Par delà l'horizon [Jacky, Eddie et Adrienne]
Lun 15 Juin 2020 - 13:52
La chanson d'Adrienne.
Le soleil est haut, pas loin de son zénith, il fait chaud. Quelques nuages au loin, blanc, très en altitude… ce serait un temps parfait pour voler. Plus d’une fois j’ai pensé retourner à Vancouver et m’envoler avec Phénix… pourquoi faire ? Pour aller où ? Aucune idée, je rampe depuis cinq ans maintenant et j’en ai assez de ne plus être dans mon élément. Je suis faite pour voler, pour être au milieu de ces nuages, pas à les regarder depuis le toit d’un immeuble délabré. J’entends une brise un peu plus loin… léger vent, il faudrait légèrement compenser à l’atterrissage. Il y a quelques grognements de dévoreurs dans le lointain. Rien qui ne devrait pouvoir m’inquiété, j’ai bien sécurisé mes accès. Je pourrai dormir sans risque aucun… Mais il va falloir que je me bouge.
Vivre seule ça veut dire survivre seule et se procurer seule ses ressources. C’est le prix à payer j’imagine dans toutes cette histoire… Encore un peu, regardons encore un peu le ciel, réconfortons nous un peu. Je glisse les mains sous ma nuque, sur la toile bleu, je m’imagine deux avions en train de voler, de tournoyer, c’est très réconfortant. Moi et Dany, volant de concert. De bons souvenirs, datant d’une autre vie… Je me souviens encore de cette fois où nous avons chantés pendant une démonstration… L’exercice le plus difficile de ma vie. Un sourire me fend le visage et je repense à la chanson. On chantait du Sabaton… forcément, quoi chanter d’autre dans une telle situation ?
J’ai commencé à battre la mesure avec le pied et c’est partie pour la chanson :
From down below one enemy's spotted
So hurry up, rearm and refuel
But through the bomber's damaged air frame
See wounded men scattered and burned
Je commence à chanter doucement, ce n’est même pas une chanson délicate, ni même belle, mais je m’en fiche, c’est ma chanson, notre chanson. Une chanson de chevaliers du ciel. Devant mes yeux, je commence à imaginer la scène, ce que raconte la chanson. Au couplet suivant, je commence à chanter plus fort, mon accent revient au galop mais je m’en fiche :
Look to the right and then look again
And see the enemy in the eye
No bullets fly, spared by his mercy
Escorted out, out of harm's way
Quand il commence à être temps pour le refrain, je me lève :
Fly, fighting fair
It's the code of the air
Brothers, heroes, foes
Killing machine, thunder in the sky
B-17, flying home
Killing mach…
La fin de ma phrase fut couvert pas une détonation et le bruit d’une balle qui ricochait juste à côté de moi. J’ai plongé au sol pour me protéger, cherchant mon springfield. D’où pouvait venir le tir ? Aucune idée, j’espère que le rebord du toit me protége correctement… La porte n’est pas trop loin, mais le tireur va certainement la prendre en compte ? C’est ce que je ferai à sa place, pour ceuillir une victime qui chercherait à fuir dans une telle situation. Je me risque à regarder rapidement et je vois dans la rue que plusieurs personnes se dirigient vers mon bâtiment… Je suis encerclée ? Comment m’en sortir… si seulement je pouvais voler par delà l'horizon.
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Re: Par delà l'horizon [Jacky, Eddie et Adrienne]
Mer 24 Juin 2020 - 22:21
Les expéditions prenaient pas mal de son temps. Entre ça, les entraînements des civils, ses propres entraînements pour rester en forme et les quelques têtes qui avaient droit à un encadrement spécialisé, Eddie dormait peu et n'avait plus vraiment de temps pour lui. Mais il s'y était fait, depuis le temps, et cela lui faisait du bien de ne pas avoir à penser à lui. Ainsi, il touchait moins à l'alcool. Ça faisait quelques semaines, et il n'avait pas pris plus de quelques bières depuis. Il y avait un manque, certes, mais … pour l'instant il arrivait à rester concentré.
Ce jour-là, il s'agissait de trouver du matériel médical en particulier, même si tout était toujours bon à prendre. Le militaire encadrait une équipe de dix personnes, la plupart des civils, certains pas vraiment adaptés à évoluer à l'extérieur. C'était un exercice pénible et compliqué, et il allait de soi que la recherche de denrées était surtout une excuse pour les former sur le terrain. Il était de plus en plus difficile de tomber sur ce que l'on cherchait.
En silence, une partie de l'équipe évoluait de manière militaire, réfléchie, efficace. Tout le monde était en possession d'arme à feu, mais les ordres étaient clairs : pas de coup de feu ici, sauf en cas d'extrême urgence. Les rôdeurs n'étaient pas loin. Mieux valait éviter les risques inutiles. L'autre partie restait à l'extérieur, guettant les lieux.
Cela se passait mieux que ce qu'il imaginait. Il avait ses côtés Jackie, et cela lui enlevait une sacrée épine du pied. Si d'ordinaire, il préférait travailler seul, depuis quelques temps, il saluait avec soulagement toute aide efficace.
L'immeuble fut fouillé sans grand encombre. Bientôt, l'équipe se retrouva en haut pour terminer leur travail dans les derniers appartements, quand un coup de feu troubla le silence concentré.
Cohen échangea un regard avec sa coéquipière avant de grimper les dernières marches menant au toit. Il préférait croire qu'il s'agissait d'une urgence plutôt qu'une stupide erreur.
La chaleur le frappa immédiatement de plein fouet, mais il n'en montra rien et chercha immédiatement des yeux la cause de cette déflagration.
- Briana !
- Y'avait quelqu'un, lança-t-il en montrant une direction. Quelqu'un chantait.
La main sur la crosse de son arme, Eddie haussa un sourcil et balança son attention là où son doigt se pointait :
- Bonjour. Nous sommes une dizaine, armés et entraînés. Nous n'aurons aucun regret à presser de nouveau la gâchette si vous nous y obligez. Montrez-vous. Désarmez, les mains en l'air. Sagement.
De nouveau, ses prunelles croisèrent celles de Jackie. Pas spécialement pour lui demander la permission, mais surtout pour s'assurer qu'elle suivait.
- Montrez-vous ou nous tirons au hasard.
Son intonation restait encore cordiale bien que sèche et assurée. Sa voix claire raisonnait dans l'air et l'on sentait à travers ce discours maintes fois récité qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie.
Ce jour-là, il s'agissait de trouver du matériel médical en particulier, même si tout était toujours bon à prendre. Le militaire encadrait une équipe de dix personnes, la plupart des civils, certains pas vraiment adaptés à évoluer à l'extérieur. C'était un exercice pénible et compliqué, et il allait de soi que la recherche de denrées était surtout une excuse pour les former sur le terrain. Il était de plus en plus difficile de tomber sur ce que l'on cherchait.
En silence, une partie de l'équipe évoluait de manière militaire, réfléchie, efficace. Tout le monde était en possession d'arme à feu, mais les ordres étaient clairs : pas de coup de feu ici, sauf en cas d'extrême urgence. Les rôdeurs n'étaient pas loin. Mieux valait éviter les risques inutiles. L'autre partie restait à l'extérieur, guettant les lieux.
Cela se passait mieux que ce qu'il imaginait. Il avait ses côtés Jackie, et cela lui enlevait une sacrée épine du pied. Si d'ordinaire, il préférait travailler seul, depuis quelques temps, il saluait avec soulagement toute aide efficace.
L'immeuble fut fouillé sans grand encombre. Bientôt, l'équipe se retrouva en haut pour terminer leur travail dans les derniers appartements, quand un coup de feu troubla le silence concentré.
Cohen échangea un regard avec sa coéquipière avant de grimper les dernières marches menant au toit. Il préférait croire qu'il s'agissait d'une urgence plutôt qu'une stupide erreur.
La chaleur le frappa immédiatement de plein fouet, mais il n'en montra rien et chercha immédiatement des yeux la cause de cette déflagration.
- Briana !
- Y'avait quelqu'un, lança-t-il en montrant une direction. Quelqu'un chantait.
La main sur la crosse de son arme, Eddie haussa un sourcil et balança son attention là où son doigt se pointait :
- Bonjour. Nous sommes une dizaine, armés et entraînés. Nous n'aurons aucun regret à presser de nouveau la gâchette si vous nous y obligez. Montrez-vous. Désarmez, les mains en l'air. Sagement.
De nouveau, ses prunelles croisèrent celles de Jackie. Pas spécialement pour lui demander la permission, mais surtout pour s'assurer qu'elle suivait.
- Montrez-vous ou nous tirons au hasard.
Son intonation restait encore cordiale bien que sèche et assurée. Sa voix claire raisonnait dans l'air et l'on sentait à travers ce discours maintes fois récité qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie.
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Re: Par delà l'horizon [Jacky, Eddie et Adrienne]
Sam 27 Juin 2020 - 10:05
Cela faisait quelques temps qu’elle avait reçu l’autorisation d’Arizona pour retourner dehors, accompagner les expéditions, seconder les responsables sur le terrain. Jacqueline était loin d’être néophyte et – un point qui rassurait – elle avait été formée au fonctionnement militaire il y a bien des années déjà. Elle ne prenait pas la responsabilité des sorties – elle ne le voulait plus – mais elle pouvait servir de support médical et social, de par son expérience passée et ces cinq dernières années passées sur les routes. Et visiblement, Edward appréciait son expérience – ne serait-ce que parce qu’il n’avait pas à lui expliquer quoi faire, ni comment être – elle avait vite appris les codes.
L’expédition du jour avait pour but de récupérer des ressources spécifiques, mécaniques et médicales. Jacqueline était motivée par la grossesse de Misha à trouver tout ce qui pouvait aider la future maman lors de son accouchement. Réglés comme des horloges, ils avançaient rapidement et efficacement. Ils montent jusqu’en haut de l’immeuble, fouillant chaque pièce minutieusement. Jackie était en train de vider la pharmacie d’une salle de bain d’un appartement quand un coup de feu retentit. Elle échange un regard avec Cohen avant de le suivre dans les escaliers menant jusqu’au toit, son Browing armé dans les mains. La chaleur est écrasante, ça lui rappelle Bagdad le temps d’un instant. C’est Brianna qui a tiré, elle désigne un immeuble où quelqu’un chantait. Sérieusement ?
Ils étaient un peu trop à découvert sur le toit. Si cette chanteuse n’était pas seule, ils étaient sérieusement dans le pétrin alors qu’elle était, elle, à l’abri dans l’immeuble d’en face. «Si elle n’est pas seule… on est trop exposé. » Dit-elle, seulement à Edward. Elle réfléchissait à ce qui allait et pouvait se passer. A cet accueil qui n’était pas des plus engageant, mais il fallait comprendre … On ne saluait plus son prochain avec un sourire et une main tendue. Personne ne pouvait savoir d’où venait le danger. Pourtant, il y avait quelque chose à tenter. «Je peux… ? » Demanda-t-elle à Edward, avant d’avoir son aval pour s’adresser à l’inconnue, à son tour.
«Ce que veut dire mon ami, c’est que nous sommes prêts à nous défendre. » Défense. Moins violent qu’attaque. «Vous nous avez surpris, et s’il s’agissait d’une alerte pour rameuter vos amis, nous ne nous laisserons pas faire… Mais si vous êtes seule, ce n’est qu’un malheureux mal entendu… » Dit-elle. Tous les Remnants présents avaient leur main sur leur arme, prêt à dégainer au moindre problème. «Je m’appelle Jackie, et nous ne vous ferons aucun mal, pas si nous n’y sommes pas obligés. On peut discuter, peut-être ? » Demanda-t-elle, suffisamment fort pour se faire entendre. Jacqueline entrait en négociation. A voir si la personne cachée derrière cette porte se montrerait, ou resterait à l’abri entre ces murs.
- Nata Atoka
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Re: Par delà l'horizon [Jacky, Eddie et Adrienne]
Dim 28 Juin 2020 - 1:01
Je ne sais pas d’où le tir est venu, mais je ne compte pas lever la tête pour le vérifier. Que puis-je faire. Je serre mon fusil, coucher sur le dos, à regarder le ciel au-dessus de moi. De temps en temps, je glisse un œil vers l’escalier d’accès. Tant que personne ne le prends, alors je ne risque rien. Puis, au loin, quelqu’un parle… Il me salut et me demande de me montrer, sans quoi il tirera au hasard. Bon sang, dix personnes ? Qu’elles soient entrainées ou non, je ne désire pas les affronter. Mais je ne veux pas non plus me montrer, je ne veux pas mourir comme une idiote naïve.
A la voix que j’entends dans l’air, un américain à en juger l’accent et l’arrogance de ces propos, je rétorque d’une façon aussi sèche et raisonnable que possible : « Vous avez tirez sans sommation sur une femme qui chante et maintenant vous exigez que je me montre sans arme ? » Je suis à l’abri derrière la bordure du toit, je ne peux pas vraiment bouger, mais il est peu probable que quelqu’un puisse me toucher si je suis caché de cette façon.
A la portée de la voix… je dirais qu’ils sont de l’autre côté de la rue, peut-être sur le toit en face. Je tousse et je lui fais une contreproposition : « Pourquoi ne partiriez-vous pas ? Je me contentais de profiter du soleil, je n’ai que faire de vos objectifs et de vous aujourd’hui. Mais une deuxième voix me coupe presque la parole, une voix de femme, bien plus raisonnable que son camarade. En tout cas, ses mots sont bien mieux choisis. Je l’écoute… Dois-je me fier à ce ton délicat et à ces bons mots ? Ais-je seulement le choix de toute façon, je doute qu’ils partent sans se retourner. La femme se présente, elle s’appelle Jackie… Je respire un coup avant de finalement lui répondre : « Enchantée Jackie, je m’appelle Adrienne. Je suis seule, je profitais simplement du soleil sur le toit de mon immeuble, je suis désolée si mon accent vous a effrayé. Mais j’ignorais que vous étiez dans les parages avec votre groupe. »
Doucement et très prudemment, je passe ma tête par-dessus le rebord en pierre et je regarde le groupe en question. Tous sont armés, mais j’en vois clairement deux qui sont mis en avant. J’imagine que ça doit être cette Jackie et l’autre qui m’avait menacé. Je ne compte pas me relever tout de suite, mais pour montrer que je veux bien discuter, je pose mon fusil sur le rebord, bien en vue. Par contre, je reste allongée, il y a juste même tête qui dépasse. Il faut être prudente par les temps qui courent. Je lance à la femme : « Je veux bien parler avec vous, mais posez vos armes vous aussi s’il vous plait. Vous voyez bien que j’ai fait de même avec mon fusil… Peut-être accepteriez-vous de me raconter vos aventures et ce que vous faites ici ? Un groupe de dix… Vous êtes des nomades ?
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