❧ Je crois avoir toujours été timide. Je n’ai jamais été celle qui parlait le plus fort, celle qui s’imposait, celle qui résistait. Je pense que cela peut me rendre un peu passive dans certitude situation : je ne prends pas le leadership, je ne décide pas. J’ai ma foi mais je me sens comme une éternelle chrysalide : je n’avais pas prononcé mes vœux définitifs, je suis loin de me sentir comme un guide potentiel. Je n’ai pas assez confiance en mes propres capacités pour ça.
Je Crois toujours, envers et contre tout. C’est ce qui motive mon inextensible générosité et ma volonté à faire le bien autour de moi, mais certains trouvent alors que je suis idéaliste – voire naïve. Je l’ai peut-être été un peu, mais plus maintenant. Aujourd’hui, j’ai découvert que je savais affronter mes peurs pour aller de l’avant. C’est ma force principale : ne pas rester figée, ne pas me laisser abattre. Je suis prête à braver les obstacles à venir et à attendre que les choses évoluent – je n’ai jamais été avare en patience. C’est grâce à Dieu et je ne crois pas avoir un jour oublié de le remercier.
Mes parents m’ont appris la tolérance : la religion n’est pas faite pour être fermée et exclusive, elle est faite pour s’ouvrir et accueillir tous les enfants du Seigneur ; même ceux qui le rejettent. Mon séjour au couvent a confirmé cette vision des choses : tout le monde peut nous apprendre quelque chose, de l’enfant au vieillard, de l’athée cynique au Pape de l’église catholique. Parfois, ce sera une révélation sur la vie et parfois, ce sera un beau sourire qui magnifiera une journée. Alors je n’ai pas d’apriori sur les gens : je pense que tous sont importants.