Need help now ?
Dim 12 Avr 2020 - 19:29
Cela fait une dizaine de jour qu’Otis traîne dans les environs du No Man’s Land. Le jeune homme commence doucement à s’habituer à l’endroit, ses crises d’angoisse se faisant bien moins nombreuses que les premiers jours. Malgré ça, il évite de passer trop de temps à l’intérieur de l’entrepôt. Il s’est d’ailleurs trouvé une petite maison abandonnée dans l’un des quartiers résidentiels se trouvant en périphérie du No Man’s Land. Se retrouver, rien qu’avec lui-même lui a fait du bien. Les relations humaines ont toujours été un peu compliquée pour lui, surtout avec des inconnus. Alors prendre un peu de distance est sûrement le mieux pour l’instant. Il finira bien par s’y faire, par surmonter les angoisses provoquées par « l’inconnu ». Mais cela prendra certainement un peu de temps. Bien qu’il ait rencontré des personnes plutôt gentilles pour l’instant, il n’est pas du genre à donner sa confiance trop rapidement.
Après avoir passé quelques heures au No Man’s Land durant l’après-midi, le dessinateur repart avec un peu de nourriture, à peine de quoi tenir quelques jours. Mais pour lui, ça représente un joli butin. Dans le sac plastique qu’il tient, deux barres de céréales, une boîte de haricots blancs et une minuscule boîte de thon. Il doit lui rester encore un quart d’heure de marche lorsqu’il aperçoit quelques silhouettes décharnées à l’angle d’une rue au loin. Il décidé donc de prendre une autre route. Les mordeurs, il préfère les éviter quand c’est possible. La crainte de se faire dépasser par la situation étant un facteur d’angoisse trop important pour lui. Donc quand il a le choix, il prend toujours celle où il risque le moins d’y laisser des plumes.
Pourtant, alors qu’il traverse une ruelle étroite, une voix l’interpelle. Deux hommes s’avancent vers lui, ils l’interpellent. Mais le ton employé ne rassure pas vraiment le jeune métis. Par précaution, il recule de quelques pas. « Oh ! T’es perdu ta langue ou quoi ?! Qu’est-ce que t’as dans ton sac ? » Apeuré, il reste silencieux, prêt à fuir si c’est nécessaire. Malheureusement, les deux types réagissent avant lui « Chope le ! » Otis se met alors à courir mais l’un des gars ne met pas longtemps à le rattraper, le plaquant violemment au sol. Le menton du dessinateur vient cogner lourdement contre le sol. Sonné quelques secondes, il ne lâche pas pour autant son sac, ce qui lui vaut un coup de pied dans les côtes.
- Otis A. Copeland
Expendables
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Need help now ?
Mer 15 Avr 2020 - 16:04
need help now?
Une journée normale pour Jamaal. Jusqu'ici. S'il ne s'est pas trop éloigné du No Man's Land cette fois, il a malgré tout passé la majeure partie du jour à fouiller les immeubles et entrepôts avoisinants. Moins de certitudes quant à trouver des biens utiles, mais au moins il reste à une distance raisonnable du hangar et ne passe pas la nuit à devoir se méfier de chaque bruit qui résonne, chaque ombre qui passe. Et bien que ce ne soit qu'une réussite toute relative, Jamaal essaye de mettre en application les conseils qu'on lui a procuré : du repos lui ferait le plus grand bien. Impossible de renoncer à sortir cependant, mais il tente tout de même de se ménager. Un peu.
L'après-midi touche bientôt à sa fin, et Jamaal revient sur ses pas pour rentrer au No Man's Land. Son sac sonne désespérément creux en comparaison de ses autres sorties plus lointaines, mais le poids qui pèse en moins sur ses épaules est autant de fatigue en moins. Finalement pas si mécontent de lui-même, c'est d'un pas léger mais attentif que Jamaal se dirige vers l'entrepôt. Cette fois, il est à peu près certain d'échapper à une remarque sur son épuisement, sur ses cernes sous les yeux ou sur sa tête qui fait peur. À cette pensée un peu futile, Jamaal sourit seul en remontant la rue. Sourire qui se transforme aussitôt en rictus, presque en grimace, quand il aperçoit au loin deux hommes. Ils ne semblent pas l'avoir vu, mais paraissent en revanche bien pressés, trahis par leurs grands pas effrénés qui les conduisent jusqu'à l'entrée d'une petite ruelle adjacente. D'aussi loin, Jamaal ne peut en être tout à fait certain, mais il ne lui semble pas connaître les deux individus. Peut-être les a-t-il déjà croisés au No Man's Land, auquel cas ils ne lui ont pas laissé de souvenir impérissable.
Intrigué par leur attitude louche, Jamaal presse lui aussi le pas et atteint la ruelle peu après eux. Juste avant d'y parvenir, il a cru entendre des voix s'élever, ce qui est rarement bon signe. Il stoppe à l'entrée de l'allée et se plaque contre le mur. Lentement, il ne laisse dépasser qu'un œil pour observer ce que les deux types trafiquent par ici. Ce qu'il voit le laisse sans voix. L'un des deux plaque un troisième, qui n'a pas l'air très âgé, au sol avec violence avant de lui asséner un coup de pied dans les côtes. Le sang de Jamaal ne fait qu'un tour. Survivre oui, mais pas à ce prix. Il se dégage de sa cachette et marche d'un pas décidé vers les agresseurs et leur victime.
Trop occupés à rouer de coups le jeune homme, aucun des deux truands n'entend Jamaal approcher. Rapide et silencieux, celui-ci se glisse dans le dos de l'homme le plus proche, qui regarde hilare son collègue. Jamaal place sa jambe entre les siennes et, d'un mouvement rapide du bras, le fait tomber en arrière. La surprise qu'il peut lire sur son visage est jouissive, mais c'est bien la colère qui nourrit les traits de Jamaal. L'homme tombe au sol avec force mais s'en va pour se relever aussitôt. D'un coup de crosse, Jamaal lui arrange le nez, qui éclate en sang. L'autre, toujours à côté de sa victime, reste interdit un instant. Quand il va pour répliquer, Jamaal dégaine son revolver et le pointe directement sur sa poitrine. Ramasse ton pote, et tirez-vous. lâche-t-il sèchement. Pour bien se faire comprendre, il enlève d'un léger clic le cran de sécurité.
La rage et la haine dans les yeux, l'inconnu contourne Jamaal, toujours en joue, et aide l'autre à se relever tant bien que mal. Jamaal les accompagne du regard jusqu'à ce qu'ils aient disparus, à l'autre bout de la ruelle. Il range son arme et remet sa crosse en bandoulière. Ça va gamin ? demande-t-il en tendant la main au jeune homme pour qu'il se relève. On ferait mieux d'pas rester dans le coin, ils peuvent encore revenir. ajoute-t-il d'un air entendu.
L'après-midi touche bientôt à sa fin, et Jamaal revient sur ses pas pour rentrer au No Man's Land. Son sac sonne désespérément creux en comparaison de ses autres sorties plus lointaines, mais le poids qui pèse en moins sur ses épaules est autant de fatigue en moins. Finalement pas si mécontent de lui-même, c'est d'un pas léger mais attentif que Jamaal se dirige vers l'entrepôt. Cette fois, il est à peu près certain d'échapper à une remarque sur son épuisement, sur ses cernes sous les yeux ou sur sa tête qui fait peur. À cette pensée un peu futile, Jamaal sourit seul en remontant la rue. Sourire qui se transforme aussitôt en rictus, presque en grimace, quand il aperçoit au loin deux hommes. Ils ne semblent pas l'avoir vu, mais paraissent en revanche bien pressés, trahis par leurs grands pas effrénés qui les conduisent jusqu'à l'entrée d'une petite ruelle adjacente. D'aussi loin, Jamaal ne peut en être tout à fait certain, mais il ne lui semble pas connaître les deux individus. Peut-être les a-t-il déjà croisés au No Man's Land, auquel cas ils ne lui ont pas laissé de souvenir impérissable.
Intrigué par leur attitude louche, Jamaal presse lui aussi le pas et atteint la ruelle peu après eux. Juste avant d'y parvenir, il a cru entendre des voix s'élever, ce qui est rarement bon signe. Il stoppe à l'entrée de l'allée et se plaque contre le mur. Lentement, il ne laisse dépasser qu'un œil pour observer ce que les deux types trafiquent par ici. Ce qu'il voit le laisse sans voix. L'un des deux plaque un troisième, qui n'a pas l'air très âgé, au sol avec violence avant de lui asséner un coup de pied dans les côtes. Le sang de Jamaal ne fait qu'un tour. Survivre oui, mais pas à ce prix. Il se dégage de sa cachette et marche d'un pas décidé vers les agresseurs et leur victime.
Trop occupés à rouer de coups le jeune homme, aucun des deux truands n'entend Jamaal approcher. Rapide et silencieux, celui-ci se glisse dans le dos de l'homme le plus proche, qui regarde hilare son collègue. Jamaal place sa jambe entre les siennes et, d'un mouvement rapide du bras, le fait tomber en arrière. La surprise qu'il peut lire sur son visage est jouissive, mais c'est bien la colère qui nourrit les traits de Jamaal. L'homme tombe au sol avec force mais s'en va pour se relever aussitôt. D'un coup de crosse, Jamaal lui arrange le nez, qui éclate en sang. L'autre, toujours à côté de sa victime, reste interdit un instant. Quand il va pour répliquer, Jamaal dégaine son revolver et le pointe directement sur sa poitrine. Ramasse ton pote, et tirez-vous. lâche-t-il sèchement. Pour bien se faire comprendre, il enlève d'un léger clic le cran de sécurité.
La rage et la haine dans les yeux, l'inconnu contourne Jamaal, toujours en joue, et aide l'autre à se relever tant bien que mal. Jamaal les accompagne du regard jusqu'à ce qu'ils aient disparus, à l'autre bout de la ruelle. Il range son arme et remet sa crosse en bandoulière. Ça va gamin ? demande-t-il en tendant la main au jeune homme pour qu'il se relève. On ferait mieux d'pas rester dans le coin, ils peuvent encore revenir. ajoute-t-il d'un air entendu.
code by EXORDIUM. icons by JENESAISPAS & KAY
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Need help now ?
Dim 26 Avr 2020 - 18:49
Recroquevillé par terre, Otis se contente de subir les nombreux coups de pied qui viennent meurtrir ses côtes et son abdomen. Il souffre en silence, ne cherchant même pas à s’enfuir. La peur le prend au ventre, ses yeux s’inondent de larmes. Il attend simplement que ça passe, espérant s’en sortir. Tout ça pour quelques vivres ? Il regrette de ne pas avoir laisser tomber son sac, pour qu’il le laisse tranquille. Sans savoir, malheureusement, s’ils ne l’auraient pas agressé quand même. Ce monde, il ne le comprendra jamais décidément. Il a l’impression de revenir des années en arrière, de se retrouver face à ses bourreaux du passé, ces camarades qui s’en prenaient à lui pour le plaisir. Les moqueries, les insultes, les coups, la violence gratuite…
Pourtant tout s’arrête brusquement lorsqu’une voix résonne dans la rue déserte. Les bras toujours repliés sur son visage, le métis ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe. Profitant de cette accalmie, il se traîne comme il peut sur le sol pour s’éloigner de son agresseur. Relevant finalement les yeux, il aperçoit l’un des deux types par terre, le nez en sang. Le second, toujours à proximité, se fige lorsqu’un homme le menace avec une arme à feu. Le dessinateur ne le connaît pas, il ne l’a jamais vu. Il ne comprend pas vraiment ce qu’il fait là.
Le jeune homme regarde le duo s’enfuir. Toujours allongé au sol, il se redresse finalement pour s’asseoir. Ses côtes le font souffrir et ses doigts se tâchent de sang lorsqu’il les porte à son menton blessé. Il respire difficilement, sentant ses angoisses revenir. Son sauveur l’interpelle mais il ne réagit pas tout de suite, sonné parce ce qu’il vient de vivre. La main qu’on lui tend finit par le faire revenir à la réalité, il la saisit avant de se laisser remettre sur ses jambes. Il a l’impression que son corps tout entier tremble et il se laisse guider jusqu’à un endroit plus sûr par cet inconnu. Une fois à l’abri, il croise enfin le regard de l’autre homme. Le visage marqué par la douleur, il grimace avant d’enfin lui parler. « M-Merci. » Il aimerait pouvoir en dire plus mais sa respiration encore saccadée l’en empêche, tout comme ce poids désagréable dans sa poitrine. Il lui faut quelques minutes pour reprendre son souffle et se calmer. Il offre finalement un léger sourire à l’indien avant d’ajouter. « T’étais pas obligé d’faire ça… Ils auraient pu s’en prendre à toi aussi… »
- Otis A. Copeland
Expendables
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Need help now ?
Jeu 30 Avr 2020 - 18:48
need help now?
Jamaal les éloigne de la ruelle malfamée et emmène le garçon dans la rue principale adjacente, non sans avoir vérifié au préalable qu'aucun rôdeur ne traîne dans les parages. Il doute quant à la capacité de son infortuné acolyte de pouvoir encaisser un nouvel assaut, même par des morts sur pattes. Jamaal l'entraîne encore un peu plus loin, à l'abri d'un muret suffisamment haut pour se cacher aux regards de la rue, au cas où les agresseurs auraient la bonne idée de revenir à la charge, mais suffisamment bas pour qu'il puisse jeter un œil aux alentours de temps à autre.
Jamaal laisse le garçon souffler et reprendre ses esprits tranquillement. T'en fais pas pour ça, ils avaient pas l'air bien malins. Juste des brutes. répond-t-il lorsque le jeune homme retrouve une respiration à peu près normale. Les brutes, Jamaal sait les gérer, surtout avec l'effet de surprise. Il fouille dans son sac. Tiens, ça t'fera du bien. Il en sort une gourde d'eau et la tend à son partenaire de circonstance.
Moi c'est Jamaal au fait. continue-t-il en cherchant de nouveau à l'intérieur de son sac, mais cette fois sans rien en sortir. J'crois pas t'avoir déjà vu dans les parages. Tu devrais v'nir au No Man's Land, ça s'rait plus sûr pour toi plutôt que de traîner dans ce genre de p'tite ruelle à la con. Le visage du garçon ne lui dit rien, peut-être n'est-il pas encore au courant qu'il existe un entrepôt désaffecté comme lieu de passage pour les vagabonds comme eux. Même après toutes ces années, de nouvelles têtes font toujours leur apparition à intervalles réguliers. Le jeune homme ne fait sans doute pas exception.
Il replonge une nouvelle fois la main dans son sac, et cette fois en ressort une compresse désinfectante, résultat de ses fouilles du jour. Mais le menton en sang de son compagnon en a plus besoin que lui. Tiens. dit-il en lui donnant sans hésitation, sourire en coin. Tu pourras m'raconter c'que tu fais dans le coin comme ça. Prix d'ami. plaisante-t-il en lui adressant un clin d'œil. Il sent qu'il n'a pas trop à se méfier du garçon. Plutôt d'un éventuel retour de ses agresseurs. Il lance d’ailleurs un rapide regard par-dessus le muret.
Jamaal laisse le garçon souffler et reprendre ses esprits tranquillement. T'en fais pas pour ça, ils avaient pas l'air bien malins. Juste des brutes. répond-t-il lorsque le jeune homme retrouve une respiration à peu près normale. Les brutes, Jamaal sait les gérer, surtout avec l'effet de surprise. Il fouille dans son sac. Tiens, ça t'fera du bien. Il en sort une gourde d'eau et la tend à son partenaire de circonstance.
Moi c'est Jamaal au fait. continue-t-il en cherchant de nouveau à l'intérieur de son sac, mais cette fois sans rien en sortir. J'crois pas t'avoir déjà vu dans les parages. Tu devrais v'nir au No Man's Land, ça s'rait plus sûr pour toi plutôt que de traîner dans ce genre de p'tite ruelle à la con. Le visage du garçon ne lui dit rien, peut-être n'est-il pas encore au courant qu'il existe un entrepôt désaffecté comme lieu de passage pour les vagabonds comme eux. Même après toutes ces années, de nouvelles têtes font toujours leur apparition à intervalles réguliers. Le jeune homme ne fait sans doute pas exception.
Il replonge une nouvelle fois la main dans son sac, et cette fois en ressort une compresse désinfectante, résultat de ses fouilles du jour. Mais le menton en sang de son compagnon en a plus besoin que lui. Tiens. dit-il en lui donnant sans hésitation, sourire en coin. Tu pourras m'raconter c'que tu fais dans le coin comme ça. Prix d'ami. plaisante-t-il en lui adressant un clin d'œil. Il sent qu'il n'a pas trop à se méfier du garçon. Plutôt d'un éventuel retour de ses agresseurs. Il lance d’ailleurs un rapide regard par-dessus le muret.
code by EXORDIUM. icons by JENESAISPAS & KAY
- Invité
- Invité
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Re: Need help now ?
Lun 25 Mai 2020 - 0:30
Guidés par l’indien, les deux hommes se mettent finalement à l’abri. Otis reprend son souffle, il ferme les yeux quelques secondes pour se concentrer sur sa respiration, manquerait plus qu’il fasse une fichue crise d’angoisse. Mais la présence de son sauveur à ses côtés lui permet de ne pas se laisser emporter par ses démons. L’homme lui file même de l’eau avant de se présenter. Le dessinateur le gratifie d’un « Merci. » Ses lèvres s’étirent finalement en un sourire. Puis il boit quelques gorgées réconfortantes, se présentant finalement à son tour. « Moi c’est Otis. » Il rend la gourde à son propriétaire.
Jamaal lui dit qu’il ne l’a jamais croisé. Il lui conseille d’aller au No Man’s Land, où il y serait plus en sécurité selon lui. L’artiste le regarde d’un air perplexe avant de lui expliquer « J’en reviens justement… J’étais en train de rentrer jusqu’à mon abri, pas loin… » Sûrement que l’autre va trouver ça étrange. Mais Otis n’est pas forcément très à l’aise à l’entrepôt. Il y a beaucoup de monde et il n’a pas forcément confiance en ces gens. Le calme de la petite maison qu’il occupe depuis quelques jours lui convient beaucoup mieux. Malheureusement, avec toutes ses allées et venues, faire de mauvaises rencontres étaient sûrement une issue inévitable. Sans l’intervention de l’autre homme, ça aurait certainement très mal terminé.
Et tandis qu’une nouvelle goutte de sang se détache de son menton pour venir tâcher son jeans. Jamaal semble le remarquer, fouillant dans ses affaires il sort finalement alors une compresse avant de la tendre au plus jeune. Otis hésite un instant, trouvant la bonté de cet homme plutôt étonnante. Après plusieurs jours à traîner autour de l’entrepôt, le métis sait que tout se marchande maintenant. Est-ce que l’homme va lui demander quelque chose en échange ? Ce serait normal après tout…
Il ouvre la compresse avant de venir la déposer sur son menton, il la maintient ainsi pour stopper les saignements. « Cela ne fait pas longtemps que je suis dans le coin… Je passe quelques heures au No Man’s Land dans la journée généralement. Mais la nuit, je préfère trouver un endroit plus tranquille. » Explique-t-il alors. Et avant que Jamaal le questionne là-dessus, il finit par avouer « Je me sens pas forcément bien en compagnie d’autant de personnes, alors dormir là-bas… C’est vraiment pas possible pour moi. » Il laisse entendre un soupir las tout en haussant les épaules. La main toujours fixée à son menton, ses yeux captent une nouvelle fois ceux de son interlocuteur. « Et toi ? Ça fait longtemps que tu es dans le coin ? »
- Otis A. Copeland
Expendables
- Casier judiciaire
- Feuille de personnage
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum