The Wind Is Cold
Lun 9 Déc 2019 - 13:24
Decembre 2017
Cela faisait quelque temps que je survivais seul, vraiment seul… Les gens, je n’ai jamais vraiment eu confiance en eux, non, ils sont tous trop mauvais et imprévisibles. Le seul sur qui je pouvais vraiment compter est mort par ma faute alors je n’ai pas d’autre choix que de vivre avec ma solitude. C’est la vie qui l’a décidé plus que moi. De toute façon, je ne suis plus que l’ombre de moi-même, je m’en rends bien compte, mais je n’ai pas vraiment la force de faire des efforts, d’un côté je me dis que je ne passerais pas l’hiver, je finirais par dépérir ici, en tout cas le froid qui fait dehors ne me laisse que peu d’espoir concernant ma survie.
Je pourrais sortir dehors et essayer de trouver un meilleur endroit ou passer la nuit prochaine, mais celui-ci est encore bien pour l’instant et sortir serait sans doute proche du suicide. En regardant le ciel, je le trouve sans doute bien trop blanc pour que ce soit normal. Je ne suis pas présentateur météo, mais j’ai bien l’impression que ça annonce une mauvaise nouvelle. Je devrais peut-être allumer un feu pour me protéger des températures qui risquent encore de descendre, mais je n’ai plus beaucoup de matériel dans ce bâtiment, sauf si je commence à casser des meubles. J’attends encore, me disant que le pire est encore devant moi. Après tout pour le moment, la température est supportable à condition de garder bonnet gant et écharpe. Je verrais demain pour essayer de trouver plus de nourriture.
Mine de rien, je continuais de surveiller l’extérieur, j’avais peur que cet abri ne survive pas une tempête et j’avais peur de voir cette dernière venir. Alors je cherchais, comme si la voir venir pourrait empêcher l’inévitable. Je remarquais alors des silhouettes dehors. Ce devait sans doute être des morts pour être assez stupide pour être dehors. Qui que ce soit avait du mal à avancer avec la neige déjà bien présente. C’était une période tranquille avec les morts bien que par moment, ils étaient cachés sous la neige. Je n’arrivais pas à distinguer s’il y avait une ou deux silhouettes, mais j’avais l’impression que ça se rapprochait trop vite pour être de simple mort, le vent soufflait de plus en plus fort, la tempête s’approcher de plus en plus. C’était peut-être du suicide, mais en même temps c’était ce que je cherchais un peu, mais je décidais de partir voir. J’avais une longue corde et je pouvais l’attacher à la porte d’entrée pour retrouver mon chemin. Peut-être que je pourrais sauver une vie comme Billy avait sauvé la mienne.
J’attachais la corde autour de ma ceinture puis l’autre extrémité à la poignée avant de sortir dehors alors que la tempête se lever pour voir si la silhouette que j’avais vue était humaine ou non. J’avais ma hachette dans une main et je me servais de ma lance de l’autre en guise de piquet de marche pour vérifier où je mettais les pieds et éviter les mauvaises surprises.
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Re: The Wind Is Cold
Ven 20 Déc 2019 - 19:34
«Tess... tu vas m'ignorer encore combien de temps ? » L'impuissance était clairement perceptible dans la voix du châtain, ça et la culpabilité qui le rongeait à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, qu'il croisait son regard lourd de reproches. Et sans grande surprise la jeune femme ne répondit pas. «C'est pas le moment merde, parle moi » ajoutait-il en prenant le bras de la concernée pour qu'elle se tourne vers lui et ainsi avoir son attention. « Lâche-moi Andrew. » Sec, froid, à l'image de ces prunelles glacées qui le toisaient. T'as merdé, Andy, comme la sombre merde que t'es. T'as merdé en cédant à la tentation de ces foutues drogues que t'as trouvé quelques semaines plus tôt, sans même te demander ce qu'il adviendrait d'elle, juste parce-que tout ton corps te criait de t'intoxiquer. Deviens encore violent avec elle et t'auras tout gagné. Relâchant immédiatement son bras en la fixant de cette expression désolée et coupable, il ne retint pas un soupir alors qu'elle se détournait pour continuer à avancer, remontant un peu son écharpe sur son nez pour se protéger au mieux du vent bien plus fort que d'habitude qui balayait le coin.
Les Hamilton avaient été obligés de quitter leur planque en vitesse deux heures plus tôt, surpris par une horde qui avait bien manqué de les avoir, et l'atmosphère tendue qui régnait entre eux n'arrangeait en rien la situation. Ils étaient donc repartis à la recherche d'un coin sûr où se poser, tâchant de s'éloigner au maximum de la masse de cadavres qui leur avait valu de se retrouver avec leurs sacs sur le dos alors que la tempête se levait. Combien de temps avant qu'ils ne puissent même plus avancer tant le vent devenait agressif ? Combien de temps avant que tu puisses définitivement plus la sauver de tes propres conneries ?
Le Californien recalant un peu mieux le bonnet sur sa tête, le surplombant de sa capuche qui ne résista pas longtemps aux coups de vent, il glissait les mains dans les poches de son manteau, tâchant de garder un œil attentif aux alentours. Aussi attentif qu'il pouvait l'être du moins en connaissant son côté parfois bien trop distrait. De longues minutes encore et, alors qu'il fixait un point sur sa droite, Tessa tombait, à bout de forces. «Merde » marmonna-t-il en se précipitant vers elle, passant les bras autour de son corps frêle pour l'aider à se relever. « Fous moi la paix j'te dis, j'peux me débrouiller seule. » A nouveau ce ton agressif. «Visiblement non, tu ne peux pas, alors mets ta colère de côté jusqu'à ce qu'on trouve une planque. » S'il faisait au mieux pour rester calme, la nervosité perçait clairement dans sa voix, d'autant plus en remarquant que sa cadette était tremblante. « Faudra bien que j'm'y habitue quand tu seras plus là » concluait-elle en se dégageant de son emprise, se remettant à avancer lentement. Qu'est-ce que tu peux bien répondre à ça, Andy ? Ça sonne comme un coup de poignard bien trop douloureux et tu le sais bien, que si elle se ferme comme ça, c'est pour mieux encaisser le moment où tu passeras de l'autre côté. Il se retrouvait réduit au silence, reprenant son avancée à son tour en se contentant de soupirer, résigné.
Ils arrivaient dans une nouvelle rue, lui à nouveau distrait, rentrant presque dans sa sœur qui venait de s'arrêter net. « Y a quelqu'un là-bas... » Mauvais signe, très mauvais. Fronçant les sourcils, le châtain essayait d'apercevoir la silhouette dont elle parlait. Une seule. Mais rien ne garantissait que le survivant l'était bien, et il avançait vers eux. Sans réfléchir, le coursier prenait place devant sa sœur, prenant son pistolet plus dans un but de dissuasion que de réelle volonté d'attaque. «On ne cherche pas d'ennuis, on veut juste trouver un coin où s'abriter » lançait-il d'une voix forte à l'inconnu avant d'inspirer. «Mais si vous attaquez j'en ferai de même. » Une simple mise en garde qu'il mettrait effectivement en pratique si la vie de Tessa était menacée, et autant dire qu'elle l'était déjà en un sens avec cette fichue tempête. « Est-ce que vous avez un abri ? » poursuivait l'adolescente derrière son frère, ce dernier lui adressant un regard réprobateur. Elle faisait trop facilement confiance là où lui pensait surtout à leur sécurité.
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Re: The Wind Is Cold
Sam 21 Déc 2019 - 14:07
Il était bien vivant, pour le coup, j’avais peut-être eu raison de sortir voir. C’était à mon tour de sauver des êtres vivants. Je ne pouvais pas aller plus loin à cause de la corde toujours attachée à ma ceinture et déjà, il devenait compliqué de voir à plus de cinq mètres à cause du blizzard qui ne faisait que gagner en intensité. J’avais sans doute un peu peur de devoir accueillir deux personnes dans mon abri, mais je me demandais si j’avais réellement le choix.
J’arrivais à un peu mieux les détailler alors qu’il était plus proche de moi. Il était évident qu’ils étaient dehors depuis un moment et que la fatigue était présente. C’est l’homme qui ouvrait la bouche en premier comme pour me mettre en garde. Ils avaient dû rencontrer des êtres humains malintentionnés et ce n’était malheureusement pas une chose qui m’étonna plus que ça. J’inspirais alors pour leur répondre le plus calmement possible parce qu’avec le froid de plus en plus intense, je n’avais pas spécialement envie de me montrer calme et coopératif.
- Je ne suis pas venue avec de mauvaises intentions, j’allais me barricader dans ma planque et je voulais m’assurer que ce que j’arrivais à voir était vivant ou non, avec la tempête qui arrive il ne vaut mieux pas rester dehors.
Je répondais de façon très calme exposant la situation bêtement. Quand la jeune prit la parole et que l’autre se retourna dans sa direction. Je n’eus guère de mal à comprendre ce qui se tramait. C’était visiblement lui qui aurait le dernier mot et qui était sans doute le plus méfiant et adulte des deux. Je n’en avais que faire pour le coup. Je savais comment désamorcer le problème assez rapidement, je repris avec une voix plus forte et sans doute plus autoritaire, c’était le poids des années passées avec des jeunes qui parlaient à présent.
- Pour le coup, je vais mettre les choses aux clairs tout de suite, je n’ai pas confiance en vous et vous deux n’avez certainement pas confiance en moi non plus. Mais je vous assure que je suis seul et que je ne ferais rien de mal, maintenant, y a suffisamment de place pour tout le monde et c’est juste à une dizaine de mètres, vous pouvez me suivre ou non.
Sans hésiter outre mesure, je pris la route jusqu’à la porte restée ouverte de mon abri. Ce n’était pas compliqué à retrouver puisque j’avais une corde pour me guider jusqu’à l’endroit en question. En arrivant sur le seuil de la porte, je détachais la corde de la poignée avant de me retourner pour voir s’il m’avait suivi ou non. De toute façon, le choix qu’ils avaient été limités, mourir dehors où mourir au chaud si j’étais un connard sociopathe en sachant qu’ils avaient la chance d’être en supériorité numérique. Je savais d’avance qu’elle choix je choisirais en étant à leur place, à eux de me montrer s’ils étaient du même avis que moi. De toute façon, je n’allais pas leur courir après.
J’arrivais à un peu mieux les détailler alors qu’il était plus proche de moi. Il était évident qu’ils étaient dehors depuis un moment et que la fatigue était présente. C’est l’homme qui ouvrait la bouche en premier comme pour me mettre en garde. Ils avaient dû rencontrer des êtres humains malintentionnés et ce n’était malheureusement pas une chose qui m’étonna plus que ça. J’inspirais alors pour leur répondre le plus calmement possible parce qu’avec le froid de plus en plus intense, je n’avais pas spécialement envie de me montrer calme et coopératif.
- Je ne suis pas venue avec de mauvaises intentions, j’allais me barricader dans ma planque et je voulais m’assurer que ce que j’arrivais à voir était vivant ou non, avec la tempête qui arrive il ne vaut mieux pas rester dehors.
Je répondais de façon très calme exposant la situation bêtement. Quand la jeune prit la parole et que l’autre se retourna dans sa direction. Je n’eus guère de mal à comprendre ce qui se tramait. C’était visiblement lui qui aurait le dernier mot et qui était sans doute le plus méfiant et adulte des deux. Je n’en avais que faire pour le coup. Je savais comment désamorcer le problème assez rapidement, je repris avec une voix plus forte et sans doute plus autoritaire, c’était le poids des années passées avec des jeunes qui parlaient à présent.
- Pour le coup, je vais mettre les choses aux clairs tout de suite, je n’ai pas confiance en vous et vous deux n’avez certainement pas confiance en moi non plus. Mais je vous assure que je suis seul et que je ne ferais rien de mal, maintenant, y a suffisamment de place pour tout le monde et c’est juste à une dizaine de mètres, vous pouvez me suivre ou non.
Sans hésiter outre mesure, je pris la route jusqu’à la porte restée ouverte de mon abri. Ce n’était pas compliqué à retrouver puisque j’avais une corde pour me guider jusqu’à l’endroit en question. En arrivant sur le seuil de la porte, je détachais la corde de la poignée avant de me retourner pour voir s’il m’avait suivi ou non. De toute façon, le choix qu’ils avaient été limités, mourir dehors où mourir au chaud si j’étais un connard sociopathe en sachant qu’ils avaient la chance d’être en supériorité numérique. Je savais d’avance qu’elle choix je choisirais en étant à leur place, à eux de me montrer s’ils étaient du même avis que moi. De toute façon, je n’allais pas leur courir après.
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Re: The Wind Is Cold
Jeu 9 Jan 2020 - 15:56
Un peu plus proche de l'homme tout en gardant tout de même une distance acceptable, Andrew aperçut la corde nouée à sa ceinture, reliée Dieu savait où, quelque part un peu plus loin dans cette tempête. Au moins il semble avoir eu l'intelligence d'anticiper un blizzard trop aveuglant, pas comme toi qui traîne Tessa dehors depuis des heures. Cette précaution ne voulait pourtant pas dire qu'il était un homme en qui ils pouvaient avoir confiance et le grand laissait clairement entrevoir cette méfiance qui l'animait, doigts crispés sur la crosse de son pistolet. Si le Californien était bien conscient que rester dehors avec la tempête était la pire idée à avoir, le fait que l'homme affirme qu'il ne venait pas avec de mauvaises intentions ne suffisait malheureusement pas à le convaincre. La jeune femme cependant n'était pas de cet avis, demandant texto à l'inconnu s'il avait un abri. Qu'elle lui demande immédiatement de la bouffe pour voir si c'est un homme charitable ? Qu'importait, le regard qu'avait posé l'aîné Hamilton sur elle exprimait clairement le fond de sa pensée.
L'homme reprit la parole, forçant Andrew à se remontrer attentif pour l'entendre par dessus le vent. Mettre les choses au clair ? Au moins était-il parfaitement franc en abordant le sujet de ce manque de confiance. S'il était en effet seul il prenait plus de risque en les invitant à venir qu'eux qui étaient deux. Mais comment le croire ? Comment être sûr qu'il ne mentait pas ? Pourquoi il serait sincère alors que tu l'as toi-même pas été avec tes proches quand tu plongeais dans la drogue ? Ne bougeant pas, en pleine réflexion, le coursier observait l'inconnu qui se détournait pour rentrer vers cette fameuse planque. L'instant d'après Tessa passait devant lui, suivant le type en soufflant un simple « moi j'y vais, tu fais c'que tu veux » à l'intention de son frère. Encore une manière de lui faire comprendre qu'elle n'avait toujours pas digéré sa rechute, visiblement, et Andrew la savait suffisamment têtue pour s'en tenir à sa décision de suivre l'homme, tant pour le contrarier lui que pour espérer trouver un vrai abri pendant la tempête.
Un soupir suivit d'un juron et il se mettait en marche à son tour, ne tardant pas à arriver à hauteur de la jeune femme puis de la maison où l'homme attendait. Plus pour montrer sa bonne foi que par réelle volonté, le coursier rangeait son arme, s'assurant de pouvoir la récupérer rapidement, juste au cas où. La porte d'entrée refermée derrière eux, il entendait déjà s'élever la voix de sa sœur juste à côté. « Merci beaucoup ! Moi c'est Tessa, et lui c'est mon frère, Andrew. Il a pas l'air commode comme ça mais on cherche pas d'ennuis. » Du coin de l’œil, le Californien pouvait voir le sourire reconnaissant de sa sœur qui gardait tout de même une petite distance avec l'inconnu. L'aîné Hamilton, lui, restait silencieux, inspirant simplement en hochant la tête comme pour approuver les dires de la plus jeune. Ils ne cherchaient en effet pas d'ennuis mais, comme il l'avait dit plus tôt, il n'hésiterait pas à se défendre si l'homme se montrait hostile. Te défendre pour finir par déverser tes tripes parce-que tu supportes pas tout cet enfer. Zéro crédibilité, Andy.
C'est à cet instant que la fatigue de la rousse refit surface, la forçant à s'appuyer sur le bras de son frère qui posait sur elle un regard inquiet. «On a beaucoup marché et avec ce temps... Est-ce qu'elle pourrait se reposer quelque part ? » Peut-être en demandait-il trop, sans doute même, mais le bien être de sa cadette, malgré leurs différends, passait avant tout le reste.
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Re: The Wind Is Cold
Sam 11 Jan 2020 - 15:56
Il fallait être aveugle pour voir qu’il y avait une tension entre les deux. Je ne savais pas quel genre d’histoire il y avait et pour le coup je m’en foutais royalement. Ce n’était pas comme si j’étais lié à ça et que j’avais vraiment l’espoir que les choses ne changent. Je posais mon regard sur les deux personnes une fois qu’elles étaient rentrées dans mon abri. J’avais eu de la chance de trouver cette maison et j’en étais plutôt content. La femme s’était présentée et elle en avait fait de même pour son frère. Je comprenais un peu mieux comment des conflits avaient pu alors apparaître. Je soupirais l’espace d’un instant, faire la conversation n’était pas quelque chose qui m’intéressait beaucoup, mais je n’avais pas trop le choix puisque j’avais accepté leur présence.
- On m’appelle Xander. J’aurais été bien mal avisé de laisser des vivants mourir de froid, mais je n’en suis pas aveugle pour autant.
Ils n’avaient l’un comme l’autre pas besoin d’en savoir plus tout d’abord et je n’avais pas envie d’en dire plus. Ce qui se passait dans ma tête ne les regardait pas, cela faisait maintenant beaucoup de temps que j’avais passé seul et ça m’allait très bien. J’étais plutôt content de cette solitude, plus de boulet à supporter, plus personne à encadrer et voilà maintenant que j’avais deux gamins sur les bras. J’étais en train de détacher la corde que j’avais à la ceinture pour la ranger au fond de mon sac alors que la femme semblait avoir un cou de fatigue à moins que ce soit un coup de froid. Il voulait l’allonger. Je n’avais pas vraiment fait attention aux chambres, j’avais passé une grande parti du temps à dormir sur le canapé plutôt que dans un lit. C’était dans cette pièce qui faisait le plus chaud et je n’avais pas envie de m’aventurer dans une partie de la maison glaciale.
- Il y a une chambre à côté ou tu peux l’allonger dans le canapé.
J’avais répondu d’un air un peu vague, il pouvait bien faire ce qu’il voulait de toute façon, j’allais préparer mes affaires et partir d’ici dès que la tempête serait passée. J’attendrais sans doute le jour également si je ne voulais pas avoir à subir de mauvaise surprise. Mon regard se posait sur la femme, je ne savais pas ce qui se passait et pour le coup l’explication de l’homme me paraissait pas si mal.
- Elle doit reprendre des forces, il faudrait qu’elle mange.
Pour le coup, je ne disais rien de plus, il n’y avait pas grand-chose ici, sauf si j’avais loupé un truc. Surtout qu’il s’agissait de chose qui m’appartenait et me dire que je devais partager avec des gens que j’étais déjà en train d’héberger ne me plaisait pas tant que ça. Si ça continuait ils allaient finir par me foutre dehors. Je décidais alors de ne rien dire de plus. Après tout, il avait peut-être quelques provisions dans leurs sacs à dos. J’étais en train de les héberger c’était à eux de me payer pour l’hospitalité et pas à moi de les nourrir.
- On m’appelle Xander. J’aurais été bien mal avisé de laisser des vivants mourir de froid, mais je n’en suis pas aveugle pour autant.
Ils n’avaient l’un comme l’autre pas besoin d’en savoir plus tout d’abord et je n’avais pas envie d’en dire plus. Ce qui se passait dans ma tête ne les regardait pas, cela faisait maintenant beaucoup de temps que j’avais passé seul et ça m’allait très bien. J’étais plutôt content de cette solitude, plus de boulet à supporter, plus personne à encadrer et voilà maintenant que j’avais deux gamins sur les bras. J’étais en train de détacher la corde que j’avais à la ceinture pour la ranger au fond de mon sac alors que la femme semblait avoir un cou de fatigue à moins que ce soit un coup de froid. Il voulait l’allonger. Je n’avais pas vraiment fait attention aux chambres, j’avais passé une grande parti du temps à dormir sur le canapé plutôt que dans un lit. C’était dans cette pièce qui faisait le plus chaud et je n’avais pas envie de m’aventurer dans une partie de la maison glaciale.
- Il y a une chambre à côté ou tu peux l’allonger dans le canapé.
J’avais répondu d’un air un peu vague, il pouvait bien faire ce qu’il voulait de toute façon, j’allais préparer mes affaires et partir d’ici dès que la tempête serait passée. J’attendrais sans doute le jour également si je ne voulais pas avoir à subir de mauvaise surprise. Mon regard se posait sur la femme, je ne savais pas ce qui se passait et pour le coup l’explication de l’homme me paraissait pas si mal.
- Elle doit reprendre des forces, il faudrait qu’elle mange.
Pour le coup, je ne disais rien de plus, il n’y avait pas grand-chose ici, sauf si j’avais loupé un truc. Surtout qu’il s’agissait de chose qui m’appartenait et me dire que je devais partager avec des gens que j’étais déjà en train d’héberger ne me plaisait pas tant que ça. Si ça continuait ils allaient finir par me foutre dehors. Je décidais alors de ne rien dire de plus. Après tout, il avait peut-être quelques provisions dans leurs sacs à dos. J’étais en train de les héberger c’était à eux de me payer pour l’hospitalité et pas à moi de les nourrir.
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