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Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 13:40


Anton Karl Donovantell me more about you

prénom(s) : Anton
nom : Karl
date de naissance : 03/03/1977
âge : 43 ans

ville de naissance : New-York
métier : Chasseur de prime
groupe : The Exiles

avatar : Karl Urban

what i am

qualites
Droit
Fiable
Résistant
Direct
Cultivé
defaults
Colérique
Transparent
Impatient
Violent
Obsessionnel
Equipement :

Anton possède un fusil d'assaut HK G36K, c'est le dernier vestige d'une importante collection d'armes acquises quand il était policier. Il possède également un HK USP Match en calibre 9mm et un Beretta M92.

Pour éliminer plus discrètement les zombies, Anton porte un petit pied de biche en acier trouvé dans un magasin de bricolage et un solide couteau à lame fixe, venant directement du crâne d'un mort traînant dans un couloir.      
Details physiques :
Anton est quelqu’un de massif et d’assez impressionnant, il est très grand, faisant plus d’un mètre quatre-dix et frôlant les cents kilos. Il a les cheveux noirs et porte très souvent la barbe, ses yeux sont bleus et son visage présentent plusieurs cicatrices sur le front et les joues. Bien qu’il ne soit pas « taillé » comme les stars de cinéma, Anton va présenter une musculature solide, preuve d’un comportement sportif et héritage d’une passion pour la boxe.
En plus de celles sur son visage, Anton porte plusieurs cicatrices sur lui. Son bras porte les vestiges de la fracture ouverte que lui avait infligé son père. Ses mains sont rudes, pleines de petites cicatrices et cales.

L’expression de son visage oscille entre : faire la gueule, prendre son pied et être en colère. Il n’est pas rare que deux de ces expressions soient mixé pour faire son visage le plus célèbre le : « putain, ce mec fait flipper, change de trottoir ».
Anton a toujours privilégié les vêtements qui dissimulaient sa carrure, de longs manteaux, des vêtements lâches. Le but était de pouvoir « surprendre » ses adversaires par une forme physique qu’il ne semblait pas avoir. Il se tient souvent un peu tassé sur lui-même, ne se redressant complètement que s’il doit s’énerver ou faire peur à quelqu’un.

Psychologie

Anton n’est pas du genre de gars  que l’on croise dans la rue et  avec qui on veut prendre un café. Au-delà même de son apparence, il advient vite claire quel genre d’homme il est, et il n’est pas fréquentable. Il lui est impossible de faire semblant plus de quelques minutes sur ses intentions ou sur ses défauts. Les deux principaux étant son tempérament colérique et sa violence, qu’elle soit physique ou verbale.

Quand Anton à une idée en tête, il se refuse à laisser tomber en cours de route. Il ira au bout de celle-ci peu importe le mal qu’il fera autour de lui pour y arriver. Il est l’application pure de « la fin justifie les moyens ». Toujours dans cette optique obsessionnelle, Anton ne supporte pas de perdre du temps ou d’envisager l’idée d’en perdre. Dès que quelqu’un ira à l’inverse de son sens ou voudra le prendre d’une façon qui lui déplait. Il perdra son sang-froid et ne manquera pas d’exploser à la figure de son interlocuteur.

Ce tempérament explosif lui vient se son père, avec qui il était en guerre quasi-ouverte à partir de l’adolescence. Soucieux de ne pas ressembler à son père et de ne pas faire les mêmes erreurs qui lui, Anton s’est imposé au sein de sa fratrie par le seul moyen qu’il connaissait. La violence. Son comportement l’a d’ailleurs placé en porte à faux vis-à-vis de la plupart de ses frères et sœurs. Il ne se sentait proche d’aucun d’entre eux, il faut dire aussi que ses opinions sur le monde ne collaient pas à ce qui se faisait chez les Andersen. Violence et opposition idéologique ne faisait pas de lui quelqu’un d’appréciés par les siens. Il n’a d’ailleurs revu aucun membre de sa famille depuis plus de vingt ans. Il ne s’est même pas présenté aux obsèques de sa mère, qu’il ne considérait pas beaucoup mieux que son père.

Mais ses défauts font aussi les qualités d’Anton, dans son service, il était reconnu comme un inspecteur très efficace en dépit de ses méthodes brutales. Son taux d’arrestations et d’affaires résolus était très bon, excellent même. Ne s’encombrant pas avec les manières et les formes, il avait acquis la réputation d’aller droit au but avec ses interlocuteurs. On aurait pu penser qu’un policier aussi borderline, avec une telle propension à la violence, serait facilement corruptible. Mais non, Anton était le genre de personnes qui ne pouvait pas s’acheter. Il ne vivait qu’avec l’idée d’être aussi droit et honnête que possible.

Profondément marqué par le milieu raciste et suprématiste dans lequel il  a baigné durant toutes ces années. Il tire une haine viscérale envers la fraternité Aryenne et les idéologies extrémistes d’une manière générale.  De fait, il était réputé comme le plus fiable de son équipe, les gens considérant qu’il était impossible de faire changer Anton d’avis et d’influer sur ses opinions. Ce qui est très pratique quand il s’agit de plonger dans un milieu où l’argent facile coule à flot.

Dans la vie de tous les jours, Anton met un point d’honneur à lire et se cultiver le plus possible. Il considère l’ignorance comme une porte ouverte aux idées faciles et à la haine.




Story of survival

Pre-apocalypse

vielle famille allemande. Ses grands-parents sont arrivés au pays juste avant la première guerre mondiale. La nécessité de trouver du travail et d’avoir une vie meilleure les obligeant à quitter le pays. Cependant, la culture allemande resta très forte au sein de la famille. En particulier l’idée de faire des enfants beaux et fort pour la gloire du peuple. Tout au long de la guerre, son grand père milita en faveur du 2eme Reich et pria pour la victoire allemande.

A la fin des années 30, le grand père d’Anton à particulièrement accroché aux thèses nazis et n’a pas manqué de rejoindre la fange américaine de ce milieu. Il fut notamment un des principaux militants de la Bund Germano-Américaine au début de la guerre. Quand l’organisation fut interdite, il continua néanmoins à prêcher pour le Reich. C’est pour ça qu’il appela son premier fils Josef, en l’honneur du ministre allemande de la propagande. Il lui inculqua toute l’idéologie du Parti, en espérant que Josef face de même avec ses propres enfants. Ce qu’il fit.

Josef, né en 1940, fut très sensibles aux idées de son père et rejoins le parti nazi américain dès sa création en 1959. Profondément raciste et antisémite, il milita contre le civilian act et pour le maintien de la ségrégation. Il participa également à plusieurs manifestations violentes et à des lynchages. Il fut condamné à 8 ans de prison en 1964 avoir passé à tabac et tué un « juif ».

Durant sa période d’emprisonnement, il se fit remarquer en rejoignant un gang nouvellement formé, la fraternité Aryenne. Il sorti de prison un peu après le premier pas sur la lune, en juillet 1969, il entretint de solides liens avec ses frères aryens et épousa même la jeune sœur de l’un d’entre eux en 1974. Elle avait 20 ans et lui 34. Ils eurent ensemble sept enfants sur une période d’une quinzaine d’années.

Anton a, s’ils ne sont pas morts, quatre sœurs et deux frères. Sa grande sœur, Anya 44 ans, née en 75. Les jumelles Liza et Ophélia, 38 ans, nées en 81. Son frère Marius, 35 ans nés en 85. Son autre frère Karl, 30 ans né en 89 et la petite dernière Hilda, 29 ans, née en 90.

Dès son plus jeune âge, Anton apprit autant l’allemand que l’anglais. Son père était très attaché à leurs racines germaniques et à la pureté de leur race. Il envoya tous ses enfants dans une école privée de New-york où les professeurs affichaient une certaine « bienveillance » envers les idées nazis et envers la Fraternité.

On aurait pu croire que cette éducation aurait fait d’Anton un parfait néo-nazi. Mais non, il développa très rapidement une aversion coléreuse pour ce milieu et cette façon de penser. Lui-même a encore du mal à comprendre comment il a fait pour ne jamais tomber d’accord avec son père. Au début, il ne comprenait simplement pas la haine et la colère que son père, sa mère, ses frères et ses sœurs pouvaient avoir pour les autres. Mais cette incompréhension se transformât progressivement en désaccord, puis en rejet discret et finalement en conflit ouvert verbalement, au début.

D’une manière générale, il allait à contre courant des pensées de sa famille. Là où son frère priait régulièrement et lisait la bible, lui lisait des livres sur le programme Apollo. Quand son père emmenait les jumeaux chasser, lui allait à la bibliothèque. Pour rendre fou son père, Anton allait régulièrement se renseigner sur tous les sujets traitants de racismes, cherchant autant de connaissances que possible pour contredire les sortis racistes qui étaient nombreuses dans son entourage.

Dès qu’il fut en âge de s’opposer physiquement à son père, il le fit. Il prit un grand nombre de raclés pour ne pas avoir dit sa prière, pour ne pas avoir craché sur un juif, pour ne pas être ce que son père voulait. Un beau soir de février 1993, son père lui brisa un bras lors d’une dispute, symbolisant ici la cassure net qu’il y avait entre lui et sa famille. Anton aurait pu aller voir les services sociaux, ce qu’il fit, mais le délai de traitement fut si long, qu’ils furent inutiles pour l’ado qu’il était.

Après ce jour, Anton ne fut plus qu’un étranger sous son propre toit. Son père refusant de lui adresser la parole. Sa mère ne lui disant que le minimum et ses frères, sœurs, parlaient de lui dans son dos et se liguaient régulièrement contre lui. Il ne trouva aucuns soutiens nulle part, tous considéraient Anton comme étant « anormal » de gauche et probablement homosexuel. Alors, pour échapper à cet enfer, un soir de mai 1993, alors que son bras guérissait à peine. Il passa les portes d’un club de boxe.

Mickey, un ancien boxeur semi-pro, noir et avec un fort accent sudiste. Quand il vit ce petit blanc passer la porte de son gymnase, quand il écouta son histoire, il prit la décision de l’armer contre la vie. Il ne ferait jamais de lui un champion de boxe, mais ce n’était pas le but. Non, le but était simplement de donner les moyens à un battant de vivre sa vie.

En 1995, alors qu’il approchait ses 18 ans, Anton réussit à obtenir quelques choses qu’il attendait depuis des années. Il découvrit des preuves physiques, de l’argent et des produits, sur les trafics que pouvait entretenir son père et sur ses liens avec la fraternité. Il se décida alors de dénoncer son paternel et d’aider la police à le faire tomber, à deux conditions

Qu’il parte à l’autre bout du pays

Pendant les quelques mois qui le séparaient de sa majorité, il rassembla encore plus de preuves pour le compte de la police, pas uniquement sur son père, mais aussi sur ses fréquentations. Finalement, un peu après son anniversaire, ce qui devait arriver arriva.

Son père exigea qu’il quitte le domicile familial, ce qu’Anton fit avec un grand plaisir. Sachant que quelques semaines plus tard, l’un irait en prison, l’autre serait à Los Angeles et intègrerait l’école de police locale.


***

En 1996, Anton sorti diplômé de l’école de police. Six mois d’académie durant lesquelles il put tirer un trait sur son passer. Pour avoir trahis sa famille et s’être posé en ennemis de la fraternité, il bénéficia du programme de protection des témoins. Cela voulait dire une nouvelle identité, l’interdiction totale de retourner à New-York, un passé fabriqué de toute pièce. Tout cela lui allait très bien.

Dégouté de son passé, il s’accommodait de devoir se construire une nouvelle vie, sans avoir à rougir de sa famille. Pour la version officielle, il était Anton Donovan, née le 11 juillet 1974 à Denver dans le Colorado. Fils unique, ses parents sont morts dans un accident de voiture. Profitant de son héritage, il a décidé de s’installer à Los Angeles pour devenir policier. C’était simple et efficace, ça semblait promettre une vie paisible pour Anton… Mais non, loin de là, très loin de là.

Il se trouva qu’il avait un comportement très « dur » dans son travail. Il était très appliqué, mais ne semblait pas s’encombrer avec les formes. C’était un simple défaut pour un agent au début de sa carrière, ne pas être très diplomates n’était pas grave. Il acquit rapidement la réputation de cogner d’abord et de parler ensuite. Privilégiant le résultat au détriment de l’humain. Ces choses sont pardonnables pour un jeune policier de 19-20 ans. Mais beaucoup moins quand ce même policier compte 7 ans de service et se comporte toujours d’une façon peu adapté au publique.
Heureusement pour tout le monde, il n’aspirait pas à une vie où il battrait le pavé, il ne voulait pas de la vie où il interviendrait sur des disputes ou de simples vols. Il voulait chasser de plus gros poissons, plus dangereux... En 2002, Il réussit à passer l’examen pour devenir inspecteur, délaissant l’uniforme bleu et les patrouilles pour les enquêtes. Jeune et motivé, il montra un esprit critique et logique très apprécié par ses collègues et son ardeur au travail en faisait quelqu’un de respecté en dépit de son très mauvais caractère. Il parvint même l’exploit de se faire des amis et à trouver une compagne.

En 2005, il épousa Symea Johnson, inspectrice à la brigade anti-stup, une femme un peu plus âgée que lui, pleine d’expérience et d’assurance. S’accommodant bien du comportement brusque de son compagnon. Là où il était direct et agressif, elle se montrait diplomate et conciliante. Mais elle savait faire preuve d’une grande explosivité quand Anton allait trop loin. Leur relation dura sept ans, sept longues années intenses et passionnelles, où les deux se consumèrent l’un et l’autre.

Leur relation était comme un immense brasier dans lequel Anton jetait ses sentiments les plus puissants, sa colère, sa violence, son honnête. Tous ses défauts et ses qualités disparaissaient pour faire de cet homme un simple amoureux transit. Au fur et à mesure des années, il sembla perdre jusqu’à son identité. Il n’était plus Anton, il était le mari de Symea. Cela dura jusqu’en 2012, janvier 2012.

Anton s’en souvient encore, il rentrait du travail, il était 22h passé. Sa journée avait débuté par un appel d’urgence et ne s’était terminé qu’après une série de perquisitions et une bagarre avec un dealer. Il avait mal partout et ne rêvait plus que d’une chose, une bière, un bain et un bon repas. Mais à la place, il trouva une maison sombre, un mot sur une table et un profond chagrin :

« Il temps de se rendre à l’évidence, tu n’es plus l’homme que j’ai épousé. Ce que j’aimais en toi n’est plus là, je m’en vais avant que tu ne meurs totalement. J’ai démissionné et quitté la ville, ne cherche pas à me retrouver »

Même pour Anton, ce ne n’était pas diplomate. Il finit par prendre son bain, son repas et sa bière, une puis autre, puis une autre et encore une. Jusqu’à ce qu’il oublie complètement sa soirée. Il recommença le lendemain et le surlendemain. Dans l’alcool, il redevint ce qu’il avait été par le passé, mais en pire. De plus en plus agressif et de moins en moins méthodique, les qualités qu’il pouvait faire valoir au travail se diluèrent petit à petit.

Ses collègues commencèrent à voir un homme au bout du rouleau, qui se raccrochait à son travail comme il pouvait. Mais ça ne suffisait visiblement plus, rongé par les remords et la colère, Anton commença à faire de plus en plus de fautes sur son lieu de travail. C’était des petites choses au début, arriver en retard, oublier de rendre un rapport, laisser trainer son badge. Mais ça devint vite plus grave, frapper un homme menotté, mentir au sujet de preuves, oublier son arme sur une scène de crime. Puis vint fatalement le moment où il arriva ivre au travail, tant d’erreurs qu’on ne pouvait plus les laisser passer.

Cette longue descente aux enfers durant un peu plus de deux ans, en mars 2014, le capitaine d’Anton le convoqua dans son bureau pour lui laisser un choix simple. Démissionner maintenant et recevoir une licence de détective privé/chasseur de primes ou rester jusqu’à se faire renvoyer pour faute grave dans six mois et ne rien avoir. Lassé et déprimé, Anton accepta la proposition de démission, rendit son arme et son badge et quitta sans se retourner le commissariat,

Même s’il n’eut pas un seul regard en arrière, il fut profondément accablé de devoir quitter l’institution qui lui avait donné un avenir, qui lui avait permis d’utiliser sa haine des gangs à bon escient. Les jours qui suivirent sont renvois fut certainement les pires de sa vie, il se saoula tellement qu’il termina à l’hôpital, à deux doigts du coma éthylique. Il fut tenté également de retourner contre lui une de ses armes, un petit trou dans la tête pour ne plus avoir de problèmes, voilà qui ne lui semblait pas cher payé. Malheureusement pour lui, il n’eut jamais le courage de presser la détente, ni même de sauter d’un pont.

Mais les semaines passèrent, l'idée de se tuer lui taraudait encore l'esprit, mais sa voix se faisait plus faible au fur et à mesure. il reprit un certain gout à la vie quand il réussit à mettre la main sur son premier fugitif, moins de deux mois après sa démission. Cette prise lui fit réaliser ce qu'il pouvait encore apporter au monde, aussi, il décida de tourner définitivement la page et quitta la ville durant l'été pour s'installer à Seattle. Il se disait qu'une ville proche de la frontière devait bien trouver son lot de fugitifs et de criminels.

Le métier de chasseur de prime ne l’affranchissait pas des lois, mais elle lui donnait une certaine liberté. Il en profita pour laisser parler sa colère et sa frustration, sa haine et tous les sentiments qu’il avait étouffés durant ses années de mariage.Il traquait sans relâche les pires salopards dont les primes étaient juteuses, il n’hésitait pas à se mettre en danger pour attraper tel ou tel fuyard. Mais Anton choisissait toujours quelqu’un dont on ne lui reprocherait pas le mauvais état à la livraison. Ce n’était pas très propre, mais ça lui évitait de replonger dans la bouteille avec trop entrain.

Mais ça c’était avant, depuis un samedi d’octobre 2015, la situation n’était plus la même.

Post-apocalypse

• premier samedi d’octobre 2015, dans un quartier miteux de Seattle

Quand Anton raconte cette soirée, une grimace lui tort le visage, tant son souvenir était douloureux ; il était avec une fille, une prostituée qu’il voyait régulièrement. Jeune, rousse, très habille de sa langue quand il s’agissait de parler, Mila comme elle prétendait s’appeler. Plutôt que de s’ennuyer à créer une relation dans laquelle il risquerait de se détruire, Anton préférait simplement assouvir ses pulsions et passer à autre chose.

Ce soir-là donc, il avait rendez-vous avec la jeune femme, mais quand il arriva chez elle. Il eut la mauvaise surprise de voir toutes les lumières éteintes, il n’y avait pas un son, rien de plus que des volets ouverts. Aussi, il commença à faire le tour de la maison avant de voir une main, seule, au beau milieu de la cuisine. Quand Anton força la porte et pénétra dans la pièce, il fut attaqué par l’odeur du sang rance et de la chaire pourrie et quand il alluma la lumière, il découvrit avec effroi une gigantesque flaque de sang sur le sol.

Plutôt que d’appeler immédiatement la police, il explora la maison, découvrant dans chaque pièce des morceaux de cadavres et du sang. Comme si quelqu’un avait taillé en pièce un corps et s’était amusé à en répandre partout sur son passage. C’était digne d’un cauchemar, tant l’odeur était insoutenable, mais ce ne fut pas grand-chose face à ce qui l’attendait à l’étage. Au fur et à mesure qu’il gravissait les marches, la senteur de la mort devenait de plus en plus puissante et le cœur d’Anton accélérait à chaque marche qu’il montait. Il pensait savoir ce qu’il allait trouver là-haut. Le corps démembrée de Mila, probablement ravagé par un client drogué, en colère et avec des pulsions meurtrières.

Mais à la place, à chaque fois qu’il montait une marche, à chaque pas qu’il faisait en avant, un autre lui répondait et avançait en sa direction. Alors qu’il commençait à avoir une vue sur le palier, il vit qu’une forme humaine avançait vers lui, trainant les pieds, grognant et tendant les bras tel un monstre de film d’horreur. Cette vision fut plus que suffisante à Anton, qui commença à reculer, sa main cherchant son pistolet. Il redescendit ainsi dans le salon, la créature continuant à s’avancer vers lui. Elle chuta lourdement dans les escaliers, entrainant le bruit d’os brisés avec elle, mais elle ne cria pas de douleur, elle ne sembla même pas en tenir compte. Bien qu’incapable de se mettre debout, elle continua à ramper vers lui.

Seulement à ce moment, Anton vit la couleur des cheveux de cette créature, cuivrés, coiffé en une longue natte. La coiffure préférée de Mila… L’arme qui tenait en main trembla une fois, puis deux, avant de se baisser. Il ne trouvait pas la force de tirer… se contenant de regarder la créature avancer. Sans savoir quoi faire, de peur, Anton se mit à reculer, encore et encore, jusqu’à sortir de la maison, claquant la porte et retournant chez lui aussi vite que possible.
Ce fut sa première rencontre avec un zombie et elle se passa mieux que pour beaucoup de personnes.

• Février 2016 : Hamilton. Le Motel Blue star et les étudiants.

Aucune des œuvres de fiction qu’Anton avait pu lire dans sa vie ne rendait justice à l’horreur de la situation. Il avait passé sa vie à jouer les durs et les agressifs, à jouer celui qui était sans peur, mais pourtant, il vécut les premiers mois de l’épidémie comme un lâche. Le soir de sa première rencontre, il prit, toutes ses armes, la voiture et roula en direction de l’est, sans réel but. Il voulait juste mettre le plus de distance possible entre lui et l’horreur qu’il venait de voir. Il s’imaginait revenir à Seattle au bout de quelques semaines et il chercherait alors la réponse à ce qu’il avait vu. Mais pour l’instant, il voulait juste « prendre l’air ».

Anton finit par faire une halte à Hamilton, il se trouva un motel en bordure de la ville et attendit. Il attendit que les jours passèrent, que le chaos s’installe, mais lui, restait caché dans son coin. Il ne sortait furtivement que pour voler de la nourriture là où il pouvait et retournait se cacher, il s'est principalement fourni aux distributeurs du motel, mais également auprès d'une petite supérette se trouvant en face du motel.. Mais au fur et à mesure que les semaines passèrent les humains se firent de plus en plus rares. Les différents organes du monde moderne cessèrent de fonctionner les uns après les autres, internet, télé, eau courante, électricité. Puis le silence.

La nuit, Anton se réveillait souvent à cause du silence, plus d’avions, de voitures, d’ivrognes, plus de sonneries de téléphone, rien que le vent, la pluie et le grognement lointain des zombies. C’est pour ça qu’il se réveilla en sursaut cette nuit de février, quand il entendit le moteur d’une voiture s’arrêter devant sa cachette. Par la fenêtre, il vit un groupe de cinq personnes s’approcher. Trois filles, deux garçons, tous jeunes. Anton se manifesta sans hésiter, il était tellement heureux de voir des humains qu’il aurait pu sauter au plafond. Même sa mauvaise humeur coutumière et son impatience se trouvèrent calmés pendant quelques temps.

Marius, Steven, Sophia, Sey et Anna. Cinq étudiants en droit, cinq jeunes qui virent un barbu bourru et au langage très franc les accueillir chez lui. Méfiants au début, le petit groupe proposa de s’installer pour un temps ici, profitant des armes et de l’expérience d’Anton. Lui, retrouva un peu de compagnie sur laquelle hurler et partager son mépris pour les délinquants. Ce petit groupe fut le point de départ d’une nouvelle aventure pour l’ancien policier. Un évènement qui le marqua profondément. Il avait la responsabilité d’un groupe.

Même en tant que policier, jamais il n’avait eu ce genre de responsabilités, il voyait bien que ces jeunes comptaient sur lui pour les aider à survivre.  Ce ne fut pas simple tous les jours, mais une relation de confiance se créa dans le groupe et une dynamique se créa, solide comme l’acier. Ses sautes d’humeur, son impatience et son impulsivité étaient acceptés par ces jeunes gens. Car en échange, il se montrait loyal envers eux, dur à la tâche et déterminé. En somme, ce fut pour lui comme une renaissance, il avait l’impression d’être redevenu l’homme qu’il était avant son mariage.

• Septembre 2016 : Hamilton, Motel Blue Star. La première mort sur la conscience

En huit mois, la communauté du Motel s’était organisée, ils avaient renforcés leur position, ils s’étaient mis à cultiver des petits potagers tant bien que mal. Anton partait souvent en expédition pour chasser ou récupérer des ressources, souvent accompagné par Marius, le plus jeune et intrépide du groupe. Ce petit blond avait deux ans de moins que ses camarades d’étude, la faute à une certaine précocité, d’un physique discret, il se montrait vif et toujours de bon humeur.

Son humeur contrastait souvent avec celle, plus sombre d’Anton, donnant au groupe un équilibre certain. Anton l’appréciait autant qu’il était agacé par ses sourires constants et sa propension à faire des jeux de mots moisis. Aussi, quand l’inévitable se produisit, le policier eut énormément de mal à l’accepter… Se pensant responsable.

Quand cela se produisit, les deux hommes chassaient le cerf loin à l’ouest du motel, à plus de deux heures de marche de là. S’éloignant autant que possible des vestiges de la civilisation. C’était préférable pour trouver des animaux, mais c’est ce qui causa la perte de Marius. Alors qu’il s’était embusqué dans un arbre pour getter, la branche sur laquelle il était se brisa sous son poids et il fit une chute de plusieurs mètres. Sa jambe se brisa lors de la réception sur le sol, son hurlement résonna longuement dans les bois. Tel un appel au festin pour les zombies.

De toutes ses forces, Anton tenta de le ramener au motel, mais il était trop lent, trop chargé,  le terrain était trop inégal pour qu’il puisse avancer correctement. Il manqua de se casser la cheville sur une racine. Mais au-delà de la fatigue, les cris que Marius avait attiré les zombies alentours, qui venaient immanquablement en sa direction. D’une manière impitoyable, ils se rapprochaient petit à petit, formant une nasse dont il serait bientôt impossible de s’enfuir. Déterminé à sauver son ami, Anton se refusa à abandonner, poussant toujours plus loin les limites de son endurance.

Ce fut finalement Marius, conscient de l’aveuglement de son compagnon, qui l’obligea à le déposer, à lui donner une arme et une balle et à retourner au Motel. Anton accepta finalement son choix après une longue explosion de colère. Il s’en sorti vivant, mais portant maintenant un poids qu’il n’arrivait pas à s’enlever. Il n’avait pas pu sauver Marius.

• Mars 2018, Hamilton, Motel Blue Star. Une attaque injuste.


Durant deux années complètes, la petite communauté survécut comme elle pouvait.  Plusieurs voyageurs les rejoignirent en cours de route, portant leur nombre à une petite dizaine. Depuis la mort de Marius, Anton était maintenant obsédé par la sécurité des siens, il ne tolérait aucune imprudence, aucun mensonge, aucun compromis. En dépit de la mauvaise image qu’il pouvait donner de lui aux autres, Anton se contentait d’avancer avec ses idées, se targuant de ne pas avoir compté de morts depuis Marius.

Mais tous les gens, tous ceux avec qui il partageait sa vie, son toit et sa table, ils ne seraient bientôt plus que des cendres emportés par le vent et cela, il en porte également le poids. Un matin de mars, il se leva tôt et partit chasser, la nature commençant à reprendre ses droits, il n’avait plus besoin d’aller aussi loin maintenant. Depuis Marius, il y allait toujours seul avec son fusil. Il chassa toute la journée, ne revenant que pour le coucher du soleil. Mais en arrivant au Motel, il trouva un camion, des hommes en armes et des cadavres.

Il fut contraint d’observer de loin une bande de tueurs piller deux années d’efforts. Mettre à nu ceux qui ont été ses amis. Il entendit des pleurs et des cris de femmes, il savait très bien ce qu’il se passait, mais il ne bougea pas. Intervenir aurait signé son arrêt de mort. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que le camion reparti, laissant les corps sur place, sans même les achever d’un coup à la tête.

Quand Anton trouva enfin le courage de retourner dans le motel, il ne vit que de l’horreur. Le cadavre crucifié de Steven, son fusil encastré dans en lui. Il vit le corps de Sey dépassé d’une benne à ordure, là on ils entreposaient le fumier. Dans l’une des chambres, il y avait un tronc, mais pas de tête ni de membres. Mais nul trace de Sophia ni d’Annna, elles n’étaient pas au motel.

Peut-être que ces gens les avaient emmenés, où qu’elles s’étaient enfuit. En tout cas, Anton se refuser de les considérer comme morte, l’une et l’autre. Il se rattacha à cette pensée pour éviter de se mettre un pistolet dans la bouche. L’idée qu’il pourrait les retrouver lui donna la force d’achever tous les cadavres, de rassembler armes et provisions et de retourner sur la route. Anton n’avait aucune idée de la direction à prendre. Aussi il se contenta d’aller vers le nord et advienne que pourra.


• décembre 2019, périphérie de Seattle, Une rencontre inattendue et bénéfique.


Le voyage d’Anton le mena bien plus loin que ce qu’il avait pu envisager. Sa traque des pilleurs l’entrainait toujours plus loin, le ramenant impitoyablement vers Seattle. Le motel ne fut pas la seule victime de ces meurtriers, d’autres communautés furent rasées. De rares survivants donnaient à Anton des indications sur la destination que pouvait éventuellement prendre les pillards. C’était compliqué pour lui de suivre le rythme, l’essence était rare, les voitures en état encore plus et les routes étaient difficilement praticable. En dépit de ses efforts, il finit par perdre la trace du groupe. Le laissant sans vraiment de but, alors Anton se contenta alors de suivre son instinct et revint enfin à Seattle après quatre longues années, espérant peut-être trouver un sens à sa nouvelle vie, ou bien trouver la mort.

Il y avait une grande densité de survivants par ici, alors même que le groupe d’Anton avait assez peu croisé de personnes. Une grande part de ces dernières années l’avait fait vivre en autarcie ou en solitaire. Lors de ses expéditions dans les environs d’Hamilton, il était assez rare pour lui de croiser d’autres survivants. Mais ici, ça arrivait beaucoup plus souvent et parfois, la rencontre pouvait se montrer marquante à plus d’un égard. Celle que retint Anton était une femme répondant au nom de Yulia.

Leur rencontre fut placée sous le signe du conflit et de la violence, en effet, les deux voulaient la même chose et aucun ne voulait céder à l’autre. Ils se sont donc battus pour la possession d’une bouteille de vodka Il fut assez impressionné par la vulgarité dont elle pouvait faire preuve et sa combativité, mais il se refusa bien évidemment à l’admettre.  La situation aurait certainement pu mal tourné, mais ils furent heureusement interrompus par une bande de rôdeurs, eux très attirés par le bruit que faisaient les deux belligérants.

Moins motivés par la bouteille de vodka et plus par l’idée de rester en vie, les deux s’allièrent le temps de repousser les intrus. Yulia le sauva d’une vilaine morsure durant le combat, lui gravant une dette au cœur. Quand le calme revint, il se sentit obligé de laisser la bouteille à la femme et de la remercier.

Survie


Anton passe le plus clair de ses journées à chercher des ressources dans les ruines. Il se lève toujours avec le soleil et se couche avec lui. Son principal but est d’avoir de quoi se remplir l’estomac et d’oublier pourquoi il se retrouve à errer dans les rues au lieu d’être avec sa communauté. De temps en temps, il lui arrive de récupérer des ressources pour les troquer avec les autres survivants, mais le plus souvent il reste seul..

time to met the devil

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fiche (c) langouste.
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Anonymous
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 14:02

Bienvenue bon courage pour finir ta fiche Very Happy
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 14:18

Ouaaaaaais encore toi! Very Happy


Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
reste en vie, mon amour

Connor G. Shepard
Connor G. Shepard
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 16:33

Rebienvenue à toi et bienvenue à ton personnage chez les fous chez les Exiles ! cheers
Valérian Zacharias
Valérian Zacharias
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 20:19

ReBienvenus :smile42: j'adore ce choix d'avatar!!
Bon courage pour ta fiche qui est déjà bien avancé!
Invité
Anonymous
Invité
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

Sam 28 Déc 2019 - 20:36

Allez boum boum boum, va RP



bienvenue en enfer

Tu es maintenant validé(e) ! Tu vas pouvoir commencer à survivre en compagnie de ta faction !

Si tu as la moindre question supplémentaire, tu peux contacter le staff par MP pour de plus amples informations.



Afin que ton intégration se passe bien :

• Pense à passer par ici pour demander les caractéristiques de ton personnage.
• Poste ta fiche de liens pour trouver des copains !
• Mais aussi tes annexes
• Découvre la partie vie de groupe
• Et pour te lancer dans l'aventure viens faire une demande de RP !


N'hésite pas non plus à venir faire un petit tour dans le FLOOD et sur la CHATBOX, nous serons contents de t'y accueillir !

Le staff au complet te souhaite une excellente apocalypse et un très bon jeu sur TWD !


Si vient l'orage, le tonnerre et la foudre, le cœur solide
reste en vie, mon amour

Connor G. Shepard
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Re: Anton Donovan- to deserve the people

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