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Nothing here is holy when every faith is blind /!-+18/!

Ven 29 Mai 2020 - 2:43


TYLER JAMES KEENANtell me more about you

prénom(s) : Tyler James
nom : Keenan
date de naissance :16 mars 1980
âge : 39 ans

ville de naissance : Tacoma
métier :  Chauffeur de Taxi et Criminel
groupe : The Devil's Rejects

avatar : Travis Fimmel

what i am

qualites
Ambitieux
Obstiné
Charmeur
Perfectionniste
Intelligent
Charismatique
defaults
Égoïste
Malsain
Psychopathe
Pervers
Manipulateur
Violent
Equipement :
Un pistolet semi-automatique GLOCK, récupéré sur l’un des flics au moment de son évasion et un Pistolet BERETTA  trouvé lors d’un pillage. Il possède également plusieurs couteaux de combats récupérés également lors de différents pillages et dont il ne se sépare jamais.
     
Details physiques :
La première chose que l’on remarque chez Tyler ce sont ses yeux. Des yeux d’un bleu  turquoise pur et transparent. Océan infini dans lequel il offre volontiers à ses interlocuteurs de se noyer. Un regard perçant et bien souvent déstabilisant dont il use et abuse pour laisser paraître ou au choix masquer les émotions qui le traversent. Un regard que l’on oublie pas une fois qu’il s’est posé sur vous. Il mesure 1m83 et pèse 81kg. Grand, costaud et  agile. Il est extrêmement à l’aise dans son corps et son assurance transpire par tous les pores de sa peau. Il a bien souvent une démarche et une attitude féline, proche que prédateur en chasse. Son corps est couvert de cicatrices infligées par la vie ou par lui-même. Il possède également plusieurs tatouages, pas tous de la meilleure qualité. Il a le crâne tatoué et cela se voit ou non en fonction des moments où il se laisse pousser les cheveux.  Le plus souvent il porte la barbe. Il ne fait pas toujours preuve d’une hygiène irréprochable et oscille entre un aspect négligé et travaillé à la fois.  

Psychologie

Le mal coule dans les veines de certains rebut de l'humanité. Remplaçant ce sang qui alimente tous les autres êtres humains. Un mal bouillonnant et dévorant. Un mal qui fait de lui l'homme qu'est Tyler Keenan. Ce genre de mal que l'on tente fébrilement de justifier par de l'instabilité, une maladie mentale, des traumatismes, mais que jamais on ne peut pardonner. Du plus loin qu'il puisse se souvenir, il a toujours été habité par ce feu furieux qui le dévore et le consume. Cette théorie que l'on applique aux âmes les plus tourmentées de savoir si cette flamme destructrice leur viens de naissance ou de leur éducation. Il n'y a pas de doutes pour Tyler que c'est un savoureux mélange des deux. C'est un homme complexe qui se présente à vous. Doté d'une intelligence critique qui dépasse la moyenne, mais incapable de lire correctement. Une intelligence dans laquelle il puise toutes les ressources pour ne jamais laisser transparaître la moindre faille. Comme toute personne atteinte de cette terrifiante maladie mentale qui permet de lui attribuer le doux nom de psychopathe. Il est incapable de faire preuve d'empathie envers les autres. Il se nourrit de leurs souffrances et du chaos qu'il sème sur son passage sans éprouver les moindres remords pour ce qu'il peut faire endurer. Il fait d'ailleurs preuve d'une ambition et d'un perfectionnisme sans pareil lorsqu'il s'agit de laisser s'exprimer la violence qui sommeille en lui. Violence qui ne semble jamais pouvoir trouver de réel exutoire et qui berce son quotidien. D'un égoïsme sans nom, il ne sert que son propre intérêt. Parfois en servant celui des autres si cela peut lui permettre d'atteindre ces objectifs.Irresponsable et peu regardant des règles sociales, il n'aime pas s'y plier, mais il sais pertinemment que c'est comme cela qu'on rentre dans la danse et il jouera le jeu. Oh il n'en pensera pas moins et contournera toutes celles qu'il peut tout en se rappelant constamment qu' il sait se fondre dans la masse. Il n'a pas non plus trop de mal à suivre des règles si celles-ci lui paraissent pertinentes. Possessif et protecteur, il n'aime pas que l'on touche à ce (ou qui) lui appartiens.

C'est un manipulateur qui prendra plaisir à vous faire miroité tout ce qu'il n'est pas pour mieux vous avoir par derrière. Il est doué et usera de tout son charisme pour laisser paraître tous les faux semblants qui vous feront croire qu'il a un cœur et qu'il est doté de raison. Écran de fumée pour mieux cacher son obstination à obtenir ce qu'il attend de vous. Obstination qui frôle elle aussi la folie douce. Il est capable d'amour si on peut réellement le qualifier de la sorte. Un amour qui détruit tout sur son passage et ne fait que servir son égo et ses pulsions malsaines. Car oui, il veut qu'on l'aime, il veut créer la dépendance chez tous ceux qui s'approchent trop près de lui. En plantant dans les esprits ces graines perfides qu'il viendra récolter plus tard . En temps voulu. Il touche à toutes les formes de perversions et ne laisse strictement rien freiner son cerveau malade. Il a pourtant appris avec le temps à faire preuve de retenue et à canaliser ses pulsions primaires. Il peut-être un super bon pote en apparence, mais il se forcera à pleurer sur votre tombe. Parce que c'est ce que le monde attendra de lui et pas parce que il en ressentira le chagrin. Il est capable d'avoir des sentiments de toutes sortes, mais il se placera toujours lui-même avant les autres. Il a bien appris en regardant comment le monde est censé tourner et il sait en apparence se comporter comme il le devrait, faire et dire ce qui est attendu de lui. Il est passé maître dans les faux semblants. La rage et la violence coulent à l'intérieur de lui , il est de plus en plus rare de la voir ressortir réellement. Il a pour habitude de blâmer les autres et de les rendre responsables de ces actions et de ce qu’il est. Le monde, le système, toi...Tout est bon pour trouver un autre coupable que lui-même.

Le monde ne lui a jamais paru aussi beau que depuis le début de l'épidémie. Il se complaît dans les libertés qui lui étaient retirées avant que la civilisation ne tire son voile pour laisser place à la désolation. Cette liberté d'être lui-même et de se complaire dans ce chaos qui jette un masque sur les comportements les plus abjectes. Presque tout se justifie de nos jours si on fait preuve d'un peu de fantaisie. Il se délecte de croiser ses âmes égarées et consumées par le souvenir d'un passé à jamais perdu. Cette violence et cette frénésie capable de prendre le dessus sur le plus doux des agneaux. Il se plaît à mettre le feu aux poudres et à encourager les comportements les plus destructeurs. S'il le pouvait, il préférerait vivre dans la plus totale anarchie, mais il ne peut lutter à lui tout seul contre ceux qui veulent trouver leurs repaires dans des lois décidées pour protéger les plus faibles. Il ne supporte pas tout ce qui représente l'autorité et encore moins lorsque celle-ci ne crée aucun échos en lui. La seule loi qui tienne la route c'est celle du plus fort. Celui qui aura la force de prendre aux autres ce qui leurs appartiens et de se l'approprié sans aucun état de conscience.




Story of survival



When I was a worm

Je suis né à Tacoma un 16 mars en 1980, dans une famille des plus classique. Fils unique, né de deux parents de classe moyenne. On ne manquait de rien , on n'avait rien en trop non plus. J'étais désiré par mes deux parents et je venais remplir un foyer désireux de construire une famille, une vraie. J'ai pourtant jamais été l'enfant qu'ils espéraient. Renfermé, colérique, difficile à encadrer. Ils se sont rapidement rendu compte que je n'étais pas l'enfant idéal qu'on pouvait voir dans les pages des magasines sur la vie de famille. Ces gosses blonds aux sourires plein de dents. Non j'étais plutôt du genre qu'on cache et qu'on préférerait ne pas emmener aux anniversaires et réunions de famille. Toujours fourré à préparer un mauvais coup ou tout simplement retourné sur moi-même refusant de dire un simple bonjour aux oncles et aux tantes. Pas ce qu'on considère comme l'enfant adorable et sociable vers lequel on va sans retenue. Ils n'ont pourtant jamais manqué de m'entourer de leur amour, surtout quand ils se sont rendu compte qu'ils ne pourraient pas avoir un deuxième enfant après deux fausses couches. Ils ont tout recentré sur moi, aussi ingrat que je puisse être. Pas du genre à venir demander un câlin, plutôt fuyant les contacts comme une anguille à peine sortie de l'eau. Je n'ai jamais pu m'identifier à cette famille. Je ne me suis jamais senti à ma place dans un contexte d'apparence si parfait. Plus ils en faisaient pour moi, plus je me sentais étouffé et je tentais de leur échapper. J'ai bien entendu ma mère évoquer tard le soir lors dune dispute, que mon grand-père n'était pas net et que ça devait avoir sauté une régénération.Elle n'en a jamais parlé ouvertement devant moi et son côté de la famille représentait un tabou que j'ai rapidement compris que je ne pouvais pas creuser. Pourtant, je me sentais déjà étrangement attiré par ce que je ne pouvais pas avoir. M'inventant ce côté de ma famille, absent , et abstrait comme celle qui me comprendrait. Ce grand-père murmuré fou, qui me fascinait tant. Indépendant et solitaire. Je n'avais pas vraiment d'amis et cela s'est compliqué lorsque de l'apparition de mes problèmes d'apprentissages. Incapable d'apprendre à lire correctement ou de suivre le rythme d'éducation de mes camarades, je suis rapidement devenu la risée de tous. Victime de moqueries, mauvais coups et bousculades. Je pense que même eux, ils ont compris que je n'étais pas fait du même sang et avec toute leur cruauté enfantine, ils me l'ont bien fait ressentir. Je n'avais pas encore compris les mécanismes que j'ai appris plus tard pour me fondre dans la masse.

Mes parents ont bien essayé de me faire suivre de cours particuliers, renforcement scolaire, mais rien ne me faisais rattraer mon retard. Alors qu'en toute étrange corrélation mes tests de QI révélaient une intelligence pratique et technique au-dessus de la moyenne ne me permettant pas d'avoir accès à un système éducatif particulier. Je suis donc devenu l'élève oublié du fond de la classe. Répondant à la violence par la violence, j'ai fait plusieurs établissements scolaires. Accumulant un retard que je ne parvenais que tout juste à combler par de tricheries et chantages aux autres élèves pour faire mes devoirs. Je représente à moi tout seul pas mal des lacunes du système scolaire tel qu'il était. J'en ai retiré une frustration toujours plus importante, de voir les autres réussir mieux que moi et ne pas se priver de me le faire remarquer. Je ne voulais pas encore faire d'efforts pour rentrer dans la danse. Je passais le plus clair de mon temps à construire des maquettes enfermé dans ma chambre ou à torturer des fourmis dans le fond du jardin. Me sentant poussé des ailes à les voir rôtir sous la lumière de ma loupe ou se noyer dans un crachat judicieusement placé. Mes parents ont rapidement appris à me laisser dans mon monde tant que je ne faisais pas trop de conneries.

When I found the mask

A l'adolescence et la poussée des hormones, je me suis retrouvé frustré une nouvelle fois. J'ai rapidement été intéressé par les filles et elles ne me le rendaient pas du tout. C'est vers cette période que j'ai donc commencé à comprendre que je devrais calquer mon comportent sur celui des autres. Profitant d'un énième changement d'école pour me montrer sous un tout autre jour. La dynamique avait changé. Je pouvais me cacher derrière autre chose que mes résultats scolaires. Je me suis fait ce qu'on appelle des amis tout en ne les considérant jamais comme tel. Bien conscient qu'ils me servaient plus de modèle à copier qu'autre chose. J'ai gagné en popularité sans pour autant réussir à atteindre mes objectifs avec les filles. Elles restaient un mystère et une frustration constante pour moi. J'avais bien souvent envie de répondre à ces rejets par la violence. Guidé par une rage constante de ne pas pouvoir obtenir ce que je voulais. C'est à cette époque que j'ai commencé à ressentir l'envie de faire du mal aux autres. Simple pulsion technique de voir ce que ça pourrait donner d'arracher des cheveux, de couper un doigt...progressivement passant à l'envie pure de voir ce que ça me ferait de prendre une vie. Cela ma paraissait froid et purement mécanique, une expérience comme une autre. Une autre fourmi grillée au fond du jardin. Ça se présentait pour moi comme le seul exutoire possible à mes pulsions. Pourtant, en phase d'apprentissage de la vie et des comportements attendus de chacun, je savais pertinemment que je ne pouvais pas passer à l'acte. J'ai donc décidé de cadrer mes pulsions en trouvant d'autres exutoires et en accumulant les conneries les unes après les autres. J'ai été viré de l'école peu après mes 16 ans pour avoir volé plusieurs de mes camarades et j'ai choisi, contre l'avis de mes parents d'arrêter ma scolarité. La faute des autres encore. J'ai commencé à traîner avec les mauvaises personnes, trouvant dans mon rôle de petit caïd des quartiers tout l'épanouissement que je n'avais pas trouvé plus tôt. J'étais enfin reconnu pour mon talent à foutre la merde. Une belle bande avec mes potes et aussi enfin mes premières historie de cœur...et de cul.Toutes ces relations ne faisaient pourtant jamais long feu et volait bien souvent en éclat sans épargner personne au passage. On passe ça facilement sur le coup de l'âge, ça se répétait pourtant inlassablement. Mes parents ont commencés à ne pas vraiment apprécié et ils m'ont mis l'ultimatum de trouver un boulot ou de partir. Je suis parti. J'ai squatter à droite à gauche, des canapés pendant plusieurs années. Jamais seul et toujours à en apprendre plus sur les mécanismes que je pourrais copier sur ceux des personnes qui m'entourent. Aucune autre ambition que celle de me fondre dans la masse et de profiter du chaos.

When I lived the lie

25 ans et vivant toujours à Tacoma, je subsistais de petite criminalité. Deal et vols de voitures. Une bande pote aussi solide que dissoluble. Une belle bande de bras cassés. J'en menais pas large lorsque j'ai rencontré Lacey. Dansant sur la piste d'un taudis, les néons rouges et verts sur sa peau. Ondulante et séductrice, une lueur de folie dans le regard .Faite du même genre de sang que moi. Si j'ai un jour dans ma vie pensé que j'étais capable d'aimer réellement c'était avec elle. Notre relation plus que destructrice était pourtant passionnelle. Je ne compte pas les ruptures et les éclats de violence entre nous. Des deux côtés. A se taper sur la gueule pour mieux se retrouver après. Une traînée de poudre qui s'étend à l'infini. Je me suis plu à le croire pendant plus de deux ans. J'ai passé ma licence de chauffeur de taxi, historie de ramener de l'argent sûre et de nous offrir un toit. Me concentrant sur notre relation. Il faut dire que ça consommait toute mon énergie. Au bout de deux ans et demi elle a décidé de mettre fin à notre histoire et je ne sais par quel miracle nous en somme sortis en vie. Trois semaines plus tard elle emménageait avec un autre gars. Ma seule envie obsédante revenait à imaginer les planter tous les deux. Pneus crevés, chat mort sur le pas de leur porte, merde dans leur boite au lettre. J'ai tout tenté pour me défouler, sans succès et lorsque j'envisageai réellement de passer à l'action, ils ont déménagés à l'autre bout du pays et j'ai perdu leur trace .

When I found Clarity in destruction

Empli de rage, j'ai coupé les ponts avec pas mal de gens. J'avais du mal à me canaliser et j'ai laissé voler en éclats plusieurs de mes relations. Me complaisant dans la destruction de tout ce qui pouvait m'approcher. Au volant de mon taxi, la nuit, seul. Les lampadaires qui apparaissent en flash venant bercer mes fantasmes tordus. Les heures passées à imaginer enfin pouvoir assouvir mes pulsions. Chaque client qui se pose sur le siège arrière, imaginé dépecé et éventré sur le bord de la route. Mes mains qui se serrent toujours plus fort sur le volant jusqu'à m'en faire blanchir les jointures. Ce sourire poli figé sur mon visage, impossible de deviner le monstre qui sommeille derrière. Ces soirs où je me disais, ce soir c'est le bon. Je passe à l'action. Puis ce sentiment de ne jamais trouver une personne qui vaille la peine d'être mon premier sang. Toujours élaboré mon plan d'action, plus en détail, plus en profondeur. Vouloir me convaincre de pouvoir tout maîtriser. Jusqu'au jour où elle s'est assise derrière moi. Au moment où le son de sa voix est parvenu à mes oreilles, j'ai su que c'était elle. Mon premier sang. La nuque qui craque et le pied doucement posé sur l'accélérateur. Les minutes qui défilent en attendant de trouver la bon moment. La route déserte et la voiture qui ralenti, simulant un problème technique. Ma main qui s'empare de la barre de métal sous mon siège, pendant que l'innocente regarde son téléphone. Ce demi-tour brusque et rapide pour la lui éclater sur le coin de la tête. Le sang qui gicle sur la fenêtre et son corps qui s'affaisse. Mes doigts qui saisissent son poignet avec l'appréhension que ce soit déjà fini. Qu'un seul coup puisse avoir suffit.La vie qui bat finalement fébrilement sous mon pouce. Je l'ai ramenée chez moi. Si quelqu'un l'avait vue on aurait tout juste pu imaginer que je ramène ma nana un peu trop bourrée et endormie. Ce serait pas la première fois. Personne ne m'a vu, mais souvent, moins on fait les choses discrètement plus elles paraissent naturelles. La découverte de son corps inanimé. Ses grognements a moitié inconscient sous mes coups de reins ravageurs. Et toute cette haine qui se déverse de moi pour se répandre en elle. Le pantalon sur les chevilles, la main sur sa gorge. Ses jambes qui se débattent. Trop doucement. Et ce dernier soupire salvateur. Douce musique à mes oreilles. Ensuite l'adrénaline. Tirer le corps dans le garage et étendre la bâche. Sortir la scille et couper les morceaux. Le trou au fond du jardin. La terre qui vole et les graines plantées par-dessus. Une vie pour une autre. Le nettoyage intense de la voiturer et de la maison. Calculant tout pour ne laisser aucune trace. Et finalement l'aube d'un nouveau jour, pour moi. Sans elle. Ce sourire de satisfaction sur mon visage quand je pose la tête sur l'oreiller et m'endors comme un bébé. Basculant dans le sommeil le plus réparateur de toute ma vie. Je n'oublierai jamais son visage et le cadeau qu'elle m'a fait. Mon premier sang..

When I’ve hit the downward spiral

Dans les semaines qui suivent je me rappelle avec tendresse son visage qui apparaît sur les affiches de disparition. Qui me sourit sur le papier à un coin de rue ou sur la devanture d'un magasin. Cette satisfaction qui ne diminue pas pendant des semaines. Me repassant inlassablement les images dans ma tête. Cette personne qui m'appartient pour toujours alors que personne d'autre ne semble pouvoir me rassasier. Je m'en suis repu pendant une bonne année avant de ressentir le besoin de recommencer. Les affiches envolées, les recherches abandonnées. Le clame, trop de calme. Et à nouveau l'arrière du taxi qui semble vouloir reprendre vie. Accueillant chaque client avec dans le ventre cette étincelle silencieuse qui attend d'être ravivée. Rien ne pressait. Je l'avais trouvée une première fois, pas de doute que ça allait se reproduire. Le prédateur attendant sa proie jusqu'au jour salvateur. Ou une voix à nouveau venant caresser mes oreilles. Je ne pensais pas fonctionner autant au son pourtant, il semblerait que cela soit pour moi un élément déclencheur. Un coup d'œil dans le rétroviseur central. Mes yeux bleus translucide qui rencontrent ses yeux verts. Un sourire poli et avenant comme toujours. Jusqu'à la reproduction copiée collée de la première fois. Méthodiquement la même démarche. Ce corps qui avant l'aube viens rejoindre les restes du premier, au fond du jardin.Cette même satisfaction en voyant les affiches et pourtant aucune crainte, aucune culpabilité. L'impression même de lui avoir rendu service en l'arrachant à cette vie morne et ingrate. Un meurtre me satisfait longtemps. Je pense qu'il est important de prendre le temps de savourer ce genre de choses. La vie reprends son court, les faux semblants. Personne n'aurait pu soupçonner ce passe-temps malsain. On ne soupçonne que rarement le voisin, le père de famille qui fracasse la tête de sa femme sur le comptoir de la cuisine. Même si on voit les bleus, il est tellement sympa, elle a trébuché dans l'escalier. Alors soupçonné le voisin discret et sympathique de couper des nanas pour les enterrer dans le jardin , ça leur effleurait même pas l'esprit aux gens. Parler du drame avec les autres, juste assez pour prendre plaisir, mais pas assez pour attirer l'attention. Afficher cet air de compassion si travaillé qu'il parait pleinement convainquant.

When they catched the fly

Il m'a fallut un an de plus pour envisager de repasser à l'action. Grisé de m'en être sorti en toute impunité les deux premières fois, j'étais certain cette de le savourer encore plus. Patient, toujours. Attendant la bonne personne et le bon moment. Un mode opératoire précis, prédéfini et incontournable. La satisfaction même des semaines avant de passer à l'acte. Une douce appréhension. Un désir qui monte. Cette fois, une voix presque rauque. Des yeux bruns clair, un sourire énigmatique. Le frisson qui me coule le long du dos à l'instant où je me décide. Il ne me faut que quelques secondes pour savoir. La barre métallique qui se lève et s'abat violemment sur le crâne. La lumière des phares qui illuminent rapidement mon visage et se réverbèrent sur le métal dans un éclat brillant. Le craquement sonore du crâne qui se brise. La voiture sur l'autre bande qui ralenti. Mon cœur qui s'arrête de battre dans ma poitrine. Et pourtant elle accélère finalement et s'éloigne à l'horizon, laissant l'obscurité nous entourer à nouveau. Si la personne avait réellement vu quelque chose, elle se serait arrêtée. La clef qui tourne dans le contact et le vrombissement du moteur. Arrivé à la maison, le même scénario, mais une pointe de peur dans le ventre. Toujours plus de rage, la rage de ne pas pouvoir en profiter pleinement et les coups qui pleuvent sur ce corps déjà inanimé. Un viol qui n'abouti même pas. La colère partout. Cela aurait dû être l'apogée  et ce n'est qu'une pâle copie de la première fois. A croire qu'on s'habitue à tout et que la première fois reste toujours si spéciale. Le lendemain matin cette boule dans le ventre. Me demander si je  ne devrais pas me débarrasser du taxi, prendre le large et tout laisser derrière moi. Et puis cette façon de me rassurer, de me dire que je suis au-dessus de tout et que rien ne peut me trahir. Ce regard que je m'accorde dans le miroir en décidant qu'il me suffit de continuer à faire profil bas. Que rien ne peut m'atteindre. Un hochement tête et la vie qui continue.Six jours plus tard, à l'aube, la porte de chez moi qui explose en un fracas retentissant. Ma main qui se pose sur mon flingue, prêt à m'enfiler le gun dans la bouche pour ne pas leur donner satisfaction et avant de pouvoir agir ces cris et ces injonctions. Ses corps qui se jettent sur moi et les menottes qu'on me ferme violemment sur les poignets. Pas un mot qui sort de ma bouche, je sais pourquoi j'en suis là. Brutalisé jusqu'au commissariat. Un avocat assigné à ma cause et plus tard les barreaux de la prison Pierce County Corrections de Tacoma qui se referment sur moi dans un cliquetis significatif. Finie la liberté. Je ne me faisais pas d'idées et quand ils ont annoncé avoir trouvé les restes des corps chez moi, je savais pertinemment que j'étais cuit. J'ai accueillit la nouvelle sans ressentir la moindre émotion. Je savais ce que je risquais , je l'ai fait quand même et tout ça c'était la faute du système pas la mienne. Pourtant, selon les lois établies j'allais devoir payer .


When they said I’m a dead man walking

Ma culpabilité ne faisait aucun doute. Mon avocat a tenté de me faire juger fou et irresponsable de mes actes. Les évaluations psychologiques qui m'ont été imposées on faillit m'éviter un procès fédéral. Il a cependant été prouver par les médecins que j'étais pleinement maître de moi-même et de mes actions. Que les meurtres et viols étaient, réfléchis et prémédités. Pas d'éclat de folie meurtrière soudaine prenant le dessus sur mes capacités. Un calcul strict et volontaire de ma part. J'ai attendu mon procès et son déroulement pendants de longs mois. Je n'ai pas pris la parole une seule fois, laissant faire les avocats. Mon visage est apparu dans la presse locale, mais rien de bien croustillant à leur mettre sous la dent au-delà des simples faits, pas de quoi entretenir une ferveur médiatique. Ils ont vite reporté leur intérêt sur autre chose. Le Taxi killer, voilà le nom pourri qu'ils m'ont donné. Mes parents ne sont jamais venus me voir et n'ont pas assisté au procès. Le verdict est tombé à l'unanimité. Peine de mort pour meurtres prémédités au premier degré aggravé par des viols. J'ai encaissé le jugement comme tout le reste. Impassible. Je savais bien qu'un condamné pouvait rester des années dans le couloir de la mort. Ma vie ne finirait pas le lendemain. Et la perspective de la prison comme tombeau me semblait en partie justifié. Non par les remords, mais par le fonctionnement de cette société dans laquelle je ne me suis jamais retrouvé. J'ai été transféré à la prison la plus sécuritaire de l'état la Walla Walla Washignton state penitenciray. Seule prison appliquant la peine de mort dans l'état de Washington. Bien souvent en isolement de la plupart des autres détenus, j'ai eu le temps de réfléchir et de devoir apprendre à canaliser mes pulsions. Quand on est seul entre quatre murs pendant 23h sur 24, on a le temps de se remettre en question et d'apprendre à se connaître. De flirter avec la folie pure aussi et de se taper la tête dans le béton à plusieurs reprises. D'en venir à espérer que l'on vous exécute tout simplement et que l'on vous libère de cette attente insoutenable. L'attente du jour de votre mort. Ma date d'exécution a été fixée au 27 décembre 2015 et j'étais bien loin de me douter que le monde basculerait avant cela.



• Octobre 2015 / Walla Walla Washignton state penitenciray : Finding hope in infinite chaos

La date de mon exécution approchait à grands pas. Je savais que bien souvent ces dates sont reportées et qu'il peut parfois s'écouler des années, des décennies avant l'injection létale. J'avais pourtant fait la paix avec cette perspective et je n'attendais plus rien de la vie. J'avais rempli le formulaire indiquant mes souhaits pour mon dernier repas. Un cheeseburger, des frites et un milk-shake au chocolat. Isolé du reste de la planète, les murmures de ce qu'il se passait à l'extérieur ont mis longtemps à m'atteindre. Vie en autarcie, coupé de préoccupations extérieures. J'ai cru à une mauvaise blague lorsque les échos sont venus à mes oreilles. La fin du monde qui se dessine à nos pieds et moi incapable d'en profiter comme il se devrait. J'étais bien plus frustré de manquer ça que tout ce qui avait pu se passer depuis mon incarcération. Voir le monde s'embrasé avait un attrait tout particulier pour moi. J'avais pourtant pas vraiment conscience de ce en quoi tout cela consistait. Les morts qui se relèvent... Concept abstrait tant qu'on ne peut pas le voir de ses propres yeux, même sur un écran. La tension était pourtant palpable dans toute la prison. Les premiers cas entre nos murs. Ce garde qui s'est fait bouffé par des détenu enragé. Le silence qui habitait habituellement les lieux perturbé par les cris des détenus enragés. Les murs qui tremblent. Les bruits de couloirs perçu uniquement par bribes.Le compagnon de couloir qui en a entendu lui aussi les rumeurs et qui les crie à plein poumons depuis sa cellule. Les premiers soulèvement dans les quartiers moins sécurisés de la prison, émeutes et massacre. Les tentatives de maintenir l'équilibre par les responsables de la prison. Comment croire possible que quand à l'extérieur les personnes les plus équilibrées pètent les plombs, il sera possible de contenir le rebut de l'humanité. Douce utopie de croire qu'il va être possible de canaliser ceux qui vivent pour le non-respect de l'ordre établi.

• Novembre 2015 / Walla Walla Washignton state penitenciray to Seattle : Unleash the fire and free the dark bird

La situation se dégradant à Walla Walla, il a été annoncé qu'une large partie des détenus seraient transférés à la prison de Seattle. En rassemblant les moyens, ils avaient l'espoir de parvenir à contenir la situation. Je faisais donc partie des premiers détenus transférés, deux bus à remplir de détenus qui se feraient entouré de camions de l'armée. Le matin du départ, pas d'armée sur les lieux. Des émeutes non loin d'ici les retenant sur le terrain. Deux voitures et six policiers venant remplacer les forces armées. Ils ont décidé de maintenir le transfert. Pensant que attendre se révélerait plus dangereux. Les menottes aux mains, les pieds liés. La bouche entravée et un sac en tissus noir sur la tête on m'a emmené jusqu'au bus où on m'a fermement attaché à un siège à l'aide plusieurs sangles. Le simple chargement des prisonniers a duré des heures. S'ils avaient eu un peu de bon sens au-delà de la panique et de l'ingérence des supérieurs, ils n'auraient jamais dû se mettre en route à la tombée de la nuit .Pourtant, la clef a tourné dans le contact, le moteur s'est mis à grogner. La route qui défile sous les roues des deux bus et les détenus qui grognent et hurlent dans leurs baillons. Le premier bus roule sur un débris sur la route, le pneu qui explose et le véhicule qui se retourne dans une série tonneaux au milieu de la route. Le deuxième bus qui lui fonce dedans à toute vitesse. J'étais dans le second bus. Les cris qui retentissent. Je me débats violemment entre les sangles, tapant de tout mon poids et de toutes mes forces dans le siégé dont le dossier fini par céder. Je ne vois rien, mais je sens l'odeur de la fumée et j'entends les cris d'horreurs. Je parviens à me détacher de mes liens et les mains attachées, je me retire la toile du visage.Vision de chaos du premier bus qui prend feu et sortant des vitres latérales des membres et demi cadavres. Du sang partout. Les flics qui s'agitent autour du carnage, sauf celui à l'avant de notre bus qui semble complètement désemparé. Je lui fonce dessus de tout mon poids. Le renversant. Et je tente de m'emparer de son arme. Un autre gars me viens en aide et se s'empare lui-même de l'arme. Le choc de la détente à côté de mon oreille, ce sifflement caractéristique et le crâne du flic qui explose sur le sol du bus. Éclat de joie parmi les détenus qui ont pu voir la scène. Il ne faut pas traîner. Le gars tire sur la chaîne entre mes menottes aux mains et aux pieds. Séparant les liens de métal tout en laissant les bracelets. J'en fais de même pour lui et nous détachons des fauteuils le plus de détenu possible. Il sera plus facile de fuir, si le désordre est réellement ingérable. Le gars et moi on fait signe à trois autres mecs randoms de nous suivre et on casse la vitre arrière du bus pour se faufiler à l'extérieur. A cet instant le premier bus explose nous propulsant quelques mètres plus loin sur le bas de la route. Se mettre à courir comme jamais on a couru avant. La peur de la balle qui pourrait se planer entre nos omoplates. Pourtant, rien. L'obscurité...le calme...seul nos respirations qui se mêlent et enfin les cris de joie et de soulagement lorsqu'on s'écroule par terre.Libre.

• Janvier 2016/ Banlieue de Seattle : Run to the hills

Liberté retrouvée. Je pense qu'on ne peut pas s'imaginer ce qu'on ressent dans ce cas à moins de l'avoir vécu. J'aurais dû crever, effacé de cette vie sans le moindre regarde de regret de la moindre personne. A la place j'inspire l'air frais dans mes poumons. Je regarde le ciel et je ne sais pas trop qui remercier pour tout ça. Une nouvelle chance, un surit,une nouvelle vie. Chaque minute à partir de maintenant est une minute gagnée et j'ai bien l'intention d'en profiter à chaque seconde. Avec mes collègues de liberté, on a trouvé une grange abandonnée dans laquelle on a passé plusieurs semaines. Faire profil bas. Malgré le chaos ambiant on n'est jamais trop prudent. Subsistant a nos besoins avec le strict minimum ça nous paraissait quand même la plus savoureuse des victoires. On a bien rencontré des rôdeurs lors de nos recherches de nourritures et quel plaisir de leur éclater la tête en laissant ressortir toute cette violence contenue depuis si longtemps. Un exutoire comme un autre de leur répandre la cervelle sur le trottoir. Oh bien sûr ils étaient peu nombreux et c'était bien trop facile, mais tellement libérateur. Chacun pour soi mais tous ensemble. Cinq détenus près à retrouver goût aux attraits de la vie. L'un d'eux a réussis a crocheter nos menottes, nous libérant enfin de ce qui nous rattachais à cet ancien système en passe de disparaître complètement.

•  Juin 2016 / Seatle: Lifestyle of the rich and the famous

Au bout de ces nombreuses semaines en planque nous avons pris la route de Seattle. Pillant tout sur notre passage, nous avons réussi a nous armer suffisamment pour faire notre passage. En arrivant à Seattle par les petits chemins nous avons rapidement jeté notre dévolu sur un hôtel grand luxe à l'abandon. Réquisitionnant l'étage des suites, nous y avons installé nos quartier. On à barricader les lieux et offert le séjour à qui pourrait nous payer gracieusement pour notre protection. Payement en nature ou en nourriture pour la plupart. Rois du monde en haut de notre tour dorée. Un règne de terreur. Profitant des plus faibles vouant de notre sécurité illusoire. Et ils ont été nombreux à vouloir faire les sacrifices nécessaires pour s'installer dans notre sanctuaire. C'était la belle vie, la belle époque. Peut-être la meilleure de ma vie. C'était pourtant voué à l'échec et au bout d'une année les tentions ont eu raisons de nous. Principalement entre nous cinq. La cohabitation devenue trop compliquée, les idées divergentes. Avec l'un deux, Oscar, on a décidé de se tirer. La vie en ville et le nombre de rôdeurs devenait ingérable. Prendre le large restait la meilleure option.

•  Septembre 2017  / Redmond : Edge of destruction

Dans ce monde de destruction, je n'avais plus vraiment besoin de contrôler mes pulsions. Ce qui au final rendait le jeu moins attrayant. Je me suis laissé aller à de nombreux abus et j'ai encore chassé des proies sur le bord des routes. J'ai encore pris de force, vie comme consentement mais, sans plus aucun risque de répercutions. Les personnes seules et isolées ne sont plus  recherchées de la même façon de nos jours. Il suffit de trouver la bonne personne au bon moment et quand bien même un témoin viendrait à voir ce qu'il ne doit pas voir, il est facile de l'éliminer. Les moments les plus compliqués s'avèrent être lors des passages de vie en communauté. C'est à ces moments la qu'il faut faire attention, se fondre dans la masse et ne pas céder aux pulsions. Garder le contrôle et faire profil bas. Je me suis rendu compte que ce n'était pas compliqué du tout. Cette vie est bien assez violente pour me laisser calmer mes pulsions les plus sauvages. Il y a de toute façon partout des moyens de se défouler sans avoir à en assumer les conséquences. Avec Oscar nous avons voyagé aux alentours de Seattle pendant des mois, seuls ou accompagnés. Je pense qu'il est l'ami le plus cher que j'ai pu avoir et jamais nous ne sommées posés les questions de savoir ce que nous avions fait avant pour nous mener en prison. Tous les deux victimes du même sang et nous réjouissant de cette liberté retrouvée. On a fait les quatre cents coup. Pillage et destruction partout sur notre route. Sourires et faux semblants quand il le fallait également. On a bien taillé notre part du buffet. Découvrant la vie comme elle aurait toujours dû l'être.

•  Novembre  2018 / Renton: A friend in need

Un de nos pillages a mal tourné. Un pillage risqué et inutile. Juste pour le goût de l'adrénaline. Une bande de rôdeur nous à surpassé en nombre et on s'est retrouvé coincé. Oscar a plongé son regard dans le mien, me signalant que c'était la fin pour nous deux et qu'il avait apprécié ces moments avec moi. Un regard fraternel qui me hantera pour toujours. J'ai rarement eu de scrupules dans ma vie, pourtant je dois reconnaître que ce jour-là m'a marqué. J'aurais aimé qu'il puisse en être autrement. Je ne regrette pas mon geste, il était nécessaire à ma propre survie, mais j'aurais tellement aimé pouvoir l'éviter. Ce moment où je l'ai poussé au milieu des rôdeurs pour me servir de diversion et pouvoir m'enfuir. Ses cris de douleur et ses hurlements à la trahison qui ont résonné dans mon dos. Un regard en arrière et cette fuite toujours en avant. Seul sur les routes. Son ombre à côté de la mienne. Un ami. Mon seul véritable ami. Il me manque encore aujourd'hui même si c'était un mal nécessaire.

•  Janvier à Mars 2019 / Bellevue & No Man’s Land: Black sheep to the end of the road

On pourrait penser que lorsque l'on à goûter à la solitude de la prison, on et capable de faire avec pendant de longues périodes. J'ai toujours été plutôt solitaire, par choix. J'ai maintenant du mal à l'être si cela m'est imposé. J'ai entendu parler du no man's land et j'ai rapidement choisi de jeter mon dévolu sur cet endroit comme futur point de chute. Avant d'en prendre le chemin, j'ai choisi de commettre un dernier meurtre. Un peu comme un casse croûte pour la route. En souvenir du bon vieux temps. De quoi recharger les batteries avant de me plonger tout entier dans les faux semblants et la comédie du quotidien. Oh je sais pertinemment quand je sous-entends que ce serait le dernier que c'est une illusion. C'est le dernier pour le moment. On verra bien si l'évidence s'impose à nouveau un jour. J'ai toute confiance de pouvoir tenir longtemps sans basculer. Disons que dans ce cas, il s'agit juste d'un petit plaisir coupable. Pour le fun. Le bord d'une route, une jeune femme seule et égarée. Traînée dans une grange. Votre imagination peut très bien faire le reste vous connaissez maintenant mon mode de fonctionnement. Je n'ai pour autant pas pris soin de l'enterrer. Perte de temps et d'énergie.  Repu par cette violence, j'ai pris le chemin du No Man's land pour y poser mes légers bagages et voir ce que le coin pourrait bien m'offrir.


Incapable de tenir le coup dans le hangar, je me suis aménagé un petit nid en solitaire dans un immeuble abandonné,où je squatte le grenier pour dormir. Dans la cave, je garde mes biens les plus précieux sécurisés par un cadenas et une lourde chaîne. J'offre mes services de protection, si quelqu'un a besoin de moi pour se défendre ou pour une expédition, je viens armé et prêt à en découdre. Garde du corps, mercenaire...Je peux prendre à peut-prêt n'importe quelle mission lorsqu'il s'agit de pouvoir user de force ou de manipulation. Je ne suis que très peu sélectif quant aux motivations et aux intentions de mes clients. Je récupère des objets volés, je pose des chantages si besoin. Le sale boulot c'est pour moi. Je défends et protège également lorsque le besoin de certains s'en fait ressentir. Je fais doucement ma place et j'ai eu quelques contacts avec la faction des devil's reject. On envisage de voir si je pourrais les rejoindre. Les preuves sont encore à faire de leur côté comme du mien.


time to met the devil

• Pseudo (sur internet) : SWAY
• Âge irl : 35
• Présence : Régulière
• Personnage : Inventé [X] / scénario/prédef [ ]
• Comment avez-vous découvert le forum ? La porte était ouverte
• Qu'est-ce qui vous a convaincu de vous inscrire ? Le chocolat
• Voulez-vous un parrain pour vous aider sur le forum Oui [ ] / Non [X ]
• Crédits (avatar et gifs) Tumbr, Broc Art, Bazzart

• Code du règlement code validé par Selene

fiche (c) langouste.
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 8:09

Bienvenue Tyler !!! affraid
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 8:35

Bienvenue à toi Smile
J'aime déjà beaucoup ce que je lis Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\ 1342238320
Hâte de lire la suite !
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 9:05

Rebienvenuuue !


Inachevés
La médiocrité commence là où les passions meurent. C'est bête mais j'ai besoin de cette merde pour sentir battre mon cœur. J'ai tellement misé sur mes faiblesses et mes failles, j'mérite une médaille au final j'ai fait qu'briller par mes absences.
Levi M. Amsalem
Levi M. Amsalem
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 9:15

R'bienvenue ! =D



bienvenue sur le forum !

Te voilà fraîchement inscrit sur The Walking Dead RPG ! Après avoir lu consciencieusement le règlement du forum, voilà quelques petites choses à retenir pour tes débuts parmi nous :

1 – Le délai pour finir ta fiche est de 10 jours. Un délai supplémentaire peut être accordé par un membre du staff sur demande.

2 – Si tu as oublié de le faire avant de t'inscrire, jette un petit coup d’œil aux bottins des noms, des prénoms, des métiers et des avatars.

3 – Lors du choix de ton avatar, il est important de bien respecter ces deux points du règlement : Les images choisies doivent être cohérentes avec le contexte, et l'âge de ton personnage avec l'aspect physique de ta célébrité.

4 – Afin d'éviter les RP répétitifs d'intégration dans un camp, nous te conseillons d'intégrer ton personnage à un groupe dès son histoire ! Si tu choisis d'intégrer le groupe des Travelers, il te faudra conserver ce statut durant 1 mois minimum avant de pouvoir t'installer dans l'un des groupes sédentaires.

5 – Si tu comptes jouer un Remnants et que ton personnage est intégré au camp avant juillet 2019 dans son histoire, il se peut que celui-ci ait été vacciné contre le virus qui transforme en rôdeur. Pour savoir si c'est le cas, rendez-vous ici.

6 – Si ton histoire comporte des personnages que tu souhaiterais proposer en Scénario, sache qu'il faudra également patienter 1 mois et être actif en zone RP.

7 – Une fois ta fiche terminée, signale le dans ce sujet AVERTIR ▬ FICHE TERMINÉE.



Bonne rédaction !
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 12:31

Et bienvenue dans le coin compagnon viking !  :smile26:
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

Ven 29 Mai 2020 - 12:41

Re bienvenue Very Happy
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Re: Nothing here is holy when every faith is blind /!\-+18/!\

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