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Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 9:48
what i am
Charismatique Malin Artiste Cultivé Flegmatique Vaniteux Lache Manipulateur Joueur Opportniste | La plus part de son matériel a été récupéré pendant sa vie de nomade ou est glané sur le NML. Seul quelques photos viennent de son ancien appartement et on été prise avant qu'il ne quitte. Quand a son tarot, il l'a toujours gardé sur lui. Armes: un lance pierre de chasse et deux couteaux Équipement de survie: lit de camp, sac de couchage grand froid couverture tigre, sac a dos en cuir fossile, gourde et briquet Équipement de confort: un jeu de carte standard, un pendule, un tarot de Marseille, des dés, un sceptre de théâtre, une couronne, autant de fringues de marque qu'il a su en amasser dans son antre, un poster de la reine d’Angleterre, un service a thé griffé lady D for ever, son matos de mini golf, un harmonica, un violon et un accordéon, des photos de lui, de lui et aussi de lui avec Zola. Quand je me regarde dans le miroir, voila ce que je vois, un beau grand brun, a la crinière de rêve, au regard ténébreux et a l’allure racée. On ne saurait pas croire que je suis né d’une famille de cul terreux tellement mon charme transpire par tous les pores de ma peau. Il faut dire que je prends soin de moi. Une fois de plus les mauvaises langues dirons que je suis peu épais et légèrement efféminé, mais vous savez ce que c’est que les mauvaises langues ? Il faut toujours qu’elles trouvent quelques choses à redire. Mon corps est mon temple, je n’ai jamais voulu le souiller d’odieux tatouages ou piercing. |
Psychologie
Bill est un prénom masculin d'origine germanique, diminutif de William, issu de « will » et « helm » que l'on peut traduire par « volonté » et « protection ». Cela tombe bien, je ne suis ni l’un ni l’autre.
On prétendrait que je suis vaniteux, lâche, manipulateur, joueur et opportuniste, mais je vais vous faire une confidence, de vous à moi, ce sont tous des jaloux. Certes, je ne suis pas forcément à l’aise devant un mort, ou plus, sans quelques gardes du corps ou des idiots qui sauraient se mettre entre le danger et moi, mais, est-ce que cela fait de moi un lâche ou plutôt un type sain d’esprit ? Je n’y peux rien non plus si les gens sont crédules et avalent toutes les salades qu’on leur sert. Leur stupidité m’étonnera toujours. Après, je suis tellement merveilleux, comment leur en vouloir ? Si cela leur fait plaisir de vouloir me faire plaisir, je ne vais pas cracher dans la soupe non plus. Et n’allez pas me reprocher d’aimer pimenter la vie avec quelques paris ou autres amusements. Sans challenge tout serait tellement fade. Donc je ne vois pas le mal à rarement dire non à quelques petits challenges quand on m’en propose. Jouer les sauveurs de l’humanité, très peu pour moi !! Je laisse ça aux autres. Moi je suis meilleur pour flairer les bons plans et tirer mon épingle du jeu quand j’en repère un. De mon point de vue c’est juste être ambitieux quand l’occasion se présente et je ne vois pas en quoi cela serait critiquable. De toutes les façon, Malraux l’a dit, les critiques, c’est comme les eunuques, ils savent comment le faire, mais ils ne peuvent pas le faire. Donc, en résumé, ne soyez pas une petite bite, reconnaissez que je suis parfait.
Tout cela n’est donc que viles calomnies d’esprits mesquins. Ce qu’il faut retenir de moi c’est surtout que je suis charismatique, malin, artiste, cultivé, et flegmatique, et je ne pense pas devoir parler de mon charisme tellement il suinte par tous les pores de ma peau. La nature ne m’a pas faite fadement beau, il a bien fallu que je laisse parler mon charme unique, qui n’a laissé de marbre que ces crétins néophytes d’Hollywood. A votre avis, pourquoi tous les groupes où je suis passé m’adoraient autant ? Certes, il est possible que j’ai souvent légèrement enjolivé les choses ou su adapter mon discours à mon public, savoir me faire petit. Dire ce que les gens ont besoin d’entendre ou se débrouiller prouve que je suis doué pour la survie sans me salir les mains. Cela serait regrettable, d’ailleurs, de les abîmer quand on sait que je suis un Artiste avec un grand A. J’ai une sensibilité et une capacité à voir les choses et les restituer de beaucoup de façons possibles. Ce n’est pas donné à tout le monde d’être un artiste complet. Je ne joue pas des rôles, je suis le rôle, je ne fais pas de la musique, je suis la musique… oui quand je fais les choses, je ne les fais pas à moitié. Donnez-moi n’importe quel rôle, n’importe quelle partition, je vous la magnifierais. Comme dirait mon professeur d’art dramatique, c’est les gens passionnés qui sont le plus passionnants. Aller à un rôle, c’est prendre le temps de comprendre et découvrir ce qu’il y derrière et de me cultiver pour être crédible. Cela ne m’empêche pas de garder un certain recul, pour ne pas dire de sang-froid, dans les pires situations. Cela, je le dois à mon sang britannique. Le flegme, chez moi, ce n’est pas une option, c’est un art de vivre. Et cela me donne un petit côté Dandy que j’apprécie beaucoup.
La fin du monde n’a rien fait perdre a mon légendaire flegme et ma capacité unique a flairer les bon plan pour faire plus que survivre.
Il a voulu faire des câlins à des chatons sauvages quand il était à la ferme de ses parents, alors âgé de 4 ans. Maman chat n’a pas apprécié et a sorti les griffes. Très égratigné, il a aussi eu le droit à plein de piqûres par la suite à cause de cela. Depuis il a développé une phobie terrible des chats.
Il sait traire une vache et connait pas mal de choses au milieu agricole, mais il déteste ça.D'ailleurs, il n'assume pas ses origines paysanne.
Enfant, il voulait être magicien avant d’être star de cabaret. Il avait son coffret David Copperfield et aimait faire des spectacles aux poules de chez lui.
Restes des soirées estudiantines : il fait les cocktails comme personne. Néanmoins, il répugne à boire sans raffinement, bière, alcool fort brut ou bas de gamme… il passe son tour avec dédain s’il a moyen de faire mieux.
Très superstitieux, il croit dans la divination sous toutes ses formes et aussi à tout ce qui pourrait porter la poisse. Il aime tirer les cartes ou consulter les astres avant de prendre de grandes décisions.
Comme beaucoup d’artistes, il déteste le vert. Il n’en porte jamais et ne tolère cette couleur qu’en cocktail.
Zola est sa meilleure amie, presque son âme sœur quand il s’agit de bitcher ou de monter des arnaques. Il se disent tout et sont assez fusionnels.
Il a un gout prononcé pour le luxe, les belles fringues, le shopping, le mini golf et le catch. Il a, d’ailleurs, postulé au WWE performance center, mais son physique d’asperge et ses réticences à prendre des hormones de chevaux n’avaient pas séduit.
Story of survival
Pre-apocalypse
Bill est né le 17 janvier 1986, sous le doux prénom de William dans la banlieue de Redruth. Lui y a vu un hommage à William Shakespeare, son idole, mais en fait il doit son prénom à grand papy Willou, dit Bill le Bigleux. Il est l’ainé d’un frère et d’une sœur. Partager ses parents a été un drame moins compliqué à gérer que de survivre dans une famille d’agriculteurs convaincus qui comptaient bien redonner l’exploitation à leur ainé. Heureusement, comme dans toutes les familles, il y a la tatie farfelue qui pense savoir lire l'avenir dans les cartes ou les fientes de poules. Elle lui a promis une couronne et la gloire, cela l'aide à tenir pendant que son père voulait toujours plus d'aide à la ferme.
Hélas, donc, pour la famille Roth, leur fils a des étoiles plein les yeux, sèche les cours de football et de rugby pour faire des claquettes américaines, du patinage artistique et du chant. Il manque à ses devoirs de bon fils en allant faire du piano au lieu d’aider plus dans la ferme. La malédiction de la famille Roth avait débuté : Bill voulait être un artiste de cabaret. A l’école, il brille plus en art dramatique et en musique que dans les autres matières, ce qui génère quelques tensions avec ses parents, pour qui « artiste » n’est pas une matière, juste un loisir pour fainéants. Qu’il ne veuille pas être agriculteur aurait surement pu passer s’il avait dit vouloir être avocat ou médecin.
Il a été champion national junior de patin à glace et a fait plusieurs jeux TV en Angleterre pour tenter de percer dans le chant ou la danse, sans grands résultats.
La famille Roth n’est pas au bout de ses peines avec le jeune garçon qui, comme le disait bien son père, avant d’accuser sa mère, "à force de porter des tutus à paillettes « cela devait bien arriver »", finit par assumer sa bisexualité. Bille aime à penser qu’il a fugué, à 18 ans, vers les USA. Dans les faits, personne ne l’ai vraiment retenu.
Septembre 2004, il entre à l’University of Washington School of Drama à Seattle et trouve des petits boulots pour payer ses études. Professeur de piano, livreur de pizza, serveur… il vit très mal ces travaux dégradants à ses yeux, mais s’accroche. Il sera vedette de cabaret ou de comédie musicale, il le sait. Il ne peut se loger sur le campus mais fréquente assidument une fraternité pour laquelle il tient (trop) souvent le bar. On le surnomme, d’ailleurs, le roi des cocktails car malgré les interdictions en vigueur, ce qui se passe en soirée estudiantine reste en soirée estudiantine coté débit d'alcool. Il se découvre aussi des passions diverses en fonction de ses lubies du moment, le mini-golf, la cartomancie et l’astrologie restant, encore à ce jour, ses préférées.
Juin 2009 il obtient son diplôme, et découvre les bonheurs des castings à la chaine, des refus et des petits rôles au théâtre qui ne rapportent pas grand-chose. Son manque d’humilité, cumulé à un physique « atypique », traduisez par:"ce n’est pas Brad Pitt ni Tom Cruise", font qu’il ne perce pas.
Septembre 2009, faute de moyens, il se trouve un emploi « provisoire » dans un club qui ferait faire une crise cardiaque à ses parents : le Sand Show Girl, un bar à spectacles avait-il dit à sa mère. Ce qu’il n’avait pas dit à sa maman, c’est que le spectacle était exclusivement féminin, peu vêtu, et que lui était derrière le bar. De temps en temps il pouvait faire du piano mais cela s’arrêtait là. Sa famille s’inquiétait qu’il ne rencontre jamais de femme et c’est pourtant là qu’il a découvert celle qui serait LA femme de sa vie : Zola, une arnaqueuse travaillant aussi dans le lieu. Ce n’est pas une histoire d’amitié, ni d’amour, ni de fraternité, ni de baise intense, qui a commencé entre ces deux-là, c’est tellement plus que cela. Chacun à sa vie, ses amourettes et pourtant, ils adorent vivre l’un avec l’autre. Une relation peu conventionnelle avait résumé leur bailleur quand ils avaient pris, 2 semaines après leur rencontre, un appartement ensemble en face du bar. Outre l’avantage d’éviter les transports en commun, il y avait celui d’un grand toit terrasse à squatter. Très vite une piscine à boudins et des transats s’y installèrent d’ailleurs.
Bill et Zola aimaient faire la fête, bitcher, les séries Netflix, les sorties, les plans foireux… Là où les couples explosaient en vol, les amitiés se déchiraient, leur duo perdurait. De caractère assez complémentaire, elle lui apprit les bases pour trouver de l’argent plus facilement, l’encouragea autant qu’elle se moqua de lui selon ses rôles, hurla sur les spectateurs osant le critiquer quand il avait enfin des petits rôles et supporta sa manie de tout le temps chanter. Entre une fausse affaire de médium ou des petits coups dans lesquels les charmes de Zola et les talents d’acteurs de Bill se mêlaient bien, les deux s’amusaient autant qu’ils se faisaient plaisir.
Le temps s’écoula doucement jusqu’en 2015 et leur compte Facebook illustre parfaitement leurs grands moments, entre les vacances idylliques simulées devant des posters, leur fêtes délirantes et bien arrosées dans des tenues improbables, les moments d’ennui féroce aux mariages gnian-gnians des futurs ex-copains ou les grimaces hésitantes lorsqu’il fallait dire que leur bébé était beau… ils sont toujours restés en phase.
Post-apocalypse
Septembre/Octobre 2015 : Du début de la fin au jour J
Il y avait des rumeurs d’épidémie, des recommandations de confinement et pas mal de choses à la télé d’inquiétant, sauf que Bill était plus enclin à regarder la suite de Gossip Girl sur Netflix que CNN. La mère de Bill avait bien appelé, angoissée, mais Bill était fort pour dire « fakeuuu newsss » sur un ton joyeux. Zola aussi s’inquiétait, mais Bill avait de la ressource pour lui changer les idées, à coup de potins, cocktails et massages.
Le bar avait moins de clients, à croire que les gens étaient assez crédules pour croire à ces bêtises. Bill continua à essayer de vivre dans leur bulle d’ados déjantés pour organiser une nouvelle super soirée teuf chez eux. Sa déception fut grande de voir que la plupart de leurs amis déclinaient, ou pire, ne répondaient pas à leur invitation Facebook. Il les a, d’ailleurs, immédiatement dégagé de sa liste d’amis.
Bill était au casting de la comédie musicale the Preacher, pour le rôle de Jesse Custer, faux col et habit de pingouin mit pour l’occasion, dans le grand théâtre de Seattle. C’est des coulisses que vint le premier infecté que Bill vit pour de vrai. Il crut à une surprise d’un candidat, cela se faisait beaucoup en casting, et sûrement que le directeur artistique présent y crut aussi, jusqu’à ce que, sous les applaudissements pour sa prestation, le zombie lui saute à la gorge.
Toujours partagé entre le fait que cela puisse être une caméra cachée et celui que, finalement, ce n’étaient pas des fakes news, il tenta d’appeler Zola, alors que dans le théâtre, la panique débutait. Mais son acolyte ne répondit jamais, et pour cause, il n’y avait plus de réseau. Respectant son flegme naturel, il se fit un devoir de sortir sans courir, cela n’aurait pas été digne d’un citoyen de sa Majesté. Une fois dehors, face à des scènes de chaos dignes d’un film d’horreur, il décida de revoir ses principes pour courir vers la seule personne qu’il aimait presque autant que lui : Zola.
La pagaille des gens qui fuyaient en dépit du bon sens, des morts qui attaquaient avec autant de sournoiserie que les squales d’un mauvais Sharknado, Bill eut du mal à traverser la ville vers leur appartement sans faire moults détours. Sa seule chance était de ne pas réaliser, réellement, que tout n’était pas que FX et Make Up. Zola n’était pas là, il l’attendit autant que sa patience le lui permit, presque 2 heures, avant de faire son sac pour aller à sa recherche. Après tout, il avait regardé tous les épisodes de Supernatural et de Men vs Wild World, il était prêt à faire face à tout. Moins de 4 heures après il commençait à douter d’être si prêt que cela.
Fin d’année 2015, Seattle à Province de Wenatchee : Mais elle est où Zola ?
Perdu sans sa binôme, peu dégourdi pour se battre et vite effrayé, Bill ne partait pas gagnant dans le jeu de la survie. Chanceux par nature et surtout plus habile avec sa langue qu’avec ses muscles, il tomba sur un regroupement de presque 50 survivants essayant de quitter la ville le temps que les choses s’arrangent. Des gens bien-pensants ayant même pris des risques pour sauver ce qu’ils prenaient pour un homme de Dieu. Il joua le rôle afin d’être protégé et nourrit, tout en manipulant habilement les gens afin que sa quête soit la leur : il fallait retrouver Sœur Marie Zola. Bill ne perdit jamais espoir de retrouver son amie, pardon, la servante de Dieu, et réussit à convaincre son groupe de l’aider dans ses recherches. C’était juste avant Noël, alors que le froid et les morts devenaient compliqués à gérer, et que partir de Seattle devenait une question de survie qu’on retrouva Zola. Enfin, elle retrouva Bill et ses protecteurs plutôt.
Janvier – Septembre 2016, Province de Wenatchee : qui sème le vent…
La vague de froid s’installa et décida le groupe, non sans pertes, à se trouver un point de chute fixe. Le moral n’est pas au beau fixe, car tous commençaient à prendre conscience que la situation était peut-être définitive. Avant « l’exode des morts citadins » du printemps, la petite communauté avait réussi à se barricader dans un lotissement de province trop rural au goût de Bill.
La morsure de l’hiver, quand on est dans des maisons avec cheminée, qu’on a du bois et que certaines habitations ont même des panneaux solaires ou des générateurs à essence de secours, cela reste plus que confortable. Une maison fut transformée en paroisse pour lui et Zola et ils la rendirent très vite à leur goût : douillette. Bill se dénicha divers instruments de musique et fut très créatif pour animer des messes en tout genre sur fond d’accordéon. De nature à aimer le luxe et à en vouloir toujours un peu plus, Bill saturait de se contenter de ces misérables rations, ou cette affreuse tenue de prêtre. Après quelques tentatives de magouilles pour avoir « plus de poids » dans les décisions et aussi prendre discrètement plus que sa part dans les réserves, il fut, malgré lui, ou pas, responsable de quelques tensions dans le groupe qui se divisa entre ceux qui voulaient écouter la voix de Dieu et ceux qui pensaient plus raisonnable d’écouter les leaders en place.
La petite vie dans le lotissement, confinés pour ceux qui ne faisaient pas de sortie, comme père Bill et sœur Zola, devint très vite oppressante, voir plus quand on a un faux prêtre en manque de séries qui préférait jouer à Desperate housewives avec ses ouailles. L’ennuie tuait autant que les morts au final, surtout quand on se croyait en sécurité derrière des palissades. Il fut à l’origine d’accusations des uns des autres de vols de ressources et diverses broutilles, qui amusèrent tout d’abord le prêtre, jusqu’à la nuit du 21 septembre 2016 où cela ne fut plus drôle du tout.
Le camp se déchira pour de bon, les rationnels ayant compris que se débarrasser de Bill étaient une bonne chose alors que les dévots voyaient ça comme une attaque à Dieu lui-même. Cela vira au bain de sang. Cloitrés dans la paroisse, Zola et Bill pensèrent que c’était la fin pour eux. Dieu devait avoir de l’humour puisque ce furent les bigots qui l’emportèrent. La 20 aine de survivants, plus grenouilles bénitier les uns que les autres, décidèrent que c’était à Dieu de guider leurs pas pour les sauver du pécher qu’avaient commis les autres en voulant sacrifier le prête. Plutôt fanatiques, Bill se retrouva vraiment coincé avec la robe noire et Zola avec le voile, mais avec les rênes du camp en main. Ça aurait pu être pire non ?
Octobre – Janvier 2017, Province de Wenatchee : … récolte la tempête
Bill s’ennuyait ferme, son rôle de prêtre le lassait autant que le faux col le grattait. Ses prêches avaient beau être imaginatifs, depuis le temps, sans la suite de Dynastie, il tournait un peu en boucle. Même Zola ne savait pas tromper son ennui. Il fallait dire qu’elle était dans la même cage que lui.
Les fanatiques, c’était bien 5 minutes, mais c’était vite fatiguant plus longtemps. Condamnés à rester dans leurs rôles, les deux arnaqueurs étouffaient. Bill ne sut que bien plus tard que Zola avait fait une petite fugue, sous couvert de faire des chapelets en solitaire près du camp, elle était juste partie péter un câble loin de ces tarés. Elle était tombée sur des motards beaucoup moins à cheval sur la religion que ceux du camp. Une dizaine d’hommes décidés à prouver que l’habit ne faisait ni le moine ni la nonne. Zola, fort habile de sa langue, réussit à les carabistouiller et leur fausser compagnie.
Faute d’avoir réussi à avoir son 06, le chef du groupe la fit suivre. C’est ainsi qu’il découvrit l’adresse du lotissement et que, rapidement, la communauté fut attaquée. Du pain béni pour les motards au regard du peu d’armes amassées par le groupe de fanatiques. Le pillage du camp attira des zombies et mis à mal les défenses du lieu. Ceux qui n’avaient pas été tués dans la brutalité de l’assaut finirent, presque tous, sous les quenottes des morts. Bill fut presque ému du sacrifice de plusieurs de ses ouailles pour s’assurer que le représentant de Dieu et sa servante, s’en sortent. Mais sa véritable survie, il l’a due à Zola, qui, pour s’en sortir, joua la nonne en pamoison prête à quitter son voile pour les yeux globuleux et la barbe rêche du chef des motards. C’est ainsi que le duo changea d’adresse en suivant leurs « nouveaux amis ».
Janvier 2017 – février 2018, à proximité de Royal City
L’amour, c’est bien mignon mais ça passe rarement la nuit. L’amoureux de Zola avait pourtant tout pour lui : incapable de discuter de Glee sans penser que c’était une marque de colle, de distinguer un Hibikki de 30 ans d’un bourbon bas de gamme…. Par contre pour roter le nom de sa chérie ou lui claquer avec grande classe la main aux fesses, c’était un bon. Quand le Bibi d’amour préférait se parquer dans un bar routier miteux avec ses copains, picoler et piller avec eux plutôt que de discuter et surtout ne supportait pas le BFF qu’est Bill…. C’est que ce n’était pas le bon. Si on ajoutait à cela que le groupe était assez violent, que le chef avait une vision très romantique de sa femme, la bobonne en cuisine, et qu’il s’amusait à répéter qu’on ne le quittait pas autrement que les pieds devant… le duo se rendit compte très rapidement qu’il fallait prendre congé.
Ils firent profil bas tout en s’arrangeant pour que les réserves de nourriture pourrissent et les stocks d’alcool ne soient plus buvables. Le drame du gosier sec était le déclencheur pour de nouvelles balades shopping chez les motards. Fin février 2018, ils partirent en quête de ravitaillement laissant au bar, avec un des leurs, « la bobonne et la tarlouse » pour faire le ménage. Ce n’était pas prévu de le tuer, mais un accident à la suite du désaccord de « restez ici » et « non, on part » fit que l’homme se brisa la nuque en tombant. Le binôme prit le seul véhicule resté au bar : une vieille berline blanche et s’enfuit joyeusement en pensant que tout irait bien maintenant, ce qui fut vrai jusqu’à la première panne d’essence, quelques miles plus loin.
Février 2018- mars 2019, Etat Washington
Ils s’étaient promis, jadis, de se faire un road trip. C’est un peu ce que le duo s’était offert, après avoir trouvé de quoi remplir le réservoir de leur voiture, vendant des services aux groupes « accueillants » qu’ils croisaient et évitant les plus belliqueux comme ils le pouvaient.
Les connaissances agricoles de Bill, à son grand drame, avaient de la valeur, plus que de savoir faire des claquettes, et la capacité à pipeauter de Zola faisait des ravages. Par ailleurs ils découvrirent la soif de divertissements des communautés un peu plus à l’aise. Cela payait moins mais Bill préférait avoir son assiette remplie de nourriture pour quelques chansons, des nouvelles d’autres camps, savamment racontées, ou mettre un peu d’ambiance, quitte à improviser pour les marmots du coin des scénettes. Quelques personnes, se joignirent a eu. Cela fit un groupe d’une petite dizaine de personnes itinérantes, roulant en camping-car. Zola savait aussi très bien embobiner les gens et ses arnaques et combines contribuèrent grandement au confort de la petite troupe ambulante.
Mars 2019 à nos jours, Seattle, du NML à la cage
A la suite d’une divergence artistique, et aussi d’une attaque de rôdeurs, la troupe explosa et perdit une belle partie de son matériel. Le binôme et 2 autres personnes finirent par arriver au NML, un grand entrepôt où s’entassaient des survivants. Bill profita du début de « l’organisation » de la zone de troc pour organiser des petits jeux dans un coin : haricot sous gobelet, combats de rats, duels de bras de fer… toujours assortis de paris. Ce fut compliqué et sans le soutien de Zola pour trouver de quoi manger, il n’aurait surement pas su perdurer dans ce qui serait, plus tard, son gagne-pain. A force d’efforts, il réussit à avoir un « plus grand coin » et un public plus conséquent pour se lancer dans des combats de chiens. Il manqua rapidement de chair fraiche, sans compter les chiens qui ne faisaient aucun effort pour se tuer artistiquement et que des gens, même en période de fin du monde, arrivaient à être choqués de voir un yorkshire tout mimi se faire déchiqueter par un bulldog. Certes, c’était un gâchis de viande, mais pour un fils d’agriculteur comme lui, les animaux n’étaient que des outils.
Peu rassuré par les histoires de pillages datant de début 2019, Bill pris rapidement l’habitude de dépenser une partie de ses ressources en « garde du corps » mais aussi en petites oreilles discrètes, surtout après l’évènement de l’hélicoptère et la découverte d’un camp de survivants en juillet 2019 New Eden. Bill a toujours aimé les potins, tout savoir est autant une stratégie qu’un divertissement pour lui. C’est ainsi qu’il rencontra Chris, un jeune homme a fort potentiel dans beaucoup de domaine.
Aout 2019: Bill continu de monter doucement mais prudemment les prémices de ce qui sera la cage. Lui et Zola cherchaient toujours LE lieu parfait pour s’établir autrement que dans un coin du NML qui lui semblait de moins en moins rassurant. Il dénicha Samson et Dalila, deux gaillards peu bavard mais aussi rassurant pour Bill que dissuasifs pour ceux qui voudraient lui faire du mal.
Octobre 2019, un réseau de troc se créer entre les factions et camps de Seattle. Un espoir de commerce durable, et donc d’affaires à venir qui, une fois de plus, fut réduit à néant pas une attaque. Malgré cette nouvelle peu encourageante et les prémices d’un hiver qui s’annonçait rude, Bill restait accroché a son projet.
En novembre 2019, il fut content, pour lui et Zola, d’avoir pensé à prendre Chris pour les protéger en apprenant que des convois de The Haven avaient été attaqués par les Scarescrows. C’est aussi à la même période que Zola dénicha ce qui deviendrait la cage : une zone assez grande avec une piscine. Les deux ne mirent pas mal de temps à lancer un concept « plus humain » que les combats de chiens… enfin plus humain dans le sens où cela serait des humains qui se battraient. Bill et Zola rodèrent cette « petite organisation » qui, enfin, commença à prendre de l’ampleur en février 2020. Les paris rapportaient une manne, tant en marchandises qu’en informations des parieurs. C’était leur petit royaume, mais Bill était un homme aussi gourmand qu’ambitieux qui s’ennuyait vite. Partager la couronne avec le ROV, ou laisser le NML sans véritable chef était un sujet distrayant, même si officiellement il n’avait pas encore convoité plus que des alliances. Il ambitionnait, à terme, de proposer des combats contre des morts, d’ouvrir un tripot, un débit de boissons et avait pas mal d’autres idées, en sachant que Zola avait déjà dit non au mini-golf.
Survie
Il passe le plus clair de son temps dans son petit royaume, guettant d’un œil de lynx les cotes des paris, les actions de ceux qui travaillent pour lui, et des aller venus. Il sait tendre l’oreille et flattée qui de droits. Très peu attiré à retourner dans une vie de survie, il soigne « sa petite entreprise » et a du mal à déléguer son bon fonctionnement. Il aime être au courant de tout ce qui s’y passe. Cela lui prend énormément de temps et ce c’est pas un euphémisme de dire qu’il vit dans la cage.
Il se risque rarement seul en dehors de la cage, même pour aller au NML. Autant pour l’apparat que pour sa sécurité, il a toujours un homme à lui, qu’il aime à appeler Samson faute de savoir retenir son nom. (ouai et son pote c'est Dalila)
.
time to met the devil
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Re: Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 9:55
Ouaaaais
Looking up at all
thefireflies in the skies
the
ANAPHORE
- Jude Lim
- Administratrice
Sainte Licorne
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Re: Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 10:13
- Re-bienvenue !!
Il a l'air cool ce nouveau personnage !
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Re: Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 11:53
Rebienvenuuue
don't torture yourself, that's my job.
I'm just like any modern woman trying to have it all. Love, family. It's just, I wish I had more time to seek out the dark forces and join their hellish crusade."
- Madalena Auditore
- Modératrice
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Re: Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 12:16
J'ai hate de finir sa fiche (et qu'il soit validé ) et de le faire arriver en jeu!! Merciii a vous les coupaings!
- Invité
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Re: Bill Roth: 50 nuances d'un dandy
Mar 23 Juin 2020 - 12:18
Ohlala oui un copain pour Alan J'adore !
- Invité
- Invité
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