I challenge life.
Jeu 28 Mai 2020 - 21:37
Solheim
Prénom(s) : Halvor Odd.
Âge : Trente-six ans.
Date de naissance : 12 mars 1984.
Lieu de naissance : Riverton, État-Unis. À 13km de Seattle.
Nationalité : Américain. (Des origines en Norvège.)
Groupe : Traverlers.
Ancien métier : Factotum.
Célébrité : Charlie Hunnam.
Rancunier
Bavard
Impatient
Borné
Loyal
Astucieux
Tenace
Inventif
→ Tu as beaucoup de défauts. Ce n’est pas un secret pour qui connaît un minimum ta personnalité. Tu es hyperactif depuis l’enfance et ne peux absolument pas tenir en place. Quand tu n’étais qu’un gosse, tu n’arrivais pas à jouer et à t’occuper tout seul. Tu avais constamment besoin de Papa et Maman pour s’amuser avec toi et n’était que très rarement au bord de l’épuisement. Toujours à sauter dans tous les sens et à vouloir taper dans un ballon, frapper dans une balle de Baseball ou encore pédaler sur ton vélo pendant des heures. Les parents voulaient trouver un moyen, pour que tu puisses te dépenser correctement ce qui en soit, n’a jamais réellement été le cas. Tu as réussi à te calmer un peu avec les années, mais encore aujourd’hui, tu ne manques pas d’énergie. Et même si pour certains, c’est possible de prendre ce trait de caractère pour une qualité, il est totalement envisageable de se rendre compte que c’est surtout épuisant pour l’entourage d’être sollicité sans relâche. Mais tu es aussi Rancunier. Quand tu n’aimes pas les agissements d’une personne que se soit personnel ou concernant un proche, tu ne peux pas t’empêcher de l’avoir en travers de la gorge tant que tu n’as pas eu ton moment de vengeance. Chaque chose donnée, doit-être rendu. Tu le penses. Et si un homme s’en prend à toi ou à quelqu’un que tu apprécies, il faut impérativement qu’il prenne le même nombre de coups au visage, pour que tu sois pleinement satisfait et que tu puisses passer à autre chose. Tu te souviens encore du dessin de ton camarade que tu avais déchiré en lambeaux, juste parce que celui-ci t’avait dit que ta propre oeuvre n’était pas belle. Un peu Susceptible, c’est vrai. Mais surtout, tu ne peux pas t’empêcher de parler à longueur de journée, que se soit pour avoir une véritable conversation, ou pour ne rien dire d’intéressant. Chaque situation est bonne à prendre pour ne pas laisser le silence s’installer. Alors, tu ouvres la bouche et lances quelques blagues, certaines qui peuvent se montrer blessantes, mais sans jamais le vouloir réellement. Impatient. Encore avant l’apocalypse, tu n’avais pas la moindre patience. Que se soit dans une salle d’attente chez le médecin ou chez un coiffeur, et même dans un bouchon, même si tu as le temps et toute la journée devant toi. Il faut que les choses se passent rapidement et sans attendre, croiser les bras et ne rien faire, ce n’est absolument pas quelque chose pour toi. Borné. C’est dingue, quand tu as une idée en tête, tu n’arrives pas à penser à autre chose et n’acceptes pas une seule seconde d’avoir tord. Tu sais que ton idée est la meilleure et tu peux aller loin, juste pour prouver que tu as raison. Tu as la vérité en tête et aucun argument au monde, ne pourra te faire changer d’avis.
Mais tu possèdes aussi, de nombreuses qualités qu’il ne faut absolument pas ignorer. Tu es quelqu’un de charismatique, tu as ce truc qui fait qu’on se retourne quand tu passes. Cette chose dans le regard, dans la voix, qui donne l’impression que tu n’as pas de soucis. Que tu es capable de tout surmonter, et même si ce n’est pas totalement vrai, tu sais captiver l’assemblé pendant que tu racontes tes aventures, les périples d’une longue vie. Tu ne veux pas être un meneur, ça ne t’intéresse pas, mais tu possèdes ce qu’il faut pour l’être. Tu es un homme dont on ne pourra jamais remettre la loyauté en question. Ce n’est pas forcément simple d’avoir ton respect et d’obtenir ta confiance, mais une fois que c’est chose faite, on peut absolument tout te demander. Tu ne laisseras jamais tomber un camarade ou quelqu’un qui ne mérite pas d’être abandonné, ça ne pourrait même pas te traverser l’esprit. Et tu ne planteras jamais de couteaux dans le dos, de qui que se soit. Ce n’est pas l’éducation que tu as reçue, et même si l’apocalypse a modifié le monde entier, c’est une part de toi qui ne pourra jamais changer. La confiance et l’esprit de camaraderie, c’est bien trop important pour toi et c’est essentiel pour tenir le coup dans un monde comme celui-ci. Astucieux. Il faut croire que tu sais comment utiliser tes dix doigts merveilleusement bien, c’est d’ailleurs pour ça que tu passes une bonne partie de ta vie à régler quelques soucis chez les particuliers contre rémunération. Que se soit un problème de mécanique sur un véhicule, un souci de tuyauterie dans une salle de bain ou la réparation d’un meuble qui commence à pencher légèrement sur le côté. Tu trouves toujours la solution pour que le boulot soit fait correctement et dans les temps, tu n’aimes pas faire attendre le client. Un véritable bricoleur dans l’âme et une dextérité à toute épreuve. Tenace. Tu ne sais pas baisser les bras devant l’adversité, il faut essayer plusieurs fois pour enfin réussir, c’est un principe de base que tu maîtrises à la perfection. Si quelque chose ne fonctionne pas, tu vas recommencer une nouvelle fois et le faire à nouveau jusqu’à ce que cette chose soit assez satisfaisante pour que tu puisses arrêter. Après tout, Thomas Edison n’a pas compté le nombre d’essais avant de réussir l’invention de l’ampoule. C’est une bonne source d’inspiration, qu’il ne faut pas négliger. Inventif. Tu sais mélanger des matières premières et des matériaux pour créer toujours de nouvelles choses, que se soit un râteau improvisé ou même un piège pour chasser, ton imagination n’a aucune limite.
→ Depuis l’enfance, tu es une personne avec du coeur. Tu aimes faire de nouvelles connaissances, mais tu apprécies tout autant être seul et prendre du temps pour toi à marcher pendant des heures avec ton sac à dos. Seul avec la nature. Du moins, avant l’apocalypse. Alors que tu étais un homme, tout ce qu’il y’a de plus normal, tu n’es plus exactement le même qu’avant c’est évident. C’est sûrement la même chose pour la totalité des survivants de ce monde, ce genre de situation, ne peut pas assombrir un coeur aussi pur soit-il. Au début, tu n’arrivais tout simplement à croire ce qu’il se passe. Une phase de déni que malgré tout, il fallait contrôler un maximum, pour ne pas se retrouver submerger et agir n’importe comment. C’est à cause d’une perte de sang-froid évidente que des milliers de personnes sont mortes avec les mois, la panique ça n’amène rien de bon et ça se terminer souvent de la pire des manières. Quand ce n’est pas un rôdeur qui s’en occupe, c’est l’humanité qui termine le boulot à coup de batte de baseball, d’armes blanches ou avec une balle dans la tête. Plus personne ne faisait confiance à qui que se soit, et pendant longtemps cela fût ton cas. De 2015 à 2017, tu as été seul aux alentours de Riverton, évitant un maximum une grande ville comme Seattle. Tu n’arrivais pas à te faire à cette nouvelle vie, c’est d’ailleurs pour ça que tu n’as pas réussi à sauver ta petite amie qui se trouvait dans la même maison que toi. Ta psychologie commence réellement à se modifier à la mort de la jeune femme, puis quand tu apprends qu’il est impossible d’aller voir si ta famille se porte bien. Tu n’as jamais vu les corps de tes parents, mais tu sais très bien que l’espoir ne sert à rien dans cette situation, aussi borné que tu puisses l’être, il faut savoir regarder la réalité en face. Tu n’es pas devenu une mauvaise personne, tu as juste le coeur meurtri depuis quelques années, par des événements que personne ne pouvait prévoir. Tu as réussi à développer une certaine agilité, des réflexes pouvant te sauver la vie à plusieurs reprises, mais même si tu essaies de t’enfermer émotionnellement et de ne plus t’approcher à qui que se soit, on ne peut pas ignorer l’immense coeur que tu possèdes. Et ça, aucune apocalypse ne pourra jamais rien y changer. Aujourd'hui, il est possible de compter sur toi et tu commences à aller mieux, à te faire à cette nouvelle vie. Mais tu essaies de ne pas oublier qui tu étais avant et le monde dans lequel tu as eu la chance de grandir, il ne faut surtout pas l'oublier. C'est un bon moyen, de rester vivant et de ne jamais baisser les bras. Dans ta tête, tu es un survivant. C'est la seule chose qui compte.
→ Tu es plutôt grand, même si ce n’est pas rare de faire 1m85 de nos jours. Tu n’es pas maigre, c’est même le contraire alors que tu arrivais à bien entretenir ton corps pendant les dix années précédentes l’épidémie. Ce n’est plus le cas tous les jours, maintenant même si tu n’as rien perdu de ta force. Une carrure imposante. Tu ne sais jamais si tu dois laisser les cheveux pousser ou même si tu veux conserver une barbe épaisse et pendant de longues années, tu changes d’avis presque à chaque fois. Depuis l’apocalypse, tu laisses souvent les cheveux tomber sur tes épaules et la barbe prendre place sur l’intégralité de ton visage et prend le temps de te raser seulement quand ça devient n’importe quoi. Beaucoup moins concentré sur ton physique, mais plus sur tes tâches et tout ce que tu peux apporter pour faire avancer ce qu’il reste de votre monde. Tu avais souvent une cigarette à la bouche, tu ne peux plus t’arrêter de fumer depuis l’adolescence et peut facilement être insupportable quand tu n’as pas eu de clope au bec pendant plusieurs jours. C’est pour ça que ça reste la meilleure marchandise pour obtenir un service de ta part. Un tatouage dans le dos, qui représente un phœnix qui prend une bonne partie des omoplates symbolisant la renaissance. Ce besoin de se relever à chaque fois qu’une situation devient compliquée, tomber pour mieux se tenir ensuite sur ses jambes. Plus fort. Ressuscité, comme le phœnix. Une cicatrice sur l’épaule droite, accident de jeunesse à moto qui obligea tes parents à payer des soins pour l’opération de ton épaule. Tout va beaucoup mieux, même si tu gardes une trace de cette douloureuse épreuve. Tu étais toujours bien habillé, avec ta veste en cuir avant l'apocalypse. Maintenant, tu ne fais plus du tout attention à ça et essaie juste d'enfiler des vêtements potables sans vraiment regarder ce que ça peut donner sur toi. Le regard des autres, n'a plus d'importance, pas pour ça.
→ Tu possèdes pas mal d’outils récupérés dans pas mal d’occasions, pendant que tu étais perdu dans un monde sans protection, obligé de tout faire par toi-même pendant plusieurs années. Un marteau trouvé dans le garage d’un homme que tu ne connaissais même pas, mais qui ne pourra plus jamais s’en servir de toute façon. Une clef à molette, plusieurs vis et un sécateur dans d’autres habitations aux alentours de Riverton, chez des voisins ou même dans ta propre maison. Un tourne vis. Tu n’as pas tout pris, pour ne pas te retrouver à devoir porter trop de charge vu qu’il faut pouvoir marcher, et même courir pendant une attaque de rôdeurs, et même si tu croises la route d’une personne hostile qui n’est pas contaminé, mais qui veut seulement tout ce que tu possèdes, pour sa propre survie. Du ruban adhésif et quelques piles pour ta lampe, ce qui devient rare dernièrement. Puis un pendentif. Souvenir d’une femme que tu n’as pas eu la chance de pouvoir aimer plus longtemps, sûrement que c’est tout ce qu’il te reste d’elle. Et enfin, un couteau de chasse. Trouvé dans une boutique du centre-ville de Riverton, tu n’aimes pas les armes à feu, elles font vraiment trop de bruit. Ce couteau reste à ta ceinture depuis le début de l’apocalypse et ne t’a pas quitté, depuis il est ton plus fidèle compagnon.
12 mars 1984. Tu ouvres les yeux à Riverton pour la première fois alors que ton père n’avait pas eu le temps de quitter le bureau et d’arriver à temps, pour assister à la naissance. Ça n’enlève en rien sa réaction et les larmes qui suivirent. Tu es le premier de la famille, le seul. Ce n’est pas que tu voulais spécialement des frères et soeurs, mais ça t’arrives de te demander ce que l’on peut ressentir, quand on possède un vrai frère de sang. On peut au moins dire, qu’avec la pandémie tes parents t’ont épargné la perte d’un autre membre de ta famille. Tu passes les premières années de ta vie à l’école proche de chez-toi jusqu’au collège ou l’intégration se fait parfaitement bien, cependant, tu étais hyperactif et tu ne pouvais pas tenir en place pendant les ateliers ou pour écouter ton enseignant donner des instructions. Ce qui donna lieu à pas mal de punitions et remontrance de la part du personnel de l’école. Ta mère n’a jamais levé la main sur toi, c’est ton père qui avait cette figure d’autorité capable de te faire arrêter une bêtise dans l’instant. Tu avais une vision très idéale de ta maman, une femme douce qui t’apporta bien plus d’amour que ne pourrait le faire n’importe qui d’autre. Une personne merveilleuse. Assistante dans un cabinet dentaire. Ton père lui avait un garage à la sortie de Kirkland. C’est lui qui pendant l’adolescence t’a appris à utiliser tes mains pour pouvoir tout fabriquer et pour arriver à réparer n’importe quoi. C’est sûrement les meilleurs moments de ta vie passée avec ton paternel. Tu rentres au lycée à Seattle, c’est à ce moment-là que tu commences à devenir réellement un homme et que tu prends conscience de ton corps. Tu commences à regarder les filles d’un autre oeil et perd ta virginité en Novembre 2001, à l’âge de 17 ans. Une fille de ta classe, pour essayer. Un peu catastrophique, mais ça ne t’empêche pas de commencer à nouveau et d’essayer jusqu’à trouver le meilleur moyen de t’améliorer. Tout s’apprend, dans la vie.
Septembre 2003. Tu rentres à l’université de Seattle en droit, tu ne sais pas vraiment pourquoi tu essaies de faire des études alors que tu n’aimes pas spécialement ça, sûrement pour te prouver que tu es capable de le faire. Mars 2004. C’est une véritable catastrophe, tu quittes les études d’avocat et abandonne les cours pour aller travailler dans le garage de ton père jusqu’en Janvier 2007. Tu répares des voitures et des motos, change les pneus et change quelques pièces pour faire à nouveau repartir les moteurs. Une petite vie tranquille alors que tu as 23 ans. C’est à cet âge-là, que tu décides de partir de chez papa et maman alors que tu avais une certaine facilité à habiter avec eux, pour ne pas payer de loyer. Mais tu voulais avoir ton indépendance, alors tu prends un appartement aux alentours de Boulevard Park, pour ne pas être très loin de la famille de tes parents, tout en conservant une certaine liberté. Tu enchaînes les relations, mais ne tombes jamais vraiment amoureux, jusqu’à ce que ton chemin croise celui de Mlle Blackwell. Rencontré dans un bar en Novembre 2009. 25 ans, l’âge où tu passes la bague autour de son doigt, des rêves pleins les yeux. Vous avez alors l’idée de faire un prêt et de prendre une petite maison dans la même ville, pour vous deux et vos enfants à venir, quand le moment sera décidé. Vous avez encore le temps, vous pensiez avoir le temps. Avril 2012. Tu deviens Factotum. Tu vas chez les gens pour le moindre petit truc, que se soit pour n'importe quelle réparation. Octobre 2015. Le monde s’écroule. Tu avais une passion pour le tennis, tu as même été dans une équipe pendant trois ans avant de laisser tomber, pour te concentrer sur le garage avec ton père. Tu n'aimais pas aller au cinéma, et même regarder des films, mais sûrement qu'aujourd'hui, tu aimerais pouvoir te poser sans penser au reste, dans un monde ou le mot rodeur n'a pas sa place. Tu sais dessiner, mais tu n'as pas non plus un niveau extraordinaire, tu aimes tout simplement ça et ne perd pas l'occasion de lire un bon livre quand tu es en sécurité après un retour de mission compliqué. Le temps de t'évader quelques heures, avant de retrouver l'enfer.
Début Octobre 2015 / Boulevard Park / Le début de la fin.
La fin du monde. Tu reviens d’une journée de boulot absolument classique et embrasse ta femme avant de déposer ton sac dans la buanderie. Ça fait quelques jours qu’il se passe des événements étranges, seulement tu n’as pas accordé plus d’importance que ça à ce que disent les autres. Tu prends une bière et pose les fesses dans le fauteuil. Tu n’aimes pas regarder la télévision et tu n’écoutes même pas la radio, une habitude que ton épouse prend maintenant depuis quelque temps. En général, vous prenez le temps pour aller passer le temps dehors dans un parc ou avec vos amis en commun dans un bar du coin. C’est chez certains particuliers que tu as entendu toutes ces rumeurs, comme quoi l’armée serait un peu partout pour calmer des cas de folies extrêmes. Les hôpitaux seraient absolument inondés de patients et tu pouvais même voir sur la route, le nombre de voitures se déplaçant. Tu n’as pas la moindre idée de ce qu’il se passe. Le déni. Tu penses comme toujours que dans une petite semaine tout ira mieux et que ça ne sera qu’une nouvelle erreur de l’humanité, qu’on trouvera l’origine de tout ça et que tout pourra rentrer dans l’ordre. Tu n’as pas l’impression d’être en danger, mais tu avais tort. Et tu risques de le regretter pendant le restant de tes jours. « Monsieur Bishop ? » Tu hausses légèrement un sourcil alors que tu poses la bière sur la table basse avant de prendre le chemin vers l’entrée du jardin, là ou se trouve la voix de Jade. Ta femme. Mr Bishop, le voisin. Il doit avoir un problème avec sa mustang, c’est qu’elle fonctionne mal et il ne veut pas acheter de nouvelles pièces. Ce n'est pas donné d’entretenir un truc comme ça, il veut sûrement encore un conseil. Puis alors que tu arrives à hauteur de la porte, tu entends un cri qui paralyse l’intégralité de ton corps pendant une fraction de seconde. Juste assez pour que tu secoues la tête de gauche à droite rapidement et laisses tes yeux se poser sur la première scène qui changera ta nature à jamais. La jeune femme qui essaie de se dégager de son mieux en hurlant alors que la mâchoire de l’homme est profondément ancrée dans le bras de Jade. Tu ouvres les paumes vers le ciel, sans comprendre ce qu’il se passe et presse le pas pour attraper ton voisin par les épaules et le dégager violemment alors qu’il s’effondre sur le sol. Tu attrapes le bras de ta dulcinée. « Qu’est-ce qui se passe ? » Elle ne répond pas, elle n’arrive pas à bouger et n’a absolument plus aucune force, un choc émotionnel évident traversant ses iris. « JADE !!! » Tu essaies de la faire réagir, impuissant alors que l’homme à l’origine de ce drame se relève en poussant comme des soufflements étranges. C’est à ce moment-là que tu peux enfin te rendre compte de ce qu’il se passe un minimum, des yeux rouges et une peau presque déjà meurtrie. Cet homme n’est pas Mr Bishop, pourtant c’est lui. Il fonce sur toi et d’instinct, tu envoies valser une droite dans sa direction et tombe avec lui dans l’herbe. D’une main, tu attrapes son cou alors qu’il essaie de… Te mordre ?! Tu pousses des cris en essayant de toute ton énergie, de le repousser, perdant peu à peu ta force. L’adrénaline prenant la relève. Tu attrapes le tournevis dans ta poche arrière, heureusement, tu avais eu besoin de l’utiliser pour ta dernière course, oubliant de le reposer en arrivant. Comme un don du ciel. Et sans attendre plus longtemps en pesant le bien et le mal, tu plantes à plusieurs reprises l’objet dans l’assaillant, dans l’abdomen, puis dans la nuque et la tempe gauche. Tu n’as comme souvenir qu’une nuée de sang et le cri de ton épouse avant que tu ne puisses retrouver l’intérieur de la maison avec elle. Fermant la porte à clef et allumant la télé pour la première fois depuis longtemps. Les mains tremblantes, à la recherche d’une réponse. Tu venais de tuer un homme.
Fin Octobre 2015 / Boulevard Park / Le devoir d'un homme.
Ça fait quelques jours depuis l’attaque dans votre jardin et depuis la morsure de Jade au bras, elle n’arrive plus à se lever et prend beaucoup de fièvre. Quand vous avez regardé les informations, mais depuis quelque temps vous n’avez plus aucune information. Les messages commencent à passer en boucle, comme quoi, il faut rester à la maison ou de préférence aller dans un refuge pour ceux qui sont dans les grandes villes. Tout le monde devient dingue, les gens perdent leur humanité. Tout arrive, si vite. Tu t’inquiètes pour la jeune femme dans la chambre, tu n’as pas envie d’être lucide. Tu ne veux pas comprendre qu’elle va devenir comme l’une de ses choses, peut-être que ce n’est qu’une simple fièvre. Pourtant, tu sais qu’elle possède cette morsure, sous la serviette enroulée autour de son bras. Tu as tout fait, pour qu’elle puisse se sentir mieux. Elle n’arrête pas de pleurer, mais depuis ce matin elle est beaucoup plus calme et ne tousse même plus. Tu passes une main dans ses cheveux, elle transpire énormément. Elle ne parle plus. Elle ne bouge plus. Tu baisses la tête, un coussin dans les mains. Tu n’es pas bête. Et tu n’as pas le choix, alors tu penses à rien et tu fais ce qu’il doit être fait. Puis tu laisses le coton retomber au sol et pleures toute la nuit jusqu’à ne plus avoir aucune larme à verser. Puis, tu attrapes un sac et pour la première fois depuis plusieurs jours, tu ouvres la porte d’entrée. Il faut absolument que tu partes d’ici. Tu creuses et donnes à ta femme, les funérailles qu’elle mérite. Tu vomis. Puis tu prends la direction de Riverton à la recherche de tes parents.
Été 2016 / Riverton / La confiance se mérite.
C’est évident, personne ne viendra arranger la situation. Le monde est tombé dans la barbarie la plus totale, alors que tu essaies de survivre au jour le jour avec deux personnes rencontrées sur la route pour Riverton. Il y’a quelques semaines. Bram et Oli. Un homme d’une quarantaine d’années et sa fille beaucoup plus jeune qui survit grâce à la protection de son père. Tu as eu la chance de tomber sur eux, dans une boutique à la recherche de nourriture et qu’il ne soit pas une mauvaise personne. Se partager les provisions, c’est devenu rare et pourtant certains, sont encore capable de la faire. Vous avez décidé de survivre tous les trois, jusqu’à ce que vos chemins puissent se séparer. Ça te permet de ne pas sombrer dans la folie, de pouvoir discuter avec quelqu’un et de conserver un minimum ton côté humain. Il faut garder la tête sur les épaules. Ça fait pratiquement une année depuis le commencement de l’enfer. Tu n’as eu aucune nouvelle de tes parents, tu n’as trouvé aucun corps, la maison était complètement vide. Impossible de savoir ce qu’il s’est passé et sûrement que tu ne pourras jamais vraiment obtenir cette réponse. Tout le monde est mort et tu n’es pas le seul à avoir perdu absolument toute ta famille et tous tes proches. Peut-être qu’avec le temps Bram deviendra comme un frère et sa fille, comme une nièce. Tu n’as plus de famille, mais peut-être que tu pourrais en créer une nouvelle. Rien est encore totalement perdu. Doucement, la confiance prend sa place.
Été 2017 / Kirkland / Un retour aux sources.
Tu avais ce besoin de vérifier si le garage de ton père était encore sur pied, même s'il ne reste plus rien de ce monde, tu voulais pouvoir récupérer quelques outils en souvenirs d'un homme que tu admires depuis longtemps. Tu passes la porte, avec difficulté, il faut croire qu'avec le temps la rouille et la végétation rend plus compliqué le passage. Il fait sombre, normal étant donné que les fenêtres sont en hauteur et que toute la luminosité vient normalement de la porte principale, mais ce n'est pas grave. Tu vois assez pour pouvoir identifier la pièce et tout ce qu'il se trouve en restant à l'entrée pour habituer tes yeux. Il ne reste pas grand chose, même pas le moindre véhicule qui de toute façon serait sûrement inutilisable. tu n'as pas eu l'occasion d'en conduire une depuis un moment, ça te manque presque. Tu entres doucement, aucun bruit, c'est plutôt bon signe. C'est l'endroit parfait, une fois réellement sécurisé pour passer une nuit. Tu as besoin de repos et n'a plus envie de tuer des rôdeurs, même dans ce genre de situation et dans ce monde, il est possible d'en avoir marre. Du moins, pour un temps et grâce à ce garage, tu es tranquille un petit moment. Encore une fois, merci Papa.
Début 2018 / Sur la route à 6km de White Centre / Aucune nouvelle de l’extérieur.
Il ne se passe plus rien qui puisse ressembler à de l’espoir. La végétation vient de s’amplifier et la nature, il faut l’admettre reprend ses droits à chaque minute que tu passes sur ses routes. Dans quelques semaines, il se pourrait même que tu ne puisses plus apercevoir les habitations. Il faudra chercher, beaucoup plus qu’aujourd’hui et se faufiler dans des broussailles qui pourront très certainement renfermer des dizaines de rôdeurs. Il faut croire que survivre deviendra encore plus difficile que ça ne l’est et Dieu que c’est déjà l’enfer. Du moins, s’il reste une divinité dans le coin qui n’a pas déserté et laissé à l’abandon cette planète. Ça ne serait pas une surprise. Alors que tu déambules sur le bord de la route accompagné de tes deux amis de toujours, tu sais que l’homme commence à changer en même temps que son environnement et qu’il peut s’habituer à n’importe quelle situation. Arrive un moment où il n’arrive plus à pleurer, à crier et à se morfondre. Il accepte, tout simplement la situation dans laquelle il se trouve, il utilise ce qu’il voit, entend et ressent et change toutes ces choses en une force qu’il n’avait pas l’impression de pouvoir posséder. Alors, à ce moment-là, il reste vivant. La terre qu’il reste n’est faite que de personnes de ce genre, capable de changer en même temps que le monde change. Tous les autres sont déjà morts.
Automne 2019 / Kirkland / Au revoir, mon ami.
Ça fait maintenant trop longtemps que tu passes ton temps à dormir n’importe ou et que tu ne prends même plus une minute pour réellement penser à la date, ça va que Bram prend des notes et qu’il ne veut surtout pas oublier le calendrier. Parce que tu ne pourrais même pas situer la moindre date, tu pourrais essayer de te repérer en fonction des saisons et du positionnement du soleil pour déterminer l’heure, même si ça n’a plus d’importance. Tu n’as plus besoin de t’inquiéter pour ça. D’ailleurs, tu n’as plus besoin de t’inquiéter pour rien, alors que ça fait maintenant quatre ans que vous êtes dans cet enfer. Tu essaies de te laver quand l’occasion se présente, mais malheureusement sur les routes, c’est devenu compliqué de trouver ce qu’il faut et surtout d’être tranquille même une heure. C’est à en devenir complètement parano, tu n’arrives à dormir que pendant les quelques arrêts au No man’s land de temps en temps pour essayer de faire un peu de troc et surtout pour pouvoir fermer l’oeil, sans se demander si on ne va pas te dévorer pendant le sommeil. Certains veulent mourir, mais il ne trouvent pas la force. Toi, tu veux vivre. Ça, c’est une certitude. Alors que Oli revient avec quelques champignons qu’elle dépose au sol, son père félicite la jeune femme pendant que tu essaies de voir ceux qui possèdent une couleur étrange. Vous aviez un bouquin pour ça, mais il est tombé à l’eau pendant que vous preniez la fuite aux alentours de NewCastle, quelques mois auparavant. Vous essayez d’être toujours en mouvement et d’éviter un maximum les grandes villes et les groupes de survivants, ça reste pour Bram, le meilleur moyen de rester vivant. Et du moment que ça fonctionne, tu n’as pas besoin de le contre-dire. Alors que tu regardes ce qu’il se trouve au sol pour faire un premier tri, tu n’as pas le temps, baissant la garde un seul instant, tu ne vois pas le rôdeur arriver et s’emparer de la joue d’Oli. Bram n’a pas le temps de réagir qu’un second sort du buisson et tombe au sol, lui mordant la cheville. Tu as seulement quelques secondes pour te lever, attraper le couteau de chasse à ta ceinture et l’enfoncer dans le crâne des deux rôdeurs rapidement. Un instant trop tard. Tu n’arrives même pas à pleurer, même pas à crier même s’ils étaient devenus comme une nouvelle famille pour toi. Plus de quatre ans avec eux et ils viennent de mourir à cause de quelques champignons. Tu pensais avoir la main sur ce nouveau monde, mais il revient toujours à la charge pour te montrer que tu n’es pas le patron. Tu as mangé les champignons. Puis, tu as dit adieu à tes amis. Une dernière fois, avant de reprendre la route, seul.
Mai 2020 / No man’s land / Un nouveau départ.
Tu viens une fois dans le mois, mais ce n’est pas avec Bram et Oli que tu arrives à destination pour une fois, alors que ça fait déjà plusieurs semaines qu’ils sont morts. Tu n’as pas eu l’occasion de te laver convenablement depuis presque deux semaines et tu donnerais n’importe quoi pour une simple douche. La clope au bec, tu vas bientôt terminer la dernière. Avec un peu de chance, tu vas pouvoir échanger les quelques boîtes de conserve qu’il te reste contre des cigarettes et pourquoi pas des vêtements, ceux que tu possèdes commencent réellement à ne plus ressembler à grand chose. Tu as des ampoules aux pieds et ne veut pas repartir tout de suite, c’est la première fois que ton ancienne vie te manque autant. C’est beaucoup plus compliqué de survivre tout seul, il faut être encore plus attentif aux mouvements et aux bruits. En une simple seconde, ça peut être la fin. Tu as était témoin de ce phénomène à plusieurs reprises et tu n’as absolument pas envie d’être le prochain sur la liste. Il te reste encore pas mal d’années, et même dans ce monde, tu ne voudrais échanger ce temps contre rien. Tu poses une main à ta ceinture, pour vérifier que rien n’a disparut et avance vers un coin libre avant de t’effondrer comme si tu n’avais pas eu l’occasion de te reposer depuis plusieurs jours, ce qui est un peu le cas, tout de même. Tu souffles et essaies de reprendre ton souffle, tu n’as pas la force ou même l’envie d’enlever tes chaussures, pour devoir les surveiller ensuite. Il faut un mental d’acier pour oser continuer après ce genre d’épreuve, sûrement que ceux encore vivants ont ce mental ou tout simplement quelqu’un d’assez puissant pour le protéger depuis tout ce temps. C’est alors qu’une ombre apparaît, au-dessus de toi. À ce moment-là, tu n’imagines pas que ton avenir va considérablement changer. " T’as besoin d'aide ? " Tu lèves la tête. " Heiiiin. " C’est peut-être la pire rencontre de ta vie, c’est du moins ce que tu pourrais penser à cet instant alors que tu as cette habitude de te méfier quand tu es fatigué et arrive à peine à rester éveillé. Pourtant, c’est cette personne qui va te donner la chance, de renaître et trouver une véritable famille. Tel le phœnix. "Moi, c'est Elena." Tu soupires légèrement et attrape sa main pour terminer les présentations. "Hal." Le premier sourire, depuis longtemps
Tu n’aimes pas rester au même endroit trop longtemps et pense que c’est beaucoup simple d’être toujours en mouvement pour favoriser les chances de survivre. Jamais plus de deux jours dans la même maison, même si elle semble convenable et que tu as l’impression d’être en sécurité. Tu ne seras jamais vraiment en sécurité, cette idée ne doit même pas venir effleurer ton esprit. Alors tu ouvres les yeux le matin et fouille rapidement une seconde fois en plus de la vieille, pour voir si tu ne trouves rien d’important et surtout d’intéressant à prendre avec toi. Comme des produits, de la nourritures ou même des matériaux. Puis, tu manges pour enfin prendre la route en prenant soin de ne jamais vraiment t’éloigner des chemins. Il faut pouvoir s’enfuir rapidement en cas d’attaque de rôdeurs ou même d’autres humains, et ce n’est pas dans la foret que tu peux courir le plus facilement. C’est le meilleur moyen de trébucher. Tu peux marcher pendant des heures, quelques pauses assez courtes en restant attentif avant de reprendre la route. Puis tu retrouves une maison, tu prends le temps qu’il faut pour vérifier que personne n’est là et ne pourrait te surprendre pendant ton sommeil. Puis tu barricades les issues, juste assez pour pouvoir être prêt à n’importe quelle situation. Tu attrapes un livre et t’évade quelques instants avec ce qu’il reste de bouffe. Quand il reste quelque chose. Pendant la route, parfois tu trouves un coin d’eau pour te laver et quand tu as de la chance, tu peux récupérer l’eau de pluie. C’est le plus compliqué, rester hydraté. Ça arrive aussi que tu passes dans certains groupes de survivants, pour retrouver quelqu’un pour discuter un peu, faire des échanges et surtout proposer les services d’un ancien Factotum. Ça permet de pouvoir conserver une certaine hygiène de vie et de parfois avoir quelque chose à te mettre sous la dent, ne pas mourir de faim. Le soir après la lecture, tu allumes une clope quand il t’en reste une. Puis tu prends le coin, le plus confortable et t’endors. Pour recommencer, le lendemain.
• Âge irl : Vingt-six ans.
• Présence : Je serai souvent présent.
• Personnage : Inventé [ X] / scénario/prédef [ ]
• Code du règlement : Ok - Maddie
Par une amie.
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? :
Le forum me fait de l'oeil.
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Vocivus
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Charlie Hunnam • <bott>Halvor Solheim</bott>
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Re: I challenge life.
Jeu 28 Mai 2020 - 21:38
Bienvenue dans le coin!
the
ANAPHORE
- Jude Lim
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Sainte Licorne
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Re: I challenge life.
Jeu 28 Mai 2020 - 21:45
Bienvenue et bon chance pour ta fiiiiche !
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Re: I challenge life.
Jeu 28 Mai 2020 - 22:01
Trop contente de te voir débarquer, haha.
Et j'ai hâte de lire ta fiche
- Spoiler:
- Viens, on va repeupler
l'universla terre !
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