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Do not think I underestimate your great concern.

Dim 3 Mai 2020 - 20:11

Valentine avait pu reprendre le travail rapidement après sa première injection du sérum. La conversation qu’elle avait eu avec June à ce sujet avait eu l’avantage de lui prouver qu’elles pouvaient être en désaccord. Et que la française n’avait pas à lâcher du terrain sous le prétexte qu’elle devait soutenir June contre vent et marées. L’ultime ingrédient qui avait inspirer la composition du sérum lui avait donné des hauts le coeur, une réaction normale selon elle. Elle avait commencé la journée seule, comme à son habitude, levée tôt, comme toujours, elle aimait commencer ses journées de bonne heure et éviter l’effervescence qui allait avec les réveils de chacun. Les matins étaient calmes chez Valentine, elle en appréciait le silence, et encore plus quand elle pouvait voir le soleil se lever. Depuis le début de la fin du monde, elle avait commencé à préférer les matins aux nuits, elle n’appréciait que très peu les temps de la nuit, où le soleil s’est tut.

De nombreuses tâches l’attendaient, et c’était habillée chaudement, comme toujours, qu’elle claqua la porte de la maison, pour se rendre aux plantations. Avec le printemps, les récoltes allaient commencé à être beaucoup plus nombreuses, et beaucoup plus enrichissantes. Même si la diversité manquait, et que les paniers distribués étaient toujours plus ou moins les mêmes, le printemps apportait son lot de fruits nouveaux et de légumes qui pouvaient changer des légumes racines qui demeuraient tout de même leur ressource de légumes première. Elle arriva la première, et fit le tour du propriétaire, estimant ce qui pouvait être sorti de terre ou non, les plants a sortir des réserves pour les replanter, la terre a retourner si les plants avaient été récolté. L’horticultrice fit ensuite le tour des réserves, attrapa une pomme avant de la croquer distraitement en continuant la suite de cette première tâche bien plus proche de la logistique que de l’horticulture, mais faire des listes de cette manière ne la dérangeait pas la moins du monde.

Les premiers volontaires arrivaient alors, et la journée ainsi commençait. Si le travail aux plantations n’étaient pas forcément des plus simples et des plus faciles, il n’en était pas moins des plus gratifiant. Il fallait y voir une manière de contribuer à la vie du camp pour ceux, comme Valentine, qui n’avait pas beaucoup d’utilité avec une arme en main, mais plutôt un râteau et des gants. C’était les mains prises par des cagettes de nouveaux plants à planter qu’on la voyait le plus souvent. Valentine était ravie de pouvoir planter les plants de tomates en dehors de la terre, elle trouvait l’odeur tout simplement incroyable. Une fois qu’elle eut posé la première canette au soleil, elle se redressa, s’étirant de tout son long, avant de se rattacher les cheveux qui lui tombait sur le visage. Elle soupira en se faisant craquer la nuque. Voilà longtemps, se disait-elle, qu’elle n’avait pas pu profiter d’une journée de travail sans que l’on vienne la déranger, chercher à lui parler, ou simplement l’importuner. C’était sans compter sur l’arrivée d’une nouvelle tête, un visage qu’elle ne connaissait pas et qui pourtant la fixait comme s’il la connaissait. Valentine ne l’avait jamais vu, et elle se disait que décidément, ces derniers temps, elle en rencontrait des nouveaux arrivants, tous plus impatient les uns que les autres de voir à quoi pouvait ressembler les plantations, semblait-il.

« Est ce que je peux vous aider ? » demanda t-elle en se tournant vers l’homme en question.
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Jeu 7 Mai 2020 - 3:16


Valentine & Dawn

Do not think I underestimate your great concern


Le tour du propriétaire avait été quelque peu expédié. Dawn avait trouvé mieux à faire. Cela consistait à observer, étudier la personne qui occupait un temps la place qui avait été sienne. Mais de quelle place parlait-on ? Celle dans les draps d'un lit. Au côté d'une rousse qui avait été sa femme. Une rousse dont-il avait été terriblement amoureux. Pour laquelle il avait tout tenté et avec laquelle il n'était parvenu à rien. Il ressentait, ou plutôt il éprouvait, une jalousie certaine à l'égard de ladite personne. Et c'était quelque chose d'assez étrange car sa relation avec son ancienne femme était belle et bien morte. Pas à un seul instant il ne pensait envisageable que cette dernière puisse revenir à la vie. Mais dans ce cas cette jalousie n'avait plus de raison d'être, elle était tout bonnement irrationnelle. Le fait est qu'il détestait l'idée que cette inconnue puisse réussir là où il avait tant cherché à réussir. Toutes ces années passées à faire son possible pour que son couple fonctionne et voilà qu'en un claquement de doigt cette jeunette y parvenait. Il fallait bien avouer qu'elle avait un charme fou. On ne pouvait pas en vouloir à June sur ce point là, elle avait bon goût. Comment ? Il s'inscrivait dans la sélection ? En même temps il n'y avait pas foule de personnes connues autre qu'elle et lui.

Un peu à l'écart des plantations il observait donc la belle qui avait su faire fondre le cœur de la bête. Était-ce uniquement le fait qu'il possède un service trois pièce qui avait fait qu'il n'était pas capable d'être au cœur des pensées de la quarantenaire ? Avait-elle fait partie de ces personnes qui cachent leur véritable nature toute leur vie ? L'avait-elle uniquement utilisé pour ce qu'il était ? Une situation stable, un homme gentil, un tremplin idéal pour le reste de sa carrière. Avait-il était utilisé à ce point ? Dawn aurait bien aimé ne jamais avoir à se poser de pareilles questions. De toutes évidences c'était l'invitation parfaite à une discussion houleuse avec son ex-femme. L'ancien avocat n'était certainement pas le discret des espions. Pourtant, 5 ans de chasse étaient formateur. Peut-être était-ce la voie qu'il devait emprunter s'il voulait s'intégrer dans cette communauté. Il aurait bien aimé pouvoir s'inscrire dans une démarche qui suivait la ligne directrice de sa vie précédent l'apocalypse. Mais comme tout le monde, sans doute était-il obligé de tourner la page. Quoi qu'il en soit, il ne tarda pas à être repéré par celle qu'il était venu observer, sans doute que cela ne lui avait pas échappé d'ailleurs.

Pouvait-elle l'aider ? En voilà une question. Est-ce que converser avec elle, apprendre à la connaître, allait véritablement résoudre son mal intérieur ? Difficile à dire. "Tu es Valentine n'est ce pas ?" Fit-il d'un ton faussement interrogateur. Une réponse qui n'allait pas l'avancer beaucoup, c'était seulement une manière d'entamer le dialogue sous des hospices qui lui étaient favorables. Il savait qui elle était mais ce n'était pas réciproque. La pauvre était sans doute loin de deviner ce qui l'attendait. Peut-être avait entendu parler de lui, de sa présence à Fort Ward. C'était probable, bon nombre de bruits de couloir devaient courir à son sujet. Peut-être avait-elle même redouté sa venue, peut-être l'avait elle préparée. Etait-elle seulement prête pour ce qui l'attendait cependant ? Sourire aux lèvres, il reprit. "Je suis le mari de la femme que tu baises." Il ne baissa pas le ton de sa voix malgré ses paroles. Pour l'heure, il n'était pas tout à fait lui même. Il n'était plus seulement jaloux, il se sentait humilié, vexé, alors il se défendait. Sans doute était-ce un peu hypocrite de sa part que de se poser en tant que victime vu sa façon d'agresser la jeune femme. Mais le mal était fait. "J'aimerai bien te parler un peu si tu as le temps." Termina-t-il sur un ton plus calme, posé, qui lui ressemblait beaucoup plus.
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Sam 9 Mai 2020 - 23:29

“ Les fantômes du passé sont toujours aussi vulgaires ? ” lui répondit-elle face à la phrase des plus vulgaire qu’il venait de lui vomir au visage. June lui avait annoncé l’arrivée du fameux ex-mari. Et elle se souvenait avoir eu un étrange pincement au coeur, celui qui lui signifiait qu’en réalité, au fond d’elle même, une partie espérait que comme Dawn, son fiancé débarque, et la prenne dans ses bras. Était-elle jalouse de June ? De quoi pourrait-elle être ? Elle n’avait jamais aimé Dawn, cruelle, le retour de l’ex-mari jaloux semblait-il, ne l’avait pas affectée de la manière à laquelle on pourrait s’attendre. Mais à vrai dire, il n’y avait plus rien de surprenant dans le fait que June ne faisait clairement pas la chose comme tout le monde. À tel point qu’il fallait commencer à croire qu’elle y mettait un point d’honneur.

“ Si tu es venu pour des excuses, tu risques d’être déçu.” fit-elle en se baissant pour récupérer les cagettes vides qui étaient à ses pieds. Elle n’avait pas l’intention de se laisser distraire sous prétexte que le mari Phlebs était vexé que sa femme ai pu refaire sa vie. Que voulait-il savoir ? N’était-ce donc pas se torturer que de vouloir connaître le comment du pourquoi, de quelque chose qu’au final Valentine ne comprenait que très mal et n’avait d’ailleurs pas envie de comprendre ? La française ne savait pas bien ce qu’il cherchait. Mais il semblait blessé. Sauf que l’horticultrice n’avait aucun intention ni de s’excuser, ni même de considérer la douleur de Dawn, elle en était incapable. Elle voulait bien comprendre, mais de là à demander à se faire pardonner, autant qu’il aille sonner autre part. Elle avait peut être des airs de biche, mais elle ne lui ferait pas de grands yeux larmoyants de regrets.

Elle posa la canette sur l’établi. Elle retira ses gants avant de les jeter nonchalamment. De quoi voulait-il parler ? D’une certaine manière il y avait beaucoup comme si peu. La française ne se voyait pas parler des dernières années avec un fantôme du passé qui semblait avoir reprit vie, et semblait aussi reprendre une place qui n’était plus la sienne, et qui d’une certaine manière, ne l’avait jamais vraiment été. L’horticultrice ne connaissait pas les détails et les méandres de leur vie commune qui appartenait au passé. Mais ce qui était certain, ce qu’il avait du avaler de travers quand il avait appris la nouvelle des affaires de sa femme. “ Dawn c’est ça ? ” demanda t-elle de manière rhétorique. Elle n’avait pas de besoin de confirmation.

“ Tu m’as observée pendant un moment non ? Est ce que tu as l’impression que j’ai du temps à accorder à un ex-mari qui vient mal me parler ?   ” Elle se détacha les cheveux avant de les rattacher rapidement. Il avait la tête des chien battu sous la pluie. Ça l’énervait presque. Elle soupira, se massant les paupières. Valentine lève les yeux au ciel. Elle parlait avec beaucoup trop de gens ces derniers temps. Son stock de conversation allait arriver à sa fin, et avec elle sa patience. “  On peut parler pendant que je travaille. Sinon, le chemin est le même pour entrer et sortir.  ”
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Dim 10 Mai 2020 - 4:05


Valentine & Dawn

Do not think I underestimate your great concern


Dawn était désespéré. L'apocalypse n'avait décidément pas aidé les jeunes à grandir. C'était tout de même assez incroyable d'être aussi sensible. Après tout, qu'est qu'il avait fait de mal ? Qu'est ce qu'il avait dit de mal ? Ne s'était-il pas contenter de s'identifier ? L'avait-il accuser de quoi que ce soit ? Ou même insulté ? Que nenni ! Ce n'était là qu'un constat simple des faits ! Valentine s'envoyait en l'air avec sa femme. Il n'y avait pas de quoi en faire un drame. L'ancien avocat n'en faisait nullement un en tout cas. Mais voilà, de toutes évidences il avait titillé la corde sensible de la jeune femme et elle s'était empressé de monter sur ses grands chevaux. Que croyait-elle exactement ? Que Dawn allait la provoquer en duel pour obtenir les grâces de la rousse ? Enfin, dans quel monde vivait-on ? Et dire que d'aucun disaient que l'apocalypse avait endurcit la jeunesse à tel point que cette dernière n'avait pas d'enfance. Des mauviettes sensibles surtout. Pas le moins du monde impressionné par la brune qui gonflait ses muscles et sortait les crocs, il se contenta de sourire gentiment. Un simple étirement de ses lèvres, les yeux légèrement plissés. Il était amusé oui, mais ne se montrait aucunement moqueur, pour l'instant du moins. Evidemment que sa jalousie restait dans un coin de sa tête, mais pour l'heure il souhaitait calmer le jeu. C'était certes hypocrite de changer pareillement de ton, mais il n'était plus tout à fait aussi à l'aise avec l'exercice de la rhétorique après toutes ces années. "Seulement ceux qui sont cocu." Reprit-il. Sans doutes qu'un peu d'autodérisions ne ferait pas de mal à l'atmosphère.

Il pouffa légèrement de rire en entendant son assurance. Si cela lui aurait sans doute fait du bien et aurait peut-être réglé la situation, qui sait, il ne cherchait nullement des excuses, du moins pour l'instant. Il savait ces dernières impossible à l'instant T, ni d'elle ni de June. Mais ce qui l'amusait vraiment c'était de constater l'assurance et la véhémence avec laquelle elle avait prononcé ces mots. De toutes évidences la française avait un caractère bien trempé. "Qui t'a demandé de t'excuser ? Inutile de voir le mal partout." Peut-être que l'accuser de paranoïa aurait été un peu excessif. Il y avait certainement de quoi se sentir agressé, mais Dawn ne pouvait laisser entendre qu'il se plaçait en agresseur, ce n'était pas son but dans l'histoire. Alors lui faire remarquer qu'elle était sur la défensive sans raisons la plaçait dans une position bien plus offensive. D'un œil aguerri, il scruta ses moindres gestes. Il ne perdait nullement son petit sourire et son regard aiguisé. Il était d'un calme presque effrayant mais pourtant si naturel que c'en était perturbant. Tout dans les manières de la jeune femme transpiraient l'agressivité, elle n'était pas content de voir Dawn et cela se voyait. "Pourquoi ? Tu lui connais d'autres maris ?" Fit-il du tac au tac, tranchant avec son attitude passive, presque molle. Répondre à une question rhétorique c'était souvent brasser du vent, mais quand on parvenait à retourner la chose en sa faveur avec une pointe d'autodérision c'était plutôt une bonne chose. Il s'amusait de la situation et le montrait indirectement. Deux solutions, soit elle se prenait au jeu, soit elle avait définitivement un balais dans le cul. Ou un œuf selon Zelda. Difficile à dire.

"Je m'en tartine le fion que tu n'aies pas le temps." Fit-il avec un calme religieux. Et il le pensait sincèrement, accorder quelques instants à sa requête n'était pas la mer à boire et plus vite sa curiosité serait rassasiée, plus vite il la laisserait tranquille. C'était comme les pansements, mieux valait les arracher d'un coup plutôt que faire traîner la chose. "Calme toi, bois de l'eau tu m'as l'air toute énervée." Là c'était un peu plus moqueur, mais il n'appréciait guère d'être rabaissé de la sorte, il fallait bien envoyer une petite pique à un moment. "J'aimerai juste savoir qui tu es. J'en ai besoin, ça me regarde. Inutile de monter sur tes grands chevaux, il n'y aura pas de duel au mousquet pour savoir qui gagne les faveurs de June. Ca ne m'intéresse tout simplement pas." Autant jouer carte sur table. Mais s'il faisait de la sorte mieux valait que son interlocutrice prête attention, il n'était pas du genre à apprécier qu'on se moque de sa sincérité. "Je ne cherche pas à reconquérir June. J'ai fait une croix sur elle il y a des années. Je veux simplement comprendre. Alors fais un effort." Non, il ne souhaitait pas dévoiler tout le dessous des cartes, simplement une partie, gardant les arguments chocs pour plus tard si cela se montrait nécessaire.  
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Dim 10 Mai 2020 - 18:33

“N’est ce pas un peu facile de changer de ton une fois qu’on a été désagréable et me faire passer pour une horrible paranoïaque ? ” lui demanda t-elle en reposant ses gants sur l’établi. C’était facile de commencer par faire le goujat, avant de bifurquer sur l’autoroute du calme. Il était gonflé. Elle leva les yeux au ciel une nouvelle fois. Elle ne comprenait réellement pas pourquoi tout le monde s’attendait à ce que les premières rencontres soient toujours les plus agréables. Ne pouvait-elle donc pas passer une journée en paix ? Elle regarda longuement Dawn, en restant silencieuse. Non, en effet personne ne lui avait demandé de s’excuser. Mais au moins, il savait il devait s’en tenir n’est ce pas ? Il n’y aurait ni excuse ni regret. Et de son côté qu’il ne joue pas les époux bafoués, c’était typiquement le genre de choses qui avait le don de l’excéder.

“Au moins les bases sont mises. ” lui répondit-elle. Il s’en foutait de lui faire perdre son temps. Elle le regarda, complètement bouche bée par les phrases qu'il réussissait à lui sortir. “ Si pour supporter tes phrases vulgaires, vraiment, et avec la plus grande courtoisie du monde : la porte est là bas, et ensuite la sortie du camp, c’est plus loin. ”

Pourquoi ne pouvait-on pas la laisser tranquille. Elle soupira, avec un sourire défait. Elle qui pensait que sa relation avec June ne se mettrait pas en travers de sa tranquillité et de son travail, elle s’était mise le doigt dans l’oeil, jusqu’au coude. Il n’y avait rien à faire, il ne comptait pas la laisser tranquille. Quand quelqu’un se montre désagréable avec vous, n’est il pas raisonnable de le laisser tranquille ? Non apparement l’obstination était un trait de caractère que beaucoup de survivants possédaient, logique, lui direz vous, il en faut de l’obstination pour continuer à vivre, et de la détermination pour survivre. “  Ses faveurs ? ” l’interrogea t-elle, en déplaçant les cagettes pour s’adosser à l’établi du bout des doigts. Elle croisa les jambes, puis les bras, un rictus sur le coin de la lèvres. “ Je ne fais la course avec personne, monsieur Phelbs. le ton légèrement insolent, elle avait haussé une épaule indolente pour signifier qu’il ne s’agissait pas d’une simple histoire de fesses et de faveurs.

“ Comprendre quoi donc, monsieur Phlebs, qui je suis ? Si tu avais vraiment une croix comme tu le prétends, tu n’aurais pas besoin de me faire un interrogatoire.” Faire le deuil de sa relation passée avec la maîtresse, on ne pouvait pas faire plus dramatique. “ Ne viens pas te plaindre si les réponses ne sont pas satisfaisantes. ” Rien ne l’obligeait à lui répondre après tout. Elle haussa les épaules une nouvelles fois.

“ Par contre, que tu te foutes de mon temps, grand bien t’en fasses. Mais si tu veux « discuter » ce sera pendant que je travaille. Tes besoins ne passent pas avant les miens. Soyons clairs. Les récoltes n’attendent pas … et les ex-mari aussi apparement. Mais je préfère l’un à l’autre. ” Et pas la peine de lui faire un dessin. Elle lui envoya son plus beau sourire. C’était à prendre ou à laisser. Elle lui fit signe de la suivre. S’il ne le faisait pas, tant mieux. “ Si vous avez des questions, j’y répondrais. ”

Mais qu’il ne s’étonne pas, si elle prenait un certain plaisir à le torturer un peu. Après tout, autant qu’elle y trouve un moyen de distraction.
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Lun 11 Mai 2020 - 1:39


Valentine & Dawn

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Dawn souriait. Sous sa plastique parfaite de jeune femme dans la fleur de l'âge, elle n'étais pas si bête. Comme quoi il ne fallait pas juger un livre à sa couverture et l'habit de faisait pas le moine. Cependant, le fait qu'elle soit maline ne signifiait pas pour autant qu'elle avait de l'humour. Et cela il le découvrait à ses dépends. Pour une fois qu'il ne s'amusait pas du malheur d'autrui mais du sien elle aurait pu en profiter. Mais les adolescents c'était comme ça, une fois que c'était fâché, ça faisait du boudin pour toute la journée. Mais plus la conversation avançait, plus les objectifs et l'attitude du quarantenaire évoluaient. Il se faisait plus ouvert, plus amusé. Pas dans un sens moqueur bien au contraire. La situation prêtait à sourire selon lui, le fait de se faire engueuler par une personne qui devait avoir quinze ans de moins que lui et qui couchait avec sa femme, cela avait le don de le mettre de bonne humeur. "Si c'est facile c'est que c'est un peu vrai non ?" Il n'y avait plus qu'à espérer que la mangeuse de grenouilles veuille bien se sortir l'immense manche de râteau qui était coincé dans son derrière et avec un peu de chance ils pourraient améliorer la situation. Devant son attitude béate, de princesse choqué il se décida finalement à montrer patte blanche dans un ultime espoir de lui arracher autre chose qu'une attitude négative. "Ca va, ça va, je m'excuse." Il n'en pensait rien mais après tout c'était l'intention qui comptait non ?

Elle était blasé. Et elle ne se privait pas de le lui montrer. Aux yeux de Phelbs elle n'était qu'un incroyable stéréotype de sa génération. C'était donc vrai ce qu'on disait des français ? Qu'ils se plaignaient tout le temps de tout ? Un inconnu vient vous voir pour apprendre à vous connaître et la seule chose qui vous vient à l'esprit c'est de râler ? Heureusement qu'ils avaient leur accent pour eux, sinon il y aurait longtemps que plus personne ne leur adresserait la parole. Hochant la tête avec un grand sourire amusé il acquiesça sa remarque impertinente. Il espérait bien que le fond de sa pensée était compréhensible. Pourquoi ne faisait-elle pas la course ? Sans doute parce qu'elle ne se pensait pas en mesure de la gagner. C'était une façon comme une autre d'agiter le drapeau blanc, une couleur qui leur seyait si bien. Reprenant une attitude plus sérieuse, signifiant ainsi que le sujet lui tenait plus à cœur, il se décida à reprendre la parole. "J'ai besoin de savoir. Je me contrefiche bien de savoir qui est dans son lit. Je veux savoir pourquoi dix ans de ma vie à aimer une femme, qui m'avait juré fidélité au passage, n'ont été que mensonges et échec. Etait-ce ma faute ? Ou s'est-elle simplement servis de moi ? Mais j'ai pas besoin que tu répondes à ça je m'en arrangerai tout seul. Ce que je veux savoir c'est qui tu es et pourquoi toi." Il n'y avait plus une seule trace d'animosité dans sa voix. Simplement une curiosité dévorante et une bienveillance grandissante. Parce que même s'il ressentait une certaine jalousie à l'égard de June, il ne pouvait s'empêcher de penser à Valentine. Il avait de l’empathie que voulez-vous. Même pas la trentaine et elle se retrouvait au milieu de ce bordel sans nom.

"Dis pas ça enfin ! Ma femme pourrait nous entendre !" Fit-il moqueur. Sans plus attendre il se décida à lui emboîter le pas. Il voulait ses réponses, ce n'était pas maintenant qu'il allait tourner les talons. Rebondissant sur ce qu'elle avait dis un peu plus tôt, il se fit de nouveau un peu plus sérieux "Tes réponses me plaisent déjà." Parce que cela aurait été trop simple que de lui demander d'où elle venait, ce qu'elle faisait avant l'apocalypse. Ce n'était pas comme ça que l'on apprenait à connaître quelqu'un. La conversation devait-être naturelle, fluide, c'était au fil de ses réponses qu'il était en mesure de se faire une idée de qui elle était et donc de ce qui avait attiré June. Sinon, ils devaient se bourrer la gueule ensemble, cela marchait aussi mais de toutes évidences ce n'était pas pour tout de suite. "Par contre tu vas te décider à quel moment de me tutoyer ? Si tu continues c'est pas de dessert ce soir j'te préviens." Fit-il sur un ton faussement paternaliste. Arrivant finalement là où elle désirait se servir de lui, il reprit. "Bon, faut faire quoi ?"
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

Ven 22 Mai 2020 - 22:10

« Tu n’es pas aussi drôle que tu le penses. » fit-elle en marchant devant lui, après avoir montré les caisses de légumes qu’il fallait porter dans les réserves pour que tout puisse être distribué ensuite.

La présence de Dawn la ramenait à sa propre situation. Que se passerait-il si du jour au lendemain son fiancé venait passer la porte de la plantation, avec des questions, des interrogations ? À la différence de June, elle l'avait profondément aimé. Elle qui pensait ne pas être restée dans le passé, tout ceci lui semblait tout bonnement risible, et il fallait l’admettre parfaitement absurde. Toute cette scène était absurde. L’ex-mari cocu de l’apocalypse, qui venait poser lui poser des questions. Décidément, elle avait vraiment eu son lot d’interactions sociales pour au moins plusieurs mois. Elle n’osait pas imaginer ce que les mois qui suivaient allaient lui apporter. Mais d’une certaine manière, elle était quasiment certaine que se ne serait pas la tranquillité. Et elle estimait qu’elle l’a méritait cette tranquillité, pour la simple et bonne raison qu’elle avait déjà donné de sa personne en matière de début d’année compliqué. Et des surprises semblaient être le mot d’ordre concernant cette nouvelle année. Elle soupira.

Est ce que June s’était servie de lui ? Comment voulait-il qu’elle sache ce genre de choses. Ce qui est sur c’est qu’il n’y avait jamais eu d’attraction le concernant. Ça ne devait pas simplement se limiter à cela, mais elle pouvait imaginer que la pilule soit difficile à avaler. Au delà de cela, ce fait ne lui faisait ni chaud ni froid. C’était simplement un fait, qu’elle ne pouvait pas changer. Et elle n’était pas certaine qu’il réussirait à trouver les réponses qu’il cherchait auprès de Valentine. Elle n’avait pas assez de compassion pour cela, et certainement pas assez d’empathie.  D’une certaine manière, l’horticultrice survivait encore aujourd’hui sans qu’on l’ennuie trop parce qu’elle faisait tourner les plantations, et que ses intérêts allaient dans le sens de ceux du camp, c’était très bien ainsi. Il fallait l’avouer, elle n’avait pas la meilleure de personnalité, peut être devrait-elle mettre une pancarte à l’entrée des plantations. Comme les plaques que l’on trouvait devant les maisons de banlieue : attention, chien méchant..

« Je préfère garder de la distance. Les anglais et les américains tutoient à tout bout de champs, comme si tout le monde était leur meilleur ami. Ce n’est pas quelque chose qui me vient naturellement. Et je n’aime pas ça.» L’anglais avait toujours eu cet effet pour elle de briser la distance entre les gens. Et ce n’était pas quelque chose qu’elle appréciait énormément. En tant que bonne française elle avait besoin de plus qu’un sourire et d’une bonne vanne. Elle lève les yeux au ciel. Elle ne réussissait pas ces derniers temps à faire en sorte qu’on la laisse tranquille. Pourtant, elle y mettait du sien. Mais non, il fallait qu’elle subisse la présence des gens. Et dans le cas de Dawn, celle ci, malgré tout ce qu’il pouvait dire restait tout de même des plus intrusive.

Elle regardait, autour d’elle, les différents volontaires qui s’affairaient à remplir leur caisses et leur paniers pour les distributions de la semaine. D’autre, avait les mains dans la terre pendant que d’autre entraient et sortaient de la maison principale pour se décharger et décharger leur collègue. Valentine préférait ce spectacle simple, qui n’avait pas besoin de paroles, plutôt que devoir gérer les problèmes d’un couple qui n’était plus, et qui d’une certaine manière n’avait jamais vraiment été. Dawn allait devoir se faire à l’idée, encore fallait-il qu’il accepte d’entendre que sa femme … son ex-femme n’avait jamais ressenti la moindre attraction pour lui, peut être de la bienveillance dans les meilleurs jours, mais que ce n’était la faute que de l’ambition dévorante de June.

 « Il faut que l’on amène les légumes dans la maison principale, pour éviter d’encombrer les allées. » déclara t-elle en désignant d’un mouvement de visage la direction de la maison. « Ils seront triés pour les distributions. » Elle continua de marcher en regardant devant elle. Si elle pouvait faire en sorte que cette … rencontre se termine rapidement, elle avait bien l’intention de le faire. Se retrouver en tant qu’intermédiaire d’un époux bafoué et d’une ex-épouse indifférente, n’était clairement pas du tout dans ses projets pour les journées. « Je n’ai pas envie d’être l'intermédiaire entre June et son ex-mari. Donc si questions il y a autant les poser rapidement et éviter des silences gênants. Même si j’imagine bien qu’il est facile de me trouver fascinante, je préfère qu’on le fasse de loin. » ponctua t-elle, avec une pointe de cynisme, et une légère insolente.
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Re: Do not think I underestimate your great concern.

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