Celui qui sent venir la merde

Les jours s’enchainent et si, pour certains, débiles ou que de passage dans la « piscine cage », ils sont plein de surprises, pour moi ils se ressemblent tous. Une sorte de chanson de midinette voulant sortir le hit moment. Vous voyez le genre ? Même si les couplets se veulent hyper imaginatifs et profond avec des « yoh yoh prends un parapluie », les refrains restent aussi redondants que la musique (composée de 6 notes max, ceci dit en passant). Vous trouvez que je me la pète philotrucs là ? Ou vous êtes fan de Rihanna et Miley Cyrus, donc vous voyez pas de quoi je parle ?  Bah là je sais rien faire pour vous. Mais bon, à force de me faire chier entre deux roustes, je vous jure que j’ai le temps de me faire cette espèce de branlette intellectuelle, qui n’avance à rien. De toute façon, c’est ça où repenser en boucle à ma femme se faisant baiser par mon frère ou à ma fille qui me manque douloureusement et à toutes ces joyeusetés que j’essaye désespérément de sortir de ma tête à coups de poing.

Coté gonzesses et drogues, on sait pas dire que j’ai trouvé de quoi me défoncer dans le coin. D’ailleurs le con qui a dit qu’on trouvait de tout dans le NML s’est bien foutu de ma gueule. A part des prépubères, et moi je touche pas à ça, ou des « poudres maison » pour soit disant planer, qui donnent autant envie que des petits nichons juvéniles à un mec qui n’est pas un curé Belge, c’est pas la joie. Au moins, dans la cage, je peux vous assurer que niveau défonce, c’est plus que l’éclate. Y’a qu’à voir ma gueule à la fin de chaque combat pour voir que je ne mens pas.

Ouai alors non, on se calme de suite, naturellement, je veux bien croire que je suis pas le genre de mec pour lesquels les nanas mouillent leur string spontanément, mais j’ai quand même moins la gueule en biais sans avoir été malmené dans un combat. Car oui, je ne vous parle pas de de sourire à la Justin Bieber en sortant de « l’aquacage » mais plutôt de bleus, d’œil gonflé et de démarches pouvant laisser à penser que des ramoneurs de nunus sont passés pas que dans le coin.

Bref, tout ca pour en arriver a Bill. Vous voyez le mec assis la-bas qui matte les combats façon « de loin » mais qui ne loupe rien ? Oui, celui qui paye pas de mine… bah dites-vous que c’est le vrai boss ici. Tous les paris passent plus ou moins par lui, et je pense que ça rapporte plus que des combats de clebs dans l’ancien temps. En même temps, est ce que cela ne reste pas la même chose qu’on fait ici, dans la fosse bleue qui pue le chlore ? Toujours est il qu’il a plus ou moins passé des accords avec quelques des détritus sédentaires de son havre de violence. Le deal est simple, des combats plus intéressants, des bonus de bouffes ou de matos ainsi que quelques privilèges contre le fait de savoir quand et comment se coucher.

Après presque deux ans de dressage intensif dans l’Arène de Detroit, je sais vous affirmer que j’excelle à ce jeu-là. Je ne suis pas le seul à taffer pour Bill, j’ai plus ou moins repéré les autres, quand je vous dis que j’ai pas grand-chose d’autres à foutre de mes journées. Parmi les raclures qui ont vendu se qui pouvait rester de leur âme sur l’autel du gain, y’a un blondinet qui paye pas de mine mais que j’ai à l’œil : Raymond je crois, enfin, si c’est son vrai nom. Il ressemble pas à grand-chose, pour lui aussi, coté meuf, ça doit pas être l’euphorie sans passer par le bordel, mais il respire un petit air familier de mec pas étouffé par la moralité.

Je sais qu’il à la main leste, je l’ai déjà vue faire, un vieux reste de mon ancienne vie. Dans la cage il est capable de tout, du pire comme du meilleur, et je peux vous assurer que de deux trucs sur ce mec : Un je le bite absolument pas, en même temps, si un jour je captais quelques choses ça se saurait, et deux, je lui confierais même pas une paire de chaussettes sales. Il m’a l’air d’être le genre à vendre le cul de sa mère si cela peut lui rapporter. Après, je sais me tromper, regardez comment je me suis fait baiser par une meuf qui m’a dit qu’elle m’aimait pour mieux se faire troncher par mon soi-disant frangin.

Tout ça pour en arriver à ce soir. La journée a été un peu plus intense qu’à l’accoutumé. Il y a eu un groupe de passage qui avaient envie de » sensations fortes » et pas mal de trucs à parier. Autant dire que le Bill, il s’est frotté les mains et que tous ses « poulains » ont été sollicités pour les rincer à force de combats truqués. Les mecs avaient plutôt le profile de ceux fini à la pisse et il ne valait mieux pas s’inquiéter d’où venait les brols encore tachées de sang qu’ils misaient.

En résumé, ca a été une journée plutôt cool si on a besoin d’une thérapie violente et la promesse d’un paiement sympa. Ce qui nous amène à maintenant. Les combats touchent à leur fin ce qui signe, pour moi, l’heure de me barrer tranquillement pour aller trouver un coin pour me pieuter. Je suis à peine sorti du bâtiment qui abrite la cage que j’entends des pas lourds et vois la porte s’ouvrir à la volé, dévoilant cinq des mecs rincés. Y’a qu’à leur gueule, je sens que ça put les emmerdes. C’est moi ou le plus gras à un œil qui dit merde à l’autre ?

« Choppez moi ce putain de tricheur !!! On va lui faire passer l’envie de me prendre pour un con ?!!! »

Hm… ca put même plus que la merde là. Dans la lueur de l’embrasure de la porte, je percute, enfin, que je ne suis pas seul face à eux. Barbichette, pardon, Ray la blondinette est juste a coté de moi. Je l’avais pas vu ce con. Magie du strabisme du type qui vient d’aboyer son ordre ou du manque de lumière, c’est compliqué de savoir de qui il parle entre moi et barbie velue. Les quatre autres semblent avoir le même souci que moi.

« Heu.. c’est lequel boss ?
- Ben celui qui s’est couché bordel !! »

Profitant de ce léger flottement, surtout que sa définition correspond parfaitement à nous deux, je lance un regard à mon plus ou moins collègue afin d’essayer de mesurer si je sais compter sur lui si ça dégénère ou si je ne vaux pas plus cher que le cul de sa mère.

Codage par Libella sur Graphiorum

Celui qui mérite un oscar

Bon, ils sont 5, mais ça se joue? Ok, c’est pas gagné vue la taille de leurs bras, mais j’ai connu pire, non ? Surtout que l’autre avec son œil qui part en vrille, il est un poil de cul handicapé, enfin j’espère, alors on va dire 4,75 contre. Après, c’est pas comme si j’avais trop le choix. Reste à espérer qu’on soit plus à 2 contre 4,75 et que juste moi. Hm… c’est moi où ils ont des armes à feu à la taille ? Ok, là, on vient de passer de situation « pas top » à « merde pire que le fumier des culs terreux ». J’ai beau sentir mon cerveau s’activer sur comment gérer, façon matrix, pour trouver la meilleure stratégie pour pogner la gueule à tout le monde, avec classe, et m’en sortir tranquillou. Ben vous savez quoi ? Même en oubliant la classe, il trouve pas.  

Pourquoi je tente pas de me barrer en laissant Rayman gérer tout seul ? Vous pouvez choisir tout seul votre réponse entre : parce que je suis trop con pour y penser, parce que je suis trop con pour envisager qu’il n’y ait pas une forme de loyauté entre les vendus de Bill ou parce que je suis trop con pour me dire que même en binôme, contre des connards avec des armes à feu, ça va pas le faire. Après, si vous êtes un peu fainéants, gardez juste en tête que c’est possible que je sois juste fini à la pisse quand il y a une merde devant moi. Le genre à sauter devant une horde pour sauver sa mob. Quand une ex m’avait dit que j’étais gaulé comme un sanglier Ardennais, pas sur qu’elle ne parlait pas plus de ce que j’avais entre les deux oreilles plutôt que de mon service trois pièces.

Bref, je suis en train de me dire qu’on va passer un sale moment quand Raynette me la joue « je te la fais à l’envers » en m’accusant de triche ? Non mais genre ??!!!! Pis comment il sait pour ma vieille !!!??? Je pense avoir, pendant une seconde, l’expression d’une face de cul de babouin résumant parfaitement le « gné » intérieur de ce retournement de situation.

Mais mais… il me fout dessus pour de bon cet enfoiré ?!!! Je sais pas ce qui me saisis le plus entre la mandale que je ne pense même pas à parer, le fait que son idée me paraisse complétement débile ou que mon cerveau me rappelle que je suis plus à Detroit mais au NML, le royaume des pas bisounours. Le seul point positif, c’est que les mecs ne semblent pas, eux non plus, s’être attendu à ce revirement. Je chope blondinette qui commence à me chauffer et lui murmure :

« Ton plan il craint ! »

Avant de le balancer vachement plus loin.  Ok, son idée c’est de la merde en boite, mais a deux cerveaux, possible qu’on arrive à un truc un peu mieux que se foutre dessus sans rien y gagner, en prime, devant les autres débiles.

« Sale pute, j’en étais sûr que tu te couches pour du fric !!! Je vais te démolir si tu me rends pas mon fric !!! »

Oui, j’ai un sens de la poésie et de la repartie que je dois à ma sœur, animatrice de trottoir confirmée, qui savait très bien communiquer avec les autres tapineuses qui voulaient lui grapiller un trop gros morceau de son lieu de travail. Vous m’avez déjà vu pas content ? Bah oui, quelle question con, depuis le temps que vous êtes obligés de vous palucher mes mémoires, bande de petit veinards. Bah, là j’ai le regard noir et la démarche d’un hippopotame qui charge, mais en plus style quand même, en allant vers Ray. Il se relève plutôt vite ce couillon. Il paye pas de mine, mais, même si j’ai « juste jeté » il a l’air de bien encaisser. Je lui laisse pas le temps de réagir que je le rechoppe en gueulant :

« Même les suceuses d’Oxanna s’allongent pas autant que toi !!! »


Je nous éloigne encore un peu plus des gros lourdingues qui semblent décider, dans le doute, d’attendre la fin de notre « câlin viril » pour agir.  J’ajoute à la seule attention de Barbichette :

« C’est le moment de me dire que tu cours vite… »

Codage par Libella sur Graphiorum

Celui qui n'a aucun soucis d'homophobie

C’est un marrant lui, ou pas en fait. Niveau prose, on a dû suivre les mêmes cours de poésie raffinée et bucolique. J’ai presque l’impression de causer avec mes frangins, c’est vous dire notre niveau de lyrisme, quelque soit le sens de ce mot. Je suis connu pour mon langage fleurit à faire rougir une pute à marin et mettre mal à l’aise un camionneur Texan mal dégrossi, à ma reparti sans tache qui fait saigner le neurone et rougir pas que les pucelles, mais, j’avoue, ce mec a réussi à me faire buguer en une phrase.

« T’sais quoi, le dernier arrivé au coin du mur se fait enculer par l’autre.
-Gné ??? »

Celle là, non seulement je ne m’y attendais pas. En fait je ne sais pas si cela fait écho à mon nunus consciencieusement labouré pendant des semaines, par des motard trop affectueux et soucieux d’élargir pas que le cercle de mes relations, ou à mes convictions profondes, sans aucune homophobie, sur le fait que le monde se porterait mieux sans ramoneurs de fondement, mais je crois que, l’espace d’une seconde, j’ai été choqué.

La seconde de trop. Ray, me la fait bip bip sans le coyote et détale plus vite qu’un chippendale en fin de réunion de grosses moches en manque. En sachant que les types ont des flingues, et que cela sonne la fin du spectacle et donc l’ouverture de la chasse, c’est plutôt bien joué. Pour le coup, je reste pas comme un sanglier d’élevage à me faire tirer (on en revient toujours là) comme une proie facile et je lui emboite le pas.  Vous trouvez pas que depuis que l’autre a parlé de sodomie, tous ce que je dis fait sale ?

Je reste à jeter des regards anxieux derrière mon épaule, craignant, à tout moment, entendre une détonation avant de manquer de me percuter Ray et son gros.. . heu.. gun… Mais putain il le sort d’où son machin là ??? Ouai c’est pas le moment de me poser la question. Mais généralement j’ai l’œil pour ça et celui là je l’ai pas vu venir. D’ailleurs le premier de nos poursuivants non plus, ou peut-être trop bien, j’ai pas vu où la balle l’avait perforé. Alors comme ça la blondinette a barbe sait tirer ? Je sais pas encore si c’est intéressant ou flippant. En tout cas, ça a pas l’air de calmer ses petits camarades, bien au contraire

Je me dégage rapidement quand il essaye de me prendre le bras pour que je le suive. Pas que je compte pas lui serrer le cul, mais juste que je ne supporte pas qu’on me touche, surtout quand on a un service trois pièces fonctionnel dans le froc. Naïvement, je me dis qu’il connait le coin, que c’est pas une foufoune qui a toujours pas compris a quoi ca servait ou carte ou la différence entre la droite et la gauche. Quelle erreur de jugement, nous voila dans une planque de merde qui put pire qu’une fosse à moisie !!! je reste à le regarder, attendant qu’il me déroule son plan, mais au lieu de ça, il est en train de faire genre on va se faire serrer par les flics et on doit être raccord. Il se rend compte de la situation ou pas ?

« Mec, t’as flingué un de leur pote, a mon avis ils vont pas chercher à creuser plus que nos gueules là… »

Au moins je le retrouve sur un point, je suis chaud pour qu’on évite de se la jouer Etoile de mer si les mecs nous retrouvent. Avec calme et peut être aussi cette pointe d’excitation qui explique pourquoi je passe tout mon temps dans la cage a chercher la merde pour que ca finisse en échange de gnons, je sors Mauricette. Ah… vous ne savez pas qui est Mauricette ?

Après le largage pas très en règle de mon ex, j’ai découvert une compagne solide, à l’écoute, très portée à ma ceinture et pas chiante pour deux ronds. Certes, elle est souvent volage et tranchante, mais, pour le moment elle ne m’a jamais trahi. Ouai c’est une épée d’imitation style romain. A Detroit on se battait avec ça et bordel que ça me manque de pas savoir l’utiliser dans la cage.

« Au passage, c’est plus celui de devant qui à le rôle de l’enculé, mais vu comment tu traces en courses, j’imagine que t’es déjà au courant ? C’est quoi la suite de ton plan génial, on attend qu’ils finissent la partie de cache cache, nous trouve, pour qu’on essaye de les fumer avant qu’ils nous transforment en passoire ? »

J’essaye de regarder un peu partout autour de nous en tentant de mesurer les chances qu’ils ont de nous trouver. Perso, je suis plus pour une bonne bagarre, même avec peu de chance de survivre, qu’une soirée en tête à tête avec barbichette.

Codage par Libella sur Graphiorum

Celui qui a, peut être, oublié un truc

Je crois que j’ai du mal à le suivre, je sais pas encore si j’adore ce mec ou si je dois le défoncer, en tout bien tout honneur, évidemment, ou les deux en même temps. Heureusement, étant un peu lent à me décider, dans le doute, je me dis qu’il faut éviter de taper. 5 ans de couples avec une pacifiste convaincue, ça vous change un homme. Alors déjà, mais d’où que je pas nique??? Alors ouai depuis la séparation avec mon ex c’est pas la fête du slip mais… d’où qu’il le sait lui !!! On nique comme on peut mon bon monsieur, certes en ce moment c'est disette, mais c’est juste pas le moment de parler de ça !

7 balles… je ne suis pas fan des armes à feu, pas seulement parce que j’ai jamais compris comment fonctionne ces merdes (après, je vous assure que balancer un flingue dans la gueule d’un mec, ca reste efficace aussi). Ça fait du bruit, y’a autant de chances de finir avec une balle dans le pied ou les burnes (selon où qu’on range ce machin-là) et allez faire des balles vous-mêmes. Faut au moins avoir fait le lycée, enfin je pense… j’ai pas été jusque-là.

Mon sourire s’élargit quand il me parle avec des mots que j’aime. Ouai, les poutrer ça fait plus rêver que de rester terrer ici à se tenir la bite pour pisser et se raconter des histoires qui font peur. Je m’étonne de reconnaitre sa référence de films, culbuter que des nanas ayant une fesse de l’autre continent, ça culture bien. Par contre, je suis pas sur de biter le lien avec la situation actuelle.

« La cité de la peur, c’est pas le film de je sais plus qu’elle pays en voix de développement avec le mec qui tuait a la faucille… »

Pour le coup il est déjà en train se coller à la porte pour écouter. C’était dans le film ça aussi ? A part le mec qui dégueulait quand il était content je me souviens plus trop du machin. C’était sous-titré et j’étais plus attiré par les nichons de ma voisine de canap, et le "comment lui compter les molaires du fond avec la langue", qu’autre chose. Je me fais taper l’épaule et avant d’avoir su en placer une, blondinette à un coté pipelette compliqué à suivre pour moi… il parle, parle et tire façon Legolass au travers de la porte.

Ah.. Ok… on la joue comme ça ? En fait non… il me perd. Je ne sais pas s’il en buté un avec son imitation d’elfe décoloré. Perso, j'aime pas trop rester a faire l’étoile de mer et attendre que ça se passe.

« Tu sais quoi ? S’ils sont pas débiles ils vont pas essayer d’entrer alors qu’ils savent qu’on a au moins un flingue. »

Après s’ils sont débiles, c'est une autre histoire. Mais sans rire s’ils ont pas capté qu’ils risquaient de finir en passoire et qu’ils ne sont pas planqué dans la rue a trouver une idée pour nous la faire par derrière, là, je sais plus rien faire pour eux.

« Ecoutes, Ray, continue à faire ce que tu fais de mieux et laisse-moi gérer ma partie. Fais-en sorte de leur envoyer du show qu’ils ne pensent pas à regarder ailleurs que de ton coté, et pour ça je sens que t’es prof. Moi je vais donner un coup de pieds dans la fourmilière avant que ça ne devienne un film de siège en version longue et chiante.»

Sans attendre qu’il reparte dans un verbiage qui va m’échapper, je range Mauricette et me faufile avec toute la rapidité d’un ancien voleur à l’étage en espérant que Ray a encore assez de salive et saura doser ce qui lui reste de balle. 6 ? 5 ? Je ne sais plus. Est-ce que je fais confiance en Ray ? Pour faire diversion, clairement.
Arrivé a l’étage, j’ai une meilleure vue sur le merdier de la fenêtre. Enfin, dans le noir tout est relatif, je suis pas un nique salopes ou nique je sais plus quoi, bref, je vois pas la nuit, mais je distingue bien un pack plus collé serré que des caramel en paquet resté au soleil. Sont-ils tous là à flipper derrière une benne à ordures comme des cowboys devant un saloon pris en otage ? C’est une bonne question, et y’a qu’un moyen de savoir.

Y’a « plus qu’à » sauter vers la façade d’en face, discrètement, pour leur tomber sur la gueule façon Batman avec évidemment beaucoup de classe, de charisme et une push ligne de ouf. C’est comme ça que je vous le raconterais de toute façon. Parce, même si je sais que je suis en mesure de faire le ninja cheap et de surprendre ses cons, pour le style, le charisme et surtout pour la gestion de la suite, je risque peut être de romancer. rien qu'un peu... ou légèrement plus.

Hum… maintenant que j’y pense… j’ai expliqué à Ray exactement ce que je pensais faire et je lui ai dis que ça serait appréciable, voir très apprécié qu’il me couvre ? Non ? putain faut toujours que j’oublie un truc!!! Coup de bol que je suis un peu suicidaire et shooté à l’adrénaline, sinon, je me serais simplement barré au lieu de vraiment tenter un truc complétement con et foireux comme je vais le faire.

Je commence donc les prémices de mon plan de merde en espérant que Rayman soit moins blond qu’il en ait l’air.

Codage par Libella sur Graphiorum