In need of rest
Dim 26 Avr 2020 - 11:02
La lassitude commençait à se faire sentir pour les trois marcheurs qui n'avaient pas réellement bien dormi des semaines. Ne dormir que d'un oeil, se réveiller au moindre bruit suspect, ne pas s'empêcher de regarder derrière soi toutes les deux secondes...Gabriel, surtout, allait s'effondrer si ils ne trouvaient pas un endroit à peu près sûr où ils pourraient passer une bonne nuit. Juste une nuit de sommeil convenable, sans avoir à se réveiller toutes les heures pour rien...
Alors qu'il faisait un dernier tour de leur campement, maintenant rangé, pour vérifier qu'il ne restait rien à ramasser et empacter, Seth se rappela du No Man's Land. Un couple de survivants leur en avait parlé, il y avait bientôt un an, quand un hélicotpère, un putain d'hélicoptère, s'était crashé en ville. Un endroit où les survivants pouvaient se réunir, ils devrait pouvoir fermer l'oeil sans craindre une attaque. Fallait-il encore se rappeler où se trouvait l'endroit et comment y aller. Depuis le temps qu'ils se baladaient dans Seattle, Seth et les autres auraient dû savoir bien s'y retrouver, surtout que deux d'entre eux étaient nés non loin de là, mais ils avaient parfois du mal à s'y diriger, à pieds avec le chaos qui l'avait en partie détruite..." Passe pas devant tout seul aujourd'hui, on va rester ensemble, " déclara leur chef alors qu'ils étaient tous les trois prêts à partir. Le chimiste ne répondit rien pour le contredire, voyager à trois ça lui allait bien, en ce moment il n'avait pas vraiment envie d'être tout seul et de constater, en revenant chercher ses amis, qu'ils s'étaient fait bouffer parce que trop fatigués pour se défendre...Ce serait donc à trois qu'ils déambuleraient aujourd'hui dans les rues, en silence, cherchant une sécurité dont ils avaient juste entendu parler.
Après quelques heures de marche, alors que le soleil commençait à être bien haut dans le ciel, Seth entendit des bruits de pas. Des bruits de pas un peu lointain et qui ne venaient pas d'eux trois. Les bruits de pas se rapprochaient, ils provenaient d'une rue adjacente et allaient sans doute bientôt arriver dans la leur. Ils étaient sur leurs gardes, prêts à s'en prendre au premier rôdeur qui tournerait au coin de la rue où ils attendaient...Les trois hommes avaient leurs matraques et couteaux sortis, Seth en tête, crispé par l'attente de voir la menace surgir...
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Re: In need of rest
Mer 29 Avr 2020 - 5:02
Rien. Maes avait beau chercher, il ne trouvait pas son bonheur. Pour le bien de son groupe, il cherchait un manuel sur la plomberie ou quelque chose dans le genre. Peut-être même une connerie historique qui expliquait comment les mésopotamiens s'en étaient sorties avec leur système d'irrigation. On aurait beau lui dire que l'architecture devait jouer en sa faveur, ça ne voulait pas dire qu'il était spécialiser dans la plomberie ou l'électricité. Il savait faire des choses, évidemment, puisqu'il était curieux mais mettre en place tout un systeme d'eau courante... C'était un autre niveau. Alors ouais, s'il voulait honorer son contrat avec Val, il devait donner le meilleur de lui-même pour faire en sorte que les gens puissent bénéficier d'un mode de vie luxueux au possible et ça passait par ça. Donc sa librairie actuelle ne suffisait pas parce qu'en dehors de quelques livres, du papier et quelques stylos, rien ne lui convenait. Non, il fallait chercher ailleurs... Peut-être une bibliothèque ? Oui mais alors laquelle ? La ville n'en manquait pas mais le problème restait les morts qui rôdaient dans la ville comme si de rien n'était. Puis... Un bruit suffisait à ramener le reste des fouineurs et laisse tomber la galère pour s'en sortir. Soupirant d'agacement, Maes se passa la main dans les cheveux et quitta sa petite boutique.
Valait mieux viser une autre boutique pour risquer le moins possible. Les livres, c'était pas ce que les survivants utilisaient le plus, si ce n'était pour alimenter des feux de camps alors il finirait bien par trouver quelque chose, même un manuel scolaire un peu minable, non ? Une façon en tout cas de mettre au point un système hydrolique qui permettrait à la faction d'être autonome en plusieurs points... Et peut-être même d'alimenter la distillerie à nouveau. Les alcools seraient forcément un bon moyen de marchander.
En se dirigeant vers une nouvelle librairie, l'architecte se stoppa pour s'assurer que les lieux n'étaient pas trop envahies. Doucement, il vint toquer à la porte de l'établissement et des râles se firent entendre. D'abord légers puis de plus en plus forts, signe qu'il n'y avait sans doute pas qu'une ou deux têtes. Les bruits rauques vinrent devinrent alors une cacophonie, réveillant le voisinage et entraînant les autres cadavres dans une embuscade imprévue. Et merde ! Maes s'éloigna rapidement des lieux, passant par quelques ruelles aléatoires, son arme au clair pour éclater quelques cerveaux en décomposition, repoussant un ou deux assaillants, ici et là, pour se frayer un passage vers la sécurité, un passage vers la vie. Au bout de longs cheminements, l'homme se stoppa et reprit son souffle. Malheureusement, l'arrivée de l'armée des morts restait imminente. Bordel, il avait mal gérer ce coup là.
L'homme reprit sa course à la survie, main toujours accrochée à son couteau. Là, c'était parfait, la zone qu'il avait choisit semblait dégagée. Lentement, il calma son pas et entreprit de sortir de sa ruelle le plus silencieusement possible. C'aurait été con de sortir et de tomber sur une horde et de se faire prendre en sandwich. En position défensive, il s'avança, retenant son souffle jusqu'à déboucher sur une axe dégagée. Surprenant, quand on y pensait parce qu'en général, les groupes de non-vivants envahissaient facilement ce genre d'endroit. Ses yeux scrutèrent les alentours puis il se figea. Un trio. Pas de morts et c'était bien pire que tout. Le coeur du brun se mit à battre dans sa poitrine. Pillard ? Chasseurs de primes ? Simples humains de passage ? Maes recula d'un pas, prêt à détaler mais il se souvint de la vague qu'il avait attiré à quelques rues de là. "Faut bouger ! Ils arrivent !" fit-il d'un ton pressant, leur tournant le dos pour reprendre sa course jusqu'à la liberté. Qu'importait qu'ils les suivaient ou non, il avait les avait averti, maintenant ils se débrouillaient.
Valait mieux viser une autre boutique pour risquer le moins possible. Les livres, c'était pas ce que les survivants utilisaient le plus, si ce n'était pour alimenter des feux de camps alors il finirait bien par trouver quelque chose, même un manuel scolaire un peu minable, non ? Une façon en tout cas de mettre au point un système hydrolique qui permettrait à la faction d'être autonome en plusieurs points... Et peut-être même d'alimenter la distillerie à nouveau. Les alcools seraient forcément un bon moyen de marchander.
En se dirigeant vers une nouvelle librairie, l'architecte se stoppa pour s'assurer que les lieux n'étaient pas trop envahies. Doucement, il vint toquer à la porte de l'établissement et des râles se firent entendre. D'abord légers puis de plus en plus forts, signe qu'il n'y avait sans doute pas qu'une ou deux têtes. Les bruits rauques vinrent devinrent alors une cacophonie, réveillant le voisinage et entraînant les autres cadavres dans une embuscade imprévue. Et merde ! Maes s'éloigna rapidement des lieux, passant par quelques ruelles aléatoires, son arme au clair pour éclater quelques cerveaux en décomposition, repoussant un ou deux assaillants, ici et là, pour se frayer un passage vers la sécurité, un passage vers la vie. Au bout de longs cheminements, l'homme se stoppa et reprit son souffle. Malheureusement, l'arrivée de l'armée des morts restait imminente. Bordel, il avait mal gérer ce coup là.
L'homme reprit sa course à la survie, main toujours accrochée à son couteau. Là, c'était parfait, la zone qu'il avait choisit semblait dégagée. Lentement, il calma son pas et entreprit de sortir de sa ruelle le plus silencieusement possible. C'aurait été con de sortir et de tomber sur une horde et de se faire prendre en sandwich. En position défensive, il s'avança, retenant son souffle jusqu'à déboucher sur une axe dégagée. Surprenant, quand on y pensait parce qu'en général, les groupes de non-vivants envahissaient facilement ce genre d'endroit. Ses yeux scrutèrent les alentours puis il se figea. Un trio. Pas de morts et c'était bien pire que tout. Le coeur du brun se mit à battre dans sa poitrine. Pillard ? Chasseurs de primes ? Simples humains de passage ? Maes recula d'un pas, prêt à détaler mais il se souvint de la vague qu'il avait attiré à quelques rues de là. "Faut bouger ! Ils arrivent !" fit-il d'un ton pressant, leur tournant le dos pour reprendre sa course jusqu'à la liberté. Qu'importait qu'ils les suivaient ou non, il avait les avait averti, maintenant ils se débrouillaient.
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Re: In need of rest
Dim 10 Mai 2020 - 19:00
Les bruits de pas s'étaient intensifiés, à chacun d'eux Seth se sentait un peu plus stressé, appréhendent ce qui allait surgir à ce coin de rue. Un homme, essoufflé, comme si il était en train de fuir quelque chose avant de tomber sur l'improbable trio. Le chimiste baissa sa matraque, soulagé qu'il ne s'agisse que d'un homme, un simple gars, pas plus menaçant que ça, qu'ils pourraient maîtriser, après tout ils étaient trois et lui seul, si besoin. Tout valait mieux que des rôdeurs de toute façon. Le mouvement de recul de l'inconnu annonçait clairement qu'il les craignait, autant qu'ils auraient pu le craindre lui en fait mais...Il semblait craindre tout autre chose et...
Des morts arrivaient ! Il ne lui fallut pas longtemps pour se décider à poursuivre l'inconnu qui leur avait amené un vrai troupeau de morts ! Seth décampa à toutes jambes, il entendit enfin les grognements sordides et inquiétants, particulièrement désagréables à l'oreille qui ne faisaient qu'annoncer douleurs et souffrances avant une mort absolument horrible...Les rôdeurs, le chimiste détestait ça. Pas juste parce qu'ils étaient répugnants et qu'ils représentaient un danger mortel, oh ça non, ça aurait été trop facile...Non, c'étaient simplement des erreurs de la nature, des choses qui n'auraient jamais dû exister. Il avait étudié la biologie, pendant ses années à la fac, et ces choses étaient simplement des horreurs qui n'auraient jamais dû voir le jour, il continuait même de se demander comment c'était possible...
Les compères fuyaient à la suite de ce type, parcourant les rues comme si cela allait les sauver...A courir comme ça, ils allaient finir par se perdre, rien de plus ! Il fallait se cacher, il fallait trouver un endroit pour attendre que les morts passent. Le chimiste reconnut soudain une des rues, il était passé par là il le savait. Une enseigne, à quelques numéros de là lui dit quelque chose en particulier. Il l'avait visitée, cette librairie, elle était sûre hier, elle le serait encore aujourd'hui, pas vrai...?" Hé...machin ! " appela Seth à l'intention de ce gars qui les avait foutu tous les quatre dans cette merde noire." Par là viens ! " cria-t-il en tournant rapidement les talons pour s'engouffrer dans la rue, Gabriel et Jardani le suivant sans se poser de questions. La boutique était juste là, à quelques dizaines de mètres, plus qu'un tout petit effort et ils seraient en sécurité...En tout cas, Seth l'espérait vraiment.
En passant la porte pour entrer précipitemment, il fut incroyablement soulagé qu'il n'y ait pas de sonnette ou tout autre bruit strident quand on pousait la porte ou qu'on entrait...Il se hâta d'aller se planquer derrière les rayonnages de bouquins poussiéreux en tâchant de ne pas faire de bruit. La horde lui passerait devant, ils continueraient leur chemin. Tout ce qu'ils avaient à faire, c'était d'attendre en silence et tout irait bien. Attendre que le danger soit écarté et reprendre leur route, ça n'avait rien de compliqué hein...?
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Re: In need of rest
Ven 15 Mai 2020 - 6:53
"Putain ! Cours ! Putain ! Putain ! PUTAIN !"
Maes ne cessait de jurer mentalement. Il fallait que ça lui tombe dessus, ça. Qu'il tombe sur une librairie tellement remplie qu'elle attirerait tous les non-vivants de la zone. Forcément, fallait que ça arrive, là, maintenant. Le pire, c'était que même s'il appréciait le gout de l'adrénaline, ça n'avait rien de réjouissant de se faire courser et de se dire qu'il pourrait y passer. D'ailleurs, parlant de se faire courser, il avait entendu les pas dans son dos. Le trio l'avait suivi dans sa fuite de la Mort et ils prenaient les mêmes chemins. C'était con parce que l'architecte ne savait même pas où il allait. Son meilleur plan était de trouver une planque en hauteur mais il ne parvenait pas à prendre le temps de s'arrêter pour réfléchir un peu mieux et surtout pour trouver un perchoir digne de ce nom. Les monstres avaient beau être lents, ils n'en étaient pas moins nombreux et ça, ça le foutait dans la merde. Les villes comme Seattle se remplissaient bien plus vite que les petites bourgades et ça ne laissait pas vraiment le temps de souffler. Pourtant, la voix d'un des gars le força a s'arrêter brusquement, tournant la tête pour voir où ils se dirigeaient et les suivi sans aucune hésitation. En fermant la porte derrière lui, il vint se cacher derrière le comptoir qui supportait autrefois la caisse et sortit son couteau de chasse, haletant le plus silencieusement possible tandis que le sang battait dans ses tempes, que son coeur s'emballait en peinant à se calmer.
L'adrénaline maintenant le brun en alerte alors que, déjà, dans la rue les bruits gutturaux se faisaient entendre. Les râles s'approchaient lentement, se faisaient menaçant et ça glaçait le sang de l'architecte qui resserrait les phalanges contre la garde de son arme, tremblant de tension. Il n'avait plus peur mais ses yeux glissaient dans tous les sens, signe qu'il cherchait déjà une solution si on les découvrait. Faire tomber un présentoir devant la porte leur permettrait de gagner du temps mais sans doute pas suffisamment pour arrêter toute la horde. Il fallait trouver une autre sortie mais y en avait-il une ? Peut-être à l'arrière boutique, comme la majorité des magasins ? Les employés passaient souvent par les réserves alors pourquoi ce serait une exception ici ? A moins que les arrières aient déjà été envahies par les autres damnés et qu'ils étaient encerclés sans le savoir ? Non... Quoique... Les cadavres ambulants traçaient leur route sans forcément s'arrêter devant leur cachette. Les survivants étaient silencieux, plus encore qu'une épitaphe et chacun tentait de maîtriser au mieux son corps. Combien de morts-vivants avait-il ramener ? Maes avait l'impression que la vague durerait des heures et ça l'agaçait déjà de s'être mis dans une merde pareille. Que faire ? Il ne pouvait pas s'asseoir et se détendre puisqu'il était entouré de trois inconnus mais il ne pouvait pas non plus rester sans cesse sur ses gardes alors qu'il devait récupérer de son sprint fou, digne d'un Usain Bolt. Lentement, il ferma les yeux et retint rapidement un grommellement. C'était pas le moment d'attirer les vils curieux...
Finalement, au bout d'une dizaine de minutes, l'homme posa son postérieur sur le sol poussiéreux et s'adossa au mur, gardant son arme en main, au cas où. Attendre. Il ne pouvait faire que ça. Attendre. Tout ça à cause d'un foutu bouquin pour un foutu groupe, pour faire une foutue bonne action. Enfin, il avait beau râlé mais il y tenait à cette mission personnelle. C'était con, pourtant, de se mettre en danger comme ça, ça mettait à mal ses valeurs, celles qu'il s'était imposés.... Doucement, il vint se recoiffé et tendit le cou pour essayer de voir où se trouvaient ses compères. Il ne pu les voir mais il se sentait mal, tout à coup, de les avoir entrainés dans cette merde sans nom. A leur place, il les aurait clairement insulté. Probablement qu'ils voulaient le faire mais un peu compliqué quand on savait que le groupe n'en finissait pas de passer. A cette allure, ils en auraient pour des heures... Finalement, Maes s'allongea sur le ventre et tenta de ramper le plus discrètement possible jusqu'au trio. "Désolé pour ça et merci d'avoir trouvé cet endroit..." fit-il dans un chuchotement à peine perceptible. C'était la moindre des choses après tout.
Les yeux du brun vinrent alors se poser sur un ouvrage puis se relevèrent sur les étagères, retenant un sourire. Hey, dans son malheur, il avait peut-être une chance folle puisqu'il était bloqué dans une librairie. Sans doute qu'il trouverait enfin son bonheur et il pourrait rentrer. Rentrer et souffler pour oublier cette foutue journée. Ses yeux revinrent sur les trois gaillards et il tendit une main comme il pu. "Maes." laissait-il échappé. Puisqu'ils étaient là pour quelques heures, au moins faire semblant d'être sociable, ça ne faisait pas de mal. Pour l'instant du moins.
Maes ne cessait de jurer mentalement. Il fallait que ça lui tombe dessus, ça. Qu'il tombe sur une librairie tellement remplie qu'elle attirerait tous les non-vivants de la zone. Forcément, fallait que ça arrive, là, maintenant. Le pire, c'était que même s'il appréciait le gout de l'adrénaline, ça n'avait rien de réjouissant de se faire courser et de se dire qu'il pourrait y passer. D'ailleurs, parlant de se faire courser, il avait entendu les pas dans son dos. Le trio l'avait suivi dans sa fuite de la Mort et ils prenaient les mêmes chemins. C'était con parce que l'architecte ne savait même pas où il allait. Son meilleur plan était de trouver une planque en hauteur mais il ne parvenait pas à prendre le temps de s'arrêter pour réfléchir un peu mieux et surtout pour trouver un perchoir digne de ce nom. Les monstres avaient beau être lents, ils n'en étaient pas moins nombreux et ça, ça le foutait dans la merde. Les villes comme Seattle se remplissaient bien plus vite que les petites bourgades et ça ne laissait pas vraiment le temps de souffler. Pourtant, la voix d'un des gars le força a s'arrêter brusquement, tournant la tête pour voir où ils se dirigeaient et les suivi sans aucune hésitation. En fermant la porte derrière lui, il vint se cacher derrière le comptoir qui supportait autrefois la caisse et sortit son couteau de chasse, haletant le plus silencieusement possible tandis que le sang battait dans ses tempes, que son coeur s'emballait en peinant à se calmer.
L'adrénaline maintenant le brun en alerte alors que, déjà, dans la rue les bruits gutturaux se faisaient entendre. Les râles s'approchaient lentement, se faisaient menaçant et ça glaçait le sang de l'architecte qui resserrait les phalanges contre la garde de son arme, tremblant de tension. Il n'avait plus peur mais ses yeux glissaient dans tous les sens, signe qu'il cherchait déjà une solution si on les découvrait. Faire tomber un présentoir devant la porte leur permettrait de gagner du temps mais sans doute pas suffisamment pour arrêter toute la horde. Il fallait trouver une autre sortie mais y en avait-il une ? Peut-être à l'arrière boutique, comme la majorité des magasins ? Les employés passaient souvent par les réserves alors pourquoi ce serait une exception ici ? A moins que les arrières aient déjà été envahies par les autres damnés et qu'ils étaient encerclés sans le savoir ? Non... Quoique... Les cadavres ambulants traçaient leur route sans forcément s'arrêter devant leur cachette. Les survivants étaient silencieux, plus encore qu'une épitaphe et chacun tentait de maîtriser au mieux son corps. Combien de morts-vivants avait-il ramener ? Maes avait l'impression que la vague durerait des heures et ça l'agaçait déjà de s'être mis dans une merde pareille. Que faire ? Il ne pouvait pas s'asseoir et se détendre puisqu'il était entouré de trois inconnus mais il ne pouvait pas non plus rester sans cesse sur ses gardes alors qu'il devait récupérer de son sprint fou, digne d'un Usain Bolt. Lentement, il ferma les yeux et retint rapidement un grommellement. C'était pas le moment d'attirer les vils curieux...
Finalement, au bout d'une dizaine de minutes, l'homme posa son postérieur sur le sol poussiéreux et s'adossa au mur, gardant son arme en main, au cas où. Attendre. Il ne pouvait faire que ça. Attendre. Tout ça à cause d'un foutu bouquin pour un foutu groupe, pour faire une foutue bonne action. Enfin, il avait beau râlé mais il y tenait à cette mission personnelle. C'était con, pourtant, de se mettre en danger comme ça, ça mettait à mal ses valeurs, celles qu'il s'était imposés.... Doucement, il vint se recoiffé et tendit le cou pour essayer de voir où se trouvaient ses compères. Il ne pu les voir mais il se sentait mal, tout à coup, de les avoir entrainés dans cette merde sans nom. A leur place, il les aurait clairement insulté. Probablement qu'ils voulaient le faire mais un peu compliqué quand on savait que le groupe n'en finissait pas de passer. A cette allure, ils en auraient pour des heures... Finalement, Maes s'allongea sur le ventre et tenta de ramper le plus discrètement possible jusqu'au trio. "Désolé pour ça et merci d'avoir trouvé cet endroit..." fit-il dans un chuchotement à peine perceptible. C'était la moindre des choses après tout.
Les yeux du brun vinrent alors se poser sur un ouvrage puis se relevèrent sur les étagères, retenant un sourire. Hey, dans son malheur, il avait peut-être une chance folle puisqu'il était bloqué dans une librairie. Sans doute qu'il trouverait enfin son bonheur et il pourrait rentrer. Rentrer et souffler pour oublier cette foutue journée. Ses yeux revinrent sur les trois gaillards et il tendit une main comme il pu. "Maes." laissait-il échappé. Puisqu'ils étaient là pour quelques heures, au moins faire semblant d'être sociable, ça ne faisait pas de mal. Pour l'instant du moins.
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