sur le bureau avant de sortir mes affaires. Et alors que j’écris quelques notes dans mon carnet, listant tout ce qu’il reste à faire ici. J’entends la porte du bâtiment s’ouvrir. Une silhouette ne tarde pas à apparaître dans l’obscurité. « Oh ! Bonsoir ! Je peux vous aider ? » L’homme me fait remarquer qu’il fait bien sombre ici. La façon dont il me le dit me fait sourire. « Vous pouvez allumer la lumière. Je n’ai pas vu qu’il faisait déjà nuit. » Et alors qu’il se présente, je me lève de ma chaise, tout en reprenant. « Pas vraiment non. Je travaille pour Madame Phelbs. Elle m’a demandé de venir récupérer quelques documents. Mais je dois vous avouer que j’ai quelques difficultés à m’y retrouver ici, c’est vraiment en désordre… » Je hausse doucement les épaules avant de m’avancer jusqu’à lui. « Et… Veuillez m’excuser, je ne me suis pas présentée. Madisson Summer. Enchantée. » Je lui tends la main avant de lui demander. « Vous avez besoin de quelque chose ? » Vu l’heure, je ne m’attendais pas à croiser quelqu’un ici.
- Madisson Summer
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Re: Break it, Break it, Break it down !
Sam 9 Nov 2019 - 2:35
Elle lui proposa d’allumer la lumière et il ne se fit pas prier. Ces ados et leurs fantasmes de recréer des scènes de Twilight un peu partout. Lorsque la faible lampe décida enfin d’obtempérer, les traits de la dénommée Madisson furent un peu plus facile à préciser. Lance constata qu’elle avait le style « écolière » ce qui n’était pas une mauvaise chose en soi, sauf qu’il aimait l’expérience aussi.
« Je croyais juste pas qu’il y avait encore des gens qui jouerait à cache-cache dans le noir de nos jours. »
Elle avait mentionné Phelbs et Lance croisa les bras, pas très impressionné.
« Phelbs ? Phelbs t’as envoyé ici ? »
Eh bah, pour la répartition des tâches, on repassera. C’était pas un foutu magasin Forever 21 ici ! À voir le tas de papiers éparpillés sur le bureau de la petite blonde, son escapade ne semblait pas un immense succès, d’ailleurs. Mais qui aurait pu lui en vouloir ? Surtout avec un sourire coquin comme ça… ? Le Texan aurait bien aimé en voir – hum – savoir plus.
« Je suis là pour un levier d’attaque d’arbre de direction de type ZF, Génération III ou plus récent. Mais à voir ce fouillis, je dirais que t’as davantage besoin d’aide que moi. »
Sans se faire prier, le Pilote ramassa l’un des carnets évachés sur le bureau et le parcourut rapidement des yeux, du moins aussi rapidement qu’un Redneck pouvait le faire sans un fancy diplôme universitaire.
« Je peux déjà te dire que la moitié des trucs sur cette liste sont pas à jour, juste à voir l’état des véhicules dans le parking. »
Il secoua la tête, dépité.
« Je veux dire, avec la quantité de trucs que vous avez, pour l’instant c’est le BBQ tous les dimanches, mais vous allez moins rire quand les carrosses de vos soldats vont tomber en rade parce que personne s’en occupe correctement. »
Ils étaient grincheux, ces militaires.
« C’est pas cool, envoyer une ado traîner dans le noir d’un entrepôt, tout ça pour récupérer des rapports qui serviront à rien. »
Lance soupira.
« Je veux dire, à moins de vouloir créer une intro pour le prochain Pitch Perfect… »
Bitches love Pitch Perfect.
« Je te jouerais bien l’arrière musique mais j’ai laissé mon Ukulele à la maison. Du coup…»
Se détournant, il avisa deux autres portes et s’approcha de la première, regardant brièvement par la petite fenêtre bourrée de poussière. Eureka. Il entra sans se faire prier. Quelques instants plus tard et il était de retour. Sous un de ses bras, une large boite en carton couverte de poussière, une inscription dénotant la marque Grimmspeed sur le côté. Elle semblait d’ailleurs plutôt lourde, mais c’était surtout une manière pour Lance d’exhiber ses puissants biceps. Son autre main tenait un jerrycan noir.
« Suis-moi. Je vais te montrer un truc, question que ton escapade soit pas un échec total. »
When life gives you blondes, make Blondemenade.
« Je croyais juste pas qu’il y avait encore des gens qui jouerait à cache-cache dans le noir de nos jours. »
Elle avait mentionné Phelbs et Lance croisa les bras, pas très impressionné.
« Phelbs ? Phelbs t’as envoyé ici ? »
Eh bah, pour la répartition des tâches, on repassera. C’était pas un foutu magasin Forever 21 ici ! À voir le tas de papiers éparpillés sur le bureau de la petite blonde, son escapade ne semblait pas un immense succès, d’ailleurs. Mais qui aurait pu lui en vouloir ? Surtout avec un sourire coquin comme ça… ? Le Texan aurait bien aimé en voir – hum – savoir plus.
« Je suis là pour un levier d’attaque d’arbre de direction de type ZF, Génération III ou plus récent. Mais à voir ce fouillis, je dirais que t’as davantage besoin d’aide que moi. »
Sans se faire prier, le Pilote ramassa l’un des carnets évachés sur le bureau et le parcourut rapidement des yeux, du moins aussi rapidement qu’un Redneck pouvait le faire sans un fancy diplôme universitaire.
« Je peux déjà te dire que la moitié des trucs sur cette liste sont pas à jour, juste à voir l’état des véhicules dans le parking. »
Il secoua la tête, dépité.
« Je veux dire, avec la quantité de trucs que vous avez, pour l’instant c’est le BBQ tous les dimanches, mais vous allez moins rire quand les carrosses de vos soldats vont tomber en rade parce que personne s’en occupe correctement. »
Ils étaient grincheux, ces militaires.
« C’est pas cool, envoyer une ado traîner dans le noir d’un entrepôt, tout ça pour récupérer des rapports qui serviront à rien. »
Lance soupira.
« Je veux dire, à moins de vouloir créer une intro pour le prochain Pitch Perfect… »
Bitches love Pitch Perfect.
« Je te jouerais bien l’arrière musique mais j’ai laissé mon Ukulele à la maison. Du coup…»
Se détournant, il avisa deux autres portes et s’approcha de la première, regardant brièvement par la petite fenêtre bourrée de poussière. Eureka. Il entra sans se faire prier. Quelques instants plus tard et il était de retour. Sous un de ses bras, une large boite en carton couverte de poussière, une inscription dénotant la marque Grimmspeed sur le côté. Elle semblait d’ailleurs plutôt lourde, mais c’était surtout une manière pour Lance d’exhiber ses puissants biceps. Son autre main tenait un jerrycan noir.
« Suis-moi. Je vais te montrer un truc, question que ton escapade soit pas un échec total. »
When life gives you blondes, make Blondemenade.
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Re: Break it, Break it, Break it down !
Mer 20 Nov 2019 - 19:29
Je fronce légèrement les sourcils lorsqu’il commence à me parler de parties de cache-cache, sans vraiment comprendre où il veut en venir. Apparemment, il n’a pas l’air au courant que la sensibilité à la lumière est l’un des symptômes de la maladie qui me rend la vie impossible depuis des semaines. Une petite mise au point s’annonce, donc, au cas où il me prenne pour une folle. Gardant le sourire, je finis par lui répondre tout en riant doucement. « Jouer à cache-cache aurait été bien plus appréciable que de devoir supporter cette maladie qui me rend sensible à la lumière. Je n’ai pas vraiment le choix que de travailler dans l’obscurité. » Ce qui n’est vraiment pas pratique, faut l’avouer. Mais si je veux éviter de violentes migraines, je dois m’adapter.
A voir sa tête, j’ai l’impression qu’il est plutôt étonné de me voir ici. A juste titre peut-être ? Parce que lorsqu’il commence à me parler de levier d’attaque, de machin de type ZF et de Génération III, une moue embêtée s’affiche sur mes lèvres. Je n’ai aucune idée de ce que c’est tout ça. Personnellement, je suis simplement là pour faire un rapide état du stock et du nombre de véhicules que nous possédons. Après, tout ce qui touche à la mécanique, ce n’est franchement pas ma tasse de thé. Dubitative, je le laisse se saisir d’un des carnets posés sur le bureau. Alors quand il m’annonce qu’une bonne partie de nos engins roulants ne sont pas au meilleur de leur forme, ça me surprend un peu. Je sais que Stanley et Eddie ont déjà parlé de quelques soucis sur certains camions militaires, mais je pensais que c’était mieux contrôlé que ça…
Bref, je ne sais pas trop quoi lui dire. Mais quand il en rajoute une couche en disant que ce n’est pas cool de m’avoir envoyé ici, me prenant en plus pour une adolescente, je le regarde avec de grands yeux. J’ai l’air si jeune que ça ? Vraiment ? Sur le coup, je ne sais pas trop quoi répondre, légèrement vexée. Et surtout, j’ai la désagréable sensation qu’il me prend pour une idiote. Mais je ne me dégonfle pas pour autant, bien décidée à mettre les choses au clair, toujours avec un sourire imperturbable. « Oh… Vous savez, j’ai passé l’âge pour ce genre de comédie musicale sans intérêt. Personnellement, je préfère les mélodies des grands compositeurs du 19ème siècle. Tchaïkovski ou Chopin, ça vous parle ? » Non mais ! Il me prend pour une blonde écervelée ou quoi ?! Je n’attends pas forcément de réponses, juste qu’il se rende compte que je ne suis pas du tout ce qu’il pense…
Pas le temps d’en dire plus, le voilà qu’il disparaît, entrant dans l’une des réserves. Il revient, un imposant carton sous le bras et un jerrycan dans l’autre main. Je me demande bien ce qu’il va faire avec ça. Le fixant, perplexe, il me dit de le suivre. « D’accord… » Dis-je simplement avant d’attraper mon carnet et un crayon. « Mais ? Quand vous parliez de l’état des véhicules, tout à l’heure. C’est si catastrophique que ça ? Est-ce que, par hasard, vous accepteriez de m’aider pour faire le point sur l’état de chaque véhicule ? » Je n’ai pas vraiment conscience que ça prendra certainement un temps conséquent… Pour l’instant, je me contente de le suivre, me demandant bien ce qu’il veut me montrer…
- Madisson Summer
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Re: Break it, Break it, Break it down !
Lun 16 Déc 2019 - 19:39
« Tchaîkovs-Qui ? »
Il fit la moue.
« C’est qui ça, le frère un peu d’attardé de Fifty Cent ? »
Non, elle était probablement trop jeune pour avoir connu les vrais rappeurs de années 2000. Lance secoua la tête, dépitée.
« Ah le 19e siècle. Courte espérance de vie. La peste noire qui ravage le quart de la population. L’absence d’électricité ou accès à l’eau potable. Pas grand-chose a changé. Bon choix, Twilight. »
Il lui fit signe de la suivre, un peu surpris par ses mots.
« Quoi, tu penses que je m’amuse à trimballer des ados avec moi dans des coins sombres ? Évidemment que je vais te donner un coup de main. »
Lance était pas totalement un connard non plus. Cela l’avait toujours ennuyé de son temps de pilote, quand on forçait les gens à faire des trucs pour lesquels ils n’étaient pas qualifiés, question de sauver temps ou argent. C’était une pratique courante dans l’univers de la course, jadis.
Il désigna du doigt un des plus gros camions militaires de l’autre côté du stationnement.
« Dépend de ce que tu veux dire par catastrophique. Le monde actuel est plutôt catastrophique. Donc à ce niveau-là, c’est plutôt acceptable, non ? Mais… »
Il sortit une petite lampe de sa poche, illuminant la silhouette du camion.
« V8 7.2L. Un petit bijou. Sauf quand… »
Il illumina le sol, sous le bloc moteur. On pouvait apercevoir les lignes violacées d’un liquide huileux qui perlait le sol. Le pilote soupira en déposant la grosse boite.
« Il y a une fissure dans le réservoir d’huile à moteur, probablement. C’est le genre de truc qu’on s’aperçoit trop tard, la plupart du temps. Mais c’est suffisant pour rendre le moteur hors-service à peine quelques kilomètres plus loin. »
Le regard vert du pilote porta vers Twilight, avec un sourire malicieux.
« Me regarde pas comme ça. C’est toi qui va réparer ça, c’est pas fantastique ? »
Les jeunes d’aujourd’hui ne savaient même pas faire un feu s’il y avait pas youtube pour leur dire comment. Or, Youtube était assez difficile à accéder de nos jours. Il s’accroupit en commençant à ouvrir la boite, ouvrant le carton pour l’élargir le sol. Dans la boite était plusieurs coffres à outil et autres petites boites. Des nécessaires de réparations, même si Lance n’allait avoir besoin de pas grand-chose. Mais c’était amusant de travailler avec des trucs qu’il pouvait reconnaître de son temps comme pilote.
Il poussa le carton sous le camion.
« Bon, tu vas t’allonger en dessous et trouver la fuite pour commencer. Tu regardes avec la lampe et tu appuie sur le plastique, et tu cherches un endroit où tu peux voir le liquide couler. Tu verras, il va y avoir de petites bulles quand tu vas pousser dessus. »
Il croisa.
« Allez, on a pas toute la journée. Au boulot, Sabrina !»
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Re: Break it, Break it, Break it down !
Sam 4 Jan 2020 - 1:21
Cela m’amuse un peu lorsqu’il essaye de me faire croire qu’il s’y connaît en compositeur du 19ème siècle. Visiblement, ce n’est pas sa tasse de thé. Qu’importe, je n’ai pas l’intention de lui en tenir rigueur. Après tout, c’est peut-être moi qui aie des goûts de « vieux ». Est-ce vraiment normal, pour une fille de mon âge, de préférer la musique classique plutôt que du rap ou d’autres styles plus contemporains ? A vrai dire, je ne me suis jamais vraiment posée la question.
Je me contente de suivre Lance quand il me fait signe. Malgré ses quelques remarques qui me semblent douteuses, il n’a pas l’air méchant. En plus, il a l’intention de me donner un coup de main, alors je ne vais pas refuser ! Nous avançons dans l’obscurité. Il me désigne alors un camion, plus loin, qu’il éclaire alors avec sa lampe torche. Et alors que je tente de retenir le nom qu’il vient de me donner, il laisse filer le faisceau lumineux sur le sol. Apparemment, le véhicule aurait un problème au niveau de son réservoir d’huile. « Effectivement… » Dis-je alors en remarquant les taches d’huile sur le sol. Et alors que je relève les yeux vers le pilote, je lui demande. « Et qu’est-ce qu’on peut faire ? »
En voyant son sourire, je fronce légèrement les sourcils. Puis lorsqu’il me dit que je vais devoir réparer ça, j’écarquille les yeux. « Mais ?! Je ne sais pas comment faire ! » J’essaye de protester mais il n’a pas l’air de plaisanter. Il fait même mine de m’ignorer tout en fouillant dans sa boîte à outils avant de m‘expliquer ce que je vais devoir faire. Je le regarde alors quelques instants, pour être sûre d’avoir bien entendu. Mais quand il me donne finalement la lampe, je m’accroupis près du camion, affichant une mine résignée.
Sabrina ? Je reste le regarder bêtement quelques secondes, ne sachant quoi lui répondre. Un simple sourire gêné se dessine sur mes lèvres et je disparais finalement sous le camion. Munie de la lampe torche, j’illumine comme je peux le dessous du véhicule, à la recherche du réservoir défaillant. Il me faut quelques minutes pour parvenir à le trouver. « Je crois que j’ai trouvé. » J’appuie alors dessus, comme il a dit. C’est alors que de petits bulles se forment. Quelques gouttes de liquide s’écoulent alors, tombant sur mon gilet propre. Mais je n’y fais pas attention, questionnant le Texan. « C’est bon. Y’a bien une fissure. Qu’est ce que je fais maintenant ? »
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