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2 participants

Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 19:01

JOEYALBERT
ADAMS

WHO AM I
- Informations personnage -
Nom : Adams
Prénom(s) : Joey Albert
Âge : 25 ans
Date de naissance : 7 juin 1994
Lieu de naissance : Kingston, état de Washington
Nationalité : Etats-Unis
Groupe : The Haven
Ancien métier : Etudiant
Célébrité : Charlie Heaton
- Défauts -
Introverti
Pas loquace
Méfiant
Râleur
Mélancolique
- Qualités -
Malin
Bienveillant
Curieux
Discret
Cultivé

WHAT'S IN MY HEAD

- Psychologie du personnage -
Joey n'a pas toujours été ce garçon discret et renfermé. Parfois, la vie se charge de ciseler notre comportement, sans que nous soyons tout à fait consentant. Ce sont les épreuves de la vie qui ont donc ciselé le jeune garçon qu'il est. Car Joey a changé bien avant l'invasion zombie, bien avant toute cette histoire. Mais nous détaillerons tout cela plus tard. Ce qui est sûr, c'est que ses expériences de vie, avant et après l'Apocalypse, ont fait de Joey un personnage peu bavard, mais toujours pertinent. Il n'a jamais été meneur. Il était même plutôt l'inverse : le plus en retrait possible. Ce qui peut caractériser Joey est cependant cette bienveillance, qui loge au creux de son cœur depuis toujours et qui est toujours parvenue à prospérer même après avoir vécu les plus dures épreuves qui soient. Joey est observateur et arrive à cerner les gens qui l'entourent. Bien que méfiant, et ce depuis l'adolescence, il a toujours su repérer les personnes qui selon lui étaient dignes de confiance. C'est ce qui l'a protégé, en quelques sortes, et ce qui a permis au jeune homme de conserver une partie de son innocence, de son humanité.

Curieux et plein de ressources, il a toujours su trouver les solutions les plus simples et les moins risquées pour rester en vie. Il n'est pas du genre à tenir tête aux caractères dominants, aux sanguins et aux personnalités trop fortes. Joey sait se faire oublier, mais a le verbe aiguisé lorsque son cœur est blessé ou s'il s'agit de protéger des personnes auxquelles il tient particulièrement. Joey n'en reste pas moins parfois bougon ou boudeur, parfois trop mélancolique et trop autocentré sur son passé pour être toujours de bonne compagnie. Cependant, sa curiosité naturelle et son éclectisme font de lui quelqu'un d'agréable qu'on a envie de découvrir davantage. Son éternelle nostalgie et son empathie maladive ont tout de même tendance à le rendre faible dans les situations de crise : plutôt émotif, il fait des efforts constants pour prendre sur lui et rester cohérent lorsqu'il est nécessaire de rester lucide et concentré. Joey est un jeune homme agréable, blessé par la vie, comme beaucoup par ici, mais généralement plutôt de bonne compagnie.

WHAT AM I MADE OF

- Physique / équipement -

On ne peut pas dire que Joey soit un fervent admirateur de sa personne. Son visage lui rappelle énormément les traits de son défunt père, avec qui il avait une relation particulièrement tendue et conflictuelle. Il se rappelle de ses petits yeux plissés qui lui donnaient un regard mauvais, de cette tendance à arquer les sourcils pour un rien, et de cette fossette au menton qui lui est insupportable. Heureusement, son sourire en coin, ses pommettes relevées et son petit nez mutin rappellent le visage de la mère de Joey qu'il affectionnait plus que tout. L'Apocalypse n'a fait que consolider les traits parfois accablés du visage de Joey, mais il conserve toujours cette étincelle dans le regard, qui transpire de bienveillance.

Ni trop petit ni trop grand, d'une corpulence tout à fait banale, le physique de Joey lui a permis de se fondre dans la masse. Par la suite, il a su profiter de cet avantage lorsque la survie devint un mode de fonctionnement permanent. Les cheveux perpétuellement en bataille d'une couleur approximative, n'ont jamais été très soignés et Joey ne s'en est même jamais trop soucié. Peut-être que son goût pour la nature, la photo et le bricolage lui ont permis de s'oublier un peu, que ce soit avant ou après la propagation de cette infection zombie. Ce goût pour la nature lui a également permis de ne pas être trop dépaysé lorsqu'il a été question de survivre et de redoubler d'ingéniosité plus récemment pour recréer un confort de vie historiquement obsolète. Pour le confort, Joey privilégie donc des vêtements fonctionnels. Ses éternelles chaussures aux semelles puissantes ont tenu la route depuis toutes ces années, et Joey peut affirmer se sentir complètement en sécurité dans un nouvel endroit que lorsqu'il s'autorise instinctivement à les retirer.

Pour le reste, son vieux sac à dos - dans lequel se cachaient des notes de recherche, un carnet de croquis et un appareil photo - a été perdu depuis longtemps, mais Joey a toujours cherché à conserver un bagage de ce type, constitué de plusieurs poches et de filets, capable de contenir tout son nécessaire de survie lorsqu'il est obligé de partir en vadrouille. Le jeune homme a pu avoir, comme beaucoup de survivants, de multiples armes au cours de son périple : une batte de baseball, un revolver, une machette... Mais depuis quelque temps, peut-être à force d'expérience, Joey se contente d'une hache, bien affûtée et à la portée convenable. Elle n'est qu'une arme parmi d'autres, utilisable sur le campement. Même s'il n'a jamais été très violent, Joey sait désormais se protéger avec pertinence : il sait confectionner des pièges et a donc toujours sur lui quelques morceaux de bois et autres bâtons de marche affûtés au bout qui peuvent servir d'épieu si besoin. Pour cela, il garde également toujours à portée de ceinture un couteau de chasse trouvé dans une cabane il y a longtemps ; le souvenir d'une rencontre atypique qui reste encore gravée dans sa mémoire.

HEAR MY STORY


Nous allons revenir quelque peu sur le passé de Joey, avant toute cette histoire, avant tous ces marcheurs putrides qui empestent la Mort. Joey sortait tout juste de l'adolescence lorsque tout cela a commencé. Il avait donc déjà vécu quelques expériences de vie avant que tout cela n'est plus aucun sens. Joey est l'aîné de la famille. Ses parents se connaissaient depuis l'adolescence et s'étaient accrochés l'un à l'autre comme ils pouvaient, pour supporter la vie, eux aussi. Philip & Susan avaient fait comme ils pouvaient pour espérer avoir une vie "normale". Ils avaient toujours vécu à Kingston. Seul Puget Sound les séparait de la grande ville de Seattle, où Joey se trouve aujourd'hui.

Les parents de Joey firent un enfant très tôt. Cet enfant était le fruit d'un amour conflictuel. Joey avait toujours été habitué aux cris, aux pleurs et aux disputes. Rien n'était simple. Ses parents se tuaient à la tâche : Susan travaillait dans une conserverie et Philip au ferry d'Edmonds Kingston. Joey ne supportait pas les cris. C'est ce qui a contribué, avec le temps, à faire de lui quelqu'un de si sensible et réservé.

La seule lueur de gaieté dans cette histoire fut sa petite sœur, née à l'aube des années 2000. Elle avait vu le jour pendant une période plus douce de leurs vies : lorsque les comptes en banque étaient au vert, que le père avait arrêté de fumer et de boire à outrance et que Susan avait léché ses plaies consciencieusement jusqu'au point d'avoir à nouveau de l'affection pour son mari. Izzie Adams. Une vraie petite perle : créative, douce et ingénieuse, elle était sans arrêt attachée aux bottes de son frère, à suivre ses pas et à illuminer son quotidien. Joey et Izzie étaient proches : un grand frère blessé par son enfance et souhaitant absolument protéger la plus jeune, qui ne se doutait pas aux premières années de sa vie que le calvaire familial allait irrémédiablement recommencer.

Joey le savait et il dut par la suite protéger sa soeur du bruit des disputes, la cacher dans sa chambre pour aller défendre sa mère et subir les coups de son père infligés par vengeance. Le calvaire ne s'arrêta que lorsque le père de Joey décida de quitter la région, en abandonnant sans cérémonie sa famille. Une période de la vie de Joey qui fût particulièrement marquante et pour cause : Philip avait quitté le navire en 2006, peu de temps avant la fête des mères. La mère et les enfants restèrent dans l'incompréhension pendant quelques mois : Susan avait ratissé tous les hôpitaux de la région, avait même fait appel à la police. Personne ne pouvait vraiment savoir où était parti Philip Adams, en laissant dans la maison toutes ses affaires, sans même prendre la voiture familiale pour fuir le foyer. Susan et les enfants ne se doutaient de rien. Car la réalité était beaucoup plus funèbre. En effet, Philip était en réalité parti pour que sa famille n'assiste pas à sa déchéance : atteint d'un cancer foudroyant, il avait trouvé refuge chez un ami d'enfance dans la ville d'Everett. Susan fut prévenue par les autorités seulement après son décès, un peu moins d'un an après sa disparition. Elle n'avait cessé de relancer les autorités, pour en savoir plus concernant l'état de leurs recherches ; quand elle sut, quelque chose s'ouvrit en elle. Elle cacha la vérité aux enfants pendant de longues années. Car malgré la difficulté pour joindre les deux bouts, Susan profitait d'une sorte de délivrance fatale dont elle était à la fois victime et bénéficiaire. Joey ne l'apprit qu'à sa majorité, quand Susan lui annonça qu'il y avait désormais sur son compte en banque, le peu d'argent que son père avait économisé pendant quelques années.

Pendant ces années d'ignorance, Joey et Izzie s'étaient accoutumés à l'absence de ce père. Ils pestaient à son égard sans savoir que leur mère était au courant de la vérité. Lorsque cette dernière éclata, Joey refusa l'argent. Il demanda à sa mère de prendre sa part, de la garder, de mettre ces maigres économies dans la maison qu'il fallait encore terminer de payer. Alors, c'est ce qu'elle fît. Susan travaillait toujours d'arrache-pied, et tentait de garder la tête hors de l'eau pour subvenir aux besoins de son adolescent et de sa jeune fille.

Au lycée, Joey avait tenté de mener une scolarité tranquille, sans faire d'histoires. Une échappatoire ? Le club photo du lycée. Joey s'enfermait dans cette passion qui finalement parvenait à l'aider à s'ouvrir petit à petit. À 16 ans, Joey avait rencontré grâce à ce club un électron libre passionné et plein de vie : Sam. Elle habitait Kington depuis toujours également, les deux adolescents s'étaient toujours croisés sans vraiment se fréquenter. Sam entraînait Joey dans des défis photos improbables. Ils partaient en escapade tous les deux dans les environs boisés et s'adonnaient à la chasse aux photos. Le couteau de chasse provient d'une de ces escapades. C'était en automne 2010. Ils s'étaient mis à pleuvoir : Joey et Sam avaient couru jusqu'à une cabane de chasseur après des heures de marche. Cette fameuse cabane avait l'air d'être inhabitée, alors ils y entrèrent. Le propriétaire était un chasseur qui exposait des tas de clichés, pris à travers le monde, exhibant sa moustache proéminente, posant fièrement à côté de divers animaux morts. Sam avait alors saccagé la cabane, sous le regard sceptique de Joey. "Prends-lui quelque chose à ce fumier." Avait-elle demandé alors au jeune homme. C'est de là d'où vient le couteau de chasse, qui trônait dans son étui près de l'entrée. Joey n'était pas un mauvais garçon, il ne pensait pas qu'un simple couteau allait manquer au chasseur. En rentrant, il culpabilisa, pensa même un instant aller le rendre ; mais il se ravisa et le cacha dans la boîte à gants de la voiture de sa mère. Il resta dans cette boîte à gant pendant des années.

Après ça, Joey et Sam avaient continué de se fréquenter. Personne ne pouvait prétendre ne pas savoir que ces deux-là se plaisaient. Sam vivait seule avec son père, sa mère était morte de nombreuses années auparavant et Joey constituait une source de réconfort et de calme qui parvenait à canaliser son tempérament de feu. Ils se fréquentaient encore lorsqu'ils entrèrent à l'université. Joey s'était inscrit pour espérer devenir reporter animalier. Il voulait continuer de pratiquer la photo. Il était ravi, mais ne pouvait se résoudre à habiter à Seattle. La vie y était trop chère et son prêt déjà beaucoup trop élevé pour se permettre de louer un appartement. Il ne pouvait se résoudre à laisser sa mère et sa sœur. Une heure trente de trajet en voiture, allé et retour, tous les jours. C'est ce rythme de vie si différent qui sépara Sam et Joey, d'un commun accord, parce qu'ils ne vivaient plus de la même manière.

C'est durant l'un de ces nombreux trajets "maison-université" que Joey fût propulsé dans cette nouvelle vie : une vie de survivant.

Octobre-décembre 2015  - FERNWOOD

Joey commençait à perdre patience. Il faisait la moue, penché sur le capot ouvert de sa voiture. Une vieille voiture qu'il avait rachetée à bas prix, compte tenu de l'état du moteur. Le jeune homme devait absolument rentrer chez lui avant la tombée de la nuit. L'automne était bien entamé et le froid ne tarderait pas à s'infiltrer sous sa veste en jean, un peu trop légère pour la saison. La batterie venait de le lâcher, purement et simplement. Il fit alors du stop pour rentrer. C'était vraiment une accumulation de malchance : le même jour, le ferry n'était pas disponible et il avait dû rallonger considérablement son temps de trajet en longeant toute la côte. Presque arrivé pourtant.

La soirée du 14 octobre est plutôt floue dans l'esprit de Joey aujourd'hui. Il y avait des voitures sur la route, mais elles paraissaient tout affolées. Les gens ne s'arrêtaient pas. Joey allait penser qu'il allait finir par devoir terminer son parcours à pieds. Son sac à dos pendouillant dans son dos, il tentait de joindre sa mère sur son téléphone portable. "Reste où tu es. J'arrive." Avait-elle envoyé par SMS alors que la soirée débutait. Joey longeait la WA-3 en espérant ne pas finir par s'envoler à cause du vent. Il avait essayé de joindre sa mère, sans succès, alors il avait envoyé un unique message : "Personne s'arrête pour me prendre en stop -.-"

Sa mère avait réussi à le retrouver et pas sans difficulté. Joey avait été étonné de retrouver à l'arrière sa jeune sœur qui paraissait aussi affolée que leur mère. "Tout le monde commence à paniquer avec cette histoire d'intoxication. Les gens pensent que c'est plus grave que ça. Ils en parlent partout à la télévision." Ils rentrèrent alors à Kingston et il était par la suite impossible pour Joey de se rendre à l'Université.

Pour le reste, tout s'accéléra très vite. La ville de Kingston ne fût pas épargnée par le virus. Quelques semaines plus tard, elle semblait être une vraie ville fantôme. Susan, Joey et la jeune Izzie avaient du mal à supporter la vue de cette bourgade qu'ils avaient toujours connu. Le téléphone ne passait plus. Joey avait voulu prendre des nouvelles de Sam, s'assurer qu'elle était en sécurité, mais il n'arrivait plus à la joindre. "Peut-être qu'à Seattle, les autorités s'occupent vraiment des gens." N'arrêtait pas de répéter Susan. Elle ressentait ce que beaucoup de compatriotes pouvaient ressentir en cet instant de crise : l'impression d'être oublié par son pays. "Rien ne nous empêche de partir." La fausse bonne idée de Joey avait fait son bonhomme de chemin pendant plusieurs semaines. Ils avaient fini par prendre la route. Même si l'idée de trouver de l'aide dans une grande ville s'avérait être idiote, la famille Adams pensait simplement qu'il suffisait de tendre la main vers les autorités du pays pour être sauvé. Ce qu'ils ignoraient, c'est que personne ne pouvait être sauvé.

Début novembre 2015 Susan, Izzie & Joey voient la réalité en face : leur chemin en voiture n'avait servi à rien. Les routes étaient bondées, dangereuses. Ils avaient vu les premiers rôdeurs sur leur chemin et avaient dû se rendre à l'évidence : il n'y avait plus rien pour les sauver. Ils se retrouvèrent coincer entre Tacoma & Sumner. Plus question d'emprunter les grosses routes, complètement sans dessus dessous à cause des carcasses de métal abandonnées par les automobilistes.

[Hiver 2015 - SOUTH PRAIRIE

Joey, au chevet de sa petite sœur. Celle-ci supportait très mal cet hiver rude, ce premier hiver en dehors d'un foyer, précaire mais douillet. Une fièvre importante s'était emparée d'elle alors qu'ils avaient trouvé refuge auprès des habitants de South Prairie, une petite ville au sud du Kent. Mais personne ne pouvait rien pour elle, le seul médecin de la ville avait décampé depuis début novembre et la ville tournait au ralenti. Les voyageurs en fuite des grandes villes avaient simplement dit aux habitants et à tous ceux qu'ils croisaient sur leur route : "Seattle est perdue." ce qui avait suffit à la famille Adams pour ne pas poursuivre son but premier, celui d’atteindre la cité d'émeraude. Après cette période de maladie, Izzie resta beaucoup moins joviale et paraissait inquiète en permanence. Joey avait peur pour elle, peur pour sa mère également qui tentait de supporter ce qui arrivait. Des galères, elle en avait énormément vécu, mais ça, elle ne s'y attendait pas. Susan venait pourtant de l'assistance publique : elle avait vécu le ballottage de foyers en foyers, la maltraitance, les fugues, puis la violence de son mari. Elle connaissait la dureté de la vie mais ne se doutait pas devoir également affronter la Mort en face.

Hiver 2016 - VERS OHLER'S ISLAND

"Hors de question de rester ici, il faut qu'on parte." Avait alors confié Joey à sa petite sœur. Il avait pris les devants et avait emboîté le pas pour essayer de trouver un nouveau refuge. Joey rêvait de tranquillité. Avec sa mère, ils cherchèrent un moyen de se couper du monde pour ne plus jamais croiser de rôdeurs. "Une île déserte, ce serait top." Izzie n'était qu'une adolescente, mais ce qu'elle disait n'était pas totalement dénué de sens. Ils cherchèrent ensemble un moyen d'atteindre Ohler's Island, une petite île située prêt du quartier de Lakewood. Fausse bonne idée, car la ville était infestée de rôdeurs. Près du Seward Park, ils s'aperçurent alors de leur erreur et tentèrent de partir vers le sud. Leur but par la suite ? Retourner à Kingston. "Je ne veux pas mourir là-bas, mais je connais cet endroit comme ma poche." C'est ce que répétait sans cesse Susan quand Joey siphonnait les véhicules disponibles pour espérer gagner quelques précieux kilomètres.

Printemps 2017 - ALDER

La route est beaucoup plus longue que prévu. Joey voit sa mère souffrir du voyage. Elle fait comme elle peut, c'est une battante. Elle est encore jeune et sait qu'elle peut y arriver. Joey s'accroche à son rêve de monter à bord d'un bateau avec assez de vivres et de carburant pour pouvoir naviguer jusqu'à Kingston. Dans le sud, ils se retrouvèrent à Alder, une petite bourgade où ils rencontrèrent un homme d'une cinquantaine d'années, accompagné par sa sœur et le fils de cette dernière âgé de huit ans : Paul, Helen & Tommy. Ensemble, ils décidèrent de s'entraider pour trouver de quoi remonter La Grande en bateau.

Mais de nombreux rôdeurs longeaient les côtes. Helen se fit mordre dans un moment de faiblesse et attaqua malgré elle son jeune fils. Paul mis fin à ses jours devant la mère de Joey après avoir abattu sa sœur et son neveu. Fuyant Alder, Joey, Izzie et Susan abandonnèrent l'idée d'emprunter les routes maritimes pour le Nord-ouest. "Je veux simplement rentrer à la maison." Ne cessait de répéter Susan sur le chemin, régulièrement, complètement dépassée par les événements.

Hiver 2018 - RAINIER

La route est lente, les escales nombreuses et les rencontres dispersées ici et là. Joey arriva à convaincre sa mère de suivre un groupe uniquement constitué de personnes de son âge, des anciens étudiants d'Olympia. Joey se lia d'amitié avec la leadeuse du groupe et son frère jumeau, Anna & Tim. Izzie se sentait bien mieux avec eux, en sécurité : c'était la première fois depuis le début de l'épidémie que c'était le cas. Les étudiants d'Olympia étaient bien armés et surtout plein de ressources. Joey retrouva alors le plaisir qu'il avait enfant à bricoler, à trouver des solutions pour bidouiller tout un tas de pièges et réparer des choses. Anna et Joey se rapprochèrent au fil des mois.

Mars 2019 - RAINIER

Le campement s'établissait, mais Susan tomba malade. Joey, inquiet, se demandait s'ils allaient vraiment poursuivre leur chemin ou s'ils resteraient ici jusqu'à ce que la Mort vienne paisiblement les chercher uns par uns. Mais Joey ne perdait pas espoir, grâce à sa petite soeur qui ne cessait de répéter "quand tout sera terminé..." Suivi d'un millier de projets, comme si tout ceci n'était qu'une mauvaise passe à surmonter. Susan se laissa dépérir complètement. Joey parvint, grâce à Anna et Tim, à convaincre le reste du groupe d'étudiants à rester avec sa mère en périphérie du campement et leur confia Izzie. Susan refusait que sa fille assiste à sa mort et à sa possible transformation. "Maman, je n'ai pas la force de faire ça." C'est ce que répétait alors Joey en pleurant, alors que sa mère rendait difficilement son dernier souffle. Il lui avait promis de l'abattre avant qu'elle ne se transforme, mais n'arrivait pas à tenir ses paroles. Il s'enfuit alors de l'église où il s'était réfugié avec elle, laissant alors la rôdeuse qu'elle était devenue déambuler entre les travées. Joey ne raconta jamais à personne ce qu'il avait fait.

En revenant au campement de Rainier, il ne trouva plus personne. Les étudiants avaient fuit face à un groupe de rôdeurs attirés là pour une raison inconnue. Joey hurlait le nom de sa sœur, mais il ne parvenait qu'à attirer les rôdeurs vers sa position. Il venait de perdre sa mère, il ne voulait pas perdre sa sœur. Le groupe d'étudiants restait introuvable, après des jours et des jours de marche. Joey avait suivi toutes les traces de présence humaine qu'il croisait sur sa route. Aucune de ces traces ne l'avait mené à sa sœur.

Eté 2019 - TACOMA

Joey poursuivit pendant un temps sa route, seul. Il espérait, à chaque fois qu'il croisait un groupe de survivants, tomber sur sa sœur. Naviguant de groupes en groupes, offrant son aide sur le moment, en échange de quelques rations, de quelques jours de sûreté au sein d'une communauté quelconque, Joey était malin et arrivait à gagner la confiance des gens, en se montrant simplement lui-même, sans jamais trop en dévoiler sur sa personne. Un type aimable, mais pas causant, d'après certaines personnes disséminées dans la région.

C'est grâce à une blessure que Joey pu intégrer le groupe de The Haven. Un jeune homme croisa sa route : Ludwig. Joey venait de s'entailler méchamment la jambe avec une branche particulièrement dure et légèrement biseautée. Penché sur sa blessure appuyé contre un rocher, ses gémissements avaient attiré le jeune homme. Il était le premier qui, depuis longtemps, lui avait posé des questions sur sa personne : d'où il venait, pourquoi était-il seul. D'habitude, les gens n'osaient pas poser ces questions, parce que tout le monde avait vécu des choses dont il ne voulait pas mentionner n'importe quand, à n'importe qui. Peut-être que Ludwig les avait posées parce qu'il soignait Joey dans le même temps, pour parler d'autre chose que cette entaille profonde et sanglante au mollet qui faisait souffrir Joey. En somme, Ludwig lui avait probablement sauvé la vie. Car même si la plaie n'était pas si grave, en regardant de plus prêt, ce jour-là, Joey n'avait absolument rien sur lui pour se recoudre, ou même se désinfecter.

Au campement, on lui prit ses affaires. Joey en avait peu : quelques morceaux de viande séchés et son couteau de chasse, qu'il avait récupéré dans la voiture de sa mère lorsque celle-ci fût hors service, des années auparavant. Pour le reste, rien n'avait vraiment de valeur à ses yeux. Il dut alors gagner la confiance des membres de ce campement et cette période-là, où il dû prouver qu'ils pouvaient lui faire confiance, lui redonna de l'espoir : il avait enfin l'impression qu'il pouvait faire parti d'une communauté.



Malgré cette période d'intégration, Joey n'eut pas trop de difficulté à prouver sa valeur aux autres. Les membres du conseil avaient vite vu que Joey n'était qu'un jeune homme qui cherchait à intégrer un groupe, après avoir vécu un tas d'épreuves traumatisantes, comme la plupart des membres de ce groupe. Joey prouva qu'il pouvait se rendre utile. Il raconta dans les grosses lignes qui il était, d'où il venait. Il assurait simplement ne vouloir de mal à personne et n'avoir jamais attaqué aucun être humain.

Alors, on chercha une place pour Joey. Une tâche à lui confier pour qu'il se rende utile pour la communauté. Adorant la nature, Joey put se charger de la pêche une fois qu'il était digne de confiance. Avant cela, il prouvait sa valeur en essayant de réparer ce qui lui tombait sous la main : une charnière de meuble, un cran d'arrêt bloqué, du jeu dans un manche de hache, ce genre de petites choses. Ravi par la suite de pouvoir sortir du campement pour pêcher pour le groupe, Joey aime aussi le calme du campement et se propose dès que possible pour aider du mieux qu'il peut. Il arrive à réparer certaines choses et essaye de trouver de nouvelles idées pour construire, aménager, bref, rendre la vie de ce campement de plus en plus agréable.

En à peine quelques mois, Joey s'est attaché à ce campement. Peut-être parce qu'il a lu dans le regard des différents leader une sincérité et une non-hostilité totale, ou parce qu'il était simplement fatigué de se battre pour sa survie sur la route, Joey sent qu'il a trouvé sa place pour le moment. Joey a encore du mal à tisser de véritables liens, plus profonds que de simples relations cordiales de bonne entente, même si ses relations avec les autres sont plutôt positives dans l'ensemble. Ce qui saute aux yeux surtout, c'est que si Joey se montre toujours méfiant d'ordinaire, il l'est dans ce cas de figure par peur de souffrir et de s'attacher à de nouvelles personnes, comme Anna, Tim, Paul, et les autres qui ont pu croiser sa route par le passé.

Cependant, Joey s'ouvre un peu plus de jour en jours auprès de certaines personnes du campement. Il est réputé pour être très calme, discret mais extrêmement serviable, sans rien demander d'extraordinaire en retour. Le jeune homme a également un bon contact avec les enfants. En effet, voir autant d'enfants dans une petite communauté lui donna du baume au cœur. Sur sa route, il avait croisé quelques enfants, en plus d'avoir vu grandir sa petite sœur. Il avait également vu mourir le jeune Tommy, des années auparavant, et se souvenait de ce spectacle désolant. Voir tous ces enfants lui rappelait cette rencontre et lui donnait davantage envie de s'impliquer dans ce campement, même si cela empirait sa crainte de s'attacher ; mais de toutes façons, le mal était déjà fait.  


Time to meet the devil

• Pseudo (sur internet) : Mielis
• Âge irl : 25 ans
• Présence : Au moins deux fois par semaine si tout va bien !
• Personnage : Inventé [• ] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : code validé par Selene

• Comment avez-vous découvert le forum ? :
J'étais dessus il y a TRÈS longtemps !
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
J'avais vraiment envie de me remettre au RPG ! J'ai fait une grosse pause à cause de mon Master, mon mémoire et mes premières années de taff, mais là j'avais vraiment envie de m'y remettre tranquillement, alors j'ai tout de suite pensé à ce forum sur lequel j'avais passé de trop bons moments ! ♥
• Crédits (avatar et gifs) :
Moi :3 le GIF vient de Tumblr



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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 19:36

Oh ! J'attendais ce vava, c'est cool !
Bienvenue ici, je peux demander qui tu étais il y a très longtemps? Peut-être qu'on te connais, parce qu'il y a encore de très vieux... xD

Edit : Je t'ai reconnu Ziggy !
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 19:38

Rebienvenue alors! C'est cool de te revoir dans le coin!
Ta fiche est bien avancée mais bon courage quand même!


Inachevés
La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.
Levi M. Amsalem
Levi M. Amsalem
The Guardians | Leader
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 20:16

Alexander Swain a écrit:Oh ! J'attendais ce vava, c'est cool !
Bienvenue ici, je peux demander qui tu étais il y a très longtemps? Peut-être qu'on te connais, parce qu'il y a encore de très vieux... xD

Edit : Je t'ai reconnu Ziggy !

Ouiiii c'est moi ! :smile25:

Je suis trop contente de revenir dans le coin ! :smile16:

@Levi M. Amsalem : Je finis ça dans la soirée Smile
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 20:23

Re-bienvenue ! Wink



Blood for blood

Duncan Donhadams
Duncan Donhadams
The Hallows | Conseil
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 20:38

Re-Bienvenue à toi ! Smile
Tu as choisi le meilleur groupe *toussote *
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

Dim 8 Déc 2019 - 20:43

Semblerait que tu connais la maison.

Bievenue ici.



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: Trying to be happy in this new strange world • Joey

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