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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Mar 16 Juin 2020 - 11:04
Je ne préfère pas m’étendre sur mes raisons Général, elles vous causeraient plus de tort que de bien, j’en suis persuadé. Sachez seulement une chose… elles sont aussi nocives que celles qui obligent un général anglais à se débrouiller seul.
George ignorait si c'était par pudeur ou pour d'autres raison que sa question était passée au tapis. Visiblement, détourner l'attention de son propre sujet en attaquant le sujet d'Anton, ce n'était pas très efficace. Il se sentait sondé sans vraiment de discrétion et soutint le regard de l'américain, la stature militaire par réflexe, conscient qu'il passait une sorte d'examen.
Laissez-moi deviner
Le british serra les dents, il n'était pas sur que voir Anton brosser son portrait allait être extrêmement flatteur. Il était conscient de l'allure qu'il avait en arrivant ici, sur cette mission, et craignait le dédain de l'américain, réveillant la vieille rivalité entre les deux continent que le général lui même entretenait.
Gentleman anglais, votre accent trahit une bonne éducation et vos manières également. Donc vous n’êtes pas un roturier, ça ne vient pas de là. Pas de croix au cou, vous n’êtes pas un catholique…
Enfin, sa mère était catholique, mais la bonne société anglaise excusait ce genre de défaut quand on avait le bon goût d'être comte.
Vous êtes plus du genre à avaler un chibre que de lécher un vagin, je me trompe ?
Et là, littéralement, George avala sa salive de travers. Il toussa brièvement deux fois, essayant de rester stoïque face à la déclaration de son partenaire d'enquête. Il n'était pas particulièrement surpris qu'Anton ai décelé ses préférences, mais la manière de le dire le changeait de tout les détournements de sujet gênés que la bonne société anglaise lui infligeait.
Faites pas le choqué George, en ce qui me concerne, ça m’est égal. Mais on va appeler les choses par ce qu’elles sont. Moi je suis un connard de rustre de flic de merde et vous, vous êtes un gentleman anglais qui aime la compagnie de ses semblables. Terminez plutôt votre assiette. Enfin… non, vaut mieux pas.
Le british regarda son pain à la viande, complétement déconnecté de ce qu'il avait dans son assiette.
Vous êtes plutôt franc.
Puis l'attention fut soudainement recentré sur le sujet original et le militaire fut guidé dans les chambres froides ou il fit de son mieux pour avoir l'air le plus professionnel possible
George ignorait si c'était par pudeur ou pour d'autres raison que sa question était passée au tapis. Visiblement, détourner l'attention de son propre sujet en attaquant le sujet d'Anton, ce n'était pas très efficace. Il se sentait sondé sans vraiment de discrétion et soutint le regard de l'américain, la stature militaire par réflexe, conscient qu'il passait une sorte d'examen.
Laissez-moi deviner
Le british serra les dents, il n'était pas sur que voir Anton brosser son portrait allait être extrêmement flatteur. Il était conscient de l'allure qu'il avait en arrivant ici, sur cette mission, et craignait le dédain de l'américain, réveillant la vieille rivalité entre les deux continent que le général lui même entretenait.
Gentleman anglais, votre accent trahit une bonne éducation et vos manières également. Donc vous n’êtes pas un roturier, ça ne vient pas de là. Pas de croix au cou, vous n’êtes pas un catholique…
Enfin, sa mère était catholique, mais la bonne société anglaise excusait ce genre de défaut quand on avait le bon goût d'être comte.
Vous êtes plus du genre à avaler un chibre que de lécher un vagin, je me trompe ?
Et là, littéralement, George avala sa salive de travers. Il toussa brièvement deux fois, essayant de rester stoïque face à la déclaration de son partenaire d'enquête. Il n'était pas particulièrement surpris qu'Anton ai décelé ses préférences, mais la manière de le dire le changeait de tout les détournements de sujet gênés que la bonne société anglaise lui infligeait.
Faites pas le choqué George, en ce qui me concerne, ça m’est égal. Mais on va appeler les choses par ce qu’elles sont. Moi je suis un connard de rustre de flic de merde et vous, vous êtes un gentleman anglais qui aime la compagnie de ses semblables. Terminez plutôt votre assiette. Enfin… non, vaut mieux pas.
Le british regarda son pain à la viande, complétement déconnecté de ce qu'il avait dans son assiette.
Vous êtes plutôt franc.
Puis l'attention fut soudainement recentré sur le sujet original et le militaire fut guidé dans les chambres froides ou il fit de son mieux pour avoir l'air le plus professionnel possible
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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Mar 16 Juin 2020 - 16:04
Une fois seuls dans la cuisine, Anton regarda autour de lui, c’était globalement propre et rangé. Rien d’honteux pour un troquet pareil. Alors que le cuistot commençait a démontrer les filtres, se tenant dangereusement au-dessus de l’huile bouillante. Sans prévenir, Anton le choppa par le col et lui écrasa la tête contre le rebord du meuble. Pas question de faire dans la finesse ou la dentelle, il voulait des réponses et ils les voulaient vites : Le barbecue chez les American first, la voiture cramée ! Je veux connaitre le nom des gens que tu as vu là-bas.
Le cuisinier sembla d’abord choqué de la situation et commença à baragouiner en chinois, Anton n’était d’humeur à écouter ces conneries, il le balança au sol avant de lui mettre un coup de pieds en plein visage : Les American First, j’ai des infos, tu as été témoins du barbuc, alors tu vas me dire qui il y avait ! Pas le temps de négocier, de se montrer gentil. Les membres des gangs et des triades ne connaissaient que la peur et la violence pour avancer. Mais le cuisinier ne semblait pas décidé à coopérer, quand il se releva, il saisit un hachoir à viande et se jeta sur Anton en hurlant.
Le policier bloqua de justesse l’attaque avant de riposter d’un coup de poing dans le ventre de l’homme et de lui exploser une fois de plus le nez sur le comptoir. LES AMERICAN FIRST, accouche ! Toujours pas de réponses dignes de ce nom. Il eut des bruits de pas précipités et Anton vit George et le commis débarquer dans la cuisine. L’un comme l’autre semblait étonné de la violence de la scène, mais tant pis. Général, choppez le ! qu’il reste ici ! Alors chef, les american first, dis moi tout où je t’explose la gueule ! Mais le cuisinier semblait vraiment déterminer à ne rien dire, il détourna les yeux quand Anton le fixait, l’air presque neutre. Furieux, le policier écrasa son poing sur le nez déjà cassé du chinois. Avant de regarder autour de lui… Sur le plan de travail, il y avait une dinde… la friteuse… la tête du bridé… Oui… tout allait ensemble ! Rageusement, il conduit le cuisinier jusqu’à la carcasse grande ouverte et enfourna de force la tête par l’arrière de celle-ci. Comme l’avait fait Monica dans un épisode de friends.
Parle et j’là sors de là ! Connard de bridé de merde ! Toujours pas de réponses. Tant pis pour lui, Anton l’attrapa par la nuque et plongea l’espace d’une seconde l’animal dans l’huile. Il y eut un tonnerre de crépitement et un cri étouffé venant de l’animal. Enfin le cuisinier semblait réagir ! Il ressortit sa victime de la friteuse. La peau de la dinde avait déjà prise une belle couleur dorée. Les americans first ? Finalement… il eut une légère réponse de la part du cuistot. Deux noms. Evans et Fénix. Deux exécuteurs du groupe. C’était un bon début, sèchement, il retira la dinde de la tête du chinois. Il avait le visage couvert de sang, des brûlures dans le cou et les yeux gonflés. Sans remords, Anton le prévint : Tu vas voir la police, un gang, tes potes ou même ta putain de mère, je reviens et je termine le travail, t’as compris fils de pute ? Et la prochaine fois que je te pose une question, tu réponds, ça t’évitera de souffrir
Une fois dans la voiture, Anton démarra en trombe, désireux de mettre un peu de distance entre le restaurant et eux. Il n’était pas exclu que l’autre veuille appeler quand même la police. Sur le trajet, Anton exposa la situation à George : Evans et Fénix sont deux mecs très cruels du gang, des exécuteurs redoutables, cons comme des manches. Je me doutais que ça serait eux, mais j’ai aucune preuve, pas de témoins fiables non plus. C’est pour ça que l’enquête pouvait pas avancer. il brula un feu rouge, sans même y faire attention. Direction le commissariat… L’avantage de la situation c’est qu’ils filment souvent leurs crimes. Donc on pourrait trouver cette fameuse preuve qu’il me manque. Faut juste mettre la main sur ces fils de putes.
Anton arrêta sa voiture devant le bâtiment et regarda l’anglais d’un air affecté : J’ai pas de bons résultats à l’aide de méthodes douces, et si je suis encore flic, c’est car je peux compter sur la discrétion de mes partenaires. Aurais-je la vôtre ?
Le cuisinier sembla d’abord choqué de la situation et commença à baragouiner en chinois, Anton n’était d’humeur à écouter ces conneries, il le balança au sol avant de lui mettre un coup de pieds en plein visage :
Le policier bloqua de justesse l’attaque avant de riposter d’un coup de poing dans le ventre de l’homme et de lui exploser une fois de plus le nez sur le comptoir.
Une fois dans la voiture, Anton démarra en trombe, désireux de mettre un peu de distance entre le restaurant et eux. Il n’était pas exclu que l’autre veuille appeler quand même la police. Sur le trajet, Anton exposa la situation à George :
Anton arrêta sa voiture devant le bâtiment et regarda l’anglais d’un air affecté :
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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Ven 17 Juil 2020 - 9:47
Si George arrivait relativement bien à composer quelques mensonges, cela l'amusa particulièrement d'expliquer à un asiatique à l'air confus qu'il était inspecteur sanitaire. La question un peu désorienté de son interlocuteur cela fait longtemps que vous travaillez ici ? amenait une petite ironie à la situation, et George répondit avec son accent le plus british possible : Bientôt 20 ans.. Le regard du cuisinier hésitait entre la surprise pure (le croire) et un scepticisme tout à fait compréhensible (ne pas le croire). George lui sourit avec un visage des plus innocents.
Mais son petit amusement fut interrompu par des bruits de combats. Rien de bien étonnant de la part d'Anton, si le militaire commençait à vaguement saisir son caractère. Il fila sur place, et instinctivement, il obéit au flic. Il maintenait l'homme fermement, notant que le surnom "Général" semblait visiblement fait pour rester.
L'épisode avec la dinde le fit hausser un sourcil flegmatique et il regarda le déchaînement de violence créative qui se déroulait sous ses yeux. Puis deux noms sortirent enfin de la bouche du cuisinier. George était vaguement soulagé pour celui ci, qui allait quand même finir par être abimé par toutes ces questions.
George assomma d'un geste l'homme qu'il maintenait puis dépoussiéra sa veste. Il se dirigea vers la voiture d'une pas tranquille, observant légèrement le visage d'Anton. Il ignorait si son cadet tirait satisfaction de la violence qu'il disséminait autour de lui. Le british pouvait comprendre que la fin justifiait les moyens. Mais il n'arrivait pas encore à savoir si Anton était vicieux, ou juste déterminé.
Il écouta les explications.
On peut considérer qu'ils ont agis sous ordre alors ? Ou leur... comportement irréfléchi les a mené au meurtre au premier degré.
La question du flic le fit sourire.
Je n'ai pas deux étoiles sur mon uniforme à 40 ans parce que j'aime garder les mains propres, Donovan. Et je me fiche de vos magouilles.
Mais son petit amusement fut interrompu par des bruits de combats. Rien de bien étonnant de la part d'Anton, si le militaire commençait à vaguement saisir son caractère. Il fila sur place, et instinctivement, il obéit au flic. Il maintenait l'homme fermement, notant que le surnom "Général" semblait visiblement fait pour rester.
L'épisode avec la dinde le fit hausser un sourcil flegmatique et il regarda le déchaînement de violence créative qui se déroulait sous ses yeux. Puis deux noms sortirent enfin de la bouche du cuisinier. George était vaguement soulagé pour celui ci, qui allait quand même finir par être abimé par toutes ces questions.
George assomma d'un geste l'homme qu'il maintenait puis dépoussiéra sa veste. Il se dirigea vers la voiture d'une pas tranquille, observant légèrement le visage d'Anton. Il ignorait si son cadet tirait satisfaction de la violence qu'il disséminait autour de lui. Le british pouvait comprendre que la fin justifiait les moyens. Mais il n'arrivait pas encore à savoir si Anton était vicieux, ou juste déterminé.
Il écouta les explications.
On peut considérer qu'ils ont agis sous ordre alors ? Ou leur... comportement irréfléchi les a mené au meurtre au premier degré.
La question du flic le fit sourire.
Je n'ai pas deux étoiles sur mon uniforme à 40 ans parce que j'aime garder les mains propres, Donovan. Et je me fiche de vos magouilles.
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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Lun 20 Juil 2020 - 13:18
Anton pianota quelques secondes sur le volant de sa voiture avant de répondre à la question de l’anglais. C’était une bonne question en réalité, une excellente question.« Les deux vont certainement prétendre ne pas avoir agi sous ordres. C’est traditionnel dans ce genre de milieux. Suivant les éléments que nous parviendrons à rassembler, je pense qu’on peut au moins coller un meurtre avec préméditation et actes de barbarie. Les deux encourent vingt ans là. 20 ans, officiellement, mais Anton allait s’assurer qu’ils ne sortent jamais de la prison. Il avait déjà des contacts et des idées pour s’occuper d’eux une fois qu’ils seraient sous clefs. Non, ce n’était pas honnête, mais il s’en fichait. Ces parasites, ces monstruosités de la nature ne devaient pas avoir le droit de vivre. C’était sa conviction première.
Il ne la partagea pas avec George, le général n’avait pas besoin de savoir ce qu’il prévoyait. Ce qu’il voyait devait certainement lui suffire et, au final, la seule chose importante était de coincer les meurtriers de son subordonné. Anton lui sourit avant de continuer :« Tant mieux, je suis content que nous soyons d’accord sur le principe. On va se quitter là. Rendez-vous demain matin à 9h ? Je vous présenterai quelqu’un qui pourra nous aider. » ***
Anton regardait les deux photos qu’il avait imprimé Evans était un petit blond à l’air vicieux et Fénix semblait être une brute, encore plus grand que le policier. En face de lui, Fredo buvait son café en le jugeant. Une habitude entre eux et comme à son habitude, Anton l’ignora un petit moment avant de plonger son regard dans celui de son collègue… En silence, avant que les deux ne se lèvent. Un silence de mort raisonna dans le reste de la pièce.« On y va Fredo ? C’est la bonne ? Tu te sens en veine ? » Une porte claqua et le général entra dans le bureau. Il avait de la chance, il allait assister à un combat d’anthologie. Moqueur, Anton prit le temps de se détourner pour regarder l’anglais :« Parlez avec Koren si vous voulez parier, j’ai gagné les 3 derniers combats, ma cote est meilleure que la sienne Il paya sa bravade par un coup de poing à la machoire.
S’ensuit une lutte violente, mais néanmoins prudente, les deux se maitrisant assez pour ne pas se faire réellement de mal, ni même abimer le reste de la pièce. La capitaine arriva pour observer l’empoignade, mais il ne chercha pas à les arrêter, c’était habituel. Rien ne pouvait arrêter Fredo et Anton sauf une seule personne. « ANTON ! » Une voix puissante, reconnaissable entre mille, inflexible et féminine, dictatoriale même. Immédiatement, les deux se lâchèrent et tournèrent leurs yeux sur la nouvelle arrivante. Celle-ci traversa la foule et se planta devant les deux belligérants avant de coller une baffe retentissante à chacun d’eux, comme s’ils étaient des enfants. L’air coupable, Anton détourna les yeux et dit :Désolé chérie. Ce n’est pas qu’il avait peur d’elle, mais il était tout à fait conscient des capacités de sa femme.
Il faut dire qu’elle n’avait rien à leur envier, Symea faisait 1m82, elle pesait presque 70 kilos. Policière depuis presque aussi longtemps que lui, elle pratiquait le Krav maga et le karaté. Elle choppa son mari par le col avant de lancer un regard assassin à Fredo. Puis elle alla se planter devant George. « Général Rosebury ? Symea Donovan, brigade criminelle, veuillez excuser le comportement déplorable de mon mari, venez avec moi. Nous avons à parler. »
Symea Donovan, 32 ans, mariée à un idiot
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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Mar 8 Sep 2020 - 9:58
George arriva au poste de police à l’heure dite, habillé comme il l’avait été hier, de ses habits civils. Toute cette affaire commençait à sérieusement l’embarquer hors de sa zone de confort. Tout cela ne touchait ni au commandement, ni à l’armée, ni à sa chère Angleterre. Mais il avait le pressentiment que le déroulement de la journée d’hier n’était qu’une partie de tout ce qu’il pouvait accomplir en continuant de dérouler la pelote de laine qu’était la parole des imbéciles de gangsters sur leurs routes.
Il entra en claquant la porte, surpris, mais pas étonné de constater que l’ambiance était à nouveau particulière. Anton et Fredo semblaient prêt à s’affronter. Avec un petit sourire, l’aristocrate songea aux bagarres amicales qui avaient lieux entre ses hommes. Au moins, ici, il n’avait pas à casser l’ambiance.
« 30 dollars sur Donovan, s’il vous plaît. »
Avec un petit sourire, il allongea l’argent qu’il mettait en jeu, et se détendit légèrement, posant ses hanches contre le bord d’un bureau.
Le combat était divertissant, on voyait que c’était entre deux personnes qui se connaissaient suffisamment pour jouer avec les faiblesses de l’autre. Mais un cri stoppa immédiatement la lutte. L’anglais tourna la tête et eu un léger sourire. La femme de Donovan, elle avait l’air forte, belle, et probablement plus fonctionnelle en société que son époux.
« Général Rosebury ? Symea Donovan, brigade criminelle, veuillez excuser le comportement déplorable de mon mari, venez avec moi. Nous avons à parler. »
« Enchanté, je vous suis. »
Voilà qui promettait d’être intéressant.
D’un mouvement de main discret, il récupéra l’argent qu’il avait mis sur son pari.
Il entra en claquant la porte, surpris, mais pas étonné de constater que l’ambiance était à nouveau particulière. Anton et Fredo semblaient prêt à s’affronter. Avec un petit sourire, l’aristocrate songea aux bagarres amicales qui avaient lieux entre ses hommes. Au moins, ici, il n’avait pas à casser l’ambiance.
« 30 dollars sur Donovan, s’il vous plaît. »
Avec un petit sourire, il allongea l’argent qu’il mettait en jeu, et se détendit légèrement, posant ses hanches contre le bord d’un bureau.
Le combat était divertissant, on voyait que c’était entre deux personnes qui se connaissaient suffisamment pour jouer avec les faiblesses de l’autre. Mais un cri stoppa immédiatement la lutte. L’anglais tourna la tête et eu un léger sourire. La femme de Donovan, elle avait l’air forte, belle, et probablement plus fonctionnelle en société que son époux.
« Général Rosebury ? Symea Donovan, brigade criminelle, veuillez excuser le comportement déplorable de mon mari, venez avec moi. Nous avons à parler. »
« Enchanté, je vous suis. »
Voilà qui promettait d’être intéressant.
D’un mouvement de main discret, il récupéra l’argent qu’il avait mis sur son pari.
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Re: L'arme Fatale [George et Anton]
Jeu 10 Sep 2020 - 13:07
Anton se frotta la joue, le coup touchait plus son égo que son corps. Il eut un regard pour Fred avant de suivre le général anglais et sa chère femme. Comme s’il avait le choix de toute façon, vu comment il se faisait tenir par le col. C’était souvent inattendu mais jamais très décevant pour les gens qui observait la scène. Symea avait la réputation d’être encore plus terrible qu’Anton au poste et sur le terrain. D’autant plus qu’elle affichait une certaine douceur en temps normal, ce qui ne manquait jamais de surprendre les gens. Le trio se retrouva dans une salle de réunion bien assez tôt. Sans plus attendre, sa femme prit la parole : « Anton m’a parlé de votre affaire, c’est assez sale et nous avons un problème. Mon cher mari a littéralement, emplafonné plusieurs d’entre eux. »
Elle avait dit ça avec un léger sourire, en réalité, elle était au moins aussi sanguinaire que lui. C’est pour ça qu’il s’entendait bien avec elle. Discrètement, il prit son téléphone et envoya un sms des plus explicites à son épouse : Ce soir tu vas prendre cher, tu es sexy quand tu es énervée. Symea eut un regard pour son téléphone avant d’enchainer mine de rien. « Autant dire qu’il est écrit sur sa gueule « défoncez moi bande de salopards ». Elle marqua une pause, regardant son conjoint droit dans les yeux, IL allait prendre cher, avant d’ajouter : « Nous allons, vous et moi général, simplement voler leur téléphone. Rien de bien compliqué, ils pensent avec leurs bites. Anton a quelques adresses où ils pourraient être, nous allons y aller ensemble. Si quelqu’un vous pose la question. Vous serez un mac et moi votre plus belle fille. »
Foncer dans le tas, faire ce genre de choses, voilà qui intéressait beaucoup Symea. Elle exposa son plan. Trouver un des deux hommes, se faire passer pour une prostituée, George ferait office de filet de sécurité en cas de problème. Puis, attirer l’homme en question dans un endroit calme. Anton interviendrait alors pour simuler une descente de flics et embarquer tout le monde. Rapide, simple et efficace. Une fois le téléphone en sa possession, Anton aurait toutes les preuves du monde pour conclure l’affaire. Mais ça restait que la théorie. « Général, je vais vous laissez un dossier sur les deux zouaves et la compagnie de ma femme. Je vais aller farfouiller un peu partout. Je vous bip quand je les trouve. »
Anton se leva, prêt à quitter la salle, il se retourna juste avant de passer la porte : « Trouvez un truc plus ostentatoire si vous vous baladez avec Sym au bras. » Sa femme donnait de sa personne, il faudrait bien que le général aussi que diable !
Photo de deux individus:
- Evans:
- Fénix:
- Spoiler:
- HRP : Tu peux pousser ta réponse jusqu’à l’intervention d’Anton. Je n’ai rien de prévu jusqu’à ce moment là.
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